AFP Top News

Boulangers, fleuristes… Le Sénat veut autoriser le travail de leurs salariés le 1er-Mai

Du muguet et du pain pour la Fête du Travail: le Sénat examine jeudi matin un texte pour permettre aux boulangers et aux fleuristes, notamment, de faire travailler leurs salariés le 1er-Mai, une initiative vilipendée par les syndicats et la gauche.Loi de bon sens ou attaque en règle contre les droits des travailleurs ? Les débats s’annoncent passionnés à partir de 10H30 dans l’hémicycle du palais du Luxembourg.Le point de départ de la discussion remonte à la fin du mois d’avril, lorsque certains boulangers étaient montés au créneau, dénonçant les contrôles inédits menés ces dernières années par l’Inspection du travail auprès de plusieurs artisans. Car si eux sont autorisés à travailler, ils ont été épinglés pour avoir fait travailler leurs salariés durant cette journée fériée et chômée en France. Ces chefs d’entreprise s’indignent d’une législation très floue, qui permet certes des exceptions, mais seulement dans les établissements qui “ne peuvent interrompre le travail”, comme les transports, la sécurité ou les hôpitaux…C’est pour clarifier cette disposition que les sénateurs centristes, soutenus par le gouvernement, ont souhaité déposer une proposition de loi au printemps. Portée par le patron de l’UDI (centre) Hervé Marseille et sa collègue Annick Billon, elle est examinée en première lecture.”Pour stabiliser les choses et mettre fin au zèle de ces inspecteurs du travail, on n’a pas d’autre solution que de légiférer”, explique le rapporteur Olivier Henno (UDI). “Si on ne faisait rien, on pourrait aboutir à l’aberration de voir des vendeurs de muguet à la sauvette exercer, alors que les fleuristes devront rester fermés dans cette journée très importante pour leur activité”, décrit-il à l’AFP.- “Une brèche” -Le texte centriste visait initialement à permettre aux établissements déjà autorisés à ouvrir le dimanche de pouvoir le faire le 1er-Mai. Mais en commission, il a été largement modifié ces derniers jours pour définir précisément le périmètre des commerces bénéficiant d’une dérogation uniquement pour la Fête du Travail.Parmi eux figurent les “commerces de bouche de proximité” (boulangeries, pâtisseries, boucheries… ), les activités répondant à un “usage traditionnel propre au 1er-Mai”, comme les fleuristes, ou encore les établissements exerçant “une activité culturelle” comme les cinémas et les théâtres.Ces derniers pourraient donc faire travailler leurs salariés, à condition qu’ils soient volontaires. Ils seraient alors payés double, comme les autres métiers concernés par ces dérogations.La mesure offusque l’ensemble des groupes de gauche au Sénat: tous tenteront de faire rejeter le texte dans sa globalité, les communistes ayant même déposé une motion de rejet préalable. “C’est une nouvelle brèche ouverte dans le droit du travail et dans la protection des salariés”, s’indigne auprès de l’AFP la socialiste Monique Lubin, en colère face aux “coups de canif à répétition” portés selon elle aux avancées sociales. Si le patronat soutient cette modification juridique, les syndicats opposent eux une fin de non-recevoir en bloc: dans un communiqué intersyndical publié mardi, ils ont appelé les sénateurs à s’opposer au texte.”Remettre en cause le principe de cette journée, c’est remettre en cause 100 ans d’histoire de lutte sociale”, écrivent ainsi CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et la FSU.

Les Rencontres économiques d’Aix s’ouvrent jeudi sur fond de crises mondiales multiples

Les Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, grand rendez-vous annuel réunissant chefs d’entreprises, responsables politiques, économistes et société civile, démarrent jeudi avec l’ambition d’apporter pendant trois jours une réflexion “apaisée” dans un monde secoué par des chocs multiples, comme la crise budgétaire française ou l’offensive protectionniste américaine.Jusqu’à samedi, plus de 380 intervenants prendront la parole lors de quelque 70 sessions et débats ouverts au grand public dans le parc Jourdan ou en ligne, quelques jours avant la mise en place éventuelle de droits de douane massifs par les Etats-Unis et des annonces budgétaires très attendues par le Premier ministre français François Bayrou.”La convergence d’événements extrêmement différents, que ce soit le choc démographique, la faiblesse de la croissance, la financiarisation massive de l’économie mondiale, la perception des inégalités, constitue une rupture comme on n’en a pas connu depuis un demi-siècle”, explique à l’AFP Jean-Hervé Lorenzi, président des Rencontres d’Aix, organisées par le Cercle des économistes.”On est parti vers des tensions extrêmement incontrôlables”, qu'”on peut essayer d’apaiser un peu”, ajoute-t-il.- Souveraineté européenne -En pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, la thématique de la souveraineté et de la compétitivité européennes sera développée notamment par le ministre français de l’Economie Eric Lombard, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné, ou l’ancien chef du gouvernement italien et ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi, auteur d’un important rapport sur le sujet. En cas d’absence d’accord commercial, Washington a promis de mettre en place le 9 juillet des droits de douane massifs, une échéance qui pourrait toutefois être reportée selon la Maison Blanche. Eric Lombard espère un accord passant notamment par une augmentation en Europe des importations d’énergie en provenance des Etats-Unis.”L’idéal serait de trouver un accord sans avoir à mettre en place une (…) riposte” européenne, a-t-il indiqué dans La Tribune Dimanche, alors qu’Emmanuel Macron a appelé de ses vœux un accord “rapide”. Parmi les autres intervenants figurent le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, la prix Nobel d’Economie Esther Duflo, l’ex-Premier ministre français Michel Barnier, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet ou le président du Medef Patrick Martin, sur des thèmes comme l’intelligence artificielle, l’emploi, la crise climatique, les bouleversements géostratégiques ou le choc démographique. – Efforts “très exigeants” -Au-devant de l’actualité en France, les finances publiques très dégradées du pays seront également discutées avant la présentation à la mi-juillet, par le Premier ministre François Bayrou, de sa feuille de route budgétaire pour trouver 40 milliards d’euros en 2026. Nous allons “présenter aux Français, sans dissimuler, les conditions qui peuvent permettre à notre pays d’aller vers (…) un meilleur équilibre des finances publiques”, a récemment déclaré le centriste, désireux de demander un effort à tous.Objectif: réduire progressivement le déficit public pour le ramener sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2029.François Bayrou pourrait à cette occasion lancer un appel à propositions pour certaines économies, a appris l’AFP de plusieurs sources. Il “essaiera de mettre les partis politiques devant leurs responsabilités” et de leur demander, s’ils proposent de nouvelles dépenses, de “trouver les recettes” correspondantes, avance une ministre. La Cour des comptes a prévenu mercredi soir que des efforts budgétaires “très exigeants” seraient nécessaires sur les prochaines années.Cette année, les Rencontres débordent également dans la ville avec une programmation pédagogique et cinématographique spéciale, dans des restaurants notamment. En 2024, l’événement avait attiré près de 7.000 participants et enregistré quelque 5 millions de vues en ligne.  

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“Inaction” climatique: les décrocheurs de portraits de Macron à la CEDH

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) se prononce jeudi sur le recours formulé par 11 militants écologistes condamnés au pénal pour avoir décroché des portraits d’Emmanuel Macron, un dossier qui trouve une résonance particulière devant l’actuelle vague de chaleur.”Nous sommes en pleine canicule, on ressent beaucoup plus les effets du dérèglement climatique qu’il y a quelques années. Donc le message de notre action est toujours valable, mais depuis il y a eu plusieurs années de procrastination du gouvernement, qui désormais recule sur le droit de l’environnement”, estime Pauline Boyer, l’une des “décrocheuses” du réseau Action Non-Violente – COP21, qui revendique la désobéissance civile comme moyen d’action. “Il est très facile pour les pouvoirs et les industries de nous pointer du doigt et de nous accuser de trouble à l’ordre public, en espérant détourner l’attention, alors qu’à cause d’eux, la population et les écosystèmes vont payer le prix de l’inaction climatique.”Mme Boyer fait partie des 11 militants (10 Français et un Belge) qui ont intenté un recours devant la CEDH pour contester leurs condamnations à des peines d’amendes avec sursis allant de 200 à 500 euros pour avoir décroché des portraits du président de la République en 2019 dans des mairies d’arrondissements à Paris, mais aussi à La Roche-de-Glun (Drôme) et à Lingolsheim (Bas-Rhin).Ils estiment que ces condamnations constituent des atteintes “disproportionnées” à leur liberté d’expression, garantie par la Convention européenne des droits de l’Homme.- “Violation symbolique” -“Nous espérons que la CEDH valide la nouvelle forme d’expression collective que constituent ces actions de désobéissance civile qui consistent à réaliser des performances politiques en commettant une violation symbolique de la loi pénale pour attirer l’attention du public sur des sujets d’intérêt général”, résume Paul Mathonnet, avocat des décrocheurs parisiens.Il rappelle que ces actions avaient été pensées “pour qu’il n’y ait ni atteinte portée, ni atteinte subie par qui que ce soit” et souligne que les portraits du président de la République sont des “objets symboliques mais pas officiels”.La Cour de Cassation avait au contraire estimé, dans un arrêt du 18 mai 2022, que la condamnation des décrocheurs “n’était pas disproportionnée au regard de la valeur symbolique du portrait du président de la République”, du “refus de le restituer tant que leurs revendications ne seraient pas satisfaites”, et du fait que le vol “a été commis en réunion”.Pour les avocats des requérants, les critères retenus par la Cour de cassation pour valider ces condamnations manquent “de pertinence et de cohérence”.- Une “forme d’expression” -“Le propre de ces actions de désobéissance civile est justement d’être commis en réunion. C’est ce qui garantit la légitimité et la visibilité de ces formes d’expression collective”, estime Me Mathonnet. “Pour ce qui est de la valeur symbolique du portrait du président de la République, c’est précisément ce qui motive ce type d’action.”Enfin, il défend “la logique” de la non-restitution des portraits, “tant que les politiques ne sont pas modifiées”.Mais au-delà de ce débat juridique, il appelle surtout la CEDH à “prendre acte” et “protéger” cette “forme d’expression” militante, qu’il qualifie “d’intérêt général”. “Il y a un aspect générationnel: la lutte contre le dérèglement climatique et l’utilisation de ces nouvelles formes d’expression sont ce dans quoi s’investit toute une génération”, analyse l’avocat. “Si la CEDH ne le protège pas, elle commettrait une erreur d’appréciation importante dans sa compréhension des sociétés démocratiques européennes contemporaines.”Cependant, depuis ces premiers dossiers de décrocheurs, et sans attendre la décision de la CEDH, la Cour de cassation a fait évoluer sa jurisprudence.Le 29 mars 2023, elle avait validé la relaxe prononcée à l’encontre d’un autre groupe de décrocheurs, relevant “l’absence d’atteinte à la dignité de la personne du président de la République” et rappelant que “les changements climatiques constituent un sujet d’intérêt général”. Elle avait aussi souligné la valeur modique du portrait, 8,90 euros (cadre non compris).Selon l’ONU, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, couronnant une décennie “extraordinaire de températures record”.L’actuelle vague de chaleur qui touche la France a également établi plusieurs nouveaux records de températures.

“Inaction” climatique: les décrocheurs de portraits de Macron à la CEDH

La Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) se prononce jeudi sur le recours formulé par 11 militants écologistes condamnés au pénal pour avoir décroché des portraits d’Emmanuel Macron, un dossier qui trouve une résonance particulière devant l’actuelle vague de chaleur.”Nous sommes en pleine canicule, on ressent beaucoup plus les effets du dérèglement climatique qu’il y a quelques années. Donc le message de notre action est toujours valable, mais depuis il y a eu plusieurs années de procrastination du gouvernement, qui désormais recule sur le droit de l’environnement”, estime Pauline Boyer, l’une des “décrocheuses” du réseau Action Non-Violente – COP21, qui revendique la désobéissance civile comme moyen d’action. “Il est très facile pour les pouvoirs et les industries de nous pointer du doigt et de nous accuser de trouble à l’ordre public, en espérant détourner l’attention, alors qu’à cause d’eux, la population et les écosystèmes vont payer le prix de l’inaction climatique.”Mme Boyer fait partie des 11 militants (10 Français et un Belge) qui ont intenté un recours devant la CEDH pour contester leurs condamnations à des peines d’amendes avec sursis allant de 200 à 500 euros pour avoir décroché des portraits du président de la République en 2019 dans des mairies d’arrondissements à Paris, mais aussi à La Roche-de-Glun (Drôme) et à Lingolsheim (Bas-Rhin).Ils estiment que ces condamnations constituent des atteintes “disproportionnées” à leur liberté d’expression, garantie par la Convention européenne des droits de l’Homme.- “Violation symbolique” -“Nous espérons que la CEDH valide la nouvelle forme d’expression collective que constituent ces actions de désobéissance civile qui consistent à réaliser des performances politiques en commettant une violation symbolique de la loi pénale pour attirer l’attention du public sur des sujets d’intérêt général”, résume Paul Mathonnet, avocat des décrocheurs parisiens.Il rappelle que ces actions avaient été pensées “pour qu’il n’y ait ni atteinte portée, ni atteinte subie par qui que ce soit” et souligne que les portraits du président de la République sont des “objets symboliques mais pas officiels”.La Cour de Cassation avait au contraire estimé, dans un arrêt du 18 mai 2022, que la condamnation des décrocheurs “n’était pas disproportionnée au regard de la valeur symbolique du portrait du président de la République”, du “refus de le restituer tant que leurs revendications ne seraient pas satisfaites”, et du fait que le vol “a été commis en réunion”.Pour les avocats des requérants, les critères retenus par la Cour de cassation pour valider ces condamnations manquent “de pertinence et de cohérence”.- Une “forme d’expression” -“Le propre de ces actions de désobéissance civile est justement d’être commis en réunion. C’est ce qui garantit la légitimité et la visibilité de ces formes d’expression collective”, estime Me Mathonnet. “Pour ce qui est de la valeur symbolique du portrait du président de la République, c’est précisément ce qui motive ce type d’action.”Enfin, il défend “la logique” de la non-restitution des portraits, “tant que les politiques ne sont pas modifiées”.Mais au-delà de ce débat juridique, il appelle surtout la CEDH à “prendre acte” et “protéger” cette “forme d’expression” militante, qu’il qualifie “d’intérêt général”. “Il y a un aspect générationnel: la lutte contre le dérèglement climatique et l’utilisation de ces nouvelles formes d’expression sont ce dans quoi s’investit toute une génération”, analyse l’avocat. “Si la CEDH ne le protège pas, elle commettrait une erreur d’appréciation importante dans sa compréhension des sociétés démocratiques européennes contemporaines.”Cependant, depuis ces premiers dossiers de décrocheurs, et sans attendre la décision de la CEDH, la Cour de cassation a fait évoluer sa jurisprudence.Le 29 mars 2023, elle avait validé la relaxe prononcée à l’encontre d’un autre groupe de décrocheurs, relevant “l’absence d’atteinte à la dignité de la personne du président de la République” et rappelant que “les changements climatiques constituent un sujet d’intérêt général”. Elle avait aussi souligné la valeur modique du portrait, 8,90 euros (cadre non compris).Selon l’ONU, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, couronnant une décennie “extraordinaire de températures record”.L’actuelle vague de chaleur qui touche la France a également établi plusieurs nouveaux records de températures.

Ukraine scrambling for clarity as US downplays halt to arms shipments

US officials on Wednesday downplayed a White House announcement that Washington was pausing some weapons shipments to Ukraine, after the war-battered country was caught off-guard and appealed for clarity. Ukraine is contending with some of Russia’s largest missile and drone attacks of the three-year war, and a halt to the provision of munitions — especially for …

Ukraine scrambling for clarity as US downplays halt to arms shipments Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’Allemagne transpire et se dessèche sous la canicule qui a essoré l’Europe

Après la France et le pourtour méditerranéen, le nord de l’Europe, peu habitué aux canicules, transpire sous la fournaise avec un pic de chaleur mercredi en Allemagne, où les autorités multiplient les messages de prévention.Dans le pays européen le plus peuplé, la température doit atteindre des maximales comprises entre 34 et 38°C, et jusqu’à 40°C localement, selon le service météorologique allemand.Marga, une mère de famille de Francfort (ouest), a fermé toutes les fenêtres de son logement, où l’après-midi est consacré à un “programme détente avec les enfants”.A Berlin, où un pic à 37°C était attendu, la majorité des piscines en plein air affichaient complet en milieu d’après-midi.Comme pour la Belgique et les Pays-Bas, la canicule est arrivée mardi, mais avec des températures moindres que dans le sud du continent, qui affronte des conditions extrêmes depuis plusieurs jours et où les autorités ont recensé plusieurs décès.- Animaux assoiffés -A Dresde, dans l’est de l’Allemagne, les rives de l’Elbe se dessèchent et le fleuve s’évapore: la hauteur de l’eau est descendue à 64 cm, contre 2 mètres en moyenne annuelle.Propriétaire d’un théâtre flottant, Holger Böhme observe son fleuve “rétrécir de plus en plus”, un phénomène “étrange”, dit-il à l’AFP.”Normalement, on ne s’attend à de tels niveaux d’eau qu’en août et en septembre”, précise Matthias Roeser, de l’association allemande de la navigation fluviale.A l’autre bout du pays, dans un parc de Francfort, des habitants avaient déposé dès mardi au pied des arbres des coupelles d’eau aussitôt mises à profit par lapins et écureuils, d’ordinaire plus craintifs. La forte chaleur complique “la survie de nombreux animaux sauvages”, rappelle la principale association environnementale d’Allemagne, BUND.Dans un geste symbolique et pragmatique, les activistes climatiques du collectif Fridays for Future ont manifesté pour la première fois à la nuit tombée, à partir de 22H00, afin d’échapper à la fournaise.Cette journée de températures record pour début juillet pourrait s’achever par des orages particulièrement violents accompagnés de grêle et de rafales de vent dans le nord-ouest du pays.En Belgique, l’Atomium, monument emblématique de Bruxelles en inox, est à nouveau resté fermé mercredi après-midi à cause de la chaleur.Dans les écoles de Wallonie qui ne sont pas encore en vacances, contrairement à celles de Flandre, les enseignants s’efforcent de maintenir les enfants au frais en utilisant des ventilateurs et des climatiseurs lorsqu’ils sont disponibles, organiser des jeux d’eau et des pauses à l’ombre.Les Pays-Bas ont quant à eux connu leur première “nuit tropicale” de l’année, avec des températures bloquées au dessus de 20°C.- Inégalités -Les habitants du sud de l’Europe ont connu un mois de juin aux températures record qui ont de nouveau mis en lumière les inégalités face à la chaleur.”Je ne mets pas la clim, tout est très cher en ce moment”, explique à l’AFP Grace Guerrero, rencontrée dans le métro de Madrid. Si “l’air est frais la nuit” dans la zone montagneuse où elle vit, à 50 km de la capitale espagnole, cette aide à domicile de 65 ans redoute pour rentrer chez elle “de tomber sur un vieux train de banlieue” sans climatisation.Un homme de 75 ans est décédé à Cordoue, en Andalousie (sud), portant à au moins quatre le nombre de morts liés à la chaleur en une dizaine de jours en Espagne.Deux autres personnes sont mortes dans la nuit de mardi à mercredi en Catalogne (nord-est), où un feu de forêt a ravagé plus de 1.800 hectares de terrain.En France, le “pic le plus intense” est passé, selon le gouvernement qui recense deux décès à la suite de malaises. La “vigilance rouge canicule” a été levée pour tout le pays et les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit” mercredi, a indiqué Météo-France. La France, traversée par une longue vague de chaleur précoce, vient de connaître son deuxième mois de juin le plus chaud depuis le début des mesures en 1900, marqué par la sécheresse et une canicule historique, a annoncé mercredi le gouvernement.En Italie, selon la Simeu, regroupant médecins et infirmiers travaillant aux urgences, la vague de chaleur a entraîné une hausse de 10% des arrivées aux urgences dans les grandes villes comme Milan, Florence ou Naples, selon leur service de presse contacté par l’AFP.Les canicules de 2003 et 2022 avaient provoqué respectivement 70.000 et 61.000 décès prématurés en Europe, selon des études d’excès de mortalité.Si les vagues de chaleur en été ne sont pas nouvelles, après des décennies de combustion de charbon, de pétrole et de gaz responsables du réchauffement, les canicules surviennent plus tôt et plus tard dans l’année.burs-clp-pyv/smk/clr/mba

Netanyahu vows to uproot Hamas as ceasefire proposals are discussed

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Wednesday vowed to eradicate Hamas, even as the Palestinian militant group said it was discussing new proposals from mediators for a ceasefire in Gaza.The Israeli leader had yet to comment on US President Donald Trump’s claim that Israel had backed a plan for a 60-day truce in its offensive against …

Netanyahu vows to uproot Hamas as ceasefire proposals are discussed Read More »

Dernier jour de canicule en France après deux semaines de chaleur hors norme

Une large partie de la France, à l’exception de la frange ouest, a subi mercredi une dernière journée de canicule, avant l’arrivée annoncée de violents orages par endroits, marquant le terme d’une vague de chaleur qui restera dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records.La vigilance rouge canicule a été levée pour les quatre derniers départements concernés, l’Aube, l’Yonne, le Loiret et le Cher, repassés en vert à 22H00, tandis que les températures baissaient “de manière sensible par l’ouest en soirée et en cours de nuit”, a indiqué Météo-France. Dans l’Yonne, toutes les écoles avaient fermé mercredi. Une personne en état “critique” en raison de la chaleur a été secourue et deux incendies ont été maîtrisés, selon la préfecture, qui a interdit les grands rassemblements et les feux d’artifice.Corollaire de l’enchaînement de jours très chauds, “des orages sont attendus sur de nombreux départements” dès la fin de journée, “localement violents sur une bonne moitié est du territoire”.Après une journée noire mardi, qui a vu Paris, en vigilance rouge, atteindre les 38°C et connaître une nouvelle nuit tropicale, le rafraîchissement s’étendait déjà mercredi depuis le nord-ouest du pays. Météo-France a relevé jusqu’à 32,6°C à 17H00 dans la capitale.Jeudi, 40 départements restent cependant en vigilance orange canicule. En particulier le pourtour méditerranéen et la Corse mais aussi Rhône-Alpes devraient encore connaître de fortes chaleurs (35°C et plus).- Musées gratuits -À Lyon, où on attend encore plus de 30°C jusqu’à samedi (37,5°C relevés mercredi à 17H00), la mairie a annoncé la gratuité des musées municipaux, climatisés, en plus des horaires étendus pour les piscines et certains parcs.Dans le reste de l’Europe, où des températures extrêmes sévissent du Portugal à la Grèce et jusqu’au Pays-Bas, c’est l’Allemagne qui devait connaître mercredi son pic de chaleur avec 38°C attendus à Berlin.En France, “nous avons franchi le pic le plus intense, mais la prudence reste de mise et surtout pour les personnes fragiles”, a mis en garde mercredi matin la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Les consultations aux urgences ou auprès de SOS Médecins pour des symptômes directement associés aux fortes températures (hyperthermie, déshydratation) ont nettement augmenté, pour toutes les tranches d’âge, a indiqué mercredi l’agence française de santé publique.Si l’impact sanitaire sera long à mesurer, une première estimation de la surmortalité sera connue deux semaines environ après la fin de la canicule, selon le gouvernement.La procureure par intérim de Besançon a démenti mercredi tout lien entre deux décès suspects et l’épisode de canicule, contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps par Mme Pannier-Runacher.Après un 27°C mesuré au plus bas dans la nuit de lundi à mardi à Paris, celle de mardi à mercredi a vu souffler un faible vent du nord, rendant le sommeil un peu moins pénible aux habitants des bouilloires thermiques de la capitale.- Deuxième juin le plus chaud -La France a ainsi vécu mercredi le 14e jour d’affilée d’une vague de chaleur nationale, “remarquable par sa durée” et sa précocité, selon Météo-France, mais qui “devrait se terminer dans les premiers jours de juillet”.Le thermomètre est monté mercredi à 40,1°C à Mourmelon-le-Grand (Marne), 39,7°C à Sens (Yonne), ou 37,7°C à Dijon, selon des valeurs provisoires relevées à 17H00 par Météo-France.Mardi avait vu un niveau inédit pour un mois de juillet dans plusieurs villes: plus de 40°C à Avignon, Nîmes et Castelnaudary (Aude). Tous mois confondus, il n’avait jamais fait aussi chaud au cœur de la nuit à Visan (Gard) ou Pujaut (Vaucluse), avec plus de 26°C au minimum, ou même un inédit 20°C à Gap (Hautes-Alpes) à plus de 700 mètres d’altitude.Cette vague de chaleur sur l’ensemble de la métropole est la 50e depuis 1947, dont 33 ont eu lieu au XXIe siècle, illustrant l’augmentation de la fréquence des fortes chaleurs à cause de la combustion des énergies fossiles dans le monde.Juin 2025 est le deuxième mois de juin le plus chaud depuis 1900, derrière juin 2003 dont l’été caniculaire est resté dans les mémoires, avec 15.000 décès prématurés attribués aux chaleurs extrêmes.Côté politique, le débat sur la climatisation est dans tous les esprits, dans un pays où un foyer sur quatre était équipé en 2020. Si le RN réclame un “grand plan pour la climatisation”, la gauche et les macronistes n’en font qu’une solution d’appoint pour les plus fragiles et plaident pour le développement d’autres mesures comme la végétalisation ou l’isolation thermique.bur-dlm-lby-jmi-vr-bl-cho/abl/gvy