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Le plus gros incendie de l’été en France reste incontrôlé dans l’Aude

Le plus gros incendie de l’été en France, toujours incontrôlable malgré de gros moyens engagés, a parcouru 16.000 hectares de végétation en 24 heures dans l’Aude, où il a fait un mort et deux blessés graves, “une catastrophe d’une ampleur inédite”, selon le Premier ministre.A la tombée de la nuit mercredi, les communes restent “sur le qui-vive, parce qu’on est entourés de pins et puis que tout a brûlé, tout autour du village, c’est la catastrophe”, déplore Bruno Zubieta, premier-adjoint à la mairie de Villesèque-des-Corbières, au sud de Narbonne. Si l’incendie est “toujours actif”, sa progression qui était auparavant “de 1.000 hectares à l’heure globalement”, “diminue d’intensité”, a indiqué à l’AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.  Lors d’une visite à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, village le plus touché des 15 communes affectées par l’incendie, François Bayrou a évoqué un “plan de sauvegarde et d’avenir” dont “les Corbières pourraient être le laboratoire”.Au poste de commandement des pompiers, le colonel Christophe Magny, patron du Service d’incendies et de secours de l’Aude, a expliqué au Premier ministre, accompagné du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, l’action sans relâche de 2.500 pompiers sur les 90 kilomètres de lisières, avec des flammes de 10 à 15 mètres de haut au plus fort de la propagation.Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur se sont ensuite rendus au centre national de coordination avancé de Sécurité civile à l’aéroport de Nîmes-Garons, pour “rendre hommage” aux moyens aériens engagés dans la lutte contre l’incendie “dont l’ampleur dépasse tout ce qu’on avait connu depuis plus de 60 ans”, selon M. Bayrou. – Vent changeant -Parti peu après 16H00 mardi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le feu s’était d’abord dirigé vers le sud-est et le littoral méditerranéen. Or, le vent a changé de direction à la mi-journée “et pousse l’incendie à revenir vers son point de départ”, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch, ajoutant que l’incendie va désormais “vers des zones boisées assez inaccessibles”. “L’arrière du feu est devenu l’avant du feu”, a ajouté le colonel Magny, soulignant qu’un millier de personnes avaient été évacuées des villages sinistrés.Le feu a parcouru 16.000 hectares de garrigue et de résineux, “plus que la commune de Paris”, selon le colonel Magny. Il a aussi détruit ou endommagé 25 habitations et brûlé 35 véhicules.Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où une dame de 65 ans a été retrouvée morte dans sa maison, une odeur âcre de brûlé se dégage des hectares carbonisés à proximité, a constaté un journaliste de l’AFP. David Cerdan, 51 ans, habite à une centaine de mètres de l’endroit où est décédée la sexagénaire qui avait refusé de quitter sa maison mardi soir. L’habitation de la défunte est dévastée, comme plusieurs autres près de chez lui.”Avec les gendarmes, nous sommes allés chez elle pour lui dire d’évacuer, mais elle n’a pas voulu partir, pensant qu’elle ne risquait rien”, a déclaré à l’AFP le maire, Xavier de Volontat. La préfecture a comptabilisé 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffrant d’un traumatisme crânien, a précisé Bruno Retailleau. Une personne portée disparue a été retrouvée en vie.- L’UE au côtés de la France -Dans le ciel des Corbières, tous les moyens aériens nationaux ont été mobilisés. L’Union européenne a annoncé se tenir “prête à mobiliser” des moyens. “L’Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l’Aude”, a déclaré sur X Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Un dispositif “colossal”, selon le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, précisant que les 2.500 pompiers venus de toute la France sont appuyés par 500 engins au sol. Il s’agit à ce stade du plus gros incendie de l’été en France. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.C’est aussi le plus important en France depuis au moins 2006, soit le début des enregistrements, et depuis les années 1970 pour la zone méditerranéenne, selon la base de données sur les incendies de forêt (BDIFF) du gouvernement (qui recense les feux depuis 1972 pour les départements méditerranéens et 2006 pour la France.)- “Restez confinés” -La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplanté mercredi après-midi par un vent marin qui soufflera encore jeudi, et “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste Météo-France.Mais il est trop tôt pour les centaines d’habitants évacués mardi soir pour regagner leur domicile, a prévenu la préfecture. Les autorités ont réitéré leurs consignes de sécurité à la population, appelant à “rester confinés sauf ordre d’évacuation donné par les sapeurs-pompiers” et à ne pas encombrer le réseau routier pour ne pas gêner les secours.dmc-lb-ap-skh/chv/jp

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Inde: plus de 50 disparus après une crue subite dans l’Himalaya

L’armée indienne recherche mercredi une cinquantaine de personnes portées disparues au lendemain de crues subites meurtrières qui ont touché une localité de l’Himalaya et fait au moins quatre morts.La catastrophe a eu lieu lorsque des eaux boueuses mélangées à des débris ont envahi la vallée de la localité de Dharali, dans l’Etat septentrional d’Uttarakhand.Des pluies de mousson torrentielles continuent mercredi de tomber sur la région et compliquent le travail des secours. Les lignes téléphoniques sont endommagées et les communications difficiles.”Les recherches pour retrouver les disparus se poursuivent”, a assuré Mohsen Shahedi, de la Force nationale de réponse aux catastrophes.Soldats et secouristes sont parvenus à accéder aux individus isolés et, après l’annonce mardi qu’une centaine de personnes avaient été portées disparues, le bilan a été réduit de moitié. Des vidéos diffusées par les médias indiens montrent des torrents d’eaux boueuses emporter mardi des immeubles d’habitation de Dharali, un lieu touristique de l’Uttarakhand. Une large partie du village est envahie par la boue. Des responsables des opérations de secours estiment qu’elle recouvre certains lieux jusqu’à 15 mètres, de quoi engloutir entièrement des bâtiments.C’est là que plus de 50 personnes sont recherchées, selon M. Shahedi, tandis que 11 soldats sont également portés disparus à Harsil, un village en aval. “Des colonnes militaires supplémentaires” ont été déployées pour les opérations de secours aux côtés de chiens renifleurs, de drones et d’engins de génie civil, a annoncé l’armée indienne mercredi.Des hélicoptères militaires sont mobilisés à des fins d’approvisionnement, notamment en médicaments, et d’évacuation, a ajouté l’armée.- “Bruit sourd” -Le chef du gouvernement régional Pushkar Singh Dhami a précisé que l’inondation était due à des précipitations soudaines et intenses.Les vidéos diffusées montrent plusieurs personnes courir avant d’être englouties par des vagues sombres encombrées de débris détruisant des bâtiments entiers.”Les gens ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Les eaux de la crue les ont frappés en 15 secondes”, a rapporté Suman Semwal au journal The Indian Express, expliquant que son père a vu, depuis un village situé en amont, cette crue “d’une ampleur inimaginable” frapper Dharali dans “un bruit sourd”. Les prévisionnistes ont annoncé mercredi que le niveau de tous les principaux fleuves de l’Etat d’Uttarakhand se trouvait au-dessus du seuil de danger.”Les habitants ont été déplacés sur les hauteurs en raison de l’élévation des niveaux d’eau causée par les pluies incessantes”, a indiqué l’armée.Les inondations meurtrières et les glissements de terrain sont courants lors de la saison de la mousson de juin à septembre en Inde mais “ces épisodes de pluies intenses deviennent de plus en plus fréquents et pourraient être liés au changement climatique”, a indiqué l’hydrologue Manish Shrestha. Selon lui, 270 mm de pluie enregistrés en 24 heures font de cet épisode un “événement extrême”.Dans les montagnes, des pluies de cette ampleur ont un effet encore “plus concentré” que sur les plaines en contrebas, ajoute cet expert du Centre international pour le développement intégré des montagnes, basé au Népal.L’agence météorologique des Nations unies (OMM) indiquait l’année dernière que les inondations et sécheresses de plus en plus intenses étaient “un signal d’alarme” de ce qui attendait les populations à l’heure du changement climatique, qui rend le cycle de l’eau de la planète plus imprévisible.

Grok, is that Gaza? AI image checks mislocate news photographs

This image by AFP photojournalist Omar al-Qattaa shows a skeletal, underfed girl in Gaza, where Israel’s blockade has fuelled fears of mass famine in the Palestinian territory.But when social media users asked Grok where it came from, X boss Elon Musk’s artificial intelligence chatbot was certain that the photograph was taken in Yemen nearly seven years …

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Législative partielle de Paris: l’ex-ministre Frédérique Bredin candidate du PS face à Dati et Barnier

Une ancienne ministre de François Mitterrand, Frédérique Bredin, 68 ans, sera la candidate du Parti socialiste dans la législative partielle de la 2e circonscription de Paris, face à Michel Barnier et Rachida Dati, a-t-on appris mercredi auprès du parti à la rose.Le conseil fédéral parisien du PS a officiellement proposé mercredi soir, à l’unanimité, son nom au Bureau national du parti, qui devrait l’entériner dans les prochaines semaines.”Frédérique Bredin est une femme solide et expérimentée, la meilleure des candidatures pour représenter la gauche dans la deuxième circonscription de Paris”, face “à Rachida Dati et Michel Barnier qui nous proposent une bataille des egos”, a expliqué à l’AFP Emma Rafowicz, en charge des élections à la fédération. Ancienne ministre socialiste des Sports (1991-1993) dans le gouvernement d’Edith Cresson puis de Pierre Bérégovoy, Frédérique Bredin s’était mise en retrait de la vie politique après avoir rejoint le groupe Lagardère Medias en 2000, mais a ré-adhéré depuis quelques années au PS. Elle soutenait Emmanuel Grégoire dans la primaire socialiste pour les municipales de 2026. Un temps jugée Macron-compatible, elle faisait partie de ceux dont le nom était évoqué lors d’un remaniement en 2018.Nommée présidente du Centre national du Cinéma (CNC) de 2013 à 2019, elle avait cependant refusé de porter la réforme du financement du cinéma souhaitée par Emmanuel Macron.  Parisienne et fille de l’académicien, écrivain et avocat Jean-Denis Bredin, Frédérique Bredin avait rejoint l’Inspection générale des Finances à la sortie de l’ENA.Après avoir intégré à 28 ans le cabinet de Jack Lang, alors ministre de la Culture, elle était entrée deux ans plus tard à l’Elysée, où elle était chargée des dossiers culturels.Cette proche de Laurent Fabius a été députée de Seine-Maritime (1988-1991, réélue en 1995 puis en 1997), maire de Fécamp de 1989 à 1995, et brièvement députée européenne (1994-96).L’ancienne candidate PS dans cette circonscription très marquée à droite, Marine Rosset, est pressentie pour être sa suppléante. Mme Rosset vient de quitter son poste de présidente des Scouts et guides de France, confrontée à une vague de harcèlement qu’elle lie à son homosexualité.Mme Bredin devrait être opposée à l’ancien Premier ministre Michel Barnier, qui a obtenu l’investiture LR, et à la ministre de la Culture Rachida Dati, qui a affirmé qu’elle serait candidate “quoi qu’il arrive”. Le RN Thierry Mariani est également candidat.

Macron prône la fermeté de la France face à l’Algérie inflexible

Emmanuel Macron a demandé au gouvernement d’agir “avec plus de fermeté et de détermination” à l’égard de l’Algérie, prenant acte de l’inflexibilité des autorités algériennes sur les questions migratoires et sur la détention de deux ressortissants français que la France juge arbitraire.Paris et Alger sont empêtrés depuis plus d’un an dans une crise diplomatique sans précédent qui s’est traduite par des expulsions de fonctionnaires de part et d’autre, le rappel des ambassadeurs des deux pays et des restrictions sur les porteurs de visas diplomatiques.Autre conséquence: la cessation de la coopération des consulats algériens présents en France avec les services de l’État français en matière de réadmission d’Algériens jugés dangereux, pourtant sous le coup d’une obligation de quitter le territoire.La crainte du gouvernement français est de devoir remettre en liberté des ressortissants algériens actuellement détenus dans des centres de rétention faute de pouvoir les maintenir dans ces centres indéfiniment.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait désormais valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par le quotidien Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore.Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai dernier “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)”, qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Pour éviter que les diplomates algériens puissent malgré tout venir en France via un pays tiers, la France va demander à ses partenaires Schengen de coopérer.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.- Canaux de communication -Outre la question migratoire, Emmanuel Macron motive le tour de vis par la situation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans de prison ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Paris juge arbitraires leurs condamnations et demande leur libération.Pour Boualem Sansal, octogénaire et malade, à l’Elysée, on espérait encore en juillet que l’essayiste puisse bénéficier d’un geste humanitaire, ce qui aurait permis d’apaiser les tensions diplomatiques. En vain.Dès le 23 juillet, le ministre français de l’Intérieur avait indiqué que la France était “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).Visant le président Emmanuel Macron, il avait aussi estimé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.En dépit de la fermeté demandée, le président de la République promet que son “objectif reste de retrouver des relations efficaces et ambitieuses avec l’Algérie”.A Paris, on estime que les canaux de communication ne sont pas complètement rompus mais on attend un geste d’Alger.

Isère: un maire grièvement blessé après avoir été agressé dans sa commune

Le maire d’un village de l’Isère a été hospitalisé en urgence absolue, mercredi, après avoir été agressé dans sa commune par une personne armée d’un objet contondant, a-t-on appris de sources concordantes.Gilles Dussault, 63 ans, maire de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1.200 habitants, a été frappé peu avant 17H00 avec un objet contondant par une personne non identifiée, alors qu’il circulait à pied dans une rue de la localité avec son fils de 28 ans, ont indiqué les pompiers à l’AFP.Le maire a été hospitalisé en urgence absolue à l’hôpital Edouard Herriot de Lyon tandis que son fils a été transporté à l’hôpital de Vienne en urgence relative, selon la même source.L’auteur présumé de l’agression a pris la fuite en véhicule qu’il a abandonné après avoir heurté un mur, et s’est échappé à pied, ont ajouté les pompiers. Les gendarmes sont toujours à sa recherche.”Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, a réagi sur X le président Emmanuel Macron. “Tout est mis en œuvre pour retrouver et condamner l’auteur de cet acte lâche”, a-t-il ajouté.Dans un communiqué, la préfecture a confirmé la “violente” agression. “L’auteur de l’agression est activement recherché par les forces de l’ordre. Catherine Séguin, préfète de l’Isère, condamne avec la plus grande fermeté cet acte grave et inacceptable à l’égard d’élus qui œuvrent pour l’intérêt général”, ajoute le communiqué sans plus de détails sur les circonstances.Sur X, le ministre de l’Aménagement du territoire, le socialiste François Rebsamen, s’est dit “très choqué et ému par la violente agression du maire de Villeneuve-de-Marc et de son fils”. “Un élu de la République et sa famille attaqués : c’est intolérable. L’agresseur doit être retrouvé et sanctionné avec la plus grande fermeté”, a-t-il ajouté.

Six millions de comptes clients Bouygues Telecom touchés par une cyberattaque

Le groupe Bouygues Telecom a été victime d’une cyberattaque entraînant la fuite de données de “6,4 millions de comptes clients”, parmi lesquels des IBAN, a annoncé mercredi l’entreprise dans un communiqué.Les données volées sont “les coordonnées, les données contractuelles, les données d’état civil ou celles de l’entreprise si vous êtes un professionnel, ainsi que les IBAN”, détaille-t-elle dans un mail envoyé à ses clients, consulté par l’AFP. Toutefois, Bouygues précise que “les numéros de cartes bancaires et les mots de passe de vos comptes Bouygues Telecom ne sont pas impactés”. Tous les clients concernés ont reçu ou vont recevoir ce mail ou un SMS pour les en informer. “Cette situation pourrait vous exposer à des tentatives de fraude: mail ou appels frauduleux. En se servant de vos données, un fraudeur peut se faire passer pour Bouygues Telecom ou une autre société (banque, assurance…) et essayer par exemple d’obtenir des informations complémentaires comme votre numéro de carte bancaire ou vos identifiants et mots de passe”, souligne l’opérateur sur une page internet dédiée.Cette cyberattaque détectée lundi a été résolue par les équipes de Bouygues Telecom, qui a “déposé plainte auprès des autorités judiciaires” et l’a signalée à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). 

Trump hikes India levy over Russian oil as tariff deadline approaches

US President Donald Trump on Wednesday ordered steeper tariffs on Indian goods over New Delhi’s continued purchase of Russian oil, opening a new front in his trade wars hours before another wave of duties takes effect.The additional 25-percent tariff on Indian goods, coming into place in three weeks, stacks atop a separate 25-percent duty entering …

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