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Duplomb (LR) n’exclut pas un nouveau texte pour réintroduire l’acétamipride

Le sénateur LR Laurent Duplomb, dont la loi a été en partie censurée la veille par le Conseil constitutionnel, n’a pas exclu vendredi un nouveau texte pour réintroduire le pesticide acétamipride contesté, mais en tenant compte cette fois des critères imposés par les Sages.Le Conseil constitutionnel dit que la réintroduction, sous conditions, de l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, “n’était pas encore assez encadré sur la durée, (que) ce n’était pas encore assez encadré sur la liste des filières”, dans le texte que j’ai présenté, a reconnu sur RMC l’auteur de cette loi qui a fait l’objet d’une pétition demandant son abrogation, signée par plus de 2,1 millions d’opposants.”En fait, il nous donne les éléments qui pourraient permettre, avec un nouveau texte, de trouver des solutions pour pouvoir peut être réintroduire” l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, dont la réintroduction a été jugée par les Sages contraire à la Charte de l’environnement.La décision du Conseil constitutionnel a été saluée, à gauche, comme une victoire pour l’écologie. “Il reste encore du temps pour examiner ce qui va se passer, comment nous allons pouvoir le faire”, a ajouté Laurent Duplomb, estimant que “le Conseil constitutionnel ne ferme pas la porte”.La réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride a cristallisé la contestation contre la loi Duplomb. Son retour était réclamé par certains producteurs de betteraves et de noisettes pour lutter contre les ravageurs.Les Sages ont estimé que “faute d’encadrement suffisant”, cette mesure était contraire au “cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l’environnement”, selon un communiqué.Dans leur décision, ils rappellent que les néonicotinoïdes “ont des incidences sur la biodiversité, en particulier pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux” et “induisent des risques pour la santé humaine”.La FNSEA, premier syndicat agricole, a dénoncé une décision “inacceptable”.Quant au groupe écologiste à l’Assemblée, il a fait part de son intention de déposer une proposition de loi pour tenter d’obtenir “une abrogation totale” de la loi.

Duplomb (LR) n’exclut pas un nouveau texte pour réintroduire l’acétamipride

Le sénateur LR Laurent Duplomb, dont la loi a été en partie censurée la veille par le Conseil constitutionnel, n’a pas exclu vendredi un nouveau texte pour réintroduire le pesticide acétamipride contesté, mais en tenant compte cette fois des critères imposés par les Sages.Le Conseil constitutionnel dit que la réintroduction, sous conditions, de l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, “n’était pas encore assez encadré sur la durée, (que) ce n’était pas encore assez encadré sur la liste des filières”, dans le texte que j’ai présenté, a reconnu sur RMC l’auteur de cette loi qui a fait l’objet d’une pétition demandant son abrogation, signée par plus de 2,1 millions d’opposants.”En fait, il nous donne les éléments qui pourraient permettre, avec un nouveau texte, de trouver des solutions pour pouvoir peut être réintroduire” l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, dont la réintroduction a été jugée par les Sages contraire à la Charte de l’environnement.La décision du Conseil constitutionnel a été saluée, à gauche, comme une victoire pour l’écologie. “Il reste encore du temps pour examiner ce qui va se passer, comment nous allons pouvoir le faire”, a ajouté Laurent Duplomb, estimant que “le Conseil constitutionnel ne ferme pas la porte”.La réintroduction à titre dérogatoire de l’acétamipride a cristallisé la contestation contre la loi Duplomb. Son retour était réclamé par certains producteurs de betteraves et de noisettes pour lutter contre les ravageurs.Les Sages ont estimé que “faute d’encadrement suffisant”, cette mesure était contraire au “cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l’environnement”, selon un communiqué.Dans leur décision, ils rappellent que les néonicotinoïdes “ont des incidences sur la biodiversité, en particulier pour les insectes pollinisateurs et les oiseaux” et “induisent des risques pour la santé humaine”.La FNSEA, premier syndicat agricole, a dénoncé une décision “inacceptable”.Quant au groupe écologiste à l’Assemblée, il a fait part de son intention de déposer une proposition de loi pour tenter d’obtenir “une abrogation totale” de la loi.

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Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°c attendus ce weekend

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi midi avec 11 départements du sud de la France placés en vigilance orange “canicule”, avant de s’étendre à 17 départements samedi, et des températures qui pourront atteindre 41°C dimanche.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un weekend marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot. Samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie.Après une première vague de chaleur étouffante du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Se protéger” -A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce weekend. Installée sous une ombrière de la place Bellecour, Séléna – elle n’a pas voulu donner son nom -, 22 ans, fait sa pause: “J’essaie de me protéger du soleil”. Face aux chaleurs, cette employée du réseau de transports TCL va souvent “squatter” le lac d’Annecy, à 150 km, en Haute-Savoie, département également placé en vigilance orange à partir de samedi.Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, explique le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. D’autres optent pour les mini-ventilateurs, produits stars de l’été en rupture de stock dans certaines boutiques depuis la première vague de chaleur.- Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent. “S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation”, la SNCF a supprimé trois allers-retours sur des vieux trains jusqu’à lundi sur la ligne Bordeaux-Marseille.”On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a souligné à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.Juillet 2025 a été le troisième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré sur la planète avec une température moyenne supérieure de 1,25°c à celle de ce même mois en ère pré-industrielle (1850-1900), a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.

Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°c attendus ce weekend

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi midi avec 11 départements du sud de la France placés en vigilance orange “canicule”, avant de s’étendre à 17 départements samedi, et des températures qui pourront atteindre 41°C dimanche.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un weekend marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot. Samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie.Après une première vague de chaleur étouffante du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Se protéger” -A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce weekend. Installée sous une ombrière de la place Bellecour, Séléna – elle n’a pas voulu donner son nom -, 22 ans, fait sa pause: “J’essaie de me protéger du soleil”. Face aux chaleurs, cette employée du réseau de transports TCL va souvent “squatter” le lac d’Annecy, à 150 km, en Haute-Savoie, département également placé en vigilance orange à partir de samedi.Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, explique le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. D’autres optent pour les mini-ventilateurs, produits stars de l’été en rupture de stock dans certaines boutiques depuis la première vague de chaleur.- Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent. “S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation”, la SNCF a supprimé trois allers-retours sur des vieux trains jusqu’à lundi sur la ligne Bordeaux-Marseille.”On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a souligné à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.Juillet 2025 a été le troisième mois de juillet le plus chaud jamais enregistré sur la planète avec une température moyenne supérieure de 1,25°c à celle de ce même mois en ère pré-industrielle (1850-1900), a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.

Agression du maire en Isère: le suspect interpellé, annonce Retailleau

L’homme suspecté d’avoir violemment agressé mercredi le maire de Villeneuve-de-Marc, en Isère, a été interpellé vendredi matin, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dans un message sur X.Le suspect, en fuite depuis l’agression, était sous le coup d’un mandat de recherche lancé par le parquet de Vienne dans le cadre d’une enquête pour “tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique”.L’homme a été interpellé sans heurt à 11H30 à Charantonnay (Isère), à 14 km des lieux de l’agression, a précisé à l’AFP une source proche du dossier. Il a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Bournay, selon une autre source proche du dossier.L’agression s’était déroulée devant le domicile du maire Gilles Dussault, 63 ans. Le suspect, un administré du village d’un peu moins de 1.200 habitants, “résidant dans la commune de longue date”, a agressé le maire “avec une arme blanche”, avait indiqué le parquet. L’élu présentait “trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive”, avait précisé le ministère public.Le pronostic vital du maire a été un temps engagé.L’agresseur avait quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. Il avait “alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur”, puis “pris la fuite à pied” après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l’intercepter, avait relaté le parquet.Selon le parquet, au regard des premiers éléments de l’enquête, “un litige opposait depuis plusieurs mois l’agresseur à la municipalité pour des questions d’urbanisme et de travaux réalisés par celui-ci sans autorisation”.”Les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies”, a affirmé sur X M. Retailleau.

Violences entre détenus: trois surveillants jugés en 2026

Trois surveillants pénitentiaires seront jugés en février pour avoir permis, voire encouragé, des violences entre détenus à la prison de Metz-Queuleu, a-t-on appris vendredi auprès du parquet. Le procès se déroulera les 3 et 4 février 2026 devant le tribunal correctionnel de Metz, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint, Thomas Bernard, confirmant une information du quotidien Ouest-France. Quatre hommes sont poursuivis pour violences aggravées pour avoir frappé d’autres détenus entre 2017 et 2018, tandis que leurs gardiens devront répondre de complicité de violences aggravées.Neuf plaintes ont été déposées en 2018 mais seules six parties civiles se sont constituées pour ce procès, a précisé M. Bernard.”Les victimes étaient tabassées dans leur cellule mais c’étaient les gardiens qui ouvraient les portes en indiquant les pointeurs”, a déclaré à l’AFP Thomas Hellenbrand, avocat d’une des parties civiles.Les “pointeurs”, des personnes poursuivies pour des atteintes sexuelles dans le jargon des prisons, sont fréquemment victimes de violences de la part d’autres détenus.”Quand je rendais visite à mon client en prison, j’avais l’impression qu’on le torturait”, a raconté Me Hellenbrand, précisant que ces passages à tabac se sont produits à trois ou quatre reprises en l’espace d’un ou deux mois dans ce cas précis.L’avocat s’est dit “scandalisé” par la lenteur de la procédure, avec un procès attendu plus de sept ans après les faits.”L’enquête était facile à faire dans un milieu clos, on savait qui était de service au moment des faits”, a-t-il déclaré. “Face à une défaillance aussi grave de l’administration pénitentiaire, il est honteux que la justice soit aussi défaillante”.”Les détenus sont déjà privés de liberté, ils n’ont pas à être en plus privés de sécurité”, a dénoncé l’avocat.

Le taux de chômage stable en France, mais les jeunes inquiètent

Le taux de chômage en France est resté stable à 7,5% au deuxième trimestre, a rapporté l’Insee vendredi, mais le chômage des jeunes (19%) inquiète François Bayrou, favorable à un “plan d’urgence” en leur faveur.Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail, recherchant un emploi et immédiatement disponibles pour en prendre, a légèrement augmenté de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le chômage dans la population active demeure ainsi “légèrement supérieur” aux 7,1% de fin 2022, début 2023, son point le plus bas depuis 1982, et inférieur de trois points à son pic de mi-2015.Cet indicateur montre aujourd’hui “une forme de résilience du marché du travail”, avec notamment un taux d’emploi qui continue d’augmenter, tiré notamment par le recul de l’âge de départ en retraite, relève Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision de l’OFCE.Mais dans le même temps, l’emploi salarié privé a perdu quelque 100.000 postes (-0,4%) par rapport au printemps 2024, selon des chiffres publiés par l’Insee mercredi mais calculés à partir de données différentes – soit “deux thermomètres assez différents”, relève l’économiste pour expliquer un tel écart.Point particulièrement sensible, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a diminué de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19%, et en augmentation de 1,2 point sur un an.Cette hausse inquiète le Premier ministre François Bayrou, qui a appelé dans une vidéo postée mercredi à un “plan d’urgence pour qu’on puisse proposer un travail à un plus grand nombre de jeunes”.De son côté, le ministère du Travail a indiqué à l’AFP qu'”une série de mesures sont en cours de lancement pour la rentrée”, ajoutant qu’il s’agit “d’ouvrir le capot et voir ce qui peut être amélioré concrètement et rapidement, plutôt que du gros investissement d’un argent qu’on n’a plus”.- Mesures budgétaires -Le 11 juillet, les ministres du Travail, de l’Education et des Sports avaient déclaré vouloir “mobiliser davantage les entreprises” pour la découverte des métiers dès le collège ou encore “développer 50.000 places en deux ans” dans les formations en alternance pour les premiers niveaux de qualification.Les jeunes mettent beaucoup plus de temps à s’insérer sur le marché du travail en France qu’au Royaume-Uni ou en Allemagne, selon une étude publiée en mars par le Conseil d’analyse économique, qui dépend de Matignon.Autre cause du taux d’emploi plus faible en France que chez ses voisins, les 55-64 ans ont été 61,8% à travailler au deuxième trimestre, soit 1,7 point de plus qu’un an auparavant et 0,3 point de plus qu’au trimestre précédent.Le taux de chômage des 50 ans et plus reste stable à 4,8% et a baissé de 0,2 point sur un an.La part des CDI dans l’emploi total s’est tassée de 0,1 point à 51,2% au deuxième trimestre, tandis que celui des indépendants a augmenté de 0,2 point à 9,1%, mais “ce ne sont pas forcément des emplois de très bonne qualité” notamment dans l’auto-entrepreunariat, relève M. Plane.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.La stabilité du chômage pourrait toutefois être de courte durée avec les mesures budgétaires annoncées par François Bayrou pour 2026 afin de réduire les dépenses publiques.Ces mesures impacteront “la croissance, qui elle-même aura un effet sur le marché du travail”, prévoit Mathieu Plane.Des coupes contre lesquelles des syndicats veulent mobiliser à la rentrée, ce qui est aussi l’objectif d’appels divers et variés lancés ces dernières semaines sur les réseaux sociaux pour “tout bloquer” le 10 septembre.

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Côte d’Ivoire: à Abidjan, une ancienne décharge transformée en parc urbain

Difficile de croire que sous l’herbe fraîche et les infrastructures flambant neuves du parc d’Akouédo sont stockées des millions de tonnes de déchets qui, pendant des décennies, ont pourri la vie et la santé des riverains de ce quartier de l’est d’Abidjan.Ouverte en 1965, la décharge d’Akouédo a fermé ses portes en 2018 pour se transformer en un grand parc urbain d’une centaine d’hectares, un espace vert rare dans la capitale économique de Côte d’Ivoire, forte de six millions d’habitants et à l’urbanisation galopante.Après cinq ans de travaux, le parc est prêt à ouvrir ses portes, même si la date d’ouverture officielle n’est pas encore connue. Un changement de décor radical plus que bienvenu pour les habitants d’Akouédo, où la décharge – qui accueillait notamment des déchets toxiques dangereux – était à l’origine d’importants problèmes sanitaires, écologiques et sécuritaires.”On a beaucoup souffert”, témoigne à l’AFP Célestine Maïlé qui habite Akouédo depuis plus de 30 ans. Aujourd’hui, “ça fait du bien de respirer” sourit-elle, émue de découvrir le nouveau visage du site. “Il y avait des montagnes d’ordures et en dessous l’eau coulait partout”, se souvient-elle.En plus de l’exposition aux odeurs et aux nuisibles, cette décharge constituait “un problème de santé publique majeur”, estimait en 2019 une étude menée par des scientifiques ivoiriens sur les risques toxicologiques de la cohabitation avec ses déchets.Les auteurs de l’étude préconisaient “la fermeture et la réhabilitation” urgente du site, assurant que les populations vivant aux alentours de la décharge d’Akouédo étaient “clairement exposées aux intoxications de polluants” dangereux, comme le plomb, le mercure ou le chrome, cancérigène.L’exposition à cette pollution a aussi favorisé des affections telles que le paludisme, des gastro-entérites, ou encore des troubles respiratoires, soulignaient les chercheurs. “Les ordures entraînaient des maladies”, confirme Célestine Maïlé qui souffre elle-même de problèmes aux yeux liés à des décennies de vie près de la décharge.Selon la riveraine, Akouédo était en outre “devenu le coin des drogués”, où les agressions étaient courantes.-“Une réparation”-“Ce dépotoir, c’était vraiment comme si nous étions au cimetière”, explique Séverin Alobo, directeur de cabinet de la chefferie du village d’Akouédo.Pour le représentant de l’autorité traditionnelle du village, la création du parc d’Akouédo est “une réparation” pour les habitants.  “Le nom d’Akouédo ne sera plus associé à une décharge, mais à un beau parc urbain”, s’est de son côté félicité Bouaké Fofana, ministre ivoirien de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité.”Ce qui a été perdu a été amplement regagné”, assure le ministre, précisant que 750 emplois directs et indirects ont été créés avec ce projet, qui comprend aussi la création d’un marché, la construction d’un collège et la rénovation de deux kilomètres de voirie dans le quartier.Le projet, financé par l’Etat ivoirien à hauteur de 124 milliards de francs CFA (189 milions d’euros), comporte également un volet environnemental. Les déchets stockés sous le parc sont désormais valorisés en ressources énergétiques, grâce à un système de drainage et de captage. Le biogaz et les liquides issus de la fermentation des 53 millions de tonnes de déchets accumulés sont transportés vers une usine où ils seront transformés en électricité, afin d’alimenter le parc, ainsi qu’une partie du réseau national.Le parc comporte également une “Maison de l’environnement” pour accueillir des événements “autour des enjeux environnementaux contemporains”, a indiqué M. Fofana. Les visiteurs pourront également profiter d’aires récréatives et sportives, notamment d’un court de tennis et de deux terrains de football, d’une grande passerelle serpentant dans une forêt tropicale en devenir, ainsi que de potagers partagés.Longtemps seul site de stockage de déchets de la ville, la décharge d’Akouédo a été remplacée par un centre d’enfouissement à Kossihouen, dans la banlieue d’Abidjan, à la capacité de stockage quatre fois supérieure.

Husband feared Australia’s mushroom killer had poisoned him before

Australia’s recently convicted mushroom murderer also tried to poison her husband with bolognese pasta and chicken korma curry, according to testimony aired Friday after a suppression order lapsed. Home cook Erin Patterson was found guilty in July of murdering her husband’s parents and elderly aunt in 2023, lacing their beef Wellington lunch with lethal death cap …

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Aude: météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Les pompiers, qui ont réussi à fixer jeudi soir l’incendie géant qui a causé la mort d’une personne dans l’Aude, peuvent compter vendredi sur une météo favorable pour poursuivre leur combat contre les flammes afin de les éteindre totalement dans quelques jours.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré vendredi matin à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, soulignant “un affaiblissement du vent” et une humidité qui remonte, favorisant le travail des pompiers.”Le crachin qui tombe faiblement ce matin est aussi le bienvenu pour (…) progresser du feu fixé vers le feu maîtrisé”, en s’attaquant aux reprises et aux “points chauds”, a-t-il encore précisé devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, à une trentaine de kilomètres de Narbonne.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré de son côté le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations. Par la suite, samedi, la météo pourrait être moins favorable: “Le département de l’Aude sera placé en vigilance orange à la canicule du fait de températures élevées”, note la préfecture dans un communiqué.Cet incendie, le plus important depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, a parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.Jeudi, plusieurs centaines d’entre elles ont encore été accueillies dans les salles polyvalentes mises à disposition par les communes.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi matin.-“Pas éteint avant plusieurs jours”-M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un peu plus de 1.250 pompiers restaient engagés jeudi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les évènements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.”Treize portions de routes départementales restent fermées, contre 27 au plus fort de la crise. Les réouvertures devraient se poursuivre dans la matinée” de vendredi, écrit encore la préfecture dans son communiqué.Parties mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, les flammes ont parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 18 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 16 sapeurs-pompiers.Jeudi soir, le feu avait enfin pu être fixé.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers de l’Aude. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.