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Pollution plastique: les pays favorables à un traité ambitieux ont gagné en “force”, selon Paris

Les pays aux positions les plus ambitieuses pour réduire la pollution plastique ont gagné en “force” en vue d’une prochaine session de négociation, après l’échec des pourparlers à Genève sur l’adoption d’un traité, a jugé samedi le gouvernement français.”On n’a pas réussi à trouver un accord, mais (…) près de 120 pays sont aujourd’hui unis pour avoir un traité ambitieux sur le plastique. Et ces dix jours de discussions ont permis de rapprocher les positions entre ces pays unis”, a observé la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur la radio France Inter. “Souvent, le bât blesse dans les négociations sur les sujets de financements, là où finalement on est assez proche d’un accord, surtout sur ces sujets-là et ça nous donne de la force pour les rounds potentiels suivants”, selon elle.”L’Union européenne appelle de ses vœux à ce qu’on poursuive cette négociation”, a souligné la ministre.Dix jours de pourparlers diplomatiques tendus à Genève se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie, en l’absence d’accord sur un traité contre la pollution plastique.”Ce qui est nouveau dans cette négociation, c’est que les Etats-Unis ont rejoint le camp de ceux qui ne veulent pas un accord”, a remarqué Agnès Pannier-Runacher.”La stratégie de blocage systématique des pays producteurs de pétrole – qu’il s’agisse du Moyen-Orient, de la Russie, donc désormais des Etats-Unis – a fonctionné”, selon elle.”En tant que pays consommateur de plastique (…) il y a la capacité à prendre des décisions qui s’imposent aux pays producteurs de pétrole et de plastique. C’est ce que nous avons fait en Europe et c’est sans doute une piste aussi pour remettre de la pression dans le système”, a-t-elle encore dit.

Pollution plastique: les pays favorables à un traité ambitieux ont gagné en “force”, selon Paris

Les pays aux positions les plus ambitieuses pour réduire la pollution plastique ont gagné en “force” en vue d’une prochaine session de négociation, après l’échec des pourparlers à Genève sur l’adoption d’un traité, a jugé samedi le gouvernement français.”On n’a pas réussi à trouver un accord, mais (…) près de 120 pays sont aujourd’hui unis pour avoir un traité ambitieux sur le plastique. Et ces dix jours de discussions ont permis de rapprocher les positions entre ces pays unis”, a observé la ministre française de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, sur la radio France Inter. “Souvent, le bât blesse dans les négociations sur les sujets de financements, là où finalement on est assez proche d’un accord, surtout sur ces sujets-là et ça nous donne de la force pour les rounds potentiels suivants”, selon elle.”L’Union européenne appelle de ses vœux à ce qu’on poursuive cette négociation”, a souligné la ministre.Dix jours de pourparlers diplomatiques tendus à Genève se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie, en l’absence d’accord sur un traité contre la pollution plastique.”Ce qui est nouveau dans cette négociation, c’est que les Etats-Unis ont rejoint le camp de ceux qui ne veulent pas un accord”, a remarqué Agnès Pannier-Runacher.”La stratégie de blocage systématique des pays producteurs de pétrole – qu’il s’agisse du Moyen-Orient, de la Russie, donc désormais des Etats-Unis – a fonctionné”, selon elle.”En tant que pays consommateur de plastique (…) il y a la capacité à prendre des décisions qui s’imposent aux pays producteurs de pétrole et de plastique. C’est ce que nous avons fait en Europe et c’est sans doute une piste aussi pour remettre de la pression dans le système”, a-t-elle encore dit.

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Au Pakistan, la mousson fait plus de 320 morts en 48 heures, les secours s’organisent

Les secours tentent samedi de recouvrer les corps ensevelis dans le nord du Pakistan où une mousson inhabituellement intense a tué plus de 320 personnes en 48 heures.Ces deux derniers jours, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 307 décès, soit la moitié des morts de cette saison de mousson, indique l’Autorité de gestion des catastrophes.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre.Dans cette province frontalière de l’Afghanistan, encore frappée par d’intenses précipitations, plus de 2.000 secouristes sont mobilisés pour tenter de trouver des survivants, ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres, a dit samedi à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. “Les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées entravent l’accès des ambulances et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a-t-il ajouté.- Prisonniers des décombres -Les secours “tentent d’évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit M. Faizi.”Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations — et le petit terrain où nous jouions au cricket depuis des années — avaient disparu”, témoigne auprès de l’AFP Muhammad Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts.”On dirait que toute la montagne s’est effondrée, la région est recouverte de boue et d’énormes rochers”, ajoute l’homme de 48 ans, racontant avoir extrait “19 corps des décombres”.”Nous continuons à rechercher des proches disparus, chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent une profonde tristesse mais c’est aussi un soulagement de se dire que la famille pourra récupérer la dépouille”, raconte-t-il.L’Autorité provinciale de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts où “des équipes de secours ont été déployées en renfort” pour tenter d’approcher des hameaux à la géographie accidentée.Saifullah khan, un enseignant de 32 ans, assure que tout le district de Buner est sous le choc.”Les habitants récupèrent les corps et organisent des prières funéraires”, mais “nous ne savons toujours pas qui est mort ou vivant”, raconte-t-il.”J’ai retrouvé les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”.Neuf autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées dans un village himalayen –et 80 autres sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisé l’été des alpinistes venus du monde entier mais que les autorités recommandent désormais d’éviter.Au total, depuis le début d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituelle” par les autorités, 634 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 768 blessées.Vendredi, un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures”.Le pays, le cinquième le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et, préviennent les autorités, les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.

Contre les “zombies”, des experts du feu à la rescousse des pompiers

En Lorraine, au sous-sol truffé d’obus de la Première Guerre mondiale, les autorités ont confié à des chercheurs la tâche d’étudier la propagation des incendies sous la terre, pour diminuer les risques encourus par les pompiers.Dans leur laboratoire, au-dessus d’un bac en acier rempli de sable, Anthony Collin et Idir Khaldi positionnent un panneau chauffant, pour simuler le passage d’un incendie sur cette surface.A mesure que la surface chauffe, des capteurs de température posés à différentes profondeurs leur indiquent comment la chaleur se propage.Depuis plusieurs années, les chercheurs de l’Université de Lorraine font leurs expériences dans un ancien bâtiment agricole, dans la campagne autour de Nancy.Cette fois, leur objectif est de savoir si le sol peut devenir trop chaud à une profondeur où l’on peut trouver des obus – environ 50 à 60 centimètres, estiment les démineurs, en tenant compte de la matière organique qui s’est accumulée en un siècle.Même après avoir éteint le panneau chauffant, la température mesurée par les capteurs continue de monter, par inertie, à quelques centimètres au-dessous de la surface.”La question à laquelle on doit répondre, c’est: est-ce que j’ai de la chance d’avoir 100, 120 degrés à 50 centimètres au-dessous de la surface de la terre, et si oui, dans quel temps, sous quelles conditions?”, expose Anthony Collin.La préfecture de la Meuse leur a commandé plusieurs recherches pour “modéliser les risques” propres aux “zones rouges”, marquées par les stigmates de la Grande Guerre.- La menace de Verdun -La plus importante est celle des forêts au nord de Verdun, où eut lieu la terrible bataille de 1916, qui fit plus de 300.000 morts et 400.000 blessés en dix mois de combats.Les très nombreux obus toujours enterrés empêchent des interventions normales en cas d’incendie.”C’est dans l’intérêt de la protection des personnels, on ne s’engage pas directement dans le bois”, explique le lieutenant-colonel Sylvain Grumbach, des pompiers de la Meuse.”Le risque prédominant, ce sont les obus explosifs qui, suite au passage d’un feu, peuvent détoner jusqu’à 48 heures après le passage du sinistre.”Les chercheurs espèrent étendre leurs expériences aux feux souterrains, dits “zombies”, quand ce sont des tourbières ou des veines de charbon en sous-sol qui brûlent sans émettre de flammes.Ces feux, extrêmement difficiles à éteindre, peuvent couver pendant tout l’hiver et causer à nouveau des incendies en surface en été.Par exemple, le gigantesque incendie de Landiras (Gironde) en 2022 avait touché une veine de lignite affleurant à la surface, causant un feu zombie qui n’a été totalement éteint qu’en… 2025!Les chercheurs envisagent de placer un combustible comme de la tourbe à une certaine profondeur dans leur bac, voire de faire des essais dans de vrais sols, afin de mesurer selon quels paramètres il peut s’embraser, même lorsqu’il n’est pas directement en contact avec la matière qui brûle.”Si on est dans cette situation-là, où notre combustible qui est en dessous n’est pas en contact direct, est-ce que c’est possible que l’incendie se transfère de l’un à l’autre?”, résume Anthony Collin.Pour les pompiers, la prévention des feux souterrains est capitale, tant la lutte contre ceux-ci est fastidieuse.”On a des temps de mobilisation de moyens sur ce genre de feux qui sont énormes, du fait de la difficulté technique d’aller chercher l’eau pour noyer le feu, de faire les contrôles derrière, de repasser…”, détaille le pompier Sylvain Grumbach.

La vigne, un coupe-feu naturel qui s’estompe dans les Corbières

Au fil des décennies, la vigne recule dans l’Aude, au gré des campagnes d’arrachage, privant d’un coupe-feu naturel des territoires comme les Corbières, ravagées par un gigantesque incendie début août. Au lendemain du départ du feu qui a parcouru 16.000 hectares de végétation et détruit 36 maisons aux alentours de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, Bastien Cabal, président de la cave coopérative Cellier des Demoiselles, a reçu un SMS d’une voisine reconnaissante, et le montre à qui-veut, fièrement.”Salut Baptiste, lui écrit-elle, je ne te remercierai jamais assez d’avoir une vigne derrière chez nous, elle a permis de sauver la maison (et d’autres) du feu qui la menaçait. Encore une fois merci. (…) Sans cette vigne, le lotissement brûlait”.”On a vu des flammes de dix mètres de haut, c’était impressionnant, mais on se sentait protégés par la vigne. La vigne, je la vénère”, confie un habitant de la commune de Tournissan, Pascal Pamart, un retraité de 71 ans.Un incendie de cette magnitude était “inimaginable il n’y a pas si longtemps”, tous les villages et les habitations isolées étaient “défendus” par la vigne qui les entourait, assure Fabien Vergnes, 52 ans, viticulteur à Tournissan.D’environ 100.000 hectares en 1980, la superficie des vignes dans l’Aude est désormais de 60.000 hectares.- “Inévitable” -Lors de sa venue le 6 août, le Premier ministre François Bayrou a remarqué le rempart dressé par la vigne.”Ce qu’on a vu là, et qui est très frappant, c’est que partout où il y avait des vignes, pour l’essentiel, le feu a été arrêté, a-t-il dit. Et là où il n’y avait plus de vignes, là où les taillis, les broussailles, les garrigues avaient pris la place (…) un accroissement de la catastrophe”.Élus locaux et viticulteurs s’alarment des conséquences de l’arrachage.”Le réchauffement climatique augmente considérablement le risque d’incendie. Les vignes bien entretenues peuvent jouer un rôle crucial en tant que coupe-feu naturel”, observe l’œnologue et expert de l’Organisation de la vigne et du vin, Joël Rochart.Comme la consommation chute, pour éviter une surproduction et soutenir le cours du vin, l’État a subventionné une campagne d’arrachage, qui s’est chiffré à 5.000 hectares dans l’Aude, dont 2.500 dans les Corbières.”La politique d’arrachage est inévitable, admet-il, mais il faudrait introduire une gouvernance territoriale, qui prend en compte le risque incendie pour qu’il y ait une réflexion à l’échelle du territoire, et sur les PLU, suivie d’actions opérationnelles”.Gorgé d’eau, le feuillage des vignes freine la propagation, “comme du bois humide”, précise-t-il. Si on arrache les vignes, “il n’y a plus l’effet d’écran et les anciennes vignes sont souvent en friche”, ce qui facilite la propagation du feu.- Double impact -Pour remédier à cette problématique, il cite l’initiative subventionnée par la commune de Banyuls, dans les Pyrénées-Orientales, “où des ceintures de vignes anti-feu ont été créées, elles constituent un écran” face aux flammes, sur des parcelles qui surplombent cette coquette station balnéaire méditerranéenne.”C’est un problème qui va s’aggraver, prévient l’œnologue. Qui dit élévation des températures, dit plus de sécheresse, donc des végétaux plus sensibles aux départs et à la transmission du feu”.Dans le paysage, aux abords des 16 villages parcourus par les flammes, des taches vertes formées par les vignes tranchent avec les terres cendrées, jonchées d’arbres calcinés.Pour Jean-Paul Baylac, chef du service Feux de forêt au Sdis de l’Aude, “l’impact de la disparition des vignes est double. D’une part, les discontinuités viticoles font que les feux peuvent passer d’un massif à l’autre, parcourir des surfaces beaucoup plus importantes”.”Et ensuite, ajoute-t-il, en périphérie de zones urbaines, où les vignes assuraient, jusque dans les années 80, une protection, parce qu’il y avait des ceintures viticoles pratiquement autour de toutes les villes du département.”Président de la chambre d’agriculture de l’Aude, Ludovic Roux tire la sonnette d’alarme. “Aujourd’hui, dit-il, il reste 60.000 hectares, il faut maintenir et sauver la viticulture et pourquoi pas un un jour réimplanter des vignes sur des zones stratégiques. La vigne est vitale”.

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Incendies: un premier mort au Portugal, alerte maximale en Espagne

La péninsule ibérique est dévorée par les incendies qui ont fait leur première victime au Portugal vendredi, et l’Espagne, déjà endeuillée par trois décès, reste en alerte face aux nombreux foyers incontrôlables dans le pays.Le Président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, a annoncé “le décès de l’ancien maire de Guarda (est) Carlos Dâmaso, victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”.Le Chef de l’Etat a interrompu ses vacances et a participé à une réunion à l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile pour suivre le front “des incendies ruraux”.Plusieurs milliers de pompiers sont à pied d’oeuvre depuis des jours pour combattre divers foyers dans le pays traumatisé par la centaine de morts dans les incendies de 2017.Le gouvernement a sollicité l’aide de l’Union européenne, à l’instar de l’Espagne, et demandé l’envoi de quatre avions Canadair “pour rester sur le territoire national jusqu’au 18 août”.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies, dont deux volontaires qui ont péri en tentant d’éteindre le feu en Castille-et-Leon (nord-ouest).Une grande partie du pays a déjà enduré près de deux semaines de températures élevées, et vendredi, la chaleur accablante s’est étendue à la Cantabrie (nord-ouest), jusqu’à présent épargnée.L’agence météorologique nationale Aemet a par ailleurs mis en garde contre le risque d’incendies “très élevé ou extrême dans la majeure partie du pays (…) jusqu’à lundi inclus”.- “Plus rien à brûler” -Le pays connaît une saison des incendies très intense avec 157.501 hectares réduits en cendres depuis le début de l’année, selon les données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS). Pour autant, on est encore bien loin des 306.000 hectares de 2022.Marcos Ratón travaille dans une ferme porcine à Sesnández de Tábara, près de l’un des feux ayant entraîné l’évacuation de plusieurs milliers d’habitants.Quand lui et ses amis ont vu le feu arriver mardi, ils ont emporté des sacs à dos, battes à feu, tuyaux d’arrosage, ont mis “des vêtements appropriés et (sont allés) là-bas pour donner un coup de main”, raconte Marcos à l’AFP. “À peine arrivés, nous avons commencé à voir des gens brûlés être évacués, une voiture en flammes, un tracteur brûlé, des entrepôts, des garages…”, explique le trentenaire qui a ressenti une grande “impuissance”.Persuadé qu’il n’y avait plus “rien à brûler” après les incendies dévastateurs de 2022 dans la région, il se dit désormais convaincu que “cela va continuer à nous arriver année après année” et trouve que la population est “abandonnée”.Ángel Román, maire de Ferreruela, estime qu’il faudrait procéder à “un nettoyage général autour de tous les villages, pour former une bande de sécurité”, notamment “débroussailler et nettoyer autour des maisons”. “La campagne, si elle est propre, peut stopper le feu”, pense-t-il.La France voit son département de l’Aude, où un incendie dévastateur a déjà tué une personne et blessé plusieurs autres, placé en alerte rouge. L’incendie, qui a démarré le 5 août, n’est toujours pas complètement maîtrisé et les températures devraient atteindre 40°C dans cette région samedi. “Nous sommes dans une situation de vigilance extrême,” a déclaré Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture locale.En Grèce et dans les Balkans, où des pluies étaient prévues dans de nombreuses régions, les températures plus basses et les vents moins forts contribuaient à améliorer la situation.Les pompiers sont restés à Patras, la troisième plus grande ville de Grèce, surveillant des foyers épars.L’incendie le plus actif se trouve sur l’île méditerranéenne de Chios, en mer Égée (nord-est), où huit avions ont été déployés pour tenter d’éteindre les flammes. Le risque d’incendie restait élevé dans la région de l’Attique, qui comprend la capitale, Athènes, et la péninsule du Péloponnèse, a averti l’agence de Protection Civile vendredi. En Albanie, les premières estimations du gouvernement indiquaient que des milliers de têtes de bétail avaient été tuées et 40 maisons détruites en seulement trois jours.burs-cap-mig/emp

Portugal wildfires claim first victim, as Spain on wildfire alert

Portugal suffered its first death Friday from the fires raging there, as Spain’s weather agency warned of a “very high to extreme risk” of more wildfires there during Europe’s intense heatwave.Further east, Greece was still fighting blazes on one Aegean island, but the situation had improved for several other southern European countries.Portugal’s President Marcelo Rebelo …

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Quasiment toute la France en orange au 8e jour de la vague de chaleur

Après une accalmie jeudi due aux orages, le thermomètre est reparti à la hausse vendredi avec 70 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au huitième jour de la canicule qui touche le pays et le sud de l’Europe.Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest avec des températures dépassant les 40°C, avec notamment 41,1°C à La Couronne (Charente), 41°C à Monflanquin (Lot-et-Garonne) et Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques) ou encore 40,9°C à Carcassonne (Aude), selon Météo-France.”La canicule gagne également la Bretagne, jusqu’ici épargnée”, avec des températures maximales de 31°C à 33°C, relève le prévisionniste national, alors qu’elle “régresse lentement” sur le nord du pays.Cette vague de chaleur en cours depuis huit jours va se maintenir samedi, avec 66 départements en vigilance orange.La canicule perdure ainsi “sur la moitié sud du territoire et le sud-Bretagne, tandis que l’air plus frais présent au nord de la Seine gagne progressivement du terrain vers le sud”, ajoute Météo-France.L’heure reste donc à l’adaptation à la chaleur à laquelle les personnes âgées et isolées sont particulièrement vulnérables, même si la prévention s’est améliorée depuis la canicule meurtrière de 2003.- Messe en intérieur à Lourdes -“Un 15 août, en pleine canicule, les enfants et petits-enfants sont souvent en vacances et les patients ne voient pratiquement que nous”, confie à l’AFP un infirmier à domicile dans l’agglomération bordelaise, qui veille tout particulièrement à la bonne hydration de ses patients souffrant de maladies chroniques.”Certaines personnes âgées ou avec des troubles psychiatriques ne ressentent plus la sensation de soif ou de chaleur. Parfois, en pleine canicule, je retrouve un de mes patients sous une grosse couverture”, indique Djamel Bensalem lors de sa tournée.Dans la capitale girondine où un registre municipal recense plus de 3.600 personnes “fragiles”, dont un quart de “seniors isolés”, la mairie a décidé d’ouvrir, vendredi et samedi après-midi, trois lieux d’accueil climatisés pour personnes âgées; les musées et trois piscines seront aussi ouverts, parmi d’autres mesures exceptionnelles.A Lourdes, dans le département des Hautes-Pyrénées placé en vigilance orange canicule, des mesures spéciales ont été mises en place pour le pèlerinage de cette année accueillant 21.000 visiteurs vendredi, soit 3.000 de plus que l’an dernier, selon le service de communication du sanctuaire.Face à la chaleur, “depuis le début de la semaine et pour ce matin, la messe qui devait se tenir en extérieur a été transférée à la basilique souterraine, pour protéger nos pèlerins et surtout les malades. (…) Cet après-midi, puisque les chaleurs montent, la prière va se tenir à la grotte, mais elle sera diffusée sur les écrans géants de la basilique souterraine également”, fait savoir la même source.Certaines professions restent aussi particulièrement exposées à la chaleur.À Marseille, après quatre années de “souffrance”, Omar s’est ainsi résolu à équiper sa boulangerie de deux climatiseurs. “C’est beaucoup mieux maintenant”, confie l’artisan, qui n’a pas souhaité communiquer son nom de famille.- Risque d’orages et d’incendies -Samedi soir, Météo-France prévoit la fin de la vigilance orange pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne Franche-Comté, du Centre-val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.Une vingtaine de départements, sur toute la frange Est de l’Hexagone, sont également placés par Météo-France en vigilance jaune pour les orages vendredi. En Savoie, un homme de 24 ans a été tué par la chute d’un arbre sur sa voiture, tandis qu’il circulait sur une route départementale en plein orage sur la commune d’Aiton.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le sud et le centre-ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon le prévisionniste et mettre un terme à cet épisode de canicule, le deuxième de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). burs-mer/rhl/dch   

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Quasiment toute la France en orange au 8e jour de la vague de chaleur

Après une accalmie jeudi due aux orages, le thermomètre est reparti à la hausse vendredi avec 70 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au huitième jour de la canicule qui touche le pays et le sud de l’Europe.Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest avec des températures dépassant les 40°C, avec notamment 41,1°C à La Couronne (Charente), 41°C à Monflanquin (Lot-et-Garonne) et Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques) ou encore 40,9°C à Carcassonne (Aude), selon Météo-France.”La canicule gagne également la Bretagne, jusqu’ici épargnée”, avec des températures maximales de 31°C à 33°C, relève le prévisionniste national, alors qu’elle “régresse lentement” sur le nord du pays.Cette vague de chaleur en cours depuis huit jours va se maintenir samedi, avec 66 départements en vigilance orange.La canicule perdure ainsi “sur la moitié sud du territoire et le sud-Bretagne, tandis que l’air plus frais présent au nord de la Seine gagne progressivement du terrain vers le sud”, ajoute Météo-France.L’heure reste donc à l’adaptation à la chaleur à laquelle les personnes âgées et isolées sont particulièrement vulnérables, même si la prévention s’est améliorée depuis la canicule meurtrière de 2003.- Messe en intérieur à Lourdes -“Un 15 août, en pleine canicule, les enfants et petits-enfants sont souvent en vacances et les patients ne voient pratiquement que nous”, confie à l’AFP un infirmier à domicile dans l’agglomération bordelaise, qui veille tout particulièrement à la bonne hydration de ses patients souffrant de maladies chroniques.”Certaines personnes âgées ou avec des troubles psychiatriques ne ressentent plus la sensation de soif ou de chaleur. Parfois, en pleine canicule, je retrouve un de mes patients sous une grosse couverture”, indique Djamel Bensalem lors de sa tournée.Dans la capitale girondine où un registre municipal recense plus de 3.600 personnes “fragiles”, dont un quart de “seniors isolés”, la mairie a décidé d’ouvrir, vendredi et samedi après-midi, trois lieux d’accueil climatisés pour personnes âgées; les musées et trois piscines seront aussi ouverts, parmi d’autres mesures exceptionnelles.A Lourdes, dans le département des Hautes-Pyrénées placé en vigilance orange canicule, des mesures spéciales ont été mises en place pour le pèlerinage de cette année accueillant 21.000 visiteurs vendredi, soit 3.000 de plus que l’an dernier, selon le service de communication du sanctuaire.Face à la chaleur, “depuis le début de la semaine et pour ce matin, la messe qui devait se tenir en extérieur a été transférée à la basilique souterraine, pour protéger nos pèlerins et surtout les malades. (…) Cet après-midi, puisque les chaleurs montent, la prière va se tenir à la grotte, mais elle sera diffusée sur les écrans géants de la basilique souterraine également”, fait savoir la même source.Certaines professions restent aussi particulièrement exposées à la chaleur.À Marseille, après quatre années de “souffrance”, Omar s’est ainsi résolu à équiper sa boulangerie de deux climatiseurs. “C’est beaucoup mieux maintenant”, confie l’artisan, qui n’a pas souhaité communiquer son nom de famille.- Risque d’orages et d’incendies -Samedi soir, Météo-France prévoit la fin de la vigilance orange pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne Franche-Comté, du Centre-val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.Une vingtaine de départements, sur toute la frange Est de l’Hexagone, sont également placés par Météo-France en vigilance jaune pour les orages vendredi. En Savoie, un homme de 24 ans a été tué par la chute d’un arbre sur sa voiture, tandis qu’il circulait sur une route départementale en plein orage sur la commune d’Aiton.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le sud et le centre-ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon le prévisionniste et mettre un terme à cet épisode de canicule, le deuxième de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). burs-mer/rhl/dch