AFP Top News

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le gouvernement Trump va revenir mardi sur une grande décision de la politique climatique américaine

Le gouvernement de Donald Trump va revenir mardi sur une grande décision de 2009 qui servait jusqu’ici de fondement à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre aux Etats-Unis, a annoncé Lee Zeldin, le patron de l’Agence de protection de l’environnement (EPA).”Plus tard dans la journée, nous allons faire une grande annonce” concernant la décision de 2009, nommée “Endangerment Finding” (“Constat de mise en danger”), qui constitue la base légale de très nombreuses régulations visant à lutter contre le réchauffement climatique, a-t-il déclaré dans le podcast de droite “Ruthless Podcast”.Poussée par un jugement de la Cour suprême, l’EPA a estimé pendant le premier mandat de Barack Obama que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et, qu’en conséquence, elle était compétente pour réguler leurs émissions en vertu d’une loi de 1970, le Clean Air Act.Selon le patron de l’EPA, l’agence aurait fait à l’époque des “raccourcis intellectuels” lors de l’élaboration de cette décision, qui s’appuie pourtant sur plusieurs recherches et un consensus scientifique écrasant. “Les conservateurs aiment l’environnement, veulent être des bons gardiens de l’environnement”, a ajouté Lee Zeldin mardi.Mais “il y a des personnes qui (…) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale”, a-t-il affirmé.Cette réforme, qui devra passer par une phase de consultation publique, devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile. Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d’émissions de gaz à effet de serre, l’essentiel des Américains utilisant la voiture pour ses trajets quotidiens.Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième le plus émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l’ONG Natural Resources Defense Council.- “Attaque” -Dan Becker, de l’association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l’AFP que cette décision avait résisté à plusieurs assauts juridiques. “Mais cette fois-ci, c’est le gouvernement lui-même qui mène l’attaque”, a-t-il déploré.Ce retour en arrière de l’exécutif américain sera, selon toute vraisemblance, contestée devant la justice, et remontera sans doute jusqu’à la Cour Suprême. Donner raison à l’administration Trump reviendrait à un revirement de jurisprudence: c’est une décision de la plus haute instance judiciaire, en 2007, qui est à l’origine même de l'”Endangerment Finding”.”J’espère que (les juges) vont reconnaître qu’il s’agit là de science, et non de politique”, a ajouté Dan Becker. Mais la Cour Suprême est “très politisée”, dit-il.Elle est aujourd’hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a quitté l’Accord de Paris sur le climat et favorisé l’exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l’Alaska.Cette annonce intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, et alors que la planète a vécu en 2024 l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Menacés par le dérèglement climatique, les châteaux de la Loire “naviguent à vue”

Crues exceptionnelles, sécheresses à répétition, jardins en souffrance: les châteaux de la Loire, comme une grande partie du patrimoine français, ne sont pas épargnés par les nombreuses conséquences du dérèglement climatique, au point d’être parfois menacés de coûteuses dégradations.Ces dernières années, “la forte baisse qui concerne le débit de la Loire n’est pas sans conséquence sur les emblématiques châteaux bordant le fleuve”, a mis en garde le Réseau Action Climat (RAC) en 2024, dans une cartographie par région des impacts de la crise climatique en France et de ses répercussions sur le patrimoine.Le château de Chenonceau, par exemple, dont les fondations baignent dans le Cher, principal affluent de la Loire, “est particulièrement exposé au dérèglement climatique et aux variations de régime hydrique”, détaille auprès de l’AFP l’architecte en chef des monuments historiques Étienne Barthélémy.”Si les pieux en bois utilisés pour les fondations sont tantôt à l’air, tantôt dans l’eau, la pourriture naturelle qui s’y installe est plus importante” et les fragilise, prévient Étienne Barthélémy, citant les conséquences notables de la longue sécheresse de 2022.A l’inverse, lors de périodes de pluies particulièrement importantes, comme cet hiver, “un fort débit du Cher peut +lessiver+ les maçonneries et crée une pression importante sur les piliers”, qui portent déjà “des cicatrices consécutives aux impacts de troncs d’arbres qui viennent taper dessus”.En remontant la Loire, ce sont tous les châteaux de la Loire, joyaux inestimables et passages incontournables pour les touristes du monde entier, qui sont à terme menacés par les effets directs du dérèglement climatique.- “Jardins à repenser” -Le château d’Azay-le-Rideau, joyau de la Renaissance bâti sous le patronage de François Ier, surveille aussi attentivement le niveau de l’eau des deux bras de l’Indre qui l’entoure et diminue d’années en années.Les fortes chaleurs ont également multiplié la présence d’algues invasives autour de l’édifice, obligeant les équipes de jardiniers à intervenir toutes les semaines dans les bassins pour limiter leur prolifération, contre une fois par mois d’ordinaire.”Pour gérer un monument historique comme celui-ci, on navigue un peu à vue en permanence, on essaie d’inventer des solutions au gré des avaries qui se présentent”, concède son administrateur Benoit Grécourt. Un point de vue partagé par le maire d’Amboise Brice Ravier, préoccupé jusqu’à peu par le risque d’éboulement du château royal de la ville, où “entre 6.000 et 9.000 tonnes de terre ont menacé de s’effondrer” début février, un péril “directement lié aux fortes pluies” de l’automne dernier.Ce gros désordre a alors entraîné l’évacuation de plus de 50 personnes, selon l’édile, “rassuré que tous aient pu retrouver leur domicile fin juin”, au terme d’un chantier de consolidation de 2,5 millions d’euros.Autre conséquence majeure, les monuments mènent aussi des réflexions autour de leurs parcs, la plupart dessinés au XIXe siècle.- “Grand chantier” -Comme pour les jardins à la française de Chambord, des défis s’imposent à Azay-le-Rideau, où “le parc conçu au XIXe siècle rassemble toute une variété de plantes et d’arbres qui supportent mal ces dérèglements climatiques”, concède Benoit Grécourt.Un travail “sans trahir l’identité” d’origine des lieux: remplacer certaines essences de plantes par d’autres, moins gourmandes en eau, représente une des principales pistes.Des changements et des réalisations d’anticipation impliquant des investissements très importants, estimés à “10 millions d’euros pour des travaux de restauration” rien que pour Chenonceau, selon Étienne Barthélémy.D’autant qu’avant même le début des restaurations, les études électroniques nécessaires très coûteuses n’entrent pas encore dans le montant prévisionnel des travaux.”Le bâti ancien a montré au fil des siècles des capacités d’adaptation, de résilience, de solidité étonnantes, mais aujourd’hui, il est en mauvais état”, expose Étienne Barthélémy, assurant éviter tout “alarmisme”.Mais “une réflexion commune qui mobiliserait des spécialistes, le monde politique probablement, et des mécènes” devrait être menée, suggère-t-il, pour s’attaquer à ce “très grand chantier national”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Menacés par le dérèglement climatique, les châteaux de la Loire “naviguent à vue”

Crues exceptionnelles, sécheresses à répétition, jardins en souffrance: les châteaux de la Loire, comme une grande partie du patrimoine français, ne sont pas épargnés par les nombreuses conséquences du dérèglement climatique, au point d’être parfois menacés de coûteuses dégradations.Ces dernières années, “la forte baisse qui concerne le débit de la Loire n’est pas sans conséquence sur les emblématiques châteaux bordant le fleuve”, a mis en garde le Réseau Action Climat (RAC) en 2024, dans une cartographie par région des impacts de la crise climatique en France et de ses répercussions sur le patrimoine.Le château de Chenonceau, par exemple, dont les fondations baignent dans le Cher, principal affluent de la Loire, “est particulièrement exposé au dérèglement climatique et aux variations de régime hydrique”, détaille auprès de l’AFP l’architecte en chef des monuments historiques Étienne Barthélémy.”Si les pieux en bois utilisés pour les fondations sont tantôt à l’air, tantôt dans l’eau, la pourriture naturelle qui s’y installe est plus importante” et les fragilise, prévient Étienne Barthélémy, citant les conséquences notables de la longue sécheresse de 2022.A l’inverse, lors de périodes de pluies particulièrement importantes, comme cet hiver, “un fort débit du Cher peut +lessiver+ les maçonneries et crée une pression importante sur les piliers”, qui portent déjà “des cicatrices consécutives aux impacts de troncs d’arbres qui viennent taper dessus”.En remontant la Loire, ce sont tous les châteaux de la Loire, joyaux inestimables et passages incontournables pour les touristes du monde entier, qui sont à terme menacés par les effets directs du dérèglement climatique.- “Jardins à repenser” -Le château d’Azay-le-Rideau, joyau de la Renaissance bâti sous le patronage de François Ier, surveille aussi attentivement le niveau de l’eau des deux bras de l’Indre qui l’entoure et diminue d’années en années.Les fortes chaleurs ont également multiplié la présence d’algues invasives autour de l’édifice, obligeant les équipes de jardiniers à intervenir toutes les semaines dans les bassins pour limiter leur prolifération, contre une fois par mois d’ordinaire.”Pour gérer un monument historique comme celui-ci, on navigue un peu à vue en permanence, on essaie d’inventer des solutions au gré des avaries qui se présentent”, concède son administrateur Benoit Grécourt. Un point de vue partagé par le maire d’Amboise Brice Ravier, préoccupé jusqu’à peu par le risque d’éboulement du château royal de la ville, où “entre 6.000 et 9.000 tonnes de terre ont menacé de s’effondrer” début février, un péril “directement lié aux fortes pluies” de l’automne dernier.Ce gros désordre a alors entraîné l’évacuation de plus de 50 personnes, selon l’édile, “rassuré que tous aient pu retrouver leur domicile fin juin”, au terme d’un chantier de consolidation de 2,5 millions d’euros.Autre conséquence majeure, les monuments mènent aussi des réflexions autour de leurs parcs, la plupart dessinés au XIXe siècle.- “Grand chantier” -Comme pour les jardins à la française de Chambord, des défis s’imposent à Azay-le-Rideau, où “le parc conçu au XIXe siècle rassemble toute une variété de plantes et d’arbres qui supportent mal ces dérèglements climatiques”, concède Benoit Grécourt.Un travail “sans trahir l’identité” d’origine des lieux: remplacer certaines essences de plantes par d’autres, moins gourmandes en eau, représente une des principales pistes.Des changements et des réalisations d’anticipation impliquant des investissements très importants, estimés à “10 millions d’euros pour des travaux de restauration” rien que pour Chenonceau, selon Étienne Barthélémy.D’autant qu’avant même le début des restaurations, les études électroniques nécessaires très coûteuses n’entrent pas encore dans le montant prévisionnel des travaux.”Le bâti ancien a montré au fil des siècles des capacités d’adaptation, de résilience, de solidité étonnantes, mais aujourd’hui, il est en mauvais état”, expose Étienne Barthélémy, assurant éviter tout “alarmisme”.Mais “une réflexion commune qui mobiliserait des spécialistes, le monde politique probablement, et des mécènes” devrait être menée, suggère-t-il, pour s’attaquer à ce “très grand chantier national”.

En Lorraine, un nouveau festival fait décoller les ballons

Des ballons multicolores continuent d’émerveiller petits et grands dans le ciel lorrain, malgré des incertitudes et un combat judiciaire: un nouveau festival, baptisé Enenvol, perpétue cette tradition à Chambley-Bussières (Meurthe-et-Moselle) jusqu’à dimanche.Dans le ciel, un ballon coccinelle, ou bien un autre en forme de tête de singe, et une explosion de couleurs: des dizaines de montgolfières prennent leur envol quand les conditions météorologiques le permettent, le matin dès 6 heures et le soir après 19 heures sur la pelouse de la base de Chambley-Bussières.Plus de 200 pilotes de 18 nationalités sont inscrits, selon l’organisation.Françoise Puda, retraitée venue de Sarrebourg (Moselle), en a des étoiles plein les yeux. “C’était génial, le bonheur complet”, commente-t-elle auprès de l’AFP après son vol, de bonne heure mardi matin. Même sur la terre ferme, les habitants sont impressionnés, comme les agriculteurs propriétaires du champ sur lequel a atterri lundi soir le ballon piloté par Matthias Stauch, venu d’Allemagne: la nacelle a été accueillie par une dizaine d’enfants du village ainsi que des familles.Les rassemblements de montgolfières émerveillaient les Lorrains un été sur deux depuis 1989, quand Philippe Buron Pilâtre, héritier du premier homme volant Jean-François Pilâtre de Rozier (1783), a créé l’événement devenu le Grand Est Mondial Air Ballons (Gemab). Cette fête aéronautique était présentée par ses organisateurs comme le plus grand rassemblement mondial de montgolfières, et rassemblait 3.000 pilotes et membres d’équipages.Sa dernière éditions’est déroulée en 2023, quand M. Buron Pilâtre a annoncé son départ à la retraite.Un demi-million de spectateurs s’étaient pressés, notamment pour découvrir ses décollages en ligne, où des centaines de ballons prenaient leur envol simultanément.Le Groupe ABC, qui devait reprendre le Gemab, a finalement créé un nouvel événement bien distinct, baptisé Enenvol. Un contentieux judiciaire est toujours en cours entre le fondateur du Gemab et Enenvol. Le juge des référés du tribunal judiciaire de Metz a d’ailleurs interdit, en juin à l’occasion d’une procédure pour “parasitisme”, à Enenvol de mentionner l’événement antérieur dans sa communication et ses supports.La nouvelle manifestation, qui mise sur les divertissements (petite fête foraine, concerts, escape game, labyrinthe et autres activités sur site) doit se tenir tous les ans.

IMF lifts 2025 growth forecast on ‘fragile’ easing in trade tensions

The IMF raised its global growth forecast Tuesday as efforts to circumvent Donald Trump’s sweeping tariffs sparked a bigger-than-expected surge in trade, while the US president stepped back from some of his harshest threats.The International Monetary Fund still sees growth slowing this year, however, even as it lifted its 2025 projection to 3.0 percent — …

IMF lifts 2025 growth forecast on ‘fragile’ easing in trade tensions Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Or noir contre cause verte: le pétrole creuse un fossé entre deux cousins en Norvège

L’un est ministre d’un gouvernement bien disposé à l’égard de l’industrie pétrolière, l’autre un militant actif qui veut que son pays renonce aux hydrocarbures. En Norvège, deux cousins, soudés par la tragédie d’Utøya, se déchirent sur l’épineuse question des énergies fossiles.Rompu aux actions coups de poing avec le mouvement Exctinction Rebellion, Vebjørn Bjelland Berg, 29 ans, entame une grève de la faim illimitée mercredi, à quelques semaines d’un rendez-vous électoral important, pour réclamer la fin de l’exploitation pétrolière.Un geste d’autant plus remarqué que le jeune homme n’est autre que le cousin germain du ministre du Climat et l’Environnement, Andreas Bjelland Eriksen, de quatre ans son aîné et membre d’un gouvernement travailliste qui professe de “développer plutôt que démanteler” un secteur pétrolier qui pèse lourd dans l’économie norvégienne.”Cette industrie a fait de nous un pays extrêmement riche”, explique Vebjørn Bjelland Berg dans un entretien avec l’AFP. “Le problème, c’est que cela se fait au prix, potentiellement, de la mort de millions de personnes à cause des ravages causés par ce pétrole et ce gaz”. “Ca ne vaut pas la peine de continuer à nous enrichir encore davantage à ce prix”, ajoute-t-il.La question de l’avenir de l’industrie pétrolière en Norvège devrait occuper une place dans la campagne électorale qui s’ouvre en vue de législatives prévues le 8 septembre.Plusieurs petits partis -ceux très à gauche mais aussi les écologistes et les libéraux (centre-droit)- prônent, comme Vebjørn, une sortie programmée des hydrocarbures, mais les poids lourds -travaillistes, conservateurs et droite populiste- veulent préserver le secteur.L’exploitation des champs pétro-gaziers en mer a permis à la Norvège d’amasser une fortune colossale. Son fonds souverain, le plus gros au monde, vaut aujourd’hui 20.000 milliards de couronnes (1.700 milliards d’euros), l’équivalent de 3,6 millions de couronnes pour chacun des 5,6 millions d’habitants du royaume. “La politique que mènent les gros partis laisse penser que ce n’est jamais assez”, regrette le militant d’Extinction Rebellion, né à Stavanger, la capitale norvégienne des hydrocarbures, et dont le père a travaillé toute sa vie pour le géant pétrolier Equinor.”C’est une immense injustice morale de continuer à s’enrichir encore davantage alors que nous sommes déjà parmi les plus riches au monde. Et que des gens dans d’autres régions, majoritairement des pauvres, majoritairement à la peau foncée, doivent tout simplement mourir pour que nous devenions encore plus riches”, dit-il.- “Points de vue différents” -Au ministère, Andreas Bjelland Eriksen se refuse à commenter l’engagement et les méthodes de son cousin.”Je comprends que beaucoup soient impatients, et je le suis aussi. Il y a urgence à réduire les émissions pour enrayer le changement climatique”, avait-il déclaré au journal Dagbladet en juillet 2024.Vebjørn et deux autres militants venaient alors de s’introduire illégalement dans le périmètre de l’aéroport d’Oslo.”Vebjørn et moi avons cependant des points de vue différents sur la façon dont la transition doit se faire et les méthodes pour faire valoir nos opinions. Pour moi, un ancrage large est déterminant pour que la transition résiste à l’épreuve du temps”, avait-il dit.Les deux cousins ont vécu une des pages les plus sombres de l’histoire de la Norvège: ils étaient sur l’île d’Utøya le 22 juillet 2011, quand l’extrémiste de droite Anders Behring Breivik avait ouvert le feu sur un rassemblement de la jeunesse travailliste, tuant 69 personnes, pour la plupart des adolescents.Plus tôt, il avait aussi fait exploser une bombe de près d’une tonne près du siège du gouvernement à Oslo, faisant huit autres victimes.”C’est clair que vivre quelque chose comme ça… Oui, ça marque une relation”, souligne Vebjørn.Leurs chemins se sont néanmoins quelque peu éloignés depuis.”J’ai le sentiment que la communication entre nous est à la fois respectueuse et affectueuse. J’essaie d’être aussi honnête et direct que possible avec lui”, affirme le militant écologiste. “Nous nous apprécions beaucoup”, ajoute-t-il. “Je ferai ce qui est en mon pouvoir pour préserver notre relation, tout en continuant à le placer devant ses responsabilités”.Alors, glissera-t-il un bulletin travailliste dans l’urne en septembre? “Non, pas cette fois-ci”.

Heavy rain, landslides kill more than 30 in northern China

Heavy rain killed more than 30 people and forced authorities to evacuate tens of thousands as swaths of northern China were lashed by torrential downpours that sparked landslides and flooding, state media said Tuesday.Weather authorities have issued their second-highest rainstorm warning for the capital Beijing, neighbouring Hebei and Tianjin, as well as 10 other provinces, …

Heavy rain, landslides kill more than 30 in northern China Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Déluge et inondations dans le nord de la Chine, plus de 30 morts

Les pluies diluviennes qui frappent le nord de la Chine ont fait plus de 30 morts, provoqué des glissements de terrain meurtriers et entraîné l’évacuation de dizaines de milliers de personnes, ont annoncé mardi les médias d’Etat.L’agence météorologique nationale a émis son deuxième plus haut niveau d’alerte aux précipitations pour la capitale Pékin, sur une échelle en comptant quatre, a rapporté l’agence de presse officielle Chine nouvelle.Sont également concernées les régions limitrophes du Hebei, et la grande ville de Tianjin – où plus de 10.000 personnes ont été évacuées après une crue éclair, selon un média d’Etat-, ainsi que 10 provinces du nord, de l’est et du sud du pays. De fortes précipitations sont attendues jusqu’à mercredi, selon Chine nouvelle.A Pékin, ces violents orages ont fait 30 morts, selon le dernier bilan publié par les médias d’Etat, qui citent les autorités.Dans la capitale, notamment dans les zones rurales situées loin du centre, 80.332 personnes ont été évacuées, a indiqué le journal local Beijing Daily.”La pluie a été exceptionnellement intense cette fois, ce n’est pas comme ça normalement”, raconte à l’AFP Mme Jiang, une habitante du district pékinois de Miyun, sévèrement touché.”La route est pleine d’eau, donc les gens ne peuvent pas aller travailler”, explique-t-elle.Dans le village de Xinanzhuang, visité par des journalistes de l’AFP, des eaux boueuses ont submergé des maisons, des voitures et une route menant à une autoroute.- Soldats mobilisés -A proximité, des déversoirs évacuaient des torrents d’eau en provenance du réservoir de Miyun, un bassin de retenue dont les autorités ont indiqué qu’il avait atteint son niveau le plus haut depuis sa construction en 1959.La télévision publique CCTV a diffusé mardi soir des images de militaires en gilet de sauvetage orange, en train d’acheminer des vivres, de déblayer des débris et de la boue avec des pelles, ou encore d’évacuer personnes âgées, enfants et familles, en les aidant à porter leurs valises.Les districts pékinois de Huairou, dans le nord, et Fangshan, dans le sud-ouest, ont également été particulièrement touchés, selon les médias d’Etat.Le Beijing Daily a fait état de dizaines de routes coupées et de plus de 130 villages des environs privés d’électricité.Dans la province du Hebei, qui entoure la capitale, un glissement de terrain dans un village, survenu lundi, a tué huit personnes et fait quatre disparus, selon un nouveau bilan annoncé mardi par CCTV. Sur les réseaux sociaux, plusieurs utilisateurs inquiets disent ne plus pouvoir joindre des membres de leur famille vivant dans le canton montagneux de Xinglong, à Chengde.Mardi, les secouristes tentaient encore de rejoindre certains villages avec lesquels “tout contact” a été perdu, selon la radio nationale chinoise.- Aides débloquées -Le président chinois Xi Jinping a exhorté lundi soir les autorités à tout faire pour secourir les personnes dans le besoin et pour accélérer la mise à l’abri des habitants des zones à risque.CCTV a annoncé mardi le déblocage de deux enveloppes pour les opérations de secours dans neuf régions du pays touchés par les précipitations: l’une du gouvernement à hauteur de 350 millions de yuans (42 millions d’euros) et l’autre du Parti communiste au pouvoir, de 140 millions de yuans (17 millions d’euros).Une aide séparée de 200 millions de yuans (24 millions d’euros) a été réservée pour la capitale Pékin, selon la télévision publique.En 2023, de violentes précipitations avaient entraîné la mort de plus de 80 personnes dans le nord et le nord-est de la Chine, dont au moins 29 dans la province du Hebei, où de graves inondations avaient détruit maisons et cultures.Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout durant l’été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d’autres sont en proie à la sécheresse.La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, accélèrent le changement climatique et rendent plus fréquents et intenses les événements météorologiques extrêmes.Le géant asiatique est aussi un leader mondial des énergies renouvelables et vise la neutralité carbone d’ici 2060.

Nouvelle-Calédonie: la population baisse pour la première fois depuis 1946

La population de la Nouvelle-Calédonie a connu ces dernières années un recul historique et s’élève désormais à 264.596 habitants, selon les résultats du recensement 2025 présentés mardi par l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee).L’archipel français du Pacifique Sud a perdu 6.811 habitants par rapport aux 271.407 recensés en 2019, ce qui constitue une première baisse démographique depuis le début du siècle.”C’est la première fois depuis 1946 que la population calédonienne baisse entre deux recensements ”, a souligné lors d’une conférence de presse Jean-Philippe Grouthier, chef de mission recensement à l’Insee, venu en appui de l’Isee.Le solde naturel (différence entre le nombre de naissances et de décès) reste positif sur la période, à environ +11.000, mais il est en recul, tandis que le solde migratoire s’effondre, à -18.000. “Ce que l’on observe entre 2019 et 2025 est la combinaison de nombreux facteurs: vieillissement, recul de la natalité, crise du Covid, événements de mai 2024. On ne peut pas aujourd’hui isoler précisément l’impact de chacun ”, a expliqué M. Grouthier.Selon l’Isee, la tendance migratoire à la baisse s’était amorcée avant les violences insurrectionnelles de mai 2024, qui ont plongé le territoire dans une crise profonde.”L’excédent migratoire des 25-40 ans a quasiment disparu entre 2014 et 2019. Déjà à l’époque, la Nouvelle-Calédonie avait perdu de son attractivité”, a fait valoir le chef de mission.Les baisses démographiques les plus importantes concernent Nouméa et son agglomération, d’après les chiffres présentés mardi.Mais “il n’y a pas, statistiquement, de retours massifs en tribu”, a affirmé M. Grouthier, alors que certains responsables politiques ou coutumiers avancent l’hypothèse d’un exode des Kanak vers les tribus après 2024.  Les résultats du recensement seront juridiquement validés par décret en septembre et pris en compte à partir du 1er janvier 2026 pour les dotations aux communes et les élections municipales de mars.La Nouvelle-Calédonie fait l’objet d’un recensement exhaustif et non d’un sondage par échantillon, comme en métropole. Cette campagne, à la charge de l’Etat, a coûté entre 3 et 4 millions d’euros. Un dénombrement général est également envisagé à Mayotte dans les mois à venir à la suite du passage du cyclone Chido en décembre 2024. 

‘This is no vacation’: young Poles do summer army bootcamp

Sweating and out of breath, young Poles throw grenades and practise evacuating the wounded at a training ground outside Warsaw. Instead of relaxing at the beach, they have chosen to do army drills over the summer holidays.Nearly 10,000 men and women have volunteered for the month-long, paid “Vacation with the Army” programme, which the defence ministry …

‘This is no vacation’: young Poles do summer army bootcamp Read More »