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Israel warns of more Lebanon strikes if Hezbollah not disarmed

Israel warned Friday that it would keep striking Lebanon until militant group Hezbollah has been disarmed, after hitting south Beirut in what Lebanese leaders called a major violation of a November ceasefire.Thursday’s attacks on what the Israeli military said were underground Hezbollah drone factories came after an Israeli evacuation call on the eve of Eid …

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Un Palestinien en soins psychiatriques après l’agression d’un rabbin près de Paris

Un Palestinien soupçonné d’avoir agressé un rabbin à coup de chaise, vendredi à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été placé en hospitalisation sous contrainte pour recevoir des soins psychiatriques après avoir initialement été mis en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre.Cette agression a suscité l’indignation de la communauté juive et du gouvernement qui a pointé la “radicalisation” du débat public comme terreau de cet acte.”L’homme initialement placé en garde à vue depuis 12H08 au commissariat de Neuilly-sur-Seine a fait l’objet dans l’après-midi d’un examen psychiatrique imposant son placement en hospitalisation sous contrainte”, a précisé le parquet à l’AFP vendredi soir.L’agresseur, qui s’en est pris au rabbin Elie Lemmel, installé à une terrasse de café, notamment en lui jetant une chaise au visage, avait été interpellé dans la foulée.Le ministère public a précisé que “selon les documents d’identité en langue allemande trouvés en sa possession”, cet homme “serait né à Rafah (dans le sud de la bande de Gaza, NDLR) et serait âgé de 28 ans”.Selon une source proche du dossier, l’homme est en situation irrégulière en Allemagne mais titulaire d’un document lui permettant de circuler dans son Land allemand et bénéficie d’un statut qui offre une forme de “tolérance” pour les personnes qui ne sont pas expulsables vers un territoire en conflit.Le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire, pour “violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours (4 jours), aggravées par le fait qu’elles auraient été commises à raison de la religion et avec arme par destination”.La victime, qui présente une plaie au front, a expliqué quelques instants après l’agression avoir déjà fait l’objet d’un acte similaire la semaine dernière à Deauville (Calvados).”J’ai l’impression qu’on est face à (…) un délit de faciès et c’est bouleversant”, a déclaré sur BFMTV le rabbin, kippa sur la tête et longue barbe grise. Elie Lemmel assure n’avoir jamais vu son agresseur dont il n’a pas anticipé le passage à l’acte sur la terrasse de café.”J’étais concentré sur mon échange avec la personne en face de moi. Et donc il a peut-être crié, mais je n’ai pas du tout prêté attention à cela. Par contre le coup, clairement, je l’ai ressenti très fortement”, a-t-il expliqué.- “Solidarité dévoyée” -Le rabbin Lemmel assure ne pas connaître les motifs de l’agression: “Ce qui m’intéresse, c’est la suite, sur comment on construit, comment on avance et comment on agit pour que, justement, ça ne se repasse plus. (…) Et au fond, j’ai très peur qu’on soit dans un monde dans lequel les mots génèrent de plus en plus de maux”, a-t-il affirmé.”C’est une agression clairement parce que la personne agressée était un rabbin avec une apparence extérieure qui a mobilisé contre lui l’agression, le déchaînement, la haine d’une personne qui était là”, a réagi le Premier ministre François Bayrou, en marge d’un déplacement à Montpellier.S’il s’est félicité que “l’issue n'(ait) pas (été) tragique”, le chef du gouvernement a déploré que “l’état de la société entraîne la radicalisation du débat public et que l’un soutient l’autre”. “S’en prendre à une personne en raison de sa foi est une honte”, avait réagi sur X un peu plus tôt dans l’après-midi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, estimant que l’auteur, “qui n’avait rien à faire en France”, devait “être puni sévèrement et éloigné”.”On a beau déployer le maximum de moyens, l’agression isolée, erratique, imprévisible comme celle qui s’est produit inquiète car elle est imparable”, a déploré auprès de l’AFP le maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (DVD), qui doit se rendre dans la soirée dans la synagogue de la ville en compagnie du préfet des Hauts-de-Seine.Sur le réseau social X, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a condamné “avec la plus grande fermeté l’agression antisémite dont a été victime” le rabbin parisien.”Quand on est identifié publiquement comme juif, on est potentiellement la cible d’activistes haineux qui peuvent, au nom d’une solidarité dévoyée avec la cause palestinienne, décider de s’en prendre à des Français juifs”, a insisté également sur BFMTV le président du Crif Yonathan Arfi.”Les actes antireligieux doivent entraîner une tolérance zéro”, a pour sa part réclamé sur CNews le président du Consistoire central, Elie Korchia. En 2024, 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.bur-sha-mca-dho/cal/cbn

Finistère: premières démolitions de maisons menacées par la montée des eaux

Les deux premières maisons d’un groupe de sept habitations menacées par l’érosion côtière et la submersion marine ont été rasées de manière préventive vendredi à Treffiagat (Finistère), a constaté un photographe de l’AFP. Quelques riverains se sont déplacés près de la plage de Léhan pour assister à cette scène inédite. Le toit et les murs des deux maisons ont été grignotés sous les mouvements de la pelle de démolition.”Avec l’avis des scientifiques, la décision est tombée que la seule solution qui était pérenne, c’était de racheter ces sept maisons et de les déconstruire pour renaturer l’espace”, a précisé à l’AFP Stéphane Le Doaré, président de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).La collectivité va y consacrer trois millions d’euros, provenant en majorité de fonds publics.Deux autres maisons, parmi les sept ciblées, seront détruites à l’automne. Pour les trois dernières, les procédures prendront “18 à 24 mois”.Cette destruction à titre préventif face aux risques d’érosion du littoral et de submersion marine est une première pour la région, a rappelé M. Le Doaré.  “C’est un exercice difficile. Quand j’ai été élu président de la communauté des communes (en 2020, ndlr), je n’avais pas imaginé qu’on aurait ce type de sujets à traiter”, a-t-il ajouté. Ces habitations ont été construites en zone basse dans les années 70 et 80, elles étaient alors séparées de la plage par une simple dune, qui s’est amincie lentement au fil du temps, laissant les maisons sujettes aux aléas des tempêtes.  Pour les 366 autres maisons du quartier de Léhan, deux digues vont être construites et l’enrochement sera poursuivi “pour protéger les autres habitations d’un potentiel risque de submersion”, a précisé le président de la CCPBS. En novembre 2023, en prévision du passage de la tempête Ciaran, une vingtaine de maisons avaient d’ailleurs été évacuées par arrêté préfectoral dans la commune d’environ 2.500 habitants.Près d’un quart des côtes en France sont en érosion, d’après le ministère de la Transition écologique, qui se base sur plusieurs études. 

Finistère: premières démolitions de maisons menacées par la montée des eaux

Les deux premières maisons d’un groupe de sept habitations menacées par l’érosion côtière et la submersion marine ont été rasées de manière préventive vendredi à Treffiagat (Finistère), a constaté un photographe de l’AFP. Quelques riverains se sont déplacés près de la plage de Léhan pour assister à cette scène inédite. Le toit et les murs des deux maisons ont été grignotés sous les mouvements de la pelle de démolition.”Avec l’avis des scientifiques, la décision est tombée que la seule solution qui était pérenne, c’était de racheter ces sept maisons et de les déconstruire pour renaturer l’espace”, a précisé à l’AFP Stéphane Le Doaré, président de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).La collectivité va y consacrer trois millions d’euros, provenant en majorité de fonds publics.Deux autres maisons, parmi les sept ciblées, seront détruites à l’automne. Pour les trois dernières, les procédures prendront “18 à 24 mois”.Cette destruction à titre préventif face aux risques d’érosion du littoral et de submersion marine est une première pour la région, a rappelé M. Le Doaré.  “C’est un exercice difficile. Quand j’ai été élu président de la communauté des communes (en 2020, ndlr), je n’avais pas imaginé qu’on aurait ce type de sujets à traiter”, a-t-il ajouté. Ces habitations ont été construites en zone basse dans les années 70 et 80, elles étaient alors séparées de la plage par une simple dune, qui s’est amincie lentement au fil du temps, laissant les maisons sujettes aux aléas des tempêtes.  Pour les 366 autres maisons du quartier de Léhan, deux digues vont être construites et l’enrochement sera poursuivi “pour protéger les autres habitations d’un potentiel risque de submersion”, a précisé le président de la CCPBS. En novembre 2023, en prévision du passage de la tempête Ciaran, une vingtaine de maisons avaient d’ailleurs été évacuées par arrêté préfectoral dans la commune d’environ 2.500 habitants.Près d’un quart des côtes en France sont en érosion, d’après le ministère de la Transition écologique, qui se base sur plusieurs études. 

Prix de l’eau selon la saison: Toulouse annonce 800.000 m3 d’économies

La  mise en place il y a un an par Toulouse Métropole d’une tarification saisonnière a permis d’économiser 800.000 m3 d’eau potable, sur une consommation totale de quelque 52,5 millions de m3 en 2024, a annoncé vendredi cette collectivité.Toulouse était devenue le 1er juin 2024 la première grande métropole française à appliquer une tarification de ce type, en augmentant le prix du mètre cube d’eau de 42% de juin à octobre, et en le baissant de 30% du 1er novembre au 31 mai.Aucune grande métropole n’appliquait encore une telle tarification visant à inciter le consommateur à utiliser moins d’eau quand elle se fait plus rare pour faire face aux sécheresses estivales récurrentes.”Au bout d’un an, le succès, pour être franc, est au-delà de nos espérances”, s’est félicité vendredi le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, lors de la visite d’une usine d’eau potable à Portet-sur-Garonne, dans la banlieue de la Ville rose. “Nous espérions un changement de comportement sur les cinq mois à +42%. Ce changement a eu lieu. On a très précisément économisé sur cette période 500.000 m3 d’eau. Mais ce qu’on n’avait pas osé espérer et que les citoyens ont réalisé (…) c’est continuer à économiser en période d’hiver”, lorsque le prix était plus bas, a-t-il ajouté devant la presse.Cependant, pour Claude Touchefeu, de l’association Eau Secours 31, M. Moudenc “exagère l’impact” de cette nouvelle tarification.”Entre 2022 et 2023, lorsque la tarification saisonnière n’était pas mise en place, il y a eu une économie d’eau beaucoup plus importante de 2,5 millions de m3 (…) Il y a eu partout en France une baisse à ce moment-là. Il y a eu un début de prise de conscience après la canicule de 2022 et des arrêtés préfectoraux” limitant l’utilisation de l’eau, entre autres facteurs, a-t-elle précisé à l’AFP.”C’était un processus déjà commencé et de manière beaucoup plus forte” qui a pu se poursuivre et expliquer cette tendance à la baisse, a-t-elle ajouté.

Prix de l’eau selon la saison: Toulouse annonce 800.000 m3 d’économies

La  mise en place il y a un an par Toulouse Métropole d’une tarification saisonnière a permis d’économiser 800.000 m3 d’eau potable, sur une consommation totale de quelque 52,5 millions de m3 en 2024, a annoncé vendredi cette collectivité.Toulouse était devenue le 1er juin 2024 la première grande métropole française à appliquer une tarification de ce type, en augmentant le prix du mètre cube d’eau de 42% de juin à octobre, et en le baissant de 30% du 1er novembre au 31 mai.Aucune grande métropole n’appliquait encore une telle tarification visant à inciter le consommateur à utiliser moins d’eau quand elle se fait plus rare pour faire face aux sécheresses estivales récurrentes.”Au bout d’un an, le succès, pour être franc, est au-delà de nos espérances”, s’est félicité vendredi le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, lors de la visite d’une usine d’eau potable à Portet-sur-Garonne, dans la banlieue de la Ville rose. “Nous espérions un changement de comportement sur les cinq mois à +42%. Ce changement a eu lieu. On a très précisément économisé sur cette période 500.000 m3 d’eau. Mais ce qu’on n’avait pas osé espérer et que les citoyens ont réalisé (…) c’est continuer à économiser en période d’hiver”, lorsque le prix était plus bas, a-t-il ajouté devant la presse.Cependant, pour Claude Touchefeu, de l’association Eau Secours 31, M. Moudenc “exagère l’impact” de cette nouvelle tarification.”Entre 2022 et 2023, lorsque la tarification saisonnière n’était pas mise en place, il y a eu une économie d’eau beaucoup plus importante de 2,5 millions de m3 (…) Il y a eu partout en France une baisse à ce moment-là. Il y a eu un début de prise de conscience après la canicule de 2022 et des arrêtés préfectoraux” limitant l’utilisation de l’eau, entre autres facteurs, a-t-elle précisé à l’AFP.”C’était un processus déjà commencé et de manière beaucoup plus forte” qui a pu se poursuivre et expliquer cette tendance à la baisse, a-t-elle ajouté.

Fin du procès Apollonia: décision début 2026 pour cette vaste escroquerie immobilière

Le procès Apollonia s’est terminé vendredi, après plus de deux mois de débats qui ont permis d’entendre la souffrance des centaines de victimes de cette immense escroquerie immobilière, face à des prévenus impassibles, voire provocateurs, qui se sont renvoyé la balle.Étant donné l’ampleur du dossier, qui compte 15 prévenus et quelque 760 parties civiles, la décision sera rendue dans sept mois, le 15 janvier. Le tribunal correctionnel de Marseille a “besoin de temps”, a justifié sa présidente Azanie Julien-Rama.Apollonia, c’est le nom de cette société de conseil en patrimoine basée à Aix-en-Provence. Au début des années 2000, elle poussait ses clients, la plupart médecins, à acquérir des biens immobiliers – jusqu’à une quarantaine pour certains – censés s’autofinancer via le statut de loueur en meublé professionnel (LMP). Au total, plus de 5.300 lots de programmes immobiliers ont ainsi été vendus, pour un préjudice estimé à 1,2 milliard d’euros.Beaucoup espéraient se constituer un patrimoine et préparer leur retraite, mais les espoirs de rentabilité se sont transformés pour beaucoup en surendettements, interdictions bancaires et impossibilité de transmettre quoi que ce soit à leurs enfants. Ces neuf semaines de procès ont permis de mesurer les répercussions d’une telle escroquerie sur la vie des gens. Toutes les parties se souviendront du récit de cette gynécologue grenobloise, Pascale Hoffmann-Cucuz, qui a perdu son mari, miné et automédiqué à haute dose à cause de cette affaire. Et de sa honte de s’être fait avoir.Médecins, dentistes, kinésithérapeutes, des cibles faciles car fortunées et absorbées par leurs carrières. Mais “vous n’avez pas à avoir honte d’avoir succombé”, a tenté de les rassurer le procureur, car Apollonia utilisait “un processus extrêmement sophistiqué”.Ses commerciaux, au discours ultra-rodé, s’occupaient de tout pour leurs clients jusqu’à la signature de procurations tamponnées par des notaires pour les ventes. Derrière, on maquillait l’endettement réel auprès des banques, les biens étaient surcotés, les taux d’intérêt élevés. Pourquoi ? Pour parvenir à la commission de 15%, la plus élevée possible.- Réquisitions justes ou “ahurissantes” ? -Fondateur d’Apollonia, le couple Badache, qui comparaissait auprès de 12 autres prévenus, leur fils, d’ex-commerciaux, d’ex-salariées, trois notaires et un avocat, n’ont pas caché qu’ils ont gagné beaucoup beaucoup d’argent. Jet privé, palais à Marrakech, chalet en Suisse, villa surplombant Cassis, caviar,  bijoux: lui, l’ancien vendeur de chaussures, et elle, l’ancienne esthéticienne, ont acquis jusqu’à 50 biens immobiliers.Mais, à l’audience, ils se sont défaussés sur tout le monde. Jean Badache, 70 ans, a quand même “regretté que ces personnes soient dans le caca”, animant les audiences de formules aussi fleuries que maladroites. “Si on est condamnés, on nous laissera le derrière râpé comme une dinde de Noël”, a-t-il ainsi lâché.Pour l’un de ses avocats, Frédéric Monneret, il s’agit là d'”une attitude de défense” et un prévenu, aussi “salopard” qu’il soit, doit voir sa culpabilité démontrée.Pour la défense, il y a un doute, sans parler du délai déraisonnable pour les juger 20 ans après les faits. Ils ont donc plaidé la relaxe. Une façon aussi de répondre à des réquisitions qu’ils ont jugées “ahurissantes de sévérité”. Le procureur de la République Mathieu Vernaudon avait requis la même peine lundi contre Jean et Viviane Badache, soit dix ans de prison avec incarcération immédiate face au risque de fuite et 2,5 millions d’euros d’amende, soit cinq millions d’euros au total. Contre les autres prévenus, s’il a requis des peines moindres, il a également demandé de la prison ferme avec mandat de dépôt pour certains commerciaux ou pour l’avocat.Vendredi, à la fin du procès, seule une poignée des prévenus ont eu des mots de compassion pour les parties civiles. “Ils n’ont pas conscience de l’ampleur de ce qu’ils ont fait. Certains, je pense, ne le regrettent pas”, a confié en marge de l’audience Jean Imbert, vice-président de l’association de victimes.Néanmoins, pour lui, ce procès a permis “d’aller “au fond des choses dans un dossier extrêmement complexe”. Il a toutefois regretté, comme d’autres, l’absence des promoteurs.Tous devront maintenant attendre début 2026 pour connaître la décision sur la culpabilité des prévenus et éventuellement un premier pas vers des indemnisations.

Corse: rare naissance en captivité de deux tortues en danger d’extinction

Deux bébés tortues “Melanochelys tricarinata”, en danger d’extinction et originaires des contreforts de l’Himalaya, sont nés en captivité à la cité des tortues “A Cupulatta” à Véro (Corse-du-Sud), “une rareté”, s’est félicité vendredi auprès de l’AFP le directeur de ce parc animalier.Cette espèce est sur la liste rouge mondiale des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a détaillé Pierre Moisson, le directeur-vétérinaire d’A Cupulatta, située à une trentaine de kilomètres d’Ajaccio, qui se présente comme le plus grand parc européen de tortues d’eau douce et terrestres.Temporairement baptisés “Tric” et “Trac”, ces deux bébés dont on ne connaîtra le sexe que dans “cinq ou six ans”, sont nés le 19 mai et le 1er juin et pesaient vendredi 9,64 et 8,89 grammes. “Ils raffolent des vers de terre!”, a-t-il détaillé, précisant attendre des propositions pour les rebaptiser ().Dotées d’une carapace sombre marquée de trois lignes jaunes, ces tortues terrestres omnivores font une vingtaine de centimètres et près d’un kilogramme à la taille adulte.”En 2017, il y a eu une saisie de 98 individus de cette espèce provenant d’Inde par les douanes à Hong Kong et le gouvernement de Hong Kong a voulu sécuriser une partie de sa population captive dans des parcs de confiance en Europe, au cas où elle disparaisse par une maladie”, a-t-il expliqué.Fin 2021, le Kadoorie Farm and Botanic Garden de Hong Kong qui s’en occupait depuis 2017 a ainsi choisi, grâce au Turtle Survival Alliance (TSA) Europe, le centre Emys en Suisse pour envoyer cinq mâles et cinq femelles, et “nous avons reçu deux femelles non gestantes et deux mâles”, a-t-il détaillé. “Nous avons réussi à les faire se reproduire et à obtenir trois oeufs et donc deux bébés, Tric et Trac, qui sont les premiers obtenus en captivité en Europe”, s’est félicité M. Moisson qui précise que “ces bébés ont vocation à grandir ici” et qu’en dehors de ces individus en Suisse et en Corse, il n’y en a qu’une centaine en captivité dans le monde, dans cinq parcs en Asie et trois en Europe (Hongrie, Autriche et Angleterre). En mai 2024, une tortue géante des Galapagos, en danger d’extinction, était déjà née à Véro. Baptisé “Darwin”, il vient de fêter son premier anniversaire.

Un incendie dans une tour HLM fait quatre morts à Reims

Un incendie, survenu dans la nuit de jeudi à vendredi dans un immeuble HLM à Reims et dont une origine accidentelle est “très probable”, a causé la mort de quatre personnes et fait deux blessés graves.Parmi les victimes figurent “vraisemblablement deux frères adolescents habitant l’appartement avec leur beau-père”, selon le procureur de Reims François Schneider. L’un serait “décédé de brûlures”, l’autre de “défenestration”, a poursuivi le procureur, tout en soulignant qu’il n’y avait pas encore “de certitude absolue sur leur identité”.Il y a aussi “deux morts par asphyxie dans les étages supérieurs” et deux blessés en urgence absolue, “possiblement le beau-père atteint de brûlures graves” et une autre personne asphyxiée, toujours selon M. Schneider.Une conférence de presse aura lieu samedi à 10H au tribunal judiciaire de Reims, a prévenu le procureur. Selon les premiers éléments de l’enquête, “l’origine accidentelle” de cet incendie est “très probable”, a-t-il dit.- “Les flammes étaient énormes” -Un enfant était considéré comme disparu vendredi matin, selon le préfet de la Marne, Henri Prévost, mais à 13H00 le procureur a assuré qu’il n’y avait plus d’enfant recherché.Douze autres personnes, enfants et adultes, ont été plus légèrement touchées, selon la préfecture. L’incendie, qui est terminé, s’est déclaré vers 00H30 au quatrième étage de cette tour HLM et s’est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la préfecture. “On voyait tout le monde qui criait, qui était sur les fenêtres de l’immeuble en train d’appeler à l’aide, jusqu’au dernier étage, il y avait des personnes en danger, c’était assez impressionnant”, raconte un lycéen témoin des débuts de l’incendie, Yael Coché. “Au bout d’un moment, il y avait des explosions, je suppose de gaz, qui ont retenti et là, les flammes étaient énormes, ça montait jusqu’en haut des arbres, c’était impressionnant”.Le quartier Croix-Rouge, mêlant hauts immeubles et maisons dans le sud-ouest de Reims, était entièrement bouclé en tout début de matinée, l’accès à la tour sinistrée interdit par de la rubalise, a constaté une journaliste de l’AFP sur place. Des fenêtres étaient entièrement noircies sur trois niveaux, et plus légèrement sur deux autres au-dessus.- “Énorme courage” -L’immeuble où le drame s’est produit compte 11 niveaux, comportant quatre appartements chacun. Selon le maire de Reims, Arnaud Robinet, il ne posait pas de problème de salubrité et avait fait l’objet d’un programme de rénovation thermique. L’immeuble voisin avait été touché par un incendie en février, causé par un “feu de cuisine”, selon le maire.Des policiers nationaux patrouillant dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes qui se trouvaient dans les escaliers “avec un énorme courage”, a rapporté M. Robinet. Les pompiers sont ensuite arrivés rapidement sur les lieux.Sur place, l’intervention s’est révélée “difficile”, a précisé le préfet, en raison de la taille de l’immeuble, mais aussi des conditions météorologiques.”Il y avait beaucoup de vent sur Reims dans la nuit, et les fumées avaient tendance à se rabattre vers l’intérieur”, ce qui compliquait l’évacuation, a-t-il expliqué.Quinze véhicules de pompiers et 62 sapeurs-pompiers ont été mobilisés, ainsi que 20 policiers nationaux, 20 policiers municipaux et neuf soignants du Smur.Une quarantaine de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.Un résident de l’immeuble voisin, Cyril Gasnier, a raconté à l’AFP qu’il était au téléphone avec sa mère, vers minuit, quand il a entendu des gens hurler. Il est descendu dans la rue et a confié avoir eu peur pour son logement mais a ensuite pu rentrer chez lui.Des agents de sécurité “sont présents à l’entrée de l’immeuble pour sécuriser les accès et orienter les locataires qui souhaiteraient accéder à leurs logements pour récupérer leurs biens personnels, lorsque les conditions de sécurité seront remplies”, a déclaré le bailleur social Plurial Novilia, gestionnaire de la tour sinistrée.cor-bj-bbr-zl/etb/vk