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Sur le littoral ivoirien, exhumer ses proches face à la montée des eaux

L’année passée, Alphonse Akadié, un pêcheur ivoirien, a fait exhumer les corps de ses proches décédés avant qu’ils ne soient emportés par les eaux: en quelque 50 ans, l’océan Atlantique, qui monte sous l’effet du réchauffement climatique, a englouti presque tout le cimetière de son village de Lahou-Kpanda.Désemparé, sans aide publique, M. Akadié, 53 ans, a décidé d’organiser lui-même, comme des centaines d’autres familles du village, une cérémonie avec quelques professionnels pour déplacer les restes de ses parents, son oncle, son grand-père et son arrière-grand père.Il a assisté à leur exhumation. “On prend les os, les cheveux et puis les dents, ce qui n’est pas pourri, on met ça dans des pagnes blancs” et “dans de petits cercueils”, raconte-t-il à l’AFP face à l’océan, encore très ému.M. Akadié a dû organiser de nouvelles funérailles, dans un cimetière éloigné de la mer, créé par les habitants pour répondre à cette situation.Ses proches “sont morts deux fois”, estime-t-il. “C’est triste, ça fait très mal”.Avant de les faire déplacer, il s’est adressé à eux: “On ne le fait pas pour vous détruire, mais la mer avance”, leur a-t-il dit. “Il faut parler. Le corps est mort, mais l’esprit vit”, explique-t-il.Situé à quelque 140 kilomètres d’Abidjan, le village de Lahou-Kpanda est une bande de sable entourée d’eau: au nord la lagune, à l’est le fleuve Bandama, au sud l’océan Atlantique.L’embouchure entre les trois s’est déplacée d’un kilomètre et demi au gré des courants depuis 1993, selon le gouvernement, et les activités de dragage sur la lagune ont fait perdre au village une partie de sa superficie.Mais surtout, sous l’effet du réchauffement climatique, l’océan avale 1,6 mètre de ses côtes chaque année, selon la Banque mondiale, qui estime que Lahou-Kpanda pourrait totalement disparaître d’ici 2050.Plus des deux tiers du littoral ivoirien sont affectés par l’érosion côtière, avec “un recul moyen des côtes d’environ un à deux mètres par an au profit de la mer”, indique le ministère de l’Environnement de Côte d’Ivoire.Une nouvelle embouchure, financée notamment par la Banque mondiale, est en travaux à Lahou-Kpanda pour empêcher la montée des eaux à partir de 2026.- Objets à la surface -En attendant, l’exhumation d’un corps a un coût: 500.000 voire 700.000 francs CFA, soit 760 à 1.060 euros, indique Alphonse Akadié – jusqu’à près de 10 fois le salaire minimum mensuel.  Il dit avoir notamment payé les démarches administratives pour obtenir des autorisations officielles, rémunéré des professionnels et loué un hors-bord pour se déplacer de part et d’autre de Lahou-Kpanda, car les voies terrestres en sable sont difficilement praticables. “Avant de déplacer les corps, nous avons crié à l’État, à nos élus, députés, maires, à la sous-préfecture, au conseil régional” un désarroi, en vain, explique William Attawa, un des notables de ce village traditionnel.Selon Ali Sissoko, le maire de Grand-Lahou, qui administre Lahou-Kpanda, il n’était pas possible d’apporter aux familles une aide financière. “On n’avait pas les moyens”, se défend-il.Les foyers les moins aisés ont fait appel à de jeunes croque-morts habitant le village, parfois simplement “formés entre eux” et payés moins cher que des professionnels, précise le guide touristique Nicolas Kodjo.Adrienne Zoukouan, 63 ans, a ainsi fait déplacer cinq membres décédés de sa famille. Pour se protéger d’une telle scène, elle est restée “à cinq mètres du tombeau”.Mais la majorité des familles “ont vu leurs corps partir en mer”, regrette un autre notable, Siméon Ladjou, 61 ans.Environ 70% du cimetière de cinq hectares “sont allés sous les eaux” en quelque 50 ans, rapporte le maire. “C’était vraiment le cimetière de référence de toute la région”, dit-il, alors “toute la mémoire de Lahou-Kpanda est partie”. Par moments, elle a ressurgi: ici, “quand on enterre nos parents, c’est avec des objets”, qui “revenaient souvent à la surface” ou s’échouaient “sur la plage”, raconte Ali Sissoko.Certains villages alentours ont accepté d’accueillir des défunts de Lahou-Kpanda, afin de les protéger de la mer menaçante, explique-t-il, “il y a une forme de solidarité”.Au final, “chacun se débrouille comme il peut pour enterrer ses morts”, regrette-t-il.

Enquête ouverte après l’abattage d’un olivier à la mémoire d’Ilan Halimi, indignation unanime

Une enquête a été ouverte à la suite de l’abattage à Epinay-sur-Seine, près de Paris, d’un olivier planté en hommage à Ilan Halimi, jeune Juif torturé à mort en 2006, Emmanuel Macron dénonçant “un acte de haine” à l’unisson de la classe politique.L’enquête, pour destruction de bien d’utilité publique, a été confiée aux policiers de la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis, a précisé vendredi le parquet de Bobigny à l’AFP.L’olivier avait été planté en 2011 au jardin d’Alcobendas de cette commune d’un peu plus de 50.000 habitants située en Seine-Saint-Denis, à une dizaine de kilomètres au nord de Paris.Son abattage a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi et a été constaté jeudi par des agents de l’établissement public territorial Plaine Commune, dont Epinay-sur-Seine fait partie. D’après le maire sans étiquette de la commune Hervé Chevreau, se basant sur les caméras de vidéosurveillance extérieures au jardin, un homme portant un sac à dos s’y est introduit à 1h50 alors que le parc ferme à 21H30. “Abattre l’arbre rendant hommage à Ilan Halimi, c’est chercher à le tuer une deuxième fois. Il n’en sera rien: la Nation n’oubliera pas cet enfant de France mort parce que Juif. Tous les moyens sont déployés pour punir cet acte de haine”, a écrit sur X le président Emmanuel Macron.Présent à Epinay-sur-Seine, aux côtés du préfet Julien Charles, le grand rabbin de France Haïm Korsia a dit trouver “émouvant que l’Etat, la mairie, les citoyens se mobilisent pour dire que ce n’est pas juste un arbre qui a été coupé, c’est une espérance qu’on a cherché à saboter”,  avant de prier devant la stèle avec d’autres membres de la communauté juive.Vendredi, le tronc de l’olivier apparaissait sectionné juste au-dessus de la plaque commémorative portant le nom d’Ilan Halimi.Ce jeune Français juif de 23 ans avait été séquestré et torturé en janvier 2006 à Bagneux (Hauts-de-Seine) par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler le “gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.Son calvaire avait suscité une vive émotion dans le pays.- Arbre replanté -Plusieurs responsables politiques ont exprimé vendredi sur X leur émotion, alors que la communauté juive est confrontée à une très forte hausse des faits antisémites depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza.”L’arbre pour Ilan Halimi, vivant rempart contre l’oubli, a été fauché par la haine antisémite”, avait réagi dans la matinée sur X le Premier ministre François Bayrou, tandis que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dit éprouver “dégoût et colère”.Eric Coquerel, député LFI de la circonscription, a dénoncé un acte antisémite “abject”. A droite, Eric Ciotti, patron de l’UDR alliée au Rassemblement national, y voit “un abominable symbole de l’explosion de l’antisémitisme dans notre pays”.Deux autres arbres plantés en hommage à Ilan Halimi, dont l’un portait sa photo, avaient été sciés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.D’autres arbres avaient été replantés. Mathieu Hanotin, président de Plaine Commune, et Hervé Chevreau, maire d’Epinay-sur-Seine, se sont engagés à le faire “dans les meilleurs délais”.Entre janvier et mai 2025, 504 actes antisémites ont été recensés, contre 662 sur la même période en 2024, soit une baisse de 24%, selon des chiffres diffusés début juillet par le ministère de l’Intérieur.Ces faits restent toutefois en augmentation de 134% par rapport à janvier-mai 2023, avait précisé le ministère, qui souligne leur “niveau très élevé”. En 2024, 1.570 actes antisémites avaient été recensés en France. 

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Au Pakistan, la mousson fait près de 200 morts en 24 heures

Scénario catastrophe dans le nord du Pakistan: de soudaines pluies de mousson ont tué près de 200 personnes en 24 heures et un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé vendredi, faisant cinq morts supplémentaires.Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.Ces dernières 24 heures, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan, qui déplore à elle seule 180 décès.- “J’ai cru mourir” -“Ma maison est sur une colline, près d’un cours d’eau. Vers deux ou trois heures du matin, alors qu’il pleuvait des cordes, j’ai entendu un énorme bruit”, témoigne auprès de l’AFP Azizullah, un habitant du district de Buner, qui compte des dizaines de morts et de blessés.”Je suis rapidement sorti avec ma femme et mes deux enfants et, aussitôt, un torrent d’eau s’est déversé et a tout emporté sur son passage, j’ai cru que j’allais mourir”, raconte-t-il.A Buner, “une douzaine de villages ont été sévèrement touchés par les trombes d’eau”, rapportent les autorités qui recensent des dizaines de maisons et plusieurs écoles et bâtiments publics endommagés. Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur plus à l’ouest, des dizaines d’habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d’un coup.Dans le ciel, un hélicoptère survole ce qui ressemble désormais au lit d’une rivière boueuse. Là, se dressaient des maisons de terre battue, emportées par la coulée de boue.Un autre hélicoptère, un MI-17 soviétique, devait lui aussi amener vivres et matériel de sauvetage. Mais “il s’est écrasé en raison d’une mauvaise météo” avant d’arriver à Bajaur, a rapporté Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province.”Les cinq membres de l’équipage dont deux pilotes, sont morts”, a-t-il ajouté.L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts où “des équipes de secours ont été déployées en renfort” pour tenter d’approcher des hameaux à la géographie accidentée.Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen — et 80 autres sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.- Mauvaise qualité des structures -Depuis le début d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituelle” par les autorités, 507 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, tandis que 768 autres ont été blessées.Les autorités détaillent que les trois quarts des victimes ont été frappées par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10% ont subi des électrocutions ou été foudroyés.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures”.Les autorités recommandent désormais d’éviter le nord touristique du pays, particulièrement prisé l’été des alpinistes du monde entier.Car sur le front du climat, cette année enregistre des records.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente.Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.Mais elle peut aussi causer des inondations dévastatrices comme en 2022, lorsque des pluies torrentielles avaient affecté près d’un tiers du pays causant quelques 1.700 décès et des pertes de récoltes considérables.

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Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures

Scénario catastrophe dans le nord du Pakistan: de soudaines pluies de mousson ont tué 164 personnes en 24 heures et un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé vendredi, faisant cinq morts supplémentaires.Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.Ces dernières 24 heures, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan, qui déplore à elle seule 150 décès.Dans le village de Salarzai, dans le district de Bajaur, des dizaines d’habitants regardent les pelleteuses creuser la boue qui a tout recouvert d’un coup.De la masse marronâtre, la pelle mécanique sort un matelas ou des vêtements, derniers vestiges des vies tout juste englouties.Dans le ciel, un hélicoptère survole ce qui ressemble désormais au lit d’une rivière boueuse. Là, se dressaient des maisons de terre battue, emportées comme des fétus de paille par la coulée de boue.- Mousson “inhabituelle” -Un autre hélicoptère, un MI-17 soviétique, devait lui aussi amener vivres et matériel de sauvetage. Mais “il s’est écrasé en raison d’une mauvaise météo” avant d’arriver à Bajaur, a rapporté Ali Amin Gandapur, ministre en chef de la province.”Les cinq membres de l’équipage dont deux pilotes, sont morts”, a-t-il ajouté.L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts où “des équipes de secours ont été déployées en renfort” pour tenter d’approcher des hameaux à la géographie accidentée.”Dans le district de Buner, une douzaine de villages ont été sévèrement touchés par les trombes d’eau”, ajoute l’Autorité, qui compte plusieurs dizaines de maisons et plusieurs écoles et bâtiments publics endommagés. Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen –et 80 autres sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, qui abrite plusieurs des plus hauts sommets du monde.Depuis le début d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituelle” par les autorités, 477 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées par pluies, inondations, coulées de boue et autres glissements de terrains, tandis que 763 autres ont été blessées.Les autorités détaillent que les trois quarts des victimes ont été frappées par des crues subites ou des effondrements de maisons, tandis que 10% ont subi des électrocutions ou été foudroyés.- Mauvaise qualité des structures -Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures”.Il faut absolument, dit-il, que les particuliers comme les collectivités locales entretiennent “les gouttières pour éviter les effondrements de toits” et que tous limitent les déplacements sous la pluie ou dans des zones inondables.Les autorités recommandent désormais d’éviter le nord touristique du pays, particulièrement prisé l’été des alpinistes venus du monde entier.Car sur le front du climat, cette année enregistre des records.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente.Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.Mais elle peut aussi causer des inondations dévastatrices comme en 2022, lorsque des pluies torrentielles avaient affecté près d’un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1.700 personnes avaient alors été tuées et une importante part des récoltes avait été perdue.

INA: une présidente par intérim après la suspension de Laurent Vallet pour achat de cocaïne

Agnès Chauveau, la directrice générale de l’Institut national de l’audiovisuel (INA), a été nommée présidente par intérim après la suspension de Laurent Vallet, interpellé fin juillet pour un achat de cocaïne, selon un arrêté paru vendredi au Journal officiel.Cet arrêté est signé de la ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a la tutelle sur l’INA. Mme Dati avait annoncé mardi suspendre M. Vallet “en attendant de plus amples informations”, en assurant avoir “pris connaissance” de sa mise en cause “par la presse”.Auparavant, des sources judiciaire et policière avaient indiqué à l’AFP que M. Vallet avait été interpellé le 29 juillet à son domicile parisien par la police après s’être fait livrer de la cocaïne, confirmant une information de Valeurs Actuelles.Dans un communiqué, M. Vallet avait dit “prendre acte” de cette suspension, prononcée selon lui “en vue de l’audience à laquelle (il est) convoqué début septembre au tribunal judiciaire de Paris pour une injonction thérapeutique”.Spécialiste des médias, Agnès Chauveau travaille depuis 2015 à l’INA, dont la mission est d’archiver les images et sons de la télévision et de la radio. Elle en est directrice générale déléguée depuis 2021.Les téléspectateurs connaissent son visage: elle intervient dans l’émission Rembob’INA présentée par Patrick Cohen sur la chaîne LCP, qui revient sur de grands moments de l’histoire récente en puisant dans les archives télé de l’INA.Début 2015, avant d’intégrer l’INA, Mme Chauveau avait été remerciée de l’école de journalisme de Sciences Po, dont elle était directrice exécutive, à cause d’accusations de plagiat.Dans plusieurs de ses chroniques sur France Culture, ensuite retranscrites sur le Huffington Post, le média Arrêt sur images avait repéré des passages copiés d’autres articles non cités. “J’oublie de citer certains papiers mais ce n’est jamais volontaire”, avait répondu Mme Chauveau à Arrêt sur images, ajoutant n’avoir “pas le temps de citer à l’antenne toutes (ses) sources”.Laurent Vallet, 55 ans, a été reconduit en mai pour un troisième mandat de cinq ans, sur proposition de Mme Dati.Il dirige l’INA depuis 2015 et a succédé à Agnès Saal. Restée moins d’un an en poste, cette dernière avait dû démissionner après la révélation de frais de taxi dépassant 40.000 euros en dix mois.L’INA est concerné par le projet de réforme de l’audiovisuel public porté par Mme Dati. Il prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait également France Télévisions et Radio France. Les syndicats des entreprises y sont opposés.Après la suspension de M. Vallet, la section CGT de l’INA a “déploré” que “cette affaire privée surgisse dans un contexte déjà complexe” pour l’entreprise en raison du projet de réforme.

UK king, Starmer lead VJ Day tributes to WWII veterans, survivors

King Charles III led commemorations Friday for World War II veterans and those who lived through the devastating conflict, lauding their “courage” as Britain marked the 80th anniversary of VJ Day. Charles and Queen Camilla were joined by Prime Minister Keir Starmer, other dignitaries and dozens of veterans at a remembrance service for Victory over Japan …

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Un olivier rendant hommage à Ilan Halimi abattu, indignation face à “la haine antisémite”

Un arbre “fauché par la haine antisémite”, a réagi François Bayrou. L’émotion était vive et les condamnations politiques unanimes vendredi après la découverte de l’abattage de l’olivier planté à Epinay-sur-Seine en hommage à Ilan Halimi, jeune Français juif séquestré et torturé à mort en 2006.L’abattage de l’olivier a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi et a été constaté jeudi par des agents de l’établissement public territorial Plaine Commune, dont la ville d’Epinay-sur-Seine fait partie.Dans une photographie accompagnant un communiqué de Plaine commune, on voit un arbre au tronc sectionné, situé juste au-dessus de la plaque commémorative portant le nom d’Ilan Halimi.Le reste de l’arbre, retourné, est à proximité. L’arbre avait été planté en 2011 dans cette commune de Seine-Saint-Denis située à une dizaine de kilomètres au nord de Paris.”L’arbre pour Ilan Halimi, vivant rempart contre l’oubli, a été fauché par la haine antisémite. Nul crime ne peut déraciner la mémoire. La lutte jamais achevée contre le mortel poison de la haine est notre devoir premier”, a écrit sur X le Premier ministre François Bayrou.Pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Yonathan Arfi, interrogé par l’AFP, “cette réaffirmation violente de l’antisémitisme à la face de la société est quelque chose d’extrêmement douloureux. Il n’y a rien de plus lâche et les assassins de sa mémoire ne valent pas mieux que ceux qui lui ont pris la vie il y a vingt ans”.Ilan Halimi, 23 ans, avait été enlevé, séquestré et torturé en janvier 2006 par un groupe d’une vingtaine de personnes qui se faisaient appeler le “gang des barbares”, sous la direction de Youssouf Fofana.Découvert nu, bâillonné, menotté et portant des traces de tortures et de brûlures, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne, le jeune homme était mort pendant son transfert à l’hôpital un peu moins d’un mois plus tard.Le décès de ce jeune Français juif avait suscité une vive émotion dans le pays.- Arbre replanté -Plusieurs autres responsables politiques ont exprimé vendredi sur X leur émotion et leur réprobation après cet acte, alors que la communauté juive est confrontée à une très forte hausse des faits antisémites depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et le début de la guerre à Gaza.”Abject. Face à cet acte antisémite, je tiens à exprimer ma pleine solidarité avec la famille d’Ilan Halimi, dont la mémoire doit être respectée, racontée comme témoignage des conséquences tragiques de la haine de l’Autre et du racisme, et nous rassembler”, a écrit Eric Coquerel, député LFI de la circonscription comprenant Epinay-sur-Seine.”Honte au profanateur antisémite qui a dû penser que cet acte était d’un courage infini…”, a lancé également sur X le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. A droite, Eric Ciotti, patron de l’UDR alliée au Rassemblement national, y voit “un abominable symbole de l’explosion de l’antisémitisme dans notre pays autant qu’une infâme attaque contre la mémoire du martyr d’Ilan Halimi”.”L’olivier, planté en mémoire d’Ilan Halimi, était un symbole d’espoir face à la barbarie. Le détruire, est un acte infâme de haine et d’antisémitisme d’une lâcheté absolue”, a réagi la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne. Deux autres arbres plantés en hommage à Ilan Halimi, dont l’un portait sa photo, avaient été vandalisés et sciés en 2019 à Sainte-Geneviève-des-Bois, où il avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée.D’autres arbres avaient été replantés. Mathieu Hanotin, président de Plaine Commune, s’est aussi engagé à le faire à Epinay “dans les meilleurs délais”.Entre janvier et mai 2025, 504 actes antisémites ont été recensés, contre 662 sur la même période en 2024, soit une baisse de 24%, selon des chiffres diffusés début juillet par le ministère de l’Intérieur.Ces faits restent toutefois en augmentation de 134% par rapport à janvier-mai 2023, avait précisé le ministère, qui souligne leur “niveau très élevé”. En 2024, 1.570 actes antisémites avaient été recensés en France. hr-grd-jdy-meh/bfa/sp

New-look Liverpool kick off Premier League season after spending spree

Reigning champions Liverpool kick off the Premier League season on Friday with Europe’s richest league strengthened by a remarkable £2 billion ($2.7 billion) spending splurge.Liverpool will include £100 million midfield signing Florian Wirtz and new forward Hugo Ekitike in their squad to face Bournemouth at Anfield, among a handful of new recruits.They are favourites to …

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