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‘Eat the rich’: Venice protests shadow Bezos wedding

At least 500 protesters marched through Venice on Saturday, condemning Amazon founder Jeff Bezos’s wedding to journalist Lauren Sanchez, a lavish affair that has drawn backlash in the historic Italian city.”Bezos, out of the lagoon”, the demonstrators chanted as they wound through the city centre, some brandishing signs that read: “Eat the rich”, “Rejected”, and …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La quasi-totalité de la France en vigilance orange canicule dimanche

A l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, la France entière a été placée en vigilance orange canicule pour la journée de dimanche, alors que la vague de chaleur intense qui a débuté vendredi dans le Sud-Est devrait durer au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine.Samedi en milieu d’après-midi des températures comprises entre 36 et 38°C ont été enregistrées dans les 14 départements du quart sud-est déjà en vigilance orange canicule avec des pics localement à 40,7°c à Cadenet, dans le Vaucluse ou encore 40°c à Villevieille, dans le Gard.Météo-France a étendu pour dimanche la vigilance orange canicule à 73 départements au total, soit la quasi-totalité du territoire métropolitain, anticipant un “épisode caniculaire intense et étendu”.Seuls le Finistère, les Côtes-d’Armor, la Manche, le Calvados, la Seine-Maritime, la Somme, le Pas-de-Calais, les Ardennes et la Marne seront épargnés par la chaleur, tandis que Morbihan, Orne, Eure, Oise, Aisne, Nord, Aube, Haute-Marne, Vosges, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Hautes-Alpes et Corse-du-Sud ne seront qu’en vigilance jaune canicule.- 39 à 40°C près de la Méditerranée -Il faudra s’attendre à des “températures maximales entre 30°C et 34°C sur un axe allant du sud de la Bretagne à la région Centre-Val de Loire, à l’Ile-de-France et à la Bourgogne” tandis que “plus au sud, on atteindra généralement 34°C à 38°C” et “régulièrement” 39°C à 40°C “près de la Méditerranée”, anticipe Météo-France.”La canicule se poursuivra en début de semaine prochaine, avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, ajoute l’institut, qui prévoit que le pic -avec des maximales de 39°C à 40°C “assez fréquentes”- survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”. “Les prévisions actuelles laissent penser à une fin progressive de cet épisode caniculaire intense et étendu entre mercredi et jeudi, d’ouest en est, mais cela reste encore à confirmer”, note Météo-France.A Nice, où vers midi samedi il faisait déjà 33° C, pour un ressenti de 37°C, les habitants venaient chercher un peu de fraîcheur sous les brumisateurs et jets d’eau disposés le long de la coulée verte aménagée par la municipalité.”On habite en centre-ville dans un appartement, on n’a pas de piscine et ici la mer, c’est difficile avec un enfant de deux ans”, a raconté à l’AFP Florence Oleari, 35 ans, médecin généraliste venue se mouiller avec sa fille. Dans la ville des Alpes-Maritimes, le thermomètre a peiné à descendre sous les 27°C durant la nuit.La situation ne devrait pas s’arranger dans la nuit de samedi à dimanche, qui s’annonce “étouffante”, selon Météo-France, “avec plus de 20 degrés sur une large moitié sud du pays, 22 à 25 degrés sur le quart sud-est” et jusqu’à 27 degrés, voire un peu plus ponctuellement, près de la Méditerranée.- record possible en Espagne -Tout le sud de l’Europe est concerné par cette vague de chaleur. En Espagne, selon un message sur X publié dans la soirée par l’Agence de météorologie, la température à El Granado, au sud-ouest du pays, aurait atteint les 46 °C. “Ce chiffre, en attente de validation, représenterait la température la plus élevée enregistrée en Espagne en juin depuis le début des relevés”, a ajouté l’agence.En Italie, 17 villes sont placées en alerte rouge (niveau 3) samedi et 21 dimanche, aussi bien dans le nord, comme à Milan, Bologne et Turin, que dans le sud, notamment à Naples et Palerme, avec des pics attendus à 39°C.Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En France, le numéro vert canicule, pour obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé depuis samedi 08H00.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.L’interdiction partielle de travaux dans les massifs forestiers par crainte d’incendies est prolongée dimanche, des locaux climatisés restent ouverts tout le weekend, les personnes les plus vulnérables sont appelées régulièrement, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation tandis que Bordeaux a étendu les horaires d’ouverture des parcs et jardins jusqu’à 23H00.jra-mer-vxm-vid/jp/

La quasi-totalité de la France en vigilance orange canicule dimanche

A l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, la France entière a été placée en vigilance orange canicule pour la journée de dimanche, alors que la vague de chaleur intense qui a débuté vendredi dans le Sud-Est devrait durer au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine.Samedi en milieu d’après-midi des températures comprises entre 36 et 38°C ont été enregistrées dans les 14 départements du quart sud-est déjà en vigilance orange canicule avec des pics localement à 40,7°c à Cadenet, dans le Vaucluse ou encore 40°c à Villevieille, dans le Gard.Météo-France a étendu pour dimanche la vigilance orange canicule à 73 départements au total, soit la quasi-totalité du territoire métropolitain, anticipant un “épisode caniculaire intense et étendu”.Seuls le Finistère, les Côtes-d’Armor, la Manche, le Calvados, la Seine-Maritime, la Somme, le Pas-de-Calais, les Ardennes et la Marne seront épargnés par la chaleur, tandis que Morbihan, Orne, Eure, Oise, Aisne, Nord, Aube, Haute-Marne, Vosges, Meuse, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Hautes-Alpes et Corse-du-Sud ne seront qu’en vigilance jaune canicule.- 39 à 40°C près de la Méditerranée -Il faudra s’attendre à des “températures maximales entre 30°C et 34°C sur un axe allant du sud de la Bretagne à la région Centre-Val de Loire, à l’Ile-de-France et à la Bourgogne” tandis que “plus au sud, on atteindra généralement 34°C à 38°C” et “régulièrement” 39°C à 40°C “près de la Méditerranée”, anticipe Météo-France.”La canicule se poursuivra en début de semaine prochaine, avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, ajoute l’institut, qui prévoit que le pic -avec des maximales de 39°C à 40°C “assez fréquentes”- survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”. “Les prévisions actuelles laissent penser à une fin progressive de cet épisode caniculaire intense et étendu entre mercredi et jeudi, d’ouest en est, mais cela reste encore à confirmer”, note Météo-France.A Nice, où vers midi samedi il faisait déjà 33° C, pour un ressenti de 37°C, les habitants venaient chercher un peu de fraîcheur sous les brumisateurs et jets d’eau disposés le long de la coulée verte aménagée par la municipalité.”On habite en centre-ville dans un appartement, on n’a pas de piscine et ici la mer, c’est difficile avec un enfant de deux ans”, a raconté à l’AFP Florence Oleari, 35 ans, médecin généraliste venue se mouiller avec sa fille. Dans la ville des Alpes-Maritimes, le thermomètre a peiné à descendre sous les 27°C durant la nuit.La situation ne devrait pas s’arranger dans la nuit de samedi à dimanche, qui s’annonce “étouffante”, selon Météo-France, “avec plus de 20 degrés sur une large moitié sud du pays, 22 à 25 degrés sur le quart sud-est” et jusqu’à 27 degrés, voire un peu plus ponctuellement, près de la Méditerranée.- record possible en Espagne -Tout le sud de l’Europe est concerné par cette vague de chaleur. En Espagne, selon un message sur X publié dans la soirée par l’Agence de météorologie, la température à El Granado, au sud-ouest du pays, aurait atteint les 46 °C. “Ce chiffre, en attente de validation, représenterait la température la plus élevée enregistrée en Espagne en juin depuis le début des relevés”, a ajouté l’agence.En Italie, 17 villes sont placées en alerte rouge (niveau 3) samedi et 21 dimanche, aussi bien dans le nord, comme à Milan, Bologne et Turin, que dans le sud, notamment à Naples et Palerme, avec des pics attendus à 39°C.Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En France, le numéro vert canicule, pour obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé depuis samedi 08H00.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.L’interdiction partielle de travaux dans les massifs forestiers par crainte d’incendies est prolongée dimanche, des locaux climatisés restent ouverts tout le weekend, les personnes les plus vulnérables sont appelées régulièrement, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation tandis que Bordeaux a étendu les horaires d’ouverture des parcs et jardins jusqu’à 23H00.jra-mer-vxm-vid/jp/

A Paris, une marche des fiertés remontée “contre l’internationale réactionnaire”

En écho à des inquiétudes grandissantes pour les droits des personnes LGBT+ à Washington ou Budapest, les milliers de participants de la Marche des fiertés parisienne ont fait entendre leur voix samedi contre “l’internationale réactionnaire”.Si les chars bariolés, les maquillages inventifs et les tenues colorées rappellent le caractère convivial de ce défilé annuel, parti du Louvre vers Nation par une température caniculaire, les organisateurs avaient moins le cœur à la fête lors de leur prise de parole initiale.”Nous sommes dans un contexte menaçant, politiquement terrible. Pour la première fois depuis des années nos droits sont réellement en danger”, a affirmé au micro la présidente de SOS Homophobie, Julia Torlet, micro à la main.”Il est nécessaire de nous rassembler, tous, lesbiennes, queers, intersexe, trans, gay…”, a-t-elle ajouté. “Le danger est là. Une internationale réactionnaire arrive sous nos yeux, aux États-Unis, en Hongrie, en Italie, en Russie”, a lancé un représentant de l’association Aides, avant que ne démarre le cortège coloré de drapeaux arc-en-ciel, de ballons dorés et de pancartes revendicatives comme: “Mon clito déteste les fachos”.L’Inter-LGT, collectif organisateur qui comprend une cinquantaine d’associations membres, a revendiqué en soirée un demi-million de participants, parmi lesquels de nombreux jeunes.”C’est une réussite totale”, a déclaré à l’AFP Clara Privé, sa vice-présidente, attribuant ce succès à la “médiatisation” de la marche et au fait que “la jeunesse est touchée par ce sujet et se revendique LGBTQIA+”.- Collectif identitaire à l’écart -Au-delà des thématiques de cette année (migrants, personnes transgenres, santé), la marche parisienne a été rattrapée par des tensions liées au contexte international – déclarations de Donald Trump aux États-Unis, interdiction de la “Pride” à Budapest. Tensions liées aussi à une affiche jugée “clivante” par certains ou la venue non souhaitée par les organisateurs d’un collectif identitaire, Eros, se présentant comme un organe de lutte “contre les dérives idéologiques woke et LGBT”.”Le contexte est difficile, car il y a une remontée de la transphobie au niveau international. On tente d’interdire, la marche à Budapest, un collectif d’extrême droite tente de manifester avec nous à Paris”, déplore ainsi auprès de l’AFP “Vivi” Strobel, porte-parole de l’association Bi’Cause.Une quinzaine de membres de ce collectif Eros se sont rassemblés à l’écart du cortège, a constaté une journaliste de l’AFPTV. Plusieurs dizaines de forces de l’ordre étaient positionnées pour empêcher tout contact direct avec la marche, au-delà d’invectives.”Notre présence n’est pas la bienvenue, mais c’est une marche de la fierté. Nous, on est fiers d’être homosexuels et fiers d’être Français”, a indiqué à la presse le responsable de ce groupe, Yohan Pawer, ex-candidat du parti d’Eric Zemmour. “Nous sommes très heureux qu’ils aient été empêchés d’approcher de nos cortèges”, a commenté Clara Privé.- “Ça fait peur” – En Hongrie, une foule immense a défilé samedi à Budapest, malgré l’interdiction par la police de la marche des fiertés, comme en défi au Premier ministre Victor Orban. Si aucun chiffre officiel n’est disponible, les organisateurs ont estimé à près de 200.000 le nombre de participants, les places et avenues le long du parcours étant noires de monde.Aux États-Unis, c’est l’offensive de Donald Trump contre les programmes de promotion de la diversité qui inquiète notamment Romaric, 40 ans, aux côtés de son compagnon Florent, 38 ans: “C’est un acte militant de venir quand on voit ce qui se passe dans le monde, aux USA. Perdre les droits pour lesquels on s’est battu pendant des années, ça fait peur”, dit-il. Piyie, 18 ans, venue manifester avec un groupe d’amies juge pour sa part “important de montrer qu’il peut y avoir une manifestation politique pour des causes importantes dans une ambiance de fête”. Les marches des fiertés sont organisées localement par des associations partout en France, souvent en juin, en lien avec les émeutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui ont éclaté dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, à New York.

Enquête sur l’organisation d’événements à Nice: le couple Estrosi et des patrons de médias convoqués

Le maire Horizons de Nice Christian Estrosi et son épouse Laura Tenoudji-Estrosi sont convoqués, ainsi que des responsables de médias, pour être entendus lundi dans une enquête judiciaire sur l’organisation d’événements dans cette ville, a-t-on appris de sources concordantes, confirmant des informations de Mediapart.Selon une source proche du dossier, une dizaine de personnes au total sont convoquées dans le cadre d’enquêtes, initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation à Nice en 2023 du concours de chant Eurovision Junior, qu’organisait et retransmettait France Télévisions, et d’un autre événement, le Nice Climate Summit, organisé également en 2023 par le média économique La Tribune.France Télévisions a confirmé vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, Delphine Ernotte Cunci, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”. Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”.Selon Mediapart et une source proche du dossier, Jean-Christophe Tortora, président de La Tribune et devenu également depuis directeur général de CMA Média, est également convoqué. Contactée par l’AFP, son avocate, Olinka Malaterre, a indiqué qu’elle “ne ferait aucun commentaire sur l’affaire”.Il n’a pas été possible de joindre le couple Estrosi, mais la ville de Nice s’est refusée à tout commentaire. “La loi impose le respect du secret de l’enquête nécessaire à la sérénité des investigations qui serait compromise par toute forme d’instrumentalisation politique”, a-t-elle indiqué dans une brève déclaration.Sollicité, le parquet de Marseille n’a pas répondu. Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’investigation assure qu’elles “vise(nt) directement” le couple Estrosi “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le colloque sur l’environnement.Chroniqueuse depuis 2000 à Télématin sur France 2 et épouse de Christian Estrosi depuis 2016, Laura Tenoudji-Estrosi devait animer deux tables rondes lors du Nice Climate Summit, subventionné par la ville et la métropole et co-organisé par La Tribune.Face à la polémique, elle y avait renoncé, la ville et la métropole assurant dans un communiqué qu’elle devait intervenir au colloque “à titre bénévole” et collaborait avec le média économique.Concernant l’Eurovision Junior, l’enquête porte notamment, selon Mediapart, sur “le choix de confier à Laura Tenoudji le soin de coanimer la cérémonie d’ouverture de l’événement, alors même que la municipalité dirigée par son mari s’était montrée très généreuse pour l’accueillir, avec une prise en charge à hauteur de 605.000 euros”.gd-pr-vxm-so/jra/mpm

Nîmes: six blessés, dont quatre mineurs, dans une fusillade, sur fond de trafic de drogue

Une fusillade a fait six blessés, dont quatre mineurs, vendredi soir à Nîmes, lorsque des tireurs ont ouvert le feu sur une place entourée d’immeubles, vraisemblablement sur fond de rivalités liées au trafic de drogue.La fusillade a éclaté peu avant 19H00 dans le quartier populaire de Valdegour, dans l’ouest de la ville, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.Elle a fait six blessés “âgés de 15 ans, deux de 16 ans, 17 ans, 18 ans, et 20 ans”, a précisé la procureure de Nîmes Cécile Gansac dans un communiqué samedi après-midi, après que des informations de sources policières eurent évoqué jusqu’à huit personnes touchées.”Les victimes de 15 ans et 17 ans restent hospitalisées dans un état préoccupant. Leur pronostic vital ne serait cependant plus engagé”, a ajouté la procureure.”Trois ont été victimes d’éclats de balles et présentent un état de santé hors de danger” et la plus âgée est sortie de l’hôpital, selon la magistrate.Le communiqué indique qu’à l’arrivée de la police sur les lieux vers 19H00, des témoins de l’attaque “faisaient état de tirs en rafale par des individus arrivés et repartis en véhicule”. “Les investigations techniques et scientifiques se poursuivent actuellement afin d’identifier le ou les auteurs des faits, de déterminer les circonstances exactes du passage à l’acte, ses causes et ses motivations”, poursuit Cécile Gensac.Elle n’avance pas de piste privilégiée, alors que des sources ont rapidement évoqué un possible conflit autour du trafic de stupéfiants, présent dans le quartier de Valdegour, où a eu lieu la fusillade, et dans le quartier voisin de Pissevin.Des sources policières ont de leur côté fait état de témoignages évoquant trois personnes arrivant du quartier de Pissevin et ayant ouvert le feu avant de s’enfuir à bord de deux véhicules. Une vingtaine d’étuis de calibre .222 Remington, plutôt utilisé pour le tir sportif ou la chasse, ont été retrouvés sur place, selon ces sources.Il n’était pas clair si les personnes touchées étaient directement visées ou des victimes collatérales, alors qu’au moment de l’attaque, selon des témoignages, la place commençait à se remplir d’habitants sortant de chez eux après une journée de chaleur caniculaire.- “Il faut faire quelque chose” -Le quartier de la place Avogadro où s’est déroulée la fusillade est “cartographié comme étant un point de deal”, avait précisé tard vendredi Nathalie Welté, procureure adjointe de Nîmes.Et selon une source proche de l’enquête, une rivalité sur fond de stupéfiants pourrait être à l’origine de la fusillade. Le quartier voisin de Pissevin, dont 70% des 16.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, est en effet connu pour ses points de deal et a été lui aussi théâtre de fusillades liées au trafic.En août 2023, un garçonnet de 10 ans y avait été tué, fauché par une balle perdue, déclenchant une vive émotion. Des ministres de l’Intérieur se sont régulièrement rendus sur place et une importante opération de rénovation y a été lancée l’an dernier.”Ce ne sont pas des gens d’ici, ce sont des gens d’en bas, de la Zup Sud (nom donné à Pissevin, NDLR) qui font ça. Ils ont toujours fait ça, et ils continueront toujours tant que la loi ne fait pas son travail”, réagissait samedi matin un habitant du quartier Valdegour, qui n’a pas souhaité donner son nom mais seulement son âge, 28 ans.”Nous, on en a marre, on a peur, on n’est plus en sécurité ici (…). Il faut faire quelque chose”, a-t-il dit à l’AFP.”Ils ont mis un commissariat, mais il ne sert à rien, on ne voit jamais de policiers, on ne voit jamais de patrouille qui passe, rien, ce n’est pas normal”, a souligné le jeune homme, l’un des rares riverains à s’aventurer dans le quartier écrasé de chaleur et où aucune présence des forces de l’ordre n’était visible.Possibles stigmates de la fusillade, des traces de sang étaient elles toujours visibles samedi, de même qu’un impact de balle sur un poteau.

Nîmes: huit blessés dans une fusillade, sur fond de trafic de drogue

Une fusillade a fait huit blessés, dont un grièvement, vendredi soir à Nîmes, lorsque des tireurs ont ouvert le feu sur une place entourée d’immeubles, vraisemblablement sur fond de rivalités liées au trafic de drogue.La fusillade a éclaté vers 19H15 dans le quartier populaire de Valdegour, dans l’ouest de la ville, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.Un premier bilan vendredi soir faisait état de six personnes blessées, dont l’une a eu “un temps” son pronostic vital engagé, mais une autre victime a été recensée plus tard dans la nuit tandis qu’une huitième s’est présentée d’elle-même à l’hôpital “avec des éclats dans le dos”, ont indiqué des sources policières.D’après les premiers éléments recueillis, trois personnes en provenance du quartier de Pissevin ont ouvert le feu avant de s’enfuir à bord de deux véhicules. Une vingtaine d’étuis de calibre .222 Remington, plutôt utilisé pour le tir sportif ou la chasse, ont été retrouvés sur place.La nature exacte des blessures des personnes touchées n’était pas immédiatement connue, pas plus que leurs âges ni si elles avait été directement visées ou étaient des victimes collatérales, alors qu’au moment de la fusillade, selon des témoignages, la place commençait à se remplir d’habitants sortant de chez eux après une journée de chaleur caniculaire.”À ce stade, nous ne pouvons pas dire si les victimes étaient directement visées par les tirs, ni connaître l’exactitude des échanges de tirs. Les constatations sont en cours”, avait indiqué tard vendredi Nathalie Welté, procureure adjointe de Nîmes, confirmant la fusillade.- “Il faut faire quelque chose” -Mais le quartier de la place Avogadro où s’est déroulée la fusillade est “cartographié comme étant un point de deal”, avait précisé la magistrate à l’AFP.Et selon une source proche de l’enquête, une rivalité sur fond de stupéfiants pourrait être à l’origine de la fusillade. Le quartier voisin de Pissevin, dont 70% des 16.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, est en effet connu pour ses points de deal et a été lui aussi théâtre de fusillades liées au trafic. En août 2023, un garçonnet de 10 ans y avait été tué, fauché par une balle perdue. Samedi matin, le parquet n’a donné aucun nouvel élément sur l’enquête, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, indiquant dans un très bref mail “qu’un communiqué de presse paraîtra dans la journée, dès fiabilisation attendue de certains éléments”.”Ce ne sont pas des gens d’ici, ce sont des gens d’en bas, de la Zup Sud (nom donné à Pissevin, NDLR) qui font ça. Ils ont toujours fait ça, et ils continueront toujours tant que la loi ne fait pas son travail”, a réagi samedi matin un habitant du quartier, qui n’a pas souhaité donner son nom mais seulement son âge, 28 ans.”Nous, on en a marre, on a peur, on n’est plus en sécurité ici (…). Il faut faire quelque chose”, a-t-il dit à l’AFP.”Ils ont mis un commissariat, mais il ne sert à rien, on ne voit jamais de policiers, on ne voit jamais de patrouille qui passe, rien, ce n’est pas normal”, a souligné le jeune homme, l’un des rares riverains à s’aventurer samedi dans le quartier écrasé de chaleur et où aucune présence des forces de l’ordre n’était visible.Possibles stigmates de la fusillade, des traces de sang étaient elles toujours visibles samedi, de même qu’un impact de balle sur un poteau.ysp-mca-jra-so/jra

Le Pen exhorte ses troupes à se préparer à une possible dissolution

“Ne procrastinez pas!”: Marine Le Pen a appelé samedi les parlementaires RN à se préparer aux prochaines batailles électorales, y compris à la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en réponse “à l’affaissement parlementaire” du gouvernement.”Il serait assez dangereux, je crois, de se convaincre qu’il n’y aura pas de dissolution”, a lancé la cheffe de file du RN, en ouvrant à l’Assemblée une “convention de l’Union nationale”, réunissant des parlementaires nationaux et européens de l’alliance RN-UDR, presque un an jour pour jour après le premier tour des dernières législatives.La présidente du groupe RN à l’Assemblée a revendiqué une “victoire stratégique”, avec la “dislocation du bloc central” réunissant les groupes de l’ancienne majorité (Renaissance-MoDem-Horizons) et LR, qui “ne semble plus obéir à aucune direction” selon elle.Eric Ciotti, patron de l’UDR (Union des droites pour la République), a lui lancé un appel aux électeurs et militants de son ancien parti LR: “rejoignez nous, l’espoir, il est là, le courage, il est là”.Brandissant “l’affaissement parlementaire” du binôme exécutif Emmanuel Macron – François Bayrou, la patronne de l’extrême droite a estimé que “le bloc central (…) ne peut pas longtemps laisser ce phénomène de délitement se prolonger”.”Alors Emmanuel Macron peut être tenté de dissoudre”, a ajouté Mme Le Pen, qui à ce stade serait empêchée de concourir aux législatives en attendant son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, pour laquelle elle a été condamnée en première instance à une peine d’inéligibilité immédiate.Évoquant une “possibilité, pas une probabilité”, à l’approche de la date du 8 juillet à laquelle Emmanuel Macron récupèrera son pouvoir de dissolution, elle a prévenu que “l’histoire ne repassera pas les plats: s’il y a une dissolution (…) nous devons l’emporter”.La patronne de l’extrême droite a aussi exhorté les parlementaires à plancher dès maintenant sur les élections municipales de 2026. L’exercice sera “déterminant pour le mouvement, mais aussi concrètement pour votre réélection dans vos circonscriptions respectives”.”On est tous d’accord pour se dire que ce gouvernement ne vivra pas très longtemps (…) parce que il est frappé du sceau de l’impuissance”, a ajouté le président du RN Jordan Bardella, avant l’ouverture de cette convention, à la fois anniversaire de l’alliance RN-UDR, et journée de conférences avec des invités.Selon une source au groupe, les parlementaires devraient échanger notamment avec André Merlin, ingénieur et industriel ancien patron de RTE, François Ecalle, ancien haut fonctionnaire de Bercy spécialiste des finances publiques, le haut fonctionnaire Christophe Eoche-Duval, sur le sujet de la simplification ou encore l’essayiste Stéphane Rozès.