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Incendie de l’Aude: les pompiers sous tension à cause de la météo

Avec ses cendres encore fumantes par endroits, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle, qui a ravagé le massif des Corbières, préoccupe les autorités samedi soir en raison des fortes rafales de vent et des températures caniculaires attendues dimanche.Les conditions climatiques “extrêmes” vont mettre les pompiers “sous tension” pour protéger la zone du feu mais aussi l’ensemble du département, a déclaré devant la presse le commandant Michael Sabot, directeur départemental adjoint du Service d’incendies et de secours de l’Aude.”On met en place des dispositifs (…) au plus près des massifs pour pouvoir réduire les délais d’intervention et pouvoir assurer une attaque efficace et rapide aéroterrestre pour pouvoir éviter d’avoir un deuxième feu catastrophique”, a-t-il souligné, évoquant d’autres secteurs de l’Aude en risque très sévère.Météo-France a placé l’Aude sous vigilance orange canicule tout le weekend, avec des températures prévues entre 38 et 40 degrés.En outre, la tramontane, un vent sec et chaud, reviendra en rafales jusqu’à 55 km/h sur les terres, en direction du littoral méditerranéen, recréant les conditions du départ de l’incendie, a-t-il ajouté, précisant que le taux d’humidité serait également très bas, de l’ordre de 20%.”Le feu est fixé mais non maîtrisé”, a rappelé samedi matin le colonel Christophe Magny, qui dirige les opérations. “Jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a-t-il prévenu, ajoutant qu’il ne serait “pas éteint avant plusieurs semaines”.Dans une végétation noircie par les flammes, les sapeurs-pompiers continuent, sous une chaleur écrasante, de lutter contre les reprises de feu. A Durban-Corbières, Jonquières ou encore Coustouge, les soldats du feu, réservoirs sur le dos, aspergent avec une lance la terre de cendres, a constaté un journaliste de l’AFP.- Sur le qui-vive -Les soldats du feu, sur le qui-vive, surveillent et sécurisent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.Aidés de deux détachements militaires, quelque 1.400 pompiers venus de toute la France vont ainsi quadriller les villages à l’avant du feu autour de Roquefort-des-Corbières avec toujours “la protection des personnes pour priorité”, a ajouté le commandant Sabot. Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a ajouté le préfet de l’Aude Christian Pouget.Samedi, quatre reprises de feu n’ont pas nécessité l’intervention des moyens aériens.- “Solidarité nationale” -Le commandant a salué “le formidable élan de solidarité national depuis le début de la crise”.Après avoir quitté leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 16 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen français.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, a souligné Amélie Trioux, directrice de cabinet du préfet de l’Aude. L’électricité a été rétablie partout et trois communes restent privés de réseau téléphonique.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.- “Cicatrice durable” -Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres à équidistance de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Incendie de l’Aude: les pompiers sous tension à cause de la météo

Avec ses cendres encore fumantes par endroits, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle, qui a ravagé le massif des Corbières, préoccupe les autorités samedi soir en raison des fortes rafales de vent et des températures caniculaires attendues dimanche.Les conditions climatiques “extrêmes” vont mettre les pompiers “sous tension” pour protéger la zone du feu mais aussi l’ensemble du département, a déclaré devant la presse le commandant Michael Sabot, directeur départemental adjoint du Service d’incendies et de secours de l’Aude.”On met en place des dispositifs (…) au plus près des massifs pour pouvoir réduire les délais d’intervention et pouvoir assurer une attaque efficace et rapide aéroterrestre pour pouvoir éviter d’avoir un deuxième feu catastrophique”, a-t-il souligné, évoquant d’autres secteurs de l’Aude en risque très sévère.Météo-France a placé l’Aude sous vigilance orange canicule tout le weekend, avec des températures prévues entre 38 et 40 degrés.En outre, la tramontane, un vent sec et chaud, reviendra en rafales jusqu’à 55 km/h sur les terres, en direction du littoral méditerranéen, recréant les conditions du départ de l’incendie, a-t-il ajouté, précisant que le taux d’humidité serait également très bas, de l’ordre de 20%.”Le feu est fixé mais non maîtrisé”, a rappelé samedi matin le colonel Christophe Magny, qui dirige les opérations. “Jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé”, a-t-il prévenu, ajoutant qu’il ne serait “pas éteint avant plusieurs semaines”.Dans une végétation noircie par les flammes, les sapeurs-pompiers continuent, sous une chaleur écrasante, de lutter contre les reprises de feu. A Durban-Corbières, Jonquières ou encore Coustouge, les soldats du feu, réservoirs sur le dos, aspergent avec une lance la terre de cendres, a constaté un journaliste de l’AFP.- Sur le qui-vive -Les soldats du feu, sur le qui-vive, surveillent et sécurisent les 90 kilomètres de bordures pour “éviter que le feu reprenne à l’avant”, dans la partie la plus proche du littoral méditerranéen et de l’autoroute A9 qu’il avait failli atteindre mercredi.Aidés de deux détachements militaires, quelque 1.400 pompiers venus de toute la France vont ainsi quadriller les villages à l’avant du feu autour de Roquefort-des-Corbières avec toujours “la protection des personnes pour priorité”, a ajouté le commandant Sabot. Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été créés pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.”Le combat continue, les pompiers travaillent toujours sur des reprises de feu (…) les sinistrés ont pu regagner leur domicile. Les solutions d’hébergement sont en place en lien avec les municipalités”, a ajouté le préfet de l’Aude Christian Pouget.Samedi, quatre reprises de feu n’ont pas nécessité l’intervention des moyens aériens.- “Solidarité nationale” -Le commandant a salué “le formidable élan de solidarité national depuis le début de la crise”.Après avoir quitté leur logement dans la précipitation mardi, les dernières personnes évacuées ont été autorisées vendredi soir à regagner les 16 villages impactés par l’incendie, le plus important depuis un demi-siècle sur l’arc méditerranéen français.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, a souligné Amélie Trioux, directrice de cabinet du préfet de l’Aude. L’électricité a été rétablie partout et trois communes restent privés de réseau téléphonique.Le bilan humain n’a pas évolué. Une femme est morte dans sa maison de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.- “Cicatrice durable” -Parti mardi vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres à équidistance de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 16.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, selon la sécurité civile.Au coeur des forêts traversées par le feu, la biodiversité a été considérablement affectée.  “Les insectes, amphibiens, reptiles, les micro-mammifères ont disparu, toute la biodiversité dans le sol a cramé, seuls ceux qui courent vite et sentent la fumée, les chevreuils et les sangliers, ont pu se sauver. La cicatrice va être durable”, a expliqué à l’AFP Stéphane Villarubias, directeur de l’ONF dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales et l’Ariège. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.

Bretagne: un homme tue son ex-compagne avant d’être abattu par un gendarme

Un homme de 38 ans a tué son ex-conjointe dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-et-Vilaine) et a ensuite pris la fuite avant d’être tué par balles par un gendarme dans les Côtes-d’Armor, a annoncé samedi le parquet de Saint-Malo.Dans la nuit de vendredi à samedi, “la compagnie de gendarmerie de Saint-Malo a été requise peu après minuit afin d’intervenir sur la commune de Saint-Jouan-des-Guérets pour une femme, âgée de 36 ans, agressée en pleine rue au niveau du cou à l’aide d’une arme blanche”, a indiqué le parquet de la ville bretonne dans un communiqué de presse transmis samedi soir. Les gendarmes “constataient le décès de cette femme et la fuite de l’auteur, identifié comme étant un ancien concubin, âgé de 38 ans”.Une enquête a été immédiatement ouverte en flagrance du chef d’assassinat.Vers 03H00, les militaires de la gendarmerie sont parvenus à localiser le suspect à son domicile à Taden (Côtes-d’Armor), à une vingtaine de kilomètres de Saint-Jouan-des-Guérets, et ont tenté de procéder à son interpellation.”Les premières investigations relevaient que le mis en cause, à la vue des gendarmes, s’était saisi d’une arme blanche et avait adopté un comportement très menaçant à leur égard”, a indiqué le parquet.Un gendarme “faisait alors usage de son arme de service à plusieurs reprises, le taser n’ayant pas suffi à repousser cet homme” et “malgré l’intervention des services de secours, l’individu décédait quelques minutes plus tard”, d’après la même source.Le parquet de Saint-Malo a prescrit l’ouverture d’une seconde enquête de flagrance, du chef de violences avec usage d’une arme ayant entrainé la mort sans l’intention de la donner. Cette seconde enquête a été confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et le militaire ayant fait usage de son arme de service a été placé en garde à vue. Les autopsies des corps des deux personnes décédées doivent être pratiquées lundi, a précisé le parquet. En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur publié fin novembre 2024.

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Des taux “incommensurables” de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart

Des taux de pollution de microplastiques “incommensurables” ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l’enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique “sont (à) l’origine” de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.Le média s’appuie notamment sur une enquête de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). “Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s’agissant de l’introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval”, indique le magistrat chargé de l’enquête, selon Mediapart, alertant sur “leurs effets nuisibles sur la santé humaine”.Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s’appuient les enquêteurs.Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d’autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d’autres eaux en bouteille par des chercheurs.”La dégradation est substantielle en ce qu’ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d’eaux souterraines, de sorte qu’aucune dépollution n’est envisageable”, ajoutent les enquêteurs.Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme “qu’aucune pollution n’est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité”.Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir “un impact sur la qualité des eaux”.Selon l’entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu’elle ne soit propriétaire des terrains pollués.Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés. Omniprésentes dans l’environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

Des taux “incommensurables” de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart

Des taux de pollution de microplastiques “incommensurables” ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l’enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l’équivalent de 126 piscines olympiques.Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, “laissé s’écouler dans les eaux superficielles et souterraines” des “particules de microplastiques” à des concentrations “rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune”.Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique “sont (à) l’origine” de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.Le média s’appuie notamment sur une enquête de l’Office français de la biodiversité (OFB) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp). “Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s’agissant de l’introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval”, indique le magistrat chargé de l’enquête, selon Mediapart, alertant sur “leurs effets nuisibles sur la santé humaine”.Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s’appuient les enquêteurs.Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d’autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d’autres eaux en bouteille par des chercheurs.”La dégradation est substantielle en ce qu’ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d’eaux souterraines, de sorte qu’aucune dépollution n’est envisageable”, ajoutent les enquêteurs.Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme “qu’aucune pollution n’est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité”.Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir “un impact sur la qualité des eaux”.Selon l’entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu’elle ne soit propriétaire des terrains pollués.Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés. Omniprésentes dans l’environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

Russia cautious on Armenia-Azerbaijan deal, Iran reject border corridor

Russia cautiously welcomed a US-brokered draft deal between Armenia and Azerbaijan on Saturday, but Moscow’s regional ally Iran rejected the idea of a new border corridor backed by President Donald Trump. The two former Soviet republics signed a peace deal in Washington on Friday to end a decades-long conflict, though the fine print and binding nature …

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La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France

Le sud de la France suffoque samedi en proie à une vague de chaleur, la deuxième de cet été, et qui devrait se renforcer et s’étendre encore dimanche et au-delà.Une vaste partie sud du pays va subir ce weekend des températures comprises entre 34°C et 40°C, et qui pourront atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.Pour la journée de samedi, 28 départements du Sud se trouvent déjà en vigilance orange canicule, souligne Météo-France qui signale quelques températures “remarquables” relevées à 15H00: 38,0°C à Lyon-St-Exupéry, 36,8°C à Montélimar (Drôme) ou encore 35,8°C à Bordeaux-Mérignac.Dimanche, “la chaleur va encore monter d’un cran dans le Sud” et l’alerte sera étendue à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec désormais 42 départements hors Corse en vigilance orange canicule, par ailleurs susceptible d’être encore étendue.Quant à la journée de lundi, elle se caractérisera par une “remontée d’une masse d’air extrêmement chaud sur une large partie du pays”, y compris au nord de la Loire, et sera sans doute “la plus chaude à l’échelle nationale”, a indiqué le prévisionniste.”Le pic est attendu entre lundi et mardi. (La vague de chaleur) devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, commente-t-il.- “Protégez-vous” -Dans ces circonstances, “protégez-vous”, insiste Météo-France, appelant chacun à rester au frais, privilégier “les activités douces et sans effort” ou encore “prendre des nouvelles de (ses) proches et des plus fragiles”.”On adapte notre rythme de vie, oui. On sort plus tôt, histoire de marcher un petit peu, et puis après on se renferme chez soi”, observe Eric Khellas, artiste-peintre rencontré par l’AFP sur les hauteurs de Lyon samedi.Pour se rafraîchir, les estivants sont aussi très nombreux au bord de l’eau ou en montagne, tandis que d’autres cherchent des alternatives, y compris sous terre. En Dordogne, où l’on attend des pics à 38°C samedi après-midi, la grotte de Villars, ornée de peintures préhistoriques vieilles de 20.000 ans, devrait ainsi faire le plein de visiteurs tout le weekend.”On a systématiquement des pics de visites quand il pleut, pour se mettre à l’abri, et quand il fait trop chaud, pour se rafraîchir. Habituellement c’est plus calme les samedis en août, mais là on part sur une grosse journée”, raconte l’un de ses gérants, Benoit Birckel, à l’accueil du site situé à 40 km au nord de Périgueux et dont les galeries affichent une température stable autour de 13°C, quelle que soit la saison.Mais pour Ophélie et Aurore, deux jeunes femmes dans la vingtaine qui n’ont pas souhaité donner leurs noms et travaillent dans un magasin d’alimentation du centre de Grenoble, la journée s’annonce “pénible” car “il fait souvent plus chaud dans le magasin que dehors”. Et pas de répit lorsqu’elles rentreront chez elles, leurs appartements étant “mal isolés”. – 1.240 km de bouchons -Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France. L’épisode s’accompagne d’un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans le massif des Corbières mobilise toujours 1.400 pompiers samedi ne pourra pas être sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers.Il coïncide en outre avec un weekend de chassé-croisé entre vacanciers automobilistes. Un pic de 1.240 km de bouchons a été atteint peu avant midi, soit au-delà des niveaux déjà considérés comme “exceptionnels” par Bison Futé.  La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d'”anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures” dans ses trains les plus anciens. 

La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France

Le sud de la France suffoque samedi en proie à une vague de chaleur, la deuxième de cet été, et qui devrait se renforcer et s’étendre encore dimanche et au-delà.Une vaste partie sud du pays va subir ce weekend des températures comprises entre 34°C et 40°C, et qui pourront atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.Pour la journée de samedi, 28 départements du Sud se trouvent déjà en vigilance orange canicule, souligne Météo-France qui signale quelques températures “remarquables” relevées à 15H00: 38,0°C à Lyon-St-Exupéry, 36,8°C à Montélimar (Drôme) ou encore 35,8°C à Bordeaux-Mérignac.Dimanche, “la chaleur va encore monter d’un cran dans le Sud” et l’alerte sera étendue à la quasi-totalité de la moitié sud du pays, avec désormais 42 départements hors Corse en vigilance orange canicule, par ailleurs susceptible d’être encore étendue.Quant à la journée de lundi, elle se caractérisera par une “remontée d’une masse d’air extrêmement chaud sur une large partie du pays”, y compris au nord de la Loire, et sera sans doute “la plus chaude à l’échelle nationale”, a indiqué le prévisionniste.”Le pic est attendu entre lundi et mardi. (La vague de chaleur) devrait durer jusqu’en fin de semaine prochaine”, commente-t-il.- “Protégez-vous” -Dans ces circonstances, “protégez-vous”, insiste Météo-France, appelant chacun à rester au frais, privilégier “les activités douces et sans effort” ou encore “prendre des nouvelles de (ses) proches et des plus fragiles”.”On adapte notre rythme de vie, oui. On sort plus tôt, histoire de marcher un petit peu, et puis après on se renferme chez soi”, observe Eric Khellas, artiste-peintre rencontré par l’AFP sur les hauteurs de Lyon samedi.Pour se rafraîchir, les estivants sont aussi très nombreux au bord de l’eau ou en montagne, tandis que d’autres cherchent des alternatives, y compris sous terre. En Dordogne, où l’on attend des pics à 38°C samedi après-midi, la grotte de Villars, ornée de peintures préhistoriques vieilles de 20.000 ans, devrait ainsi faire le plein de visiteurs tout le weekend.”On a systématiquement des pics de visites quand il pleut, pour se mettre à l’abri, et quand il fait trop chaud, pour se rafraîchir. Habituellement c’est plus calme les samedis en août, mais là on part sur une grosse journée”, raconte l’un de ses gérants, Benoit Birckel, à l’accueil du site situé à 40 km au nord de Périgueux et dont les galeries affichent une température stable autour de 13°C, quelle que soit la saison.Mais pour Ophélie et Aurore, deux jeunes femmes dans la vingtaine qui n’ont pas souhaité donner leurs noms et travaillent dans un magasin d’alimentation du centre de Grenoble, la journée s’annonce “pénible” car “il fait souvent plus chaud dans le magasin que dehors”. Et pas de répit lorsqu’elles rentreront chez elles, leurs appartements étant “mal isolés”. – 1.240 km de bouchons -Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France. L’épisode s’accompagne d’un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans le massif des Corbières mobilise toujours 1.400 pompiers samedi ne pourra pas être sous contrôle avant dimanche en fin de journée, selon les pompiers.Il coïncide en outre avec un weekend de chassé-croisé entre vacanciers automobilistes. Un pic de 1.240 km de bouchons a été atteint peu avant midi, soit au-delà des niveaux déjà considérés comme “exceptionnels” par Bison Futé.  La SNCF a de son côté indiqué avoir supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont afin d'”anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures” dans ses trains les plus anciens.