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Trump unveils sweeping US tariffs on Canada, Mexico, China

President Donald Trump announced broad tariffs Saturday on major US trading partners Canada, Mexico and China, claiming a “major threat” from illegal immigration and drugs — a move that sparked promises of retaliation.Canadian and Mexican exports to the United States will face a 25 percent tariff starting Tuesday, although energy resources from Canada will have …

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Au Festival de la BD d’Angoulême, succès public, tempête en coulisses

Des rues bondées, des expos prises d’assaut… Le festival de la BD d’Angoulême a fait le plein cette semaine tout en étant agité, en coulisses, par une virulente mise en cause de son management et de sa stratégie, “mercantile” selon ses détracteurs.Avant même le début de cette 52e édition, refermée dimanche, le coup de semonce est venu d’un article de l’Humanité magazine accusant le festival international de la bande dessinée (FIBD) de “dérives”, notamment avec une hausse de 25% des tarifs pour le public, et d’avoir licencié en 2024 une salariée peu après sa plainte pour viol.Le FIBD, dont l’organisation est confiée depuis 2007 à la société 9e Art+, a aussitôt défendu sa stratégie de “toucher le plus grand nombre” et assuré n’avoir jamais “failli dans ses obligations” vis-à-vis de son ex-employée.Mais l’incendie s’est vite propagé dans le microcosme. “Ca secoue beaucoup de gens dans le festival comme chez les auteurs”, confie une source interne.  Sur les réseaux, des auteurs de BD ont publié des dessins peu amènes pour le président de 9e Art+, Franck Bondoux, après un premier message posté par Florence Cestac, grand prix d’Angoulême en 2000.”C’est l’histoire du viol qui m’a poussée à faire ça, j’ai trouvé ça immonde”, dit-elle à l’AFP, confiant par ailleurs son impression d’un festival qui “perd son âme”.Sur leurs stands à Angoulême, les éditeurs indépendants ont, eux, affiché des messages de soutien “On te croit” à l’ex-salariée, qui vient de saisir les prud’hommes pour contester son licenciement, selon son avocat Arié Alimi.- Moyen de pression -Plusieurs intervenants ont aussi interpellé le festival lors de la remise des Fauves 2025 samedi soir, qui a notamment sacré “Deux filles nues” de Luz.L’affaire a ému jusqu’au ministère de la Culture qui a indiqué à l’AFP être “particulièrement interpellé” par cette affaire et être plus généralement inquiet des “dysfonctionnements” au sein du FIBD. Cette semaine, les grands éditeurs ont également exprimé leur “profonde préoccupation” s’agissant d’un festival crucial et qui a essuyé des pertes en 2024.Leur syndicat national a appelé “instamment” au lancement d’un “appel d’offres en bonne et due forme” alors qu’approche une échéance majeure pour le renouvellement de la convention liant l’association FIBD Angoulême, fondatrice du festival, à 9e Art+.Reconduite tacitement en 2017, elle le sera à nouveau en 2027 si elle n’est pas dénoncée d’ici à mai.Cette convention de droit privé ne peut formellement être dénoncée que par l’association FIBD Angoulême, dont la présidente Delphine Groux a indiqué en décembre qu’elle n’agirait pas “sous la pression”. Sollicitée par l’AFP, l’association n’a pas donné suite.Les regards se tournent aussi vers les pouvoirs publics qui fournissent près de la moitié des 6,3 millions de budget du festival.Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine, premier contributeur public (550.000 euros de subventions directes, 500.000 autres en équipements), appelle à “sortir par le haut” pour ne pas abîmer “le succès culturel, économique, social” du festival. – “Comme un village gaulois” -“On va regarder les garanties qui sont à demander”, affirme à l’AFP l’élu socialiste. Mais il souligne les “efforts de transparence” du festival depuis un rapport de la Chambre régionale de la Cour des comptes de 2021 qui avait pointé une “organisation complexe” sans relever d’irrégularités.Elu d’opposition à Angoulême, Raphaël Manzanas n’est pas convaincu. “C’est encore opaque”, dit-il à l’AFP, pointant notamment les échanges comptables entre 9e Art+ et une autre société détenue par M. Bondoux.Les marges de manoeuvre sont réduites, reconnaît néanmoins l’élu. “On peut jouer le bras de fer et menacer de ne pas voter la subvention (500.000 euros, ndlr) mais on serait accusés de nuire à un festival très important pour notre ville”, explique-t-il.Sollicité par l’AFP, M. Bondoux n’a pas répondu mais le directeur artistique adjoint du festival, Fausto Fasulo, juge “hallucinante” l’idée d’une dérive mercantiliste.”Quelqu’un est-il capable de nous regarder droit dans les yeux et de nous dire que la programmation de cette année est au service du grand capital?”, lance-t-il, déplorant que le festival serve “trop souvent de catalyseur” des tensions récurrentes dans l’édition.De fait, le festival d’Angoulême est loin d’en être à sa première crise. “Ici, c’est comme un village gaulois”, résume une habituée des lieux. “Il y a toujours beaucoup de mécontents”.

Festival d’Angoulême: le ministère de la Culture s’inquiète de “dysfonctionnements”

Le ministère de la Culture a affirmé à l’AFP prendre “très au sérieux” les “dysfonctionnements” du Festival de la BD d’Angoulême, accusé dans une récente enquête de l’Humanité Magazine de “dérive” managériale et d’avoir licencié une salariée peu après une plainte pour viol. “Le ministère de la Culture prend très au sérieux les différents dysfonctionnements du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême dont la presse s’est récemment fait l’écho”, assure le ministère, un des contributeurs publics du festival (FIBD) dont la 52e édition s’achève ce dimanche.Le ministère se dit “particulièrement interpellé” par le cas de cette ex-responsable de la communication licenciée pour faute grave à la mi-mars 2024 un mois et demi après un viol qu’elle affirme avoir subi pendant le festival.Le FIBD “dit être irréprochable et affirme que le licenciement n’a rien à voir avec la dénonciation du viol (…) mais le ministère est extrêmement vigilant sur cette situation qui, si elle est confirmée, est d’une particulière gravité”, indique la déclaration écrite transmise samedi soir à l’AFP.Le festival, dont la gestion est confiée depuis 2007 à la société 9e Art+, avait assuré la semaine dernière n’avoir jamais “failli dans ses obligations” vis-à-vis de son ex-employée, à qui était reproché un “comportement incompatible avec l’image de l’entreprise”.Samedi soir, lors de la remise des Fauves distinguant les auteurs et les albums de l’année, plusieurs lauréats et intervenants ont appelé le festival à en faire plus contre les violences sexuelles. Selon les membres du jury 2025, le festival s’est engagé à ce qu’un audit extérieur soit mené sur ces questions.Dans sa déclaration à l’AFP, le ministère de la Culture assure également attendre que “toutes les réponses soient apportées sur les difficultés financières et managériales” évoquées dans l’Humanité magazine, alors que le partenariat noué avec 9e Art doit faire l’objet d’un prochain réexamen.Selon le ministère, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) a “sollicité” une réunion avec les collectivités et les professionnels prochainement pour faire le point sur l’ensemble de ces sujets.

Inondations: “lente” décrue dans l’ouest, état de catastrophe naturelle “accéléré”

A Redon (Ille-et-Vilaine) et dans la “vingtaine” d’autres communes de l’ouest touchées par les inondations, la décrue se poursuit lentement dimanche matin, au lendemain de l’annonce d’un dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle “accéléré”.”La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (…) c’est un dispositif qu’on va simplifier, accélérer”, a déclaré samedi à la presse le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, expliquant que les communes allaient pouvoir effectuer les démarches en ligne et qu’une première réunion se tiendrait “dès jeudi prochain”.En déplacement à Redon aux côtés de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et de la ministre déléguée à la Ruralité, Françoise Gatel, il a assuré que “toutes les communes qui sont touchées – le préfet de région en a relevé plus d’une vingtaine déjà – vont pouvoir avoir accès à ce dispositif”.Mais la décrue s’annonçant “lente”, M. Retailleau a aussi dit souhaiter “l’accélérer pour faire en sorte que les maisons d’habitation, les espaces publics puissent être libérés de l’eau le plus vite possible”.Sur les quais de Redon, où les trottoirs étaient de nouveau visibles samedi, des pompes de grande capacité tournaient à plein régime, en vrombissant. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine, quatre pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service par des plongeurs, a constaté un photographe de l’AFP.Au total, ces moyens supplémentaires en cours de déploiement seront capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.”Ça a bien baissé quand même. J’ai été voir sur le canal et le port, ça baisse dur. Pas autant sur la Vilaine”, observe Henri, interrogé par l’AFP dans le centre-ville samedi matin.Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient en vigilance orange crues l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique, l’Eure, le Val-d’Oise et la Somme.Cette vigilance a toutefois été levée dans la Sarthe et l’Oise.Le tronçon de la Vilaine médiane est repassé en vigilance jaune et “l’amélioration des conditions météorologiques favorise les décrues en cours sur les tronçons de la Vilaine aval et de la Seiche”, précise Vigicrues. “Sur ces deux tronçons maintenus en vigilance orange, la tendance est à la baisse mais les niveaux resteront élevés et les décrues sont progressives”, prévient l’organisme de prévisions.- “Culture du risque” -“On n’a eu aucune victime parce que les choses ont été anticipées”, a souligné Bruno Retailleau, après avoir salué les pompiers, gendarmes et CRS mobilisés. Il s’agit d'”une séquence très traumatisante, notamment pour les habitants, quand on voit son habitation qui est inondée, quand on doit évacuer sa propre maison”, a-t-il ajouté.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, qui a également touché plus en amont certains quartiers de Rennes le week-end dernier, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, et 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).”Aucun retour à domicile n’est autorisé pour les personnes évacuées dans la zone touchée par les inondations. Les arrêtés d’évacuation sont donc toujours effectifs”, souligne la mairie de Redon dans un communiqué samedi après-midi.”Avec le début très lent de la décrue, le retour des habitants commence à s’organiser dans certains secteurs des communes touchées”, a indiqué de son côté la préfecture de Loire-Atlantique. “La réintégration des habitants se fera progressivement, secteur par secteur, uniquement sur les zones accessibles”, souligne-t-elle.”C’est un phénomène qui est lié au dérèglement climatique”, a tenu à rappeler Agnès Pannier-Runacher, appelant à “accélérer cette culture du risque qui nous permet d’intervenir sereinement face à des événements qui vont se multiplier”. L’objectif étant, pour la ministre, d'”éviter des dommages qui finalement, on le voit, coûtent beaucoup plus cher que les investissements qu’on pourrait faire”.

Inondations: “lente” décrue dans l’ouest, état de catastrophe naturelle “accéléré”

A Redon (Ille-et-Vilaine) et dans la “vingtaine” d’autres communes de l’ouest touchées par les inondations, la décrue se poursuit lentement dimanche matin, au lendemain de l’annonce d’un dispositif de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle “accéléré”.”La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (…) c’est un dispositif qu’on va simplifier, accélérer”, a déclaré samedi à la presse le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, expliquant que les communes allaient pouvoir effectuer les démarches en ligne et qu’une première réunion se tiendrait “dès jeudi prochain”.En déplacement à Redon aux côtés de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, et de la ministre déléguée à la Ruralité, Françoise Gatel, il a assuré que “toutes les communes qui sont touchées – le préfet de région en a relevé plus d’une vingtaine déjà – vont pouvoir avoir accès à ce dispositif”.Mais la décrue s’annonçant “lente”, M. Retailleau a aussi dit souhaiter “l’accélérer pour faire en sorte que les maisons d’habitation, les espaces publics puissent être libérés de l’eau le plus vite possible”.Sur les quais de Redon, où les trottoirs étaient de nouveau visibles samedi, des pompes de grande capacité tournaient à plein régime, en vrombissant. A Saint-Nicolas-de-Redon, de l’autre côté de la Vilaine, quatre pompes d’une capacité de 120 m3 par heure ont été mises en service par des plongeurs, a constaté un photographe de l’AFP.Au total, ces moyens supplémentaires en cours de déploiement seront capables de “vider une piscine olympique toutes les heures”, a indiqué Bruno Retailleau lors de sa visite.”Ça a bien baissé quand même. J’ai été voir sur le canal et le port, ça baisse dur. Pas autant sur la Vilaine”, observe Henri, interrogé par l’AFP dans le centre-ville samedi matin.Dans son dernier bulletin, Météo-France maintient en vigilance orange crues l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan, la Loire-Atlantique, l’Eure, le Val-d’Oise et la Somme.Cette vigilance a toutefois été levée dans la Sarthe et l’Oise.Le tronçon de la Vilaine médiane est repassé en vigilance jaune et “l’amélioration des conditions météorologiques favorise les décrues en cours sur les tronçons de la Vilaine aval et de la Seiche”, précise Vigicrues. “Sur ces deux tronçons maintenus en vigilance orange, la tendance est à la baisse mais les niveaux resteront élevés et les décrues sont progressives”, prévient l’organisme de prévisions.- “Culture du risque” -“On n’a eu aucune victime parce que les choses ont été anticipées”, a souligné Bruno Retailleau, après avoir salué les pompiers, gendarmes et CRS mobilisés. Il s’agit d'”une séquence très traumatisante, notamment pour les habitants, quand on voit son habitation qui est inondée, quand on doit évacuer sa propre maison”, a-t-il ajouté.Depuis le début de cet épisode de crues dans l’ouest, qui a également touché plus en amont certains quartiers de Rennes le week-end dernier, quelque 1.108 personnes ont été évacuées en Ille-et-Vilaine, dont 150 à Redon, et 370 à Saint-Nicolas-de-Redon (Loire-Atlantique).”Aucun retour à domicile n’est autorisé pour les personnes évacuées dans la zone touchée par les inondations. Les arrêtés d’évacuation sont donc toujours effectifs”, souligne la mairie de Redon dans un communiqué samedi après-midi.”Avec le début très lent de la décrue, le retour des habitants commence à s’organiser dans certains secteurs des communes touchées”, a indiqué de son côté la préfecture de Loire-Atlantique. “La réintégration des habitants se fera progressivement, secteur par secteur, uniquement sur les zones accessibles”, souligne-t-elle.”C’est un phénomène qui est lié au dérèglement climatique”, a tenu à rappeler Agnès Pannier-Runacher, appelant à “accélérer cette culture du risque qui nous permet d’intervenir sereinement face à des événements qui vont se multiplier”. L’objectif étant, pour la ministre, d'”éviter des dommages qui finalement, on le voit, coûtent beaucoup plus cher que les investissements qu’on pourrait faire”.

Russian attacks on Ukraine kill 15

Russia fired dozens of missiles and drones at Ukraine overnight and early Saturday, killing 15 people, Kyiv said.Ukraine and Russia also traded blame for a strike on a boarding school sheltering civilians in the Ukrainian-occupied town of Sudzha in Moscow’s Kursk region, where Kyiv launched a major cross-border assault last August.The Ukrainian military said four …

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