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Zelensky urges more Western pressure on Putin after deadly Russian attack

Ukraine’s President Volodymyr Zelensky urged Western allies on Thursday to send a “strong joint signal” to Vladimir Putin, after Russia killed 23 people in one of its deadliest attacks on Kyiv since the start of the war. Russia has rained down aerial strikes on Ukrainian cities despite US President Donald Trump’s push for a ceasefire and …

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Rentrée sociale: les syndicats vont choisir une date pour mobiliser contre le projet de budget

L’ensemble des huit confédérations syndicales françaises se réunissent vendredi matin au siège de la CFDT à Paris pour lancer une mobilisation unitaire contre le projet de budget du gouvernement en suspens de François Bayrou.La CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, la FSU et Solidaires se retrouveront dès 8 heures du matin, avant une conférence de presse prévue à 10 heures.Ils devraient choisir une date pour manifester contre les projets d’économies budgétaires, contre lesquels l’intersyndicale a lancé une pétition qui recueillait jeudi 360.000 signatures.Face au “musée des horreurs” des propositions du Premier ministre et à “une grande colère” en France, l’intersyndicale définira aussi “quelles revendications on porte” et “un mot d’ordre qui permette (…) à tous ceux qui veulent manifester de le faire”, a déclaré jeudi soir sur BFMTV la dirigeante de la CFDT Marylise Léon. La mobilisation devrait être programmée pour après le 8 septembre, le gouvernement risquant de tomber à cette date lors du vote de confiance, a-t-elle laissé entendre jeudi matin sur RTL.La CFDT n’appuie pas l’appel du 10 septembre, car “tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT” et “le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, selon Marylise Léon. Ce mouvement aux contours flous, qui rappelle celui des Gilets Jaunes fin 2018-début 2019, a reçu le soutien de la CGT, avec des réserves toutefois de sa cheffe de file Sophie Binet, qui craint un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations cégétistes, dont celles de la chimie ainsi que du commerce et des services, comme plusieurs unions départementales, avaient appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.Après une réunion de son instance dirigeante cette semaine, la centrale de Montreuil a dit souhaiter que cette date soit une “première étape réussie” et a appelé “à construire la grève partout où c’est possible”.Solidaires a appelé à la grève le 10 septembre et à soutenir le mouvement “bloquons tout”, désormais soutenu par la gauche, avec en plus, pour La France insoumise, un appel à la grève générale.Force Ouvrière devrait officiellement se déterminer vendredi sur le 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà dit rester “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.Le mouvement, né sur les réseaux sociaux et messageries, n’est pas non plus du goût de la CFE-CGC, qualifié par son président François Hommeril d'”appel aux origines nébuleuses et aux exigences baroques, qui plus est pollué par une récupération politique conjoncturelle”.

Russian attack killing 23 in Kyiv unleashes international fury

Russian missiles and drones ripped through apartment blocks in the Ukrainian capital Kyiv on Thursday, killing at least 23 people including four children, authorities said, in an attack the United States warned undermines peace efforts.Russia has rained down aerial strikes on Ukrainian cities despite US President Donald Trump’s push for a ceasefire and even as …

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Trump moves to end US tariff exemption for small packages

An approaching US deadline to end tariff exemptions on small parcels has tripped up global deliveries to the world’s biggest economy, with some businesses halting shipments to American consumers and mulling price hikes.Come Friday, President Donald Trump’s administration is abolishing a rule that allows packages valued at $800 or below to enter the United States …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le retour du bison dans le Far West fait “renaître” l’écosystème de Yellowstone

Quoi de plus emblématique du Far West américain que le bison, mammifère géant à longs poils dont des dizaines de millions de spécimens parcouraient autrefois les grands espaces, avant d’être presque exterminés par l’Homme blanc lors de la conquête de l’Ouest.Une étude publiée jeudi en Une de la revue Science (“Return of the Herd”, “Le retour du troupeau”, ndlr) révèle que la réintroduction des plus grands mammifères terrestres d’Amérique du Nord sur leurs terres ancestrales redonne vie aux écosystèmes des plaines, avec des bénéfices pour toute la chaîne alimentaire. Les scientifiques pensent depuis longtemps que les bisons sont une espèce “clé de voûte”, c’est à dire une pièce maîtresse de la nature, qui a façonné le paysage des prairies américaines, grâce au pâturage et à la dispersion des poussières et des graines.Des recherches plus anciennes ont même conclu que leurs immenses troupeaux avaient permis d’enfermer le carbone dans les sols.De toutes dernières découvertes, dans le parc national de Yellowstone (Wyoming, ouest), montrent à quel point leur influence peut être spectaculaire pour la santé des écosystèmes lorsque les bisons peuvent errer en liberté.En broutant les herbes, l’animal accélère le cycle de l’azote, enrichissant les plantes en nutriments. Résultat: un fourrage plus riche de plus de 150% en protéines et un bénéfice pour toutes les bêtes qui se nourrissent de la prairie, des wapitis et cerfs aux antilopes et mouflons d’Amérique.”C’est vraiment une renaissance de ce qui existait dans le passé,” se réjouit Bill Hamilton, co-auteur de l’étude et professeur à Washington and Lee University (Virginie, est).Il y quelque 200 ans, les troupeaux de bisons étaient si gigantesques que le vacarme de leurs déplacements résonnait comme le grondement de l’orage au loin. – Conquête de l’Ouest -On estime qu’ils étaient entre 30 et 60 millions au début du XIXe siècle. Puis vint le chemin de fer de la conquête de l’Ouest.La construction d’une ligne transcontinentale s’accompagna d’une terrible extermination: des chasseurs blancs abattant les animaux depuis les trains, laissant les carcasses pourrir et se fournissant en peaux précieuses.Il s’agissait aussi d’affamer des tribus d’Amérindiens, pour qui le bison était vital, économiquement et culturellement.Au début du XXe siècle, l’espèce était quasiment éteinte. Puis, le mammifère a été progressivement réintroduit dans l’Ouest, pour atteindre environ 400.000 têtes.Mais ce sont aujourd’hui de petits troupeaux, appartenant à des ranchs privés ou des réserves.A Yellowstone, il reste 5.000 bisons, libres comme autrefois, qui parcourent quelque 1.600 kilomètres par an à coups d’aller-retours migratoires d’environ 80 km par jour.Ce qui fait du tout premier parc national des Etats-Unis un très rare laboratoire scientifique à ciel ouvert.- Politique de Trump -Entre 2015 et 2021, une étude du biologiste des Parcs nationaux, Chris Geremia, a permis de suivre les mouvements et les habitudes de pâturage des animaux dans leur habitat, mesurant la croissance des plantes, le cycle des nutriments, la chimie du sol. En comparant les parcelles pâturées et celles qui ne le sont pas, les résultats montrent que les bisons qui errent et migrent maintiennent coupées les herbes et les fleurs sauvages, cette végétation demeurant dense et riche en protéines et étonnamment variée. “Les herbes exsudent du carbone dans le sol après avoir été pâturées et cela stimule les espèces microbiennes pendant 48 heures”, selon Bill Hamilton. Cette poussée microbienne se traduit par davantage d’ammonium et de nitrates, faisant encore croître la faune et la flore.Les excréments et l’urine des bisons ajoutent encore une dose d’azote, ce qui dope l’effet fertilisant.Ces résultats sortent au moment où la protection de la faune et de la flore n’est plus la priorité du nouveau gouvernement de Donald Trump, qui privilégie les intérêts des agriculteurs.Des fermiers accusent les bisons en liberté d’être une nuisance, de détruire les clôtures, de se mélanger au bétail et de propager des maladies. Ce que conteste Jerod Merkle, co-auteur de l’étude de l’Université du Wyoming, pour qui le bénéfice écologique est indéniable: les bisons sont “une espèce qui crée de l’hétérogénéité, qui a besoin de grands espaces pour se déplacer”, permettant ainsi de les préserver. 

Paris: LR intronise Dati pour les municipales et sauve Barnier d’un duel fratricide à la législative

Un accord et un soulagement à droite: les Républicains ont officiellement investi jeudi soir Rachida Dati comme candidate à la mairie de Paris, en échange de son retrait de la législative partielle qui devait l’opposer à Michel Barnier fin septembre, évitant ainsi un duel fratricide.”A l’unanimité, les Républicains ont investi Rachida Dati pour les municipales à Paris” de mars 2026 et celle-ci “apportera son soutien à Michel Barnier pour l’élection législative partielle dans la 2e circonscription de Paris”, a écrit le parti dans un communiqué.La maire LR du 7e arrondissement n’avait pas apprécié l’annonce de la candidature de Michel Barnier au scrutin dans la 2e circonscription de Paris, un bastion de la droite menacé l’an dernier par une candidate du PS, et avait dans un premier temps annoncé maintenir une candidature dissidente.Le sénateur Francis Szpiner, qui briguait également l’investiture pour les municipales, a retiré sa candidature, a indiqué la porte-parole de LR, Agnès Evren.”La raison l’a emporté” pour “un accord gagnant-gagnant”, a-t-elle estimé auprès de l’AFP.Michel Barnier, ex-Premier ministre d’Emmanuel Macron, renversé par une motion de censure de l’Assemblée nationale en décembre 2024, devient donc le candidat unique de la droite au siège de député dans cette circonscription à cheval sur les 5e, 6e et 7e arrondissements.Jean Laussucq, ancien collaborateur de Mme Dati y avait initialement remporté le scrutin en juillet 2024, et siégeait au sein du groupe Renaissance, avant de voir son élection invalidée par le Conseil constitutionnel le 11 juillet 2025 pour irrégularités dans ses comptes de campagne.Dans la foulée, Michel Barnier a annoncé que sa suppléante serait Florence Berthout, maire (Horizons) du 5e arrondissement, particulièrement crucial dans cette élection.Outre Michel Barnier, deux autres personnalités sont en lice à ce jour pour tenter de remporter cette législative partielle: le RN Thierry Mariani et la socialiste Frédérique Bredin, investie par le PS et soutenue par les Ecologistes.Le scrutin est prévu les 21 et 28 septembre, mais la candidate de gauche a écrit le 18 août au Premier ministre François Bayrou pour lui demander un report du scrutin à début octobre, en évoquant notamment des délais trop serrés.- Agenda judiciaire -De son côté, Rachida Dati va donc se focaliser sur le scrutin municipal de 2026 lors duquel elle devrait notamment affronter l’ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, désigné par le PS en juin dernier.”Ce soir, la conquête de Paris a commencé. Je remercie Les Républicains qui m’ont accordé leur investiture à l’unanimité. A Paris, j’œuvrerai au rassemblement de toutes les forces d’alternance et j’appelle tous les Parisiens à me rejoindre. Ensemble, nous allons gagner!”, a réagi Mme Dati sur X.Exclue des Républicains en 2024 après avoir été recrutée en janvier 2024 par la macronie pour entrer dans le gouvernement de Gabriel Attal comme ministre de la Culture, Rachida Dati a repris sa carte chez LR.Elle n’a toutefois pas rallié à sa cause Pierre-Yves Bournazel, lui-même candidat déclaré à la mairie de Paris. Elle sera “la candidate de la droite dure”, a tweeté en réaction à son investiture ce membre d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe.Au calendrier électoral, Mme Dati, 59 ans, doit faire correspondre son agenda judiciaire: elle a été renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d’influence, soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil avec une filiale de l’alliance Renault-Nissan mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Elle a fait appel de la décision.La date précise du procès devrait être fixée lors d’une première audience prévue le 29 septembre.Le Conseil constitutionnel a validé début août un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.

UN chief condemns ‘endless’ Gaza horrors as Israel presses offensive

UN Secretary-General Antonio Guterres on Thursday condemned the “endless catalogue of horrors” in Gaza after nearly two years of war, while the territory’s civil defence reported dozens killed by Israel.Israel, whose military is preparing to conquer Gaza City, is under mounting pressure at home and abroad to end its offensive in the Palestinian territory, where …

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Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand

Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.