AFP Top News

Rain complicates recovery in quake-hit Myanmar as death toll rises

Rain is compounding misery and presenting new hurdles for relief efforts on Sunday in Myanmar, where state media reported the death toll from a devastating earthquake has risen to nearly 3,500 people.The 7.7-magnitude quake struck on March 28, razing buildings, cutting off power and destroying bridges and roads across the country.Damage has been particularly severe …

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‘Hands Off!’ Anti-Trump Americans flood Washington

When Liz Gabbitas joined thousands of fellow protesters Saturday in the US capital, she thought her message to the Trump administration would be best delivered through her homemade sign: a cardboard guillotine.The 34-year-old librarian made clear she does not advocate violence, but nevertheless insisted that her one-meter (three-foot) sign, complete with tin foil blade, “communicated …

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Narcobanditisme et corruption: une greffière de Marseille écrouée

Fait rarissime, une greffière du tribunal judiciaire de Marseille a été incarcérée, soupçonnée d’avoir transmis des informations judiciaires à un trafiquant avec qui elle entretenait une liaison, une alerte de plus face aux risques de corruption liés à un narcobanditisme de plus en plus puissant.Cette fonctionnaire d’une trentaine d’années a été “mise en examen pour complicité de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs, non justification de ressources, violation du secret professionnel et consultation illicite de fichiers judiciaires”, a confirmé à l’AFP le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, après des informations émanant d’une source judiciaire.Elle a ensuite été placée en détention provisoire vendredi ,sur décision du juge des libertés et de la détention.Cette greffière, dont le métier consiste à assister les magistrats dans leurs dossiers, authentifier les actes juridictionnels ou jouer un rôle d’intermédiaire dans les procédures, avec les avocats notamment, menait un train de vie qui ne correspondait pas à ses revenus.Il lui est notamment reproché, ce qu’elle conteste en partie, d’avoir consulté des fichiers et transmis des informations à un trafiquant avec lequel elle vivait jusqu’à ce qu’il soit incarcéré après une condamnation, a-t-on appris de source policière.C’est en menant des investigations autour d’un réseau de trafic de cocaïne et de cannabis à Marseille, épicentre du narcobanditisme en France, que les enquêteurs de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) ont découvert qu’elle vivait avec la tête de ce réseau qui n’appartient pas à la DZ Mafia mais entretient des liens avec ce groupe criminel et notamment avec les dealers de la cité des Oliviers A, très important point de deal des quartiers Nord, selon cette même source.”Elle était au courant de choses troublantes, elle consultait des renseignements sur des personnes liées à son compagnon et sur leurs ennemis”, ajoute la source policière. Quinze autres personnes ont été mises en examen dans le cadre de cette information judiciaire, dont 13 ont été aussi incarcérées.- Pas juste des enveloppes -“La corruption ne se limite pas à la simple remise d’une enveloppe” et “ça reste exceptionnel dans les tribunaux, mais lorsqu’il y a des moutons noirs, il faut savoir les identifier et s’en séparer”, commentait samedi une source proche de l’enquête auprès de l’AFP.Selon elle, cette affaire est en tous cas une nouvelle preuve “de la puissance financière des trafiquants, qui augmente le risque de corruption”.En charge de cette enquête, l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille, service réputé d’enquête, a lui . été éclaboussé cette semaine avec la mise en examen et l’incarcération de deux de ses membres pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment ou faux en écriture publiqueContacté par l’AFP, la présidence du tribunal judiciaire de Marseille n’a pas souhaité réagir samedi, soulignant que cette procédure “relève à présent du juge d’instruction saisi de l’affaire” au tribunal judiciaire d’Aix.Procureur général près la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, sollicité par l’AFP, a lui rappelé que “la justice doit passer partout, y compris chez elle si nécessaire”: “Cette affaire est un rappel ferme à l’ordre sur les exigences qui pèsent sur tous et notamment sur le personnel judiciaire”.La source policière contactée par l’AFP a elle confié sa “colère” et “sa grande tristesse” face à ces deux dossiers impliquant des policiers et du personnel judiciaire.Après le bain de sang de 2023, avec près de 50 morts, le nombre de narchomicides a baissé de moitié l’an dernier à Marseille. Sur 2025, l’AFP recense un seul mort à ce stade.Mais si les homicides sont moins nombreux, le trafic est loin d’avoir disparu. Cette semaine, l’Ofast a ainsi mené un coup de filet à la cité du Castellas (15e arrondissement) et interpellé 16 personnes, toutes mises en examen. Parmi elles, neuf ont été écrouées, dont le frère aîné d’un des chefs présumés de la DZ Mafia, selon la source policière. Quelque 92.000 euros en liquide ont également été saisis.L’Assemblée nationale vient justement d’adopter une proposition de loi sénatoriale pour “sortir la France du piège du narcotrafic”, qui prévoit notamment la création d’un Parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) ou un nouveau régime carcéral d’isolement pour les trafiquants les plus dangereux.

‘Hang tough, it won’t be easy’: Trump defiant on tariffs

US President Donald Trump doubled down Saturday on sweeping tariffs he unleashed on countries around the world, warning Americans of pain ahead, but promising historic investment and prosperity.The comments came as Trump’s widest-ranging trade measures took effect in a move that could trigger retaliation and escalating economic tensions, with the British and French leaders saying …

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Le Pen: syndicats et ONG dans la rue le 12 avril pour l'”Etat de droit”

Syndicats et ONG donnent rendez-vous le 12 avril pour “défendre l’Etat de droit” et dénoncer la “remise en cause” de la justice suite à la condamnation de Marine Le Pen, une mobilisation voulue plus large que l’appel à manifester dimanche d’une partie de la gauche.Un “large panel d’organisations de la société civile – syndicats, organisations antiracistes, féministes et de défense des droits humains, organisations étudiantes” appelle à se réunir “sous la forme d’un rassemblement à Paris et de mobilisations simultanées dans toutes les villes de France”, selon un communiqué conjoint de la CGT et SOS Racisme.”Lundi dernier, le Rassemblement national et plusieurs de ses dirigeants, cadres et élus ont été condamnés pour détournement de fonds publics. Cette décision de justice a donné lieu, par le RN mais également au-delà des rangs de ce parti, à de graves remises en cause de la justice et des magistrats qui la servent”, dénonce le message auquel s’associe notamment la Ligue des droits de l’Homme.Au lendemain de la condamnation de Marine Le Pen, lundi en première instance, qui l’empêche à ce stade de concourir à la présidentielle 2027 en raison de l’application immédiate d’une inéligibilité de cinq ans, le RN avait violemment riposté en dénonçant une “tyrannie des juges”. La CGT, SOS Racisme et la LDH n’ont pas appelé à participer dimanche à Paris au rassemblement initié par les Ecologistes et LFI en réponse au meeting de soutien à Marine Le Pen prévu dans la capitale.”Ce qui se passait autour du rassemblement de dimanche ne nous allait pas, parce qu’en fait il n’y a pas de texte d’appel”, a expliqué à l’AFP Gérard Ré, membre du bureau confédéral de la CGT chargé de la lutte contre les discriminations.”C’était vraiment trop rapide, on avait l’impression que c’était uniquement de la réaction au rassemblement de l’extrême droite”, a-t-il ajouté.- “Prétextes” et contorsions -L’objectif du 12 avril est de “mobiliser la société civile et donc la population de manière générale”, le soutien des partis politiques relevant de leur “responsabilité”, même si “tout ce qui pourra être fait pour populariser l’appel sera bienvenu”, a ajouté M. Ré.Cet appel estampillé “société civile” pourrait ainsi convenir au PS et au PCF, qui n’ont pas non plus appelé à manifester dimanche et souhaitaient une mobilisation dans un cadre plus large. “Si nous devons manifester, alors il faut le faire avec, et je dirais derrière, les syndicats, la magistrature, avec la société civile”, affirmait samedi matin le premier secrétaire délégué du PS Nicolas Mayer-Rossignol sur Franceinfo. La secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier a toutefois défendu le rassemblement de dimanche, affirmant qu’elle comprendrait “mal que certains passent le week-end à se contorsionner, (…) pour trouver des prétextes pour ne pas être là”.  “La République est menacée”, a-t-elle justifié, sur BFMTV.Selon elle, il y aura des communistes et des socialistes: “La base sera là”, même si “les appareils décident de ne pas appeler pour des raisons qui leur appartiennent et que je respecte”, a-t-elle dit, avant ce rassemblement auquel appellent aussi le syndicat Solidaires, l’Union syndicale lycéenne et l’Union étudiante et l’association Attac.Pour la mobilisation du 12 avril, “la liste (complète) des signataires de l’appel sera publiée mardi” et le déroulé de l’évènement pourra être précisé ensuite, selon la CGT. A Paris, “on se dirige vers un rassemblement à 18 heures place de la République, avec des discours et des interventions d’artistes, un peu comme ce qu’on avait fait au moment des législatives” de juin 2024, a précisé à l’AFP le président de SOS Racisme Dominique Sopo.La Ligue des droits de l’Homme prévoit en outre, le 17 avril à Paris, “une table ronde sur les atteintes à l’Etat de droit et l’indépendance des juges” avec notamment Amnesty et le Syndicat de la magistrature, a indiqué à l’AFP sa présidente Nathalie Tehio.

A Montpellier, les “teufeurs” montent le son pour défendre les rave-parties

“Contre la répression, on monte le son !”: environ 1.500 “teufeurs” ont défilé samedi au son de la musique techno à Montpellier, pour défendre leur “droit fondamental” à la fête après l’interdiction pour un an des rave-parties dans le département.Partis en début d’après-midi de la promenade du Peyrou, au coeur de Montpellier, les manifestants ont dansé plusieurs heures durant derrière des façades d’enceintes embarquées sur six camions, dans une ambiance joyeuse et colorée. Sur les pancartes: “Pas de prison pour ma passion”, “moins de répression, plus de son”, “free party is not a crime”.. Depuis janvier, les “free parties” -rave-parties non déclarées et gratuites- sont interdites dans l’Hérault, tout comme le transport de matériel sonore de type “sound system”. Un arrêté pris pour un an par le préfet, qui veut mettre un terme à ces rassemblements souvent organisés en pleine nature et sans déclaration préalable.Arrêtés d’interdiction, saisies de matériel, poursuites judiciaires : pour Marco, membre d’un collectif dans le Vaucluse, “on assiste à une criminalisation de la fête”.”L’Hérault est l’un des départements où il y avait le plus de free parties. C’est un département pauvre, il y a l’espace, on peut trouver des endroits isolés où on ne gêne personne”, dit-il.”Aujourd’hui, c’est de plus en plus difficile d’organiser quelque chose. On a vu des saisies de matériel sur des +free parties+ de moins de 500 personnes, ce qui est hors du cadre légal, mais les forces de l’ordre ne comptent pas les participants, c’est approximatif, forcément”, dit-ilPour Me Sophie Mazas, avocate qui a introduit en février un référé-liberté, sans succès, contre l’arrêté du préfet de l’Hérault, “on est dans une dérive grave”: “La loi française est très claire: seuls les rassemblements de plus de 500 personnes sont soumis à déclaration”, rappelle-t-elle.”Là, on met en place une possibilité de contrôle des gens totalement disproportionnée. (…) Tout ça pour empêcher que les gamins puissent aller danser !”, dénonce l’avocate, également membre de la Ligue des droits de l’Homme.- Casque antibruit -A 24 ans, Emilie a derrière elle huit ans de “free parties” et, assure-t-elle,”même si c’est autogéré, c’est de mieux en mieux organisé”. Elle cite l’intervention d’associations de prévention des risques, le ramassage des déchets. “On veut qu’on ne puisse rien nous reprocher”, dit-elle.Dans la foule de jeunes -1.200 selon la préfecture, 2.000 de sources syndicales-, Louis, 30 ans, semble un peu incongru derrière la poussette dans laquelle dort son fils de 9 mois, casque antibruit sur les oreilles. Même s’il reconnaît fréquenter moins les parties, il est venu “en soutien” d’un mouvement “né il y a 35 ans sous (Margaret) Thatcher”, rappelle-t-il. “C’était la révolte de la jeunesse. Ca fait peur à certains mais, à part les nuisances sonores, je ne pense pas que ça fasse du mal à grand monde”.”De la drogue, il y en a partout”, estime pour sa part Laurie, en réponse à une critique récurrente. “Il y en a aussi dans les boîtes de nuit ! C’est un fait de société, pas quelque chose d’inventé par les teufeurs”, dit-elle. “Nous revendiquons notre droit fondamental à la fête libre. Nous demandons que la +free partie+ passe de la tutelle du ministère de l’Intérieur à celui de la Culture, la fin de la répression violente, de la saisie des matériels et de la criminalisation des organisteurs”, déclare “Sen”, au nom des collectifs “sound systems” présents, qui ont reçu le soutien de la LDH, la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Solidaires. Si la contestation a démarré samedi à Montpellier, elle doit s’étendre le 12 avril à la plupart des grandes villes de France, avec des “manifestives” annoncées à Paris, Marseille, Lyon, Nantes ou Toulouse.Après l’Hérault, le préfet de la Haute-Marne a lui aussi interdit pour un an les “rassemblements festifs à caractère musical” non autorisés.Dans le même temps, une quarantaine de députés de la majorité présidentielle ont déposé en mars une proposition de loi qui prévoit jusqu’à six mois d’emprisonnement pour toute personne “participant à l’organisation” d’une “rave-party illicite”.

Arsenal held by Everton, Wolves push Ipswich closer to relegation

Arsenal’s faint hopes of catching Premier League leaders Liverpool are almost over after their 1-1 draw at Everton, while Wolves pushed Ipswich closer to relegation with a 2-1 win on Saturday.Leandro Trossard’s opener for the Gunners was cancelled out by Iliman Ndiaye’s penalty to leave Arsenal trailing 11 points behind Liverpool, who travel to Fulham …

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Camaïeu, Go Sport, Gap: l’homme d’affaires Michel Ohayon mis en examen pour banqueroute

L’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon a été mis en examen vendredi à Paris pour banqueroute, abus de biens sociaux et escroqueries en bande organisée notamment, soupçonné d’avoir détourné à son profit de l’argent des enseignes en difficulté Go Sport, Gap France et Camaïeu, ce qu’il conteste.L’entrepreneur, qui a fait fortune dans l’immobilier avant de bâtir un éphémère empire commercial, a été mis en examen pour banqueroute, abus de biens sociaux, escroqueries en bande organisée, abus de confiance et blanchiment aggravé, a indiqué samedi le parquet de Paris, sollicité par l’AFP.Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec l’interdiction de diriger ou de gérer une société de quelque moyen que ce soit et l’obligation de verser au tribunal un cautionnement de 500.000 euros.”Il a injecté plus de 68 millions d’euros de sa fortune personnelle, il n’y a eu aucun enrichissement, tout au contraire, M. Ohayon s’est appauvri dans cette affaire pour sauver un secteur du +retail+ qui connait une crise en France sans précédent”, a réagi auprès de l’AFP son avocat, Me Olivier Pardo. “Il suffit de voir le nombre de faillites qui ont eu lieu depuis le Covid”.Selon Me Pardo, “les accusations portées contre lui sont une négation du fonctionnent d’un groupe de sociétés”. “Nous démontrerons les responsabilités des uns et des autres”, a-t-il promis.L’épouse de M. Ohayon a également été mise en examen.Les autres personnes placées en garde à vue dans ce dossier cette semaine ont été relâchées sans poursuites à ce stade, selon deux sources proches du dossier.Selon le parquet, les investigations ont mis en évidence “l’existence de prélèvements des ressources de trésorerie significatives des différentes structures sociales que Michel Ohayon dirige en droit ou de fait, sans justification économique ou juridique, dans un contexte de situation financière sous tension pour ces sociétés, qui apparaissent contraires à leur intérêt social”.- 50 millions d’euros -Ces opérations ont “été dissimulées comptablement et ou justifiées par des opérations juridiques fictives”, selon la même source. “Le produit tiré de l’ensemble des infractions reprochées est estimé à plus de 50 millions d’euros.”Camaïeu, Gap, Go Sport, La Grande Récré… Les déboires financiers de ces enseignes grand public, que le sexagénaire venait d’acquérir en quelques années, ont fait les gros titres depuis la liquidation de la première, en septembre 2022, avec 2.600 employés sur le carreau.Il avait dû céder Gap France et Go Sport, placées en redressement judiciaire peu après. Sa holding, la Financière immobilière bordelaise (FIB), le bras armé des investissements de l’ancien vendeur de vêtements devenu propriétaire d’immeubles et d’hôtels de luxe, était en 2023 en cessation de paiements, avec 500 millions d’euros de passif.Le groupe Celio a racheté Camaïeu, les autres chaînes de vêtements et jouets étant reprises par des concurrents à la barre des tribunaux de commerce. De cet éphémère empire commercial, Michel Ohayon a seulement conservé une vingtaine de magasins Galeries Lafayette en province.Pour le parquet, il est “établi” que les procédures de redressement judiciaire de Camaïeu, Gap et Go Sport ont été provoquées “du fait notamment de ces mouvements de trésoreries suspects”.L’homme d’affaires est entre autres soupçonné d’avoir détourné de l’argent des enseignes à des “fins personnelles ou pour favoriser une autre société ou entreprise dans laquelle il était directement ou indirectement intéressé”.Par exemple, d’avoir viré du groupe Go Sport la somme “a minima de 36,5 millions d’euros sur les comptes de la société Hermione People and Brands (HPB)”, une autre de ses sociétés, ce qui a “entraîné la cessation de paiement du groupe”, ou encore d’avoir consommé la trésorerie de Camaïeu “à hauteur de 41,3 millions d’euros pour le seul mois de septembre 2021”.Les parquets de Lille, Grenoble et Bordeaux s’étaient dessaisis au profit de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) des signalements -provenant notamment de commissaires au compte- et plaintes reçus à la fin de 2022 et début 2023 sur des soupçons de détournements commis au préjudice des enseignes Gap, Camaïeu, Go Sport et Campus Academy.Plus de 300 ex-salariés de Camaïeu ont assigné il y a quelques semaines quatre sociétés de la galaxie Ohayon, dont la FIB et HPB, dans le cadre d’une action en responsabilité civile.

Des soignants agressés dans une clinique de la banlieue de Lyon

Des soignants d’une clinique de Villeurbanne, en banlieue lyonnaise, ont été agressés par la mère et le fils d’un patient qui seront jugés lundi en comparution immédiate, a-t-on appris samedi auprès de la préfecture du Rhône et du parquet.Les faits se sont produits jeudi soir peu avant 21H00 aux urgences de la clinique Médipôle de Villeurbanne, lorsque les membres de la famille d’un patient s’en sont pris à des soignants, a indiqué la préfecture, confirmant une information de BFMTV Lyon.Les agresseurs reprochaient aux soignants le temps d’attente pour la prise en charge de leur proche. Des membres du personnel ont reçu des insultes, des menaces et des coups, selon une source proche du dossier.Au moins trois soignants ont été blessés.Une patrouille de police présente sur les lieux est intervenue pour maîtriser les agresseurs et deux personnes ont été placées en garde à vue.Il s’agit de la mère et du fils du patient, qui doivent être déférés samedi après-midi en vue d’une audience de comparution immédiate qui aura lieu lundi, a précisé le parquet de Lyon.”Non satisfaits des soins apportés à leur proche”, ils s’en “sont pris à 3 professionnels de santé et 3 policiers”, a-t-il ajouté.La mère est poursuivie des chefs de “violences sur professionnel de santé avec ITT inférieure ou égale à 8 jours, outrage à personne chargée de mission de service public, menaces de mort à l’encontre d’un professionnel de santé”.Le fils sera quant à lui jugé pour “outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion, outrage à personne chargée de mission de service public et menaces de mort à l’encontre d’un professionnel de santé”.Ils encourent tous deux cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende.Cinq plaintes ont été déposées, trois par les soignants, deux par les policiers, a précisé la préfecture.Sur le réseau social X, la préfète Fabienne Buccio a exprimé son “soutien total aux soignants victimes” et remercié “les policiers pour leur intervention rapide qui a permis l’interpellation de 2 personnes”.La police a renforcé ses patrouilles auprès de l’établissement en plus des agents de sécurité privée supplémentaires mobilisés, précise-t-elle.Le directeur de l’ARS (Agence régionale de santé) se déplacera aujourd’hui auprès des soignants pour leur apporter le soutien de l’Etat, selon la préfète.