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El Salvador’s Bukele rules out returning migrant, in love-fest with Trump

El Salvador’s President Nayib Bukele on Monday ruled out returning a man wrongly deported from the United States, as he bonded with Donald Trump over a scheme to send migrants to a mega-prison in the Central American country.The US president gave a warm welcome in the Oval Office to 43-year-old Bukele — the self-proclaimed “world’s …

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Le ton remonte d’un cran entre Paris et Alger

Le ton est remonté d’un cran lundi entre la France et l’Algérie avec l’annonce de la décision des autorités algériennes d’expulser douze fonctionnaires français, au risque de représailles.L’Algérie a défendu lundi soir sa décision “souveraine”, faisant porter au ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau “la responsabilité entière” de ce regain de tensions.Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a confirmé que ces 12 personnes, “exerçant auprès de l’ambassade et des consulats de France en Algérie” avaient été déclarées persona non grata et avaient l'”obligation de quitter le territoire national sous 48 heures” en réponse à l’arrestation en France d’un agent consulaire algérien.L’information avait été annoncée lundi matin par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui avait demandé aux autorités algériennes de “renoncer à ces mesures d’expulsion”, faute de quoi Paris n’aurait “d’autre choix que d’y répondre immédiatement”.En dépit de ces nouvelles tensions, “les contacts sont maintenus” et Paris souhaite “revenir à l’apaisement” avec l’Algérie, ont assuré lundi des sources diplomatiques françaises.Le président français Emmanuel Macron se donne 48 heures pour évaluer la situation et décider de la suite à donner à cette affaire, a indiqué une autre source diplomatique.Les douze agents concernés sont des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur mais le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, partisan d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, a dit s'”interdire toute réaction” alors qu’il était en déplacement au Maroc.- “Rabaisser l’Algérie” -Lundi soir, la diplomatie algérienne a cependant souligné que cette décision intervenait après “l’arrestation spectaculaire et ostentatoire, sur la voie publique, par les services sous tutelle du ministère de l’Intérieur français, d’un agent consulaire” algérien.Un “acte indigne”, a fustigé le ministère, qui a estimé que le ministre français de l’Intérieur entendait “rabaisser” l’Algérie.Bruno Retailleau “porte la responsabilité entière de la tournure que prennent les relations entre l’Algérie et la France au moment où celles-ci venaient d’entamer une phase de décrispation à la faveur de l’entretien téléphonique” entre les présidents algérien et français, a insisté le ministère.Vendredi, trois hommes, dont l’un employé de l’un des consulats d’Algérie en France, ont été mis en examen (inculpés) à Paris notamment pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (Pnat) français.Dans cette affaire qui concerne l’opposant au régime algérien exilé Amir Boukhors, un influenceur surnommé Amir DZ, ces hommes sont aussi poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Ils ont été placés en détention provisoire.Bruno Retailleau avait jugé dimanche “avéré” l’enlèvement de l’opposant algérien, “y compris par un individu qui travaille à Créteil (en région parisienne, ndlr) au consulat général d’Algérie”.Dès samedi, le ministère algérien des Affaires étrangères avait dénoncé une “cabale judiciaire inadmissible” reposant “sur le seul fait que le téléphone mobile de l’agent consulaire inculpé aurait borné autour de l’adresse du domicile” d’Amir Boukhors.Cet influenceur algérien, qui vit depuis 2016 en France, y a obtenu l’asile politique en 2023. Son pays le réclame pour le juger.Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre, l’accusant d’escroquerie et d’infractions terroristes. En 2022, la justice française a refusé son extradition. Âgé de 41 ans et suivi par plus d’un million d’abonnés sur TikTok, Amir DZ a été la cible “de deux agressions graves, une en 2022 et une autre dans la soirée du 29 avril 2024”, le jour de son enlèvement en banlieue sud de Paris, avant d’être relâché le lendemain, selon son avocat Eric Plouvier.- “L’honneur de la France” -Ces échanges tendus contrastent avec la volonté affichée tout récemment des deux pays de relancer leur relation bilatérale tumultueuse.Début avril, M. Barrot s’était entretenu avec son homologue Ahmed Attaf et avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, en faisant part depuis Alger du souhait de la France de “tourner la page des tensions actuelles”.Quelques jours auparavant, MM. Macron et Tebboune s’étaient entretenus par téléphone et avaient exprimé leur volonté de “renouer le dialogue”.Le président du Rassemblement national (RN, extrême droite) Jordan Bardella a réagi lundi en fustigeant sur X “les brillants résultats de la stratégie de l’apaisement d’Emmanuel Macron”.Le député de droite Laurent Wauquiez a lui dénoncé “une nouvelle humiliation” et exigé que “le gouvernement défende l’honneur de la France et force l’Algérie à reprendre enfin tous ses OQTF”, les personnes sous obligation de quitter le territoire français.La crise entre Paris et Alger a démarré fin juillet 2024 lorsque le président français a apporté son soutien total à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L’Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.Puis les tensions avaient été aggravées par “une série d’irritants”, dont la question migratoire et l’arrestation en Algérie de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.

Ukrainians mourn Sumy strike victims as Russia denies targeting civilians

Residents of the Ukrainian city of Sumy on Monday grieved the victims of one of the deadliest attacks of the war as Russia denied targeting civilians and US President Donald Trump resumed his onslaught against Ukraine’s leader.A day after two missiles killed at least 35 people, people laid flowers beside a destroyed university building as …

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Noboa wins Ecuador presidential runoff, rival claims fraud

Ecuador’s president reelect Daniel Noboa faced the herculean task of uniting his violence-struck nation Monday, after his leftist rival called his victory into question.With almost 98 percent of the votes counted after Sunday’s election, Noboa won 56 percent of the vote, against Luisa Gonzalez’s weaker-than-expected 44 percent.  The result appeared to be a thumping endorsement …

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Economies: le gouvernement prépare les esprits et réveille les oppositions

La gauche et le Rassemblement national ont brandi de nouveau lundi, à la veille d’une conférence sur les finances publiques, la menace de la censure après l’annonce par le gouvernement d’un effort de 40 milliards d’euros pour le budget 2026.Dimanche, le ministre des Finances Eric Lombard a mis les pieds dans le plat en annonçant un effort de “40 milliards d’euros” l’an prochain, sous forme “essentiellement” d’économies, pour réduire le déficit public de 5,4% du PIB – objectif 2025 – à 4,6% en 2026. L’exécutif veut préparer les esprits à une France “en état d’alerte budgétaire”. Mardi, François Bayrou réunira une conférence sur les finances publiques avec des parlementaires, des organismes de sécurité sociale ou encore des collectivités locales. L’Association des maires de France (AMF), qui voit dans cette réunion “convoquée à la hâte” une “énième séquence de communication”, n’y participera pas.Aucune annonce immédiate n’ait à attendre, si ce n’est la création de groupes de travail pour identifier les économies.La conférence servira “à la fois à dire où on en est et où on veut aller. Après, il y aura trois mois, trois mois et demi, de mise au point, d’avancée, vers des décisions”, a expliqué le Premier ministre dans Le Parisien.Du “dialogue avec toutes les parties prenantes” et destiné à faire émerger “un consensus”, a déclaré Eric Lombard. “40 milliards, c’est l’écart par rapport à la trajectoire naturelle du budget. Une autre façon de le dire, c’est que nous allons légèrement baisser la dépense publique, très légèrement, par rapport à son niveau de 2025”, a-t-il relativisé lundi.Mais point de consensus en vue. Au contraire, cette perspective a fait bondir, pour des raisons différentes, les oppositions qui remettent la censure sur le tapis.Le Rassemblement national se dit favorable à des économies, mais refuse qu’elles visent “les Français”.  “Si le projet, c’est de demander aux Français de se serrer la ceinture sans que l’État n’aille sur le chemin des économies en matière d’immigration, de train de vie de l’État, des collectivités, nous nous emploierons à le censurer”, a prévenu son vice-président Sébastien Chenu.- Récession -A l’inverse, la gauche s’inquiète de “l’impact récessif” de nouvelles économies sur une croissance déjà fragilisée par les incertitudes liées à la politique protectionniste des Etats-Unis.Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est indigné que “le peuple de France soit traité comme la Grèce en 2010″, contrainte à une sévère cure d’austérité.”On n’en est pas à la Grèce. Mais ça ne veut pas dire que l’équilibre qui est aujourd’hui proposé par le gouvernement est un équilibre juste”, a temporisé le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur BFMTV.Et de s’insurger que le gouvernement refuse toujours d’envisager des hausses d’impôt pour les plus riches.S’il continue à nous expliquer “qu’on ne touchera pas au patrimoine des plus riches, qu’on ne touchera jamais aux grandes fortunes, mais qu’on fera tout payer à la classe moyenne, aux classes populaires, la réponse est immédiate: oui, il y aura censure”, a-t-il averti, chiffrant à “80 milliards d’économies” l’abandon des “cadeaux fiscaux depuis 2017”.La gauche a fait notamment adopter à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à instaurer un impôt plancher sur le patrimoine des “ultra-riches” afin de s’assurer qu’ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt. Ce texte, inspiré par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, sera débattu au Sénat, à majorité de droite, en juin.Mais la gauche reste divisée sur l’opportunité de faire tomber rapidement le gouvernement. Les socialistes, qui avaient refusé de voter la censure sur le projet de budget 2025 et permis ainsi à François Bayrou de se maintenir, voudront probablement attendre, officiellement l’issue du conclave sur les retraites, et officieusement celle de leur propre congrès à la mi-juin à Nancy. Et, comme l’exécutif envisage de ne pas convoquer de session extraordinaire du Parlement en juillet, cela pourrait renvoyer la question de la censure à l’automne… au moment des débats budgétaires.

13 million displaced as Sudan war enters third year: UN

Sudan’s civil war has displaced 13 million people, the United Nations reported Monday, as the conflict between the army and paramilitary Rapid Support Forces enters a third year.”The conflict has provoked the displacement of 13 million people, including 8.6 internally displaced people and 3.8 million refugees,” said Abdourahouf Gnon-Konde of the UN refugee agency in …

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Suicides de soignants à l’hôpital: les ministres Vautrin et Borne visées par une plainte

Conditions de travail “mortifères”, “management totalitaire”, “alertes ignorées”: une plainte a été déposée pour harcèlement moral et homicide involontaire contre les ministres de la Santé Catherine Vautrin et de l’Education Elisabeth Borne pour dénoncer des suicides de soignants de l’hôpital public.Cette plainte a été déposée jeudi auprès de la Cour de justice de la République (CJR) par 19 personnes – des soignants et des veufs ou veuves – et vise également les infractions de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner et mise en danger de la personne, a annoncé lundi à l’AFP l’avocate des plaignants, Me Christelle Mazza, confirmant une information de France Inter et du Monde.Une source judiciaire a confirmé à l’AFP la réception de cette plainte à la CJR.Mme Vautrin, qui a “une pensée pour toutes les familles touchées par ces drames”, ne fera “aucun commentaire à ce stade”. “La justice suit son cours dans l’indépendance qui est la sienne”, écrit-elle dans un message à la presse. Mme Borne est visée en tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Interrogé, son ministère a exprimé “son soutien aux soignants ainsi qu’aux proches des soignants qui auraient été confrontés à des drames humains d’une telle gravité”. Le ministère a aussi “réaffirmé son engagement à coopérer pleinement avec les autorités judiciaires”.Le ministre délégué chargé de la Santé et de l’Accès aux soins Yannick Neuder est aussi concerné par les accusations. “L’hôpital connaît une crise majeure depuis de nombreuses années qui semble s’être aggravée depuis environ 2012-2013, par l’application continue de politiques publiques néolibérales qui, malgré de nombreux signaux d’alerte particulièrement inquiétants, dont des suicides, n’ont pas été corrigées, bien au contraire”, est-il écrit en préambule de la plainte.La dégradation des conditions de travail s’est accélérée depuis la crise sanitaire du Covid-19 à partir du printemps 2020, note Me Mazza.”La jurisprudence France Télécom doit s’imposer aux ministres comme à n’importe quel chef d’entreprise au nom du principe d’égalité devant la loi, en particulier quand il y a de telles atteintes à l’intégrité de la personne”, a-t-elle réagi auprès de l’AFP.Deux anciens dirigeants de France Télécom (devenu Orange en 2013) ont été condamnés pour harcèlement moral institutionnel en septembre 2022 par la cour d’appel de Paris. La Cour de cassation, qui a rejeté leurs pourvois en janvier, a estimé que “les agissements” visant à mettre en oeuvre, “en connaissance de cause, une politique d’entreprise qui a pour objet de dégrader les conditions de travail de tout ou partie des salariés aux fins de parvenir à une réduction des effectifs ou d’atteindre tout autre objectif, qu’il soit managérial, économique ou financier, ou qui a pour effet une telle dégradation”, peuvent caractériser une situation de harcèlement moral institutionnel.- “Vague de suicides” -La plainte, consultée par l’AFP, dénonce des “conditions de travail totalement illégales et mortifères”, “des rythmes insoutenables” dans différents corps médicaux, spécialités et régions de France, ainsi que “l’impunité organisée à l’encontre des auteurs des faits”.La “mécanique d’emprise pour organiser illégalement le sur-travail, réquisition de personnels, menaces, travail forcé en dehors de tout cadre réglementaire” ainsi que le “management totalitaire et inégalitaire” sont également pointés.”Les alertes remontées soit par dossier individuellement soit de manière systémique sont totalement ignorées”, est-il précisé. Il n’y a eu “aucune prise de conscience politique ni volonté de modifier le démantèlement de l’hôpital public”.Sont cités en exemple trois établissements, situés en Alsace, dans l’Hérault et dans les Yvelines, qui “connaissent une vague de suicides particulièrement préoccupante, sans aucune mesure mise en oeuvre, participant d’un déni institutionnel”.Un infirmier de santé au travail, qui s’est pendu dans son bureau en septembre 2023, a mis en cause dans “plusieurs lettres”, est-il relaté, “le comportement harcelant de la DRH (Direction des ressources humaines) mais aussi l’organisation du travail dans un service totalement sinistré de santé au travail”.Deux étudiantes infirmières se sont également suicidées dans cet établissement spécialisé en psychiatrie, selon la plainte. Par ailleurs, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) fait l’objet d’une plainte pour harcèlement moral institutionnel, est-il souligné dans le document.Sollicitée par l’AFP, l’AP-HP a indiqué de son côté que selon les informations à sa disposition, cette plainte avait été déposée par deux médecins faisant eux-même l’objet d’une enquête interne pour des faits de harcèlement, suite à des signalements de plusieurs soignants. La CJR est la seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour des infractions commises dans l’exercice de leurs fonctions.bur-mk-slb-pgr/alu/as

Joggeuse disparue: la justice enquête désormais pour “enlèvement et séquestration”

Quatre jours après la disparition d’une femme de 28 ans partie faire de la course à pied dans la Vienne, le parquet de Poitiers a ouvert une information judiciaire contre X pour “enlèvement et séquestration”, afin de “renforcer les moyens” d’investigation.D’importantes opérations de recherches, infructueuses depuis jeudi, étaient menées jusqu’à présent dans le cadre d’une enquête pour “disparition inquiétante”.Le changement du cadre de la procédure, confiée désormais à un juge d’instruction, est “nécessaire” pour “renforcer les moyens de l’enquête judiciaire”, a annoncé lundi le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe, sans rien dire d’une éventuelle piste privilégiée par les gendarmes.Il va permettre “de poursuivre les investigations techniques, les analyses (ADN, numériques), les auditions, les perquisitions”, a expliqué le procureur.Une source proche du dossier avait indiqué dimanche à l’AFP que “toutes les hypothèses” restaient ouvertes au sujet de la disparition d’Agathe Hilairet.Cette pratiquante expérimentée de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg), n’a plus donné signe de vie depuis qu’elle a quitté jeudi matin le domicile de ses parents à Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers, pour aller courir.Son père a donné l’alerte en ne la voyant pas revenir, alors que son téléphone ne répondait plus.- “Ratisser avec précision” -De jeudi à samedi, une large zone de 100 km2 a été ratissée par une centaine de gendarmes, épaulés par des militaires, des sapeurs-pompiers, des agents de la protection civile et des membres du club sportif de la disparue.Depuis dimanche, les recherches se sont resserrées sur un secteur d’environ 3 km2 autour de Vivonne, et ont continué lundi avec une centaine de gendarmes aidés par des chiens.”Plusieurs pistes ont été explorées, à partir des marquages qui ont pu être effectués” par ces derniers, a indiqué le procureur dans un communiqué. “L’objectif était de couvrir et de ratisser avec précision tous les lieux susceptibles d’avoir été empruntés par la joggeuse.”Un dispositif identique sera maintenu mardi selon la gendarmerie.L’appel à témoins lancé vendredi avait déjà permis de recevoir 90 signalements lundi matin, selon une source proche du dossier.- “Tous surpris” -La disparue, pratiquante de trail, parcourait des distances supérieures à 15 ou 20 km à chacune de ses sorties. Sur l’application de géolocalisation sportive Strava, elle se décrit comme “adorant la course à pied”, qu’elle pratique “depuis (ses) 17 ans”. Elle avait repris en mai 2024 après “plusieurs années d’arrêt”, selon un message posté alors sur son compte Facebook.Son téléphone a été localisé pour la dernière fois jeudi près des lieux-dits “Les Grands Ormeaux” et “Le Champ Salaud” à Voulon, commune située à 10 km de VivonneUn membre de son club, Vivonne Loisirs, décrivait samedi la jeune femme comme une sportive “qui s’aligne régulièrement sur des courses et est très motivée avec de gros objectifs”.”Je n’ai pas eu le sentiment de voir quelqu’un de malheureux, on est tous surpris par cette disparition car elle connaissait parfaitement le parcours”, avait complété un autre.Selon une voisine citée dans la presse, la disparue était en “arrêt maladie depuis deux mois”.

Hungarian lawmakers back constitutional curbs on LGBTQ people, dual nationals

Hungarian lawmakers on Monday overwhelmingly backed constitutional changes targeting the country’s LGBTQ community and dual nationals, the latest step to strengthen longtime nationalist Prime Minister Viktor Orban’s self-styled “illiberal” brand of democracy. Since his return to power in 2010, Hungary’s leader has widely restricted the rights of the LGBTQ community, the media, courts and academia. In …

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“Salles de shoot”: l’Etat sommé de sortir du bois

Médecins du Monde, soutenue par d’autres associations, a annoncé lundi attaquer l’Etat pour son “inaction”, voire son obstruction”, relative aux “haltes soins addictions”, communément appelées “salles de shoot”, un dispositif dont l’avenir semble incertain.Créées en 2016, les deux “salles de consommation à moindre risque”, aujourd’hui nommées “haltes soins addictions” (HSA), existant en France, à Paris et Strasbourg, s’adressent aux personnes les plus démunies et exclues du système de soins. Leur expérimentation doit, en principe, s’achever fin 2025.Préoccupée par le sort de ce dispositif, l’ONG Médecins du Monde a décidé d’attaquer l’Etat français “pour inaction avec le lancement de deux recours en contentieux”, a déclaré Céline Debaulieu, sa référente en réduction des risques, devant la presse.”A visée nationale et cosigné par la Fédération Addictions”, “le premier (recours) porte sur la pérennisation des haltes soins addictions” et le second, “cosigné par AIDES, concerne Marseille, où il y a eu impossibilité en janvier 2024 d’aller au bout d’un projet de halte soins addictions”, a-t-elle détaillé.Pour les requérants, “l’inaction” des pouvoirs publics, “voire leur obstruction, face à la création de haltes soins addictions cause des préjudices et relève de la faute”, aux dépens de la santé des usagers et usagères de drogues.Après des “courriers amiables” au ministère de la Santé restés sans réponse dans le délai imparti, le premier recours, “en carence”, est “historique” sur ce sujet de santé publique, a affirmé Me Vincent Brengarth. “Le ministère de la Santé va devoir se justifier de sa politique” et l’espoir est ensuite d’obtenir “une décision du tribunal administratif” d’ici à “12 à 18 mois”, a précisé l’avocat, selon lequel le jugement national, à la “dimension symbolique importante”, pourrait faire “injonction de mesures précises”.Le second recours vise à obtenir “l’annulation du refus, implicite, de ne pas ouvrir de HSA à Marseille”, après “une obstruction politique”, a-t-il dit. Le juge pourrait “faire injonction au ministère d’ouvrir une HSA s’il estime un manquement caractérisé et, a minima, de réexaminer la demande”.- “Urgentissime” -Pour les associations à l’origine de la procédure, les haltes soins addictions ont “prouvé leur efficacité”: elles “offrent des services de soins, de suivi social, d’hébergement, et réduisent les risques liés à la consommation”.Elles font valoir que “divers rapports, y compris ceux demandés par le gouvernement”, le dernier à l’automne 2024, “soulignent la nécessité d’intégrer ce dispositif dans le droit commun”.Au regard du Code de la santé publique, ces haltes sont “l’un des dispositifs assurant le continuum de soins”, a noté Catherine Delorme, présidente de la Fédération Addictions.Elles “réduisent les risques directement liés aux consommations mais aussi les conséquences médico-sociales de cette addiction sévère en situation de grande précarité”, a exposé le Dr Elisabeth Avril, directrice de l’association Gaïa, gestionnaire de la salle parisienne, évoquant aussi “une amélioration de la tranquillité publique”.”La sécurisation de l’espace public” fait partie des préoccupations des soignants défendant ces lieux, abonde Mme Delorme.A Marseille, bien que validé par différents acteurs sanitaires, dont l’Agence régionale de santé et l’AP-HM, le projet de halte soins addictions a fait les frais d'”une décision politique”, selon les requérants, pointant “un cas d’école” de “manquements”.En février 2024, la Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache, alors secrétaire d’Etat chargée de la Ville, s’était félicitée d’avoir “réussi à stopper l’installation d’une salle de shoot à Marseille”, a rappelé Mme Debaulieu.Or la deuxième ville de France connaît “une augmentation réellement préoccupante du nombre d’usagers de drogue de rue”, dont 1.500 à 2.000, “dans une situation dramatique”, dans le seul centre-ville, a déclaré lundi Antoine Henry, président de l’association Asud, lors d’une conférence de presse d’un collectif d’organisations défendant une salle phocéenne.Jugeant la situation “de plus en plus urgentissime”, Michèle Rubirola, première adjointe au maire de Marseille, chargée de la santé, a déclaré à l’AFP être “harcelée par la population qui dit +il y a des seringues partout en ville, qu’est-ce qu’on fait ?+”.  “Si on avait fait la halte soins addiction, il y aurait moins de seringues, moins de gens dans la rue qui se piquent au vu des écoliers qui passent dans le centre-ville…”, a-t-elle estimé, déplorant la suspension après “une instrumentalisation d’opposants”.Il existe environ 80 haltes soins addictions en Europe, dont 24 en Allemagne. Chez nos voisins, a affirmé le Dr Avril, “ce n’est plus un débat, c’est un outil”.Â