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Polls close in Ecuador’s razor-tight presidential runoff

Polls closed in Ecuador’s too-close-to-call presidential election Sunday, with incumbent Daniel Noboa hoping to fend off a charismatic leftist challenger after a campaign dominated by drug-related violence.The 37-year-old president narrowly won February’s first round, but not by enough to avoid another duel against a resurgent Luisa Gonzalez, who is bidding to become Ecuador’s first woman …

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Ecuador votes in razor-tight presidential runoff

Ecuadorans are voting Sunday in a too-close-to-call presidential election that pits incumbent Daniel Noboa against a charismatic leftist challenger, after a campaign plagued by drug-related violence.The 37-year-old president narrowly won February’s first round, but not by enough to avoid another duel against a resurgent Luisa Gonzalez, who is bidding to become Ecuador’s first woman president.  The …

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A peine réconciliés, Alger et Paris crispés par la détention d’un agent consulaire algérien

Une semaine jour pour jour après le déplacement du chef de la diplomatie française à Alger, la réconciliation entre la France et l’Algérie est déjà mise à l’épreuve avec la détention d’un agent consulaire algérien en France qui a suscité l’ire des autorités algériennes.Le ministère algérien des Affaires étrangères a tonné samedi soir contre “ce nouveau développement inadmissible et inqualifiable (qui) causera un grand dommage aux relations algéro-françaises”.Il s’est engagé à ne pas “laisser cette situation sans conséquences” et a “reçu” dès samedi l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, pour “exprimer (s)a vive protestation”.Ces propos contrastent avec l’annonce, la semaine dernière par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, d'”une nouvelle phase” pour les relations entre Paris et Alger, à l’issue d’un entretien avec son homologue Ahmed Attaf et surtout avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Le président français Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune avaient acté quelques jours auparavant la fin d’une crise d’une intensité rare, qui avait conduit les deux pays au bord de la rupture diplomatique.Trois hommes, dont l’un employé dans l’un des consulats d’Algérie en France, ont été mis en examen vendredi à Paris pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire suivie de libération avant le 7e jour, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français.Dans cette affaire qui concerne l’opposant au régime algérien Amir Boukhors, influenceur surnommé Amir DZ, ces hommes sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Ils ont été placés en détention provisoire.”Nous ne commentons pas une enquête en cours. L’autorité judiciaire, qui agit en toute indépendance, est seule compétente pour se prononcer”, a déclaré à l’AFP une source diplomatique française dimanche.”L’enlèvement est avéré y compris par un individu qui travaille à Créteil au consulat général d’Algérie”, a réagi pour sa part le ministre français de l’intérieur Bruno Retailleau, interrogé sur la chaine LCI.Il s’est en revanche montré prudent sur une éventuelle ingérence des autorités algériennes. “Le lien avec le pays n’est pas avéré”, a-t-il dit tout en soulignant que cette affaire était “grave”. “Nous sommes un pays souverain et nous entendons que sur le sol français nos règles soient respectées”.Plus tôt, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez avait assuré sur Europe 1/CNews que les investigations avaient été menées “de manière extrêmement rigoureuse” et qu’il n’y avait “pas d’instruction politique reçue par les effectifs de police, en l’occurrence, les miens, sous l’autorité de la justice”.Auprès de l’ambassadeur français, Alger avait protesté samedi soir sur “la forme” et sur “le fond” de l’affaire, reprochant notamment l’absence de “notification par le canal diplomatique”.- “Argumentaire vermoulu” -De plus, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé “l’argumentaire vermoulu et farfelu” du ministère de l’Intérieur français, fustigeant une “cabale judiciaire inadmissible” reposant “sur le seul fait que le téléphone mobile de l’agent consulaire inculpé aurait borné autour de l’adresse du domicile de l’énergumène” Amir Boukhors.Cet influenceur algérien, qui vit depuis 2016 en France, y a obtenu l’asile politique en 2023. Son pays le réclame pour le juger.Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre, l’accusant d’escroquerie et d’infractions terroristes. En 2022, la justice française a refusé son extradition. Âgé de 41 ans et suivi par plus d’un million d’abonnés sur TikTok, Amir DZ a été la cible “de deux agressions graves, une en 2022 et une autre dans la soirée du 29 avril 2024”, jour de son enlèvement en banlieue sud de Paris (Val-de-Marne), avant d’être relâché le lendemain, selon son avocat Eric Plouvier.A la suite des mises en examen des trois hommes, dont l’agent consulaire, Me Plouvier a parlé d’une “affaire d’Etat” et le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau avait évoqué “peut-être” un “acte d’ingérence étrangère”.Toutefois, une source proche du dossier en France a appelé samedi à la prudence sur ces trois mises en examen, redoutant que l’enquête ne débouche sur “un dossier vide”, contre des suspects qui ne seraient que des fusibles.Pour le ministère algérien des Affaires étrangères, “ce tournant judiciaire, inédit dans les annales des relations algéro-françaises, n’est pas le fruit du hasard”.Il se produit “à des fins de torpillage du processus de relance des relations bilatérales convenu entre les deux chefs d’Etat lors de leur récent entretien téléphonique”, a déploré ce ministère, en exigeant la libération “immédiate” de son agent consulaire.Alger insiste sur l’immunité diplomatique de cet agent, mais selon une source française proche du dossier, celui-ci dispose d’un passeport de service et non d’un passeport diplomatique.Cette affaire intervient alors que la France a appelé à un geste de clémence pour faire libérer l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné en Algérie à 5 ans de prison notamment pour atteinte à l’intégrité du territoire. 

Fin de vie: pour Retailleau, le texte va “dans le très mauvais sens”

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est dit dimanche “stupéfait” par la proposition de loi relative à la fin de vie étudiée en commission parlementaire, jugeant que ce texte “tellement permissif” va “dans le très mauvais sens”.”Le texte que j’ai découvert m’a stupéfié”, a dit le ministre qui était interrogé sur LCI. Les députés ont commencé vendredi en commission l’examen de ce texte et approuvé la création d’un droit à l’aide à mourir, en élargissant les cas où la substance létale pourra être administrée par un soignant.”Le texte aujourd’hui est tellement permissif, demain ce que je crains, c’est qu’il soit beaucoup plus facile de demander la mort que d’avoir des soins”, a-t-il argué. “C’est un texte qui va cumuler aussi bien le suicide assisté que l’euthanasie. Or, dans tous les pays qui ont autorisé ce double choix, et bien, c’est toujours l’euthanasie qui a écrasé le suicide assisté”, a-t-il poursuivi.”Bien sûr, c’est une proposition de loi, mais ce texte pour moi, il est terrible parce que c’est un texte d’abandon”, selon lui.Si “par malheur, il était demain voté, et bien, au moment de votre mort, les uns ou les autres devront se poser cette question non pas de tendre une main ou de demander une main secourable, mais de dire: +Suis-je un fardeau pour la société?+ “, a souligné Bruno Retailleau. “Quand on voit que dans la dernière année d’une vie, le coût pour la santé, c’est plus de 35.000 euros, ce que je crains demain, c’est que ces considérations matérielles, ces considérations économiques prennent le pas sur la dignité de la vie humaine”, a-t-il souligné.”Ce n’est pas un texte de fraternité, c’est un texte d’abandon” qui va “dans le très mauvais sens”, a-t-il jugé.Les députés ont notamment approuvé un amendement d’Elise Leboucher (LFI) accordant à la personne qui souhaite recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier. Le texte initial prévoyait que celle-ci ne soit possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”.

Joggeuse disparue: le parquet annonce des recherches “sur un secteur restreint”

Les recherches pour retrouver une joggeuse de 28 ans disparue jeudi dans la Vienne, d’abord menées sur une vaste zone boisée de 100 km2, ont été resserrées dimanche “sur un secteur restreint” au sud de Poitiers, a annoncé le parquet.”Les ratissages se resserrent sur un secteur restreint d’environ 3 km2 autour de Vivonne”, a fait savoir Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, dans un communiqué.Quelque 50 gendarmes ont été mobilisés dimanche dans les environs de cette localité de 4.500 habitants, à 20 km au sud de Poitiers, là où Agathe Hilairet, coureuse expérimentée de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg), n’a plus donné signe de vie depuis jeudi matin.Des personnels équipés de détecteurs de métaux ont été déployés, a précisé le parquet, et des sondages aquatiques ont été menés par la brigade nautique de la gendarmerie d’Arcachon (Gironde).Des plongeurs ont notamment sondé un étang dimanche matin. Une source proche de l’enquête, ouverte pour “disparition inquiétante”, avait alors indiqué à l’AFP que “toutes les hypothèses” restaient envisagées.- Nouvelles auditions “en cours” -Alors qu’une dizaine de proches et témoins avaient déjà été entendus par les gendarmes samedi à la mi-journée, de nouvelles auditions “sont en cours, notamment sur l’environnement sentimental, familial et amical d’Agathe Hilairet”, a précisé le procureur dimanche en fin de journée.La disparue, pratiquante de trail qui parcourait des distances supérieures à 15 ou 20 km à chaque sortie, s’était élancée jeudi matin du domicile de ses parents à Vivonne. Son père a donné l’alerte en ne la voyant pas revenir, alors que son téléphone ne répondait plus.De jeudi à samedi, une large zone de 100 km2 a été ratissée par une centaine de gendarmes, épaulés par des militaires, des sapeurs-pompiers, des agents de la protection civile et des membres du club sportif de la disparue.Un appel à témoins a permis de recueillir une trentaine de témoignages, que les enquêteurs s’attachent à vérifier. Le procureur encourage “toutes personnes qui auraient des informations” à les contacter.La jeune femme est décrite comme étant de “taille très mince”, vêtue d’une tenue de jogging avec un short noir et un haut manches courtes de couleur sombre, et portant un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone était accroché à son poignet.L’appareil a été localisé pour la dernière fois jeudi après-midi près des lieux-dits “Les Grands Ormeaux” et “Le Champ Salaud” à Voulon, commune située à 10 km de Vivonne.

Marylise Léon (CFDT): faire “les poches” des chômeurs ne résoudra pas les problèmes

La leader de la CFDT, Marylise Léon, a appelé dimanche le gouvernement à “ouvrir le débat” s’il souhaite changer une nouvelle fois les règles d’indemnisation des chômeurs, tout en estimant que leur faire “les poches” ne résoudra pas les problèmes actuels du pays.”Si le gouvernement veut toucher encore à l’indemnisation des chômeurs, qu’il ne le fasse pas en catimini, qu’il ouvre le débat !”, interpelle Marylise Léon, dans une interview aux Echos publiée dimanche.”Je serais curieuse d’entendre ses arguments, alors qu’il a déjà ponctionné le régime depuis 2023″, poursuit la syndicaliste, qui estime que “ce n’est pas en faisant les poches des demandeurs d’emploi que l’on va résoudre les problèmes du pays”.Le sujet de l’assurance chômage est revenu sur la table la semaine dernière, lors d’une réunion à l’Élysée en présence de six ministres, visant à identifier des pistes pour réduire les déficits publics, comme dévoilé par le quotidien L’Opinion. Ce sujet a été abordé seulement comme une “source possible d’économies, parmi d’autres mesures”, s’est défendu le cabinet de la ministre chargée du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet.Cette hypothèse a émergé alors que la convention actuelle encadrant les droits des demandeurs d’emploi, signée fin 2024 par les partenaires sociaux, vient d’entrer en vigueur et doit s’appliquer jusqu’en 2028. Selon un rapport d’évaluation publié début avril, la réforme de l’assurance chômage mise en oeuvre à partir de 2019 a permis de réduire de 12% la durée moyenne du chômage mais a diminué de 18% l’allocation moyenne, soit 6 euros par jour.Le Premier ministre lancera mardi une conférence sur les finances publiques dans un contexte marqué par un conflit commercial déclenché par les Etats-Unis et un risque accru sur l’emploi en France.”Je suis lucide sur le besoin de mesures économiques pour préserver l’activité. Mais renvoyer à plus tard la gestion des conséquences sociales, ce n’est plus possible !”, plaide encore Marylise Léon dans cette interview.La N°1 de la CFDT a ainsi “demandé au gouvernement de travailler ensemble en urgence sur les impacts sociaux pour prévenir les destructions d’emplois”.

Vencorex repris par un groupe chinois: “aucun problème de souveraineté”, estime Ferracci

Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a estimé dimanche qu’il n’y avait “aucun problème de souveraineté” avec Vencorex, sous-traitant pour la dissuasion nucléaire française repris partiellement par son concurrent, le géant chinois Wanhua. “Nous avons avec le ministère des Armées trouvé des solutions pour permettre à nos filières stratégiques de trouver des sources alternatives pour se fournir, en sel, en chlore, ce que produisait Vencorex”, a-t-il déclaré sur France 3. Les produits de Vencorex sont notamment utilisés pour les missiles de dissuasion nucléaire et la fusée Ariane 6, symbole de la souveraineté européenne dans l’espace. L’actionnaire chinois “reprend une petite partie, 54 salariés sur 450, et des activités qui ne sont pas des activités stratégiques” concernant des “composants qui servent aux peintures industrielles”, a assuré le ministre. Il a promis de se rendre sur le site à Pont-de-Claix, près de Grenoble dans quelques jours “pour discuter avec les élus de l’avenir du site, de la revitalisation et de l’accompagnement des salariés”.”Pendant dix mois, nous avons cherché un repreneur pour la totalité des activités de Vencorex. Il se trouve que le modèle économique de Vencorex ne permettait pas de trouver” un tel repreneur, a regretté le ministre. Le tribunal de commerce de Lyon a jugé “irrecevable” un projet de reprise en coopérative par des salariés, qui aurait permis de sauvegarder davantage de postes et de garder ce “fleuron” de la chimie dans le giron français. Il a attribué la reprise partielle à Wanhua, via sa filiale hongroise BorsodChem.Le ministre de l’Economie et des Finances Eric Lombard a pour sa part jugé qu’une nationalisation provisoire demandée par des salariés n’était “pas envisageable”, au cours d’une interview sur BMFTV. “C’est une entreprise qui, malgré tous nos efforts, n’a pas trouvé de viabilité économique, même si certaines filières sont essentielles”, a-t-il affirmé.