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Les députés LFI brandissent les images d’enfants palestiniens dans l’hémicycle

Les députés La France insoumise ont brandi mardi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale des affiches montrant les visages d’enfants palestiniens, déclenchant les huées du RN et de LR. La présidente de l’institution, Yaël Braun-Pivet, qui présidait la séance des questions aux gouvernement, a rappelé qu’il était “interdit de brandir des affiches” dans l’hémicycle et a indiqué qu’elle saisirait le bureau de l’Assemblée, sa plus haute instance exécutive, dont une réunion est prévue mercredi matin.La scène s’est produite durant une question du député Aymeric Caron (LFI) sur la situation à Gaza. “Jamais dans l’histoire récente, des enfants n’ont été massacrés en si grand nombre”, a-t-il déclaré. “Et comme nos enfants, ils ont un nom, ils ont un visage, ils ont une vie à vivre”, a-t-il poursuivi, en brandissant une affiche montrant l’image d’une jeune fille “tuée dans son sommeil par un bombardement sur sa tente”. Il a ensuite été imité par les autres députés LFI, portant chacun des affiches avec d’autres visages d’enfants.”Dans cet hémicycle, les complices sont nombreux”, avait également accusé peu avant Aymeric Caron. “Vous laissez tout passer, c’est un scandale”, s’est insurgé le député RN Kévin Pfeffer, en direction de Yaël Braun-Pivet.Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, a pris la parole en réponse à M. Caron: “Que d’outrances et de caricatures.” “La France a toujours porté cette voix de dialogue et de paix, tandis que vous, monsieur le député, tandis que votre groupe n’a cessé d’instrumentaliser ce sujet si tragique à des fins politiques, n’a cessé de souffler sur les braises de l’antisémitisme”, a-t-il déclaré. 

World’s ‘exceptional’ heat streak lengthens into March

Global temperatures hovered at historic highs in March, the EU agency that monitors climate change said on Tuesday, prolonging an unprecedented heat streak that has pushed the bounds of scientific explanation. In Europe, it was the hottest March ever recorded by a significant margin, said the Copernicus Climate Change Service. That drove rainfall extremes across a …

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Le militant écologiste Paul Watson désormais libre de voyager à l’étranger, selon Sea Shepherd France

Le militant écologiste américano-canadien Paul Watson, figure de la défense des baleines, est désormais libre de voyager à l’étranger, la demande d’arrestation émise par le Japon ayant été suspendue par Interpol, a indiqué mardi l’ONG Sea Shepherd France.”Paul Watson vient d’être informé par la Commission de contrôle des fichiers d’Interpol que la notice rouge émise à son encontre par le Japon a été suspendue du système d’information d’Interpol”, annonce dans un communiqué l’ONG de défense des océans.”L’ensemble des États et autres organisations membres d’Interpol n’y ont donc plus accès, jusqu’à ce que la Commission, qui rendra sa décision définitive après sa session de juin, ait procédé à l’examen complet de l’affaire. La liberté de mouvement du capitaine a entre-temps été rétablie”, ajoute-t-elle.”L’ensemble des États membres d’Interpol, soit 196 pays, doivent désormais se conformer à cette décision et ignorer la demande d’arrestation japonaise notoirement infondée”, selon Sea Shepherd France.Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d’extradition émanant du Japon, qui l’accuse d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. Interpol, l’organisation internationale de police criminelle, émet des notices rouges, qui constituent des demandes de localiser une personne suspecte et de procéder à son arrestation provisoire dans l’attente de son extradition, mais n’ont pas le statut de mandat d’arrêt.Contacté par l’AFP, Interpol a souligné que sa Commission de contrôle des fichiers “est un organe distinct et indépendant du secrétariat général d’Interpol et ne commente pas les cas individuels”.”Une notice rouge peut être suspendue par la CCF à titre provisoire, dans l’attente d’une décision finale sur sa conformité avec les règles de l’organisation”, rappelle-t-elle.

Incendie à Paris: le feu pas totalement éteint mais sans émanations toxiques

L’incendie spectaculaire qui a ravagé lundi soir un centre de tri des déchets dans le nord-ouest de Paris n’était pas totalement éteint mardi, mais son intensité est réduite et n’a entraîné, selon les pouvoirs publics, aucune toxicité de l’air.Le Syctom, qui  assure le service public de traitement des déchets et dont des locaux ont été ravagés par les flammes, a ainsi assuré mardi à la mi-journée que les premières mesures de particules fines étaient “systématiquement inférieures aux seuils réglementaires”.Il n’y a donc “aucune toxicité de l’air” d’après ces mesures, réalisées par le laboratoire de la préfecture de police et dévoilées dans un communiqué par le Syctom, qui gère les déchets ménagers de 82 communes de la région parisienne.Le préfet de police Laurent Nuñez et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avaient déjà assuré lundi soir et mardi qu’il n’y avait a priori pas d’émanations toxiques.- Papiers et cartons -Le sinistre, qui s’est déclenché lundi vers 20H00, a “entièrement détruit le bâtiment de process ainsi que la halle supérieure de stockage des balles” de déchets, mais “le bâtiment administratif est resté quasiment intact, tout comme les structures voisines”, précise le Syctom dans son communiqué.Le site -un bâtiment de 13.000 m² de surface au sol sur quatre niveaux- était en fonctionnement au moment des faits et le feu a pris “dans une zone de stockage intermédiaire de papiers et cartons”, est-il indiqué.Selon la police, environ 25 employés ont été évacués lundi soir.Un employé qui a tenté d’éteindre l’incendie a été intoxiqué par les fumées et transporté en urgence relative à l’hôpital Bichat.L’origine du sinistre, qui a provoqué un impressionnant panache de fumée lundi soir dans le ciel dégagé de la capitale, reste à déterminer. Une enquête pour destruction involontaire par incendie exposant autrui à un dommage corporel a été confiée au commissariat du 17e arrondissement, a indiqué le parquet de Paris.”Quand j’ai appris pour l’incendie, j’ai pleuré. Il y a beaucoup de monde qui travaille ici, on y gagne notre pain”, a expliqué mardi matin sous couvert d’anonymat un employé du centre de tri de 63 ans. Ses collègues qui travaillaient lundi soir “sont très choqués”, a-t-il témoigné.Soixante engins de sapeurs-pompiers et environ 200 soldats du feu ont été engagés et aucun blessé n’est à déclarer parmi les effectifs de secours, déployés vers 19h55 lundi soir au 39 boulevard de Douaumont.- “Robots sur chenilles” -Le boulevard périphérique a été fermé lundi soir dans les deux sens entre les portes de Champerret et de Clichy avant d’être rouvert à la circulation dans le sens intérieur à 22H40.Par mesure de sécurité, aucun déferrement n’a eu lieu au palais de justice des Batignolles tout proche hier soir, au cas où il aurait fallu évacuer le bâtiment, a-t-on appris de source judiciaire.Un important dispositif hydraulique a été établi afin de pouvoir combattre l’incendie, selon la police.Le feu a été maîtrisé vers 04H30 au moyen de six lances grande puissance, mais des sapeurs-pompiers sont restés sur place alors que le périmètre de sécurité était maintenu, toujours selon une source policière.Les pompiers ont aussi utilisé des “robots sur chenilles” pilotés à distance “qui peuvent s’approcher au plus près” des flammes, sur lesquels sont montées des lances à eau qui peuvent envoyer “une très grande quantité d’eau”, nécessaire “pour ce genre de feu”, ont précisé les pompiers.Mardi matin, deux robots étaient encore utilisés sur le sinistre.Au lendemain du sinistre, mardi matin, de la fumée noire s’échappait encore du bâtiment incendié et une odeur âcre prenait à la gorge et piquait les yeux, a constaté une journaliste de l’AFP. Seule la structure du bâtiment est encore visible. Le centre, construit en 2019 et exploité par Suez, accueillait le contenu des bacs jaunes de “quatre arrondissements parisiens et de neufs communes limitrophes”, préparant au recyclage les déchets “de plus de 900.000 habitants”, détaille Syctom.Un “plan alternatif de traitement des flux” pour pallier l’arrêt du centre est en cours d’élaboration, assure le Syctom.abe-mby-sc-mdh/mat/cal/abl

Parole à la défense de Nicolas Sarkozy, au dernier jour du procès des soupçons de financement libyen

Ils vont soutenir la relaxe de Nicolas Sarkozy avant que le tribunal ne se retire pour délibérer: au bout de trois mois d’audiences, les avocats de l’ancien président ont commencé à plaider mardi après-midi, au dernier jour du procès des soupçons de financement libyen. La défense “vous démontrera qu’il n’y a aucun pacte de corruption”, a débuté à la barre Me Jean-Michel Darrois, à quelques mètres de l’ex-chef de l’Etat, 70 ans, ainsi que des trois anciens ministres poursuivis, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.La salle d’audience est pleine comme un oeuf pour cette journée qui marque l’épilogue d’un procès inédit où sont jugés depuis le 6 janvier le 6e président de la Ve République (2007-2012) ainsi que 11 autres prévenus, dont trois anciens ministres. Au premier rang se sont assis l’épouse de Nicolas Sarkozy, l’auteure-interprète Carla Bruni, ainsi que ses fils Jean et Pierre Sarkozy.Après les plaidoiries, les prévenus auront, s’ils le souhaitent, la parole en dernier, puis le tribunal annoncera la date à laquelle il rendra son jugement – pas avant plusieurs mois.Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.Et ce, selon l’accusation, en échange de contreparties diplomatiques, économiques et juridiques, en particulier un soutien au retour de la Libye sur la scène internationale après des années d’embargo lié aux attentats commis par le régime.Au rythme de trois après-midis par semaine, le tribunal présidé par Nathalie Gavarino a patiemment examiné chacun des indices rassemblés par les juges d’instruction pendant une décennie d’investigations très complexes, questionnant témoins et prévenus souvent jusque tard dans la soirée.A l’issue de trois journées de réquisitoire, le parquet national financier (PNF) a requis sept ans d’emprisonnement, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité contre Nicolas Sarkozy.Afin de “satisfaire ses ambitions politiques dévorantes”, l’ancien locataire de l’Elysée a noué “un pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années”, a affirmé l’un des procureurs.- “Outrance” -Pour les trois parquetiers, Nicolas Sarkozy est le “véritable commanditaire” de ce pacte mis en Å“uvre par ses plus proches, Claude Guéant et Brice Hortefeux, qui ont adopté l’attitude “d’hommes de mains” en protégeant leur chef jusque dans la salle d’audience.Immédiatement, Nicolas Sarkozy a dénoncé “la fausseté et la violence des accusations et l’outrance de la peine réclamée”, qui ne visent selon lui qu’à “masquer la faiblesse des charges alléguées”. Il a ajouté vouloir “croire dans la sagesse du tribunal”.Sa défense affirme qu’aucun des flux financiers détaillés par l’accusation n’a pu alimenter la campagne, dans laquelle selon eux aucun argent liquide d’origine libyenne n’a été identifié.Ses avocats estiment que ces accusations ont été construites rétrospectivement par les Libyens afin de se venger de l’intervention internationale menée notamment par Nicolas Sarkozy et qui a abouti à la mort de Mouammar Kadhafi en octobre 2011. Ils assurent que les contreparties alléguées n’existent pas, soit parce que le ministre puis président n’aurait fait que poursuivre des politiques antérieures, soit parce qu’il n’aurait pas pu, de par ses fonctions, influer sur les processus bilatéraux en cause.Définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes ou Bismuth, M. Sarkozy s’est vu poser le 7 février un bracelet électronique à la cheville.Ce procès a aussi vu à la barre trois anciens ministres.Le ministère public a requis six ans de prison et 100.000 euros d’amende contre Claude Guéant, trois ans de prison et 150.000 euros d’amende contre Brice Hortefeux, un an de prison aménagé sous bracelet contre le trésorier de la campagne Eric Woerth.Lundi, leurs conseils ont plaidé contre le “roman” imaginé par le parquet financier, estimant que “le plausible” ne “suffit pas” pour condamner et dépeignant un dossier fait d'”extrapolation” et “pataugeage”, un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.

‘Spectacle’, ‘seismic shock’: Economists on Trump’s tariffs

A wide range of economists are voicing alarm over US President Donald Trump’s tariffs blitz, which has sparked a trade war that experts say could lead to a global recession.Here are comments from some leading economists:- ‘Spectacle of failed policies’ -Li Daokui, one of China’s most influential economists, told AFP that Trump’s tariffs mainly aimed …

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France: le déficit commercial se creuse à 7,2 milliards d’euros en février

Le déficit commercial de la France s’est nettement creusé en février, à 7,2 milliards d’euros, selon les douanes, en raison d’importations en hausse et d’exportations en baisse, au moment où le président américain Donald Trump s’est lancé dans une guerre commerciale avec ses principaux partenaires commerciaux. Le déficit commercial a augmenté de 1,1 milliard d’euros en février par rapport à janvier, dont le chiffre a été revu à la hausse (6,1 milliards d’euros), montrent les statistiques françaises. Les exportations ont reculé de 500 millions d’euros pour s’établir à 49,9 milliards d’euros et les importations ont augmenté de 600 millions d’euros pour atteindre 57,1 milliards d’euros. Le solde énergétique s’est dégradé de 300 millions d’euros en raison d’une hausse des importations pour s’établir à -3,9 milliards d’euros, avec des exportations stables pour le troisième mois de suite.Hors énergie, le solde commercial s’est dégradé et atteint -4,9 milliards d’euros, surtout en raison d’une dégradation du solde des produits manufacturés, en baisse de 900 millions d’euros. Cumulé sur douze mois, le déficit commercial de la France recule pour s’établir à 81,9 milliards d’euros.Les chiffres du commerce extérieur français ne sont pour le moment pas beaucoup influencés par la guerre commerciale enclenchée par le président américain Donald Trump, qui a imposé des droits de douane massifs à ses partenaires commerciaux dont la France.Son cheval de bataille est la hausse des importations de produits américains par ses partenaires, afin que le déficit commercial américain sur les biens se résorbe. La France a présenté l’an dernier un excédent de 16,4 milliards d’euros, selon les statistiques américaines, mais un déficit de quelques milliards selon les statistiques des douanes françaises, sur les biens.