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Pas de “miracle” à Matignon: Le Pen et Bardella demandent une dissolution “ultra-rapide”

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont demandé mardi une “dissolution ultra-rapide” de l’Assemblée nationale après la chute probable du gouvernement de François Bayrou la semaine prochaine, considérant que “le miracle n’a pas eu lieu” à l’issue de leur entretien avec le Premier ministre.M. Bayrou a entamé lundi une série de consultations des forces politiques, à une semaine du vote de confiance qu’il sollicite de l’Assemblée nationale le 8 septembre autour de la question budgétaire et qui pourrait sceller le sort de son gouvernement.”Nous appelons, Jordan et moi-même, à une dissolution ultra-rapide. Parce que la réalité, c’est qu’il faut que la nouvelle majorité issue de ces nouvelles élections puisse construire un budget”, a affirmé la cheffe de file des députés du Rassemblement national, à l’issue d’un entretien d’environ une heure avec M. Bayrou.”Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a renchéri le président du parti Jordan Bardella, pour qui “le miracle n’a pas eu lieu” lors de cet entretien, qui “ne fera pas changer le Rassemblement national d’avis”, à savoir voter contre la confiance au gouvernement lundi.”Les portes n’étaient pas très ouvertes. Le Premier ministre a indiqué (…) qu’il était prêt peut-être un jour à regarder ce qu’il pouvait y avoir du côté de l’immigration. Mais je pense que le temps n’est plus à la discussion”, a-t-il ajouté, fustigeant les “milliards (d’euros) qui partent en fumée dans une immigration qui est devenue une immigration de guichet social qui pèse sur les comptes de l’Etat”.”Je n’ai pas eu le sentiment que François Bayrou entrait dans une phase de négociation”, a appuyé Mme Le Pen.”La réponse est simple: nous n’avons pas confiance” et “le seul moyen pour un Premier ministre de pouvoir avoir une durée de vie un peu plus longue serait de rompre avec le macronisme”, a-t-elle développé.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

France: l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré

L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.”Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.

France: l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré

L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.”Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.

Éducation catholique: enquête pour violences à Saint-Joseph de Nay, près de Bétharram

Une enquête pour violences aggravées au sein de l’établissement catholique Saint-Joseph de Nay (Pyrénées-Atlantiques), à dix kilomètres de Bétharram, a été ouverte en juin pour des faits remontant à plusieurs décennies, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Pau.”Une enquête est ouverte (…) pour violences aggravées depuis le mois de juin à la suite d’un signalement de l’inspection académique pour des faits de violences remontant aux années 1970″, a déclaré à l’AFP Rodolphe Jarry, procureur de la République à Pau.L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Nay, qui a reçu “deux plaintes pour des faits de violences survenus dans cet établissement en 1965-1967 et entre 1975 et 1982”, précise le magistrat.Un collectif des victimes de Saint-Joseph de Nay, créé en mars après les révélations sur des violences physiques et sexuelles dans l’établissement voisin de Notre-Dame-de-Bétharram, a annoncé lundi qu’au moins quatre anciens élèves avaient déposé plainte pour “tortures, traitements inhumain et dégradants, violences physiques et psychologiques s’étalant sur une période allant de 1965 à 1996”.Ces plaintes, précise le collectif, visent “plusieurs surveillants et professeurs, religieux et laïcs, dont un encore en activité”. Une ancienne enseignante a également témoigné devant l’inspection académique, puis auprès de la gendarmerie, concernant un élève victime d’une “baffe à le renverser par terre” infligée par un prêtre dans les années 1970.Le collectif, qui a lancé dans un communiqué un appel à “briser le silence”, a expliqué à l’AFP avoir reçu une vingtaine de témoignages à ce stade, concernant une quinzaine de victimes potentielles, avec notamment des “passages à tabac” ou bien des “punitions dans la cour en pyjama”, mais aussi des faits “d’attouchement sexuel” et de “suspicions de viol”.Dans une enquête publiée en mai, le quotidien L’Humanité avait recueilli les témoignages de sept anciens élèves et décrit “un quotidien fait de violences systémiques”.Parmi les possibles auteurs de violences à Saint-Joseph était cité l’abbé Bernard Lartiguet, ancien séminariste à Nay, selon l’Humanité. Hélène Perlant, fille du Premier ministre François Bayrou, avait révélé en avril avoir été victime, adolescente, de violences physiques de la part de ce prêtre lors d’un camp d’été.Le collège-lycée Saint-Joseph de Nay, établissement fondé en 1875 et sous contrat d’association avec l’État, comptait 744 élèves en 2021-2022.

Rentrée télé: 4 millions de téléspectateurs pour Salamé, jusqu’à 1,5 million pour Hanouna

Pour ses débuts au 20h00 de France 2, Léa Salamé a été regardée lundi soir par 4 millions de téléspectateurs en moyenne, toujours loin derrière le JT de TF1 (5,4 millions), selon les chiffres de Médiamétrie publiés mardi.L’autre star qui faisait sa rentrée télé, Cyril Hanouna, a attiré entre 1,3 et 1,5 million de téléspectateurs durant la dernière heure de sa nouvelle émission “Tout beau tout 9” sur W9, de 20h15 à 21h15.Léa Salamé, ex-star de la matinale de la radio France Inter, a pris les rênes du JT de France 2 à la place d’Anne-Sophie Lapix. Elle a pour mission de combler l’écart d’audience qui s’est creusé avec le JT de TF1 présenté par Gilles Bouleau.Pour ses débuts, elle a réalisé un score qualifié de “décevant” par le site spécialisé Puremédias, qui relève tout de même que “le 20 heures de France 2 n’avait pas atteint les 4 millions de téléspectateurs depuis le 5 mai”.”L’année dernière, pour sa rentrée le mercredi 4 septembre 2024, Anne-Sophie Lapix avait convaincu 4,03 millions de fidèles”, relève Puremédias.Le premier JT de Léa Salamé a réalisé une part d’audience (proportion des téléspectateurs qui le suivaient) de 21,1%, contre 28,7% pour celui de Gilles Bouleau.Tous ces chiffres correspondent à la première partie des deux journaux. Sur la seconde, durant laquelle Gilles Bouleau interviewait le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, TF1 est toujours largement en tête (5,4 millions contre 3,7 million).Pour sa part, Cyril Hanouna a fait un retour en direct à la télé six mois après l’arrêt de sa précédente émission, “Touche pas à mon poste” (“TPMP”) sur C8.Cette chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes à cause des dérapages de son animateur vedette, a cessé d’émettre après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Entouré de ses chroniqueurs, Cyril Hanouna a proposé lundi une émission proche de celle qu’il présentait précédemment. Découpée en plusieurs partie, elle a attiré de 800.000 téléspectateurs (6,8% de PDA) entre 18h25 et 19h15 à 1,5 million (7,7% de PDA) entre 21h00 et 21h15, tranche la plus suivie.Bien que les comparaisons soient difficiles en raison des découpages, ces ordres de grandeur sont comparables à ceux des audiences de “TPMP”.

Le RN pense obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé mardi que son parti pouvait “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré le responsable d’extrême-droite sur RMC-BFMTV.Il a affirmé croire que “l’écroulement du bloc central” pourrait “amener une majorité Rassemblement national et alliés” de l’UDR d’Eric Ciotti, car le RN est selon lui “le garant de la stabilité” souhaitée par les Français.Interrogé sur des alliances possibles avec d’autres partis que celui d’Éric Ciotti, il a rejeté tout “bidouillage de cuisines ou d’arrières-salles”. “Ensuite, il y aura des députés, peut-être, d’autres bancs qui diront effectivement +leurs solutions valent le coup d’être mises en œuvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas+”, a-t-il détaillé.Le président du parti d’extrême-droite Jordan Bardella, qui vise le poste de Premier ministre en cas de majorité, est “le bienvenu” pour être candidat aux législatives, a précisé Sébastien Chenu, assurant par ailleurs que Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, “utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate”. Le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026. Il a très peu de chance de l’obtenir, la gauche et le Rassemblement national ayant annoncé leur intention de voter contre.

Crainte face à la disparition progressive des manuels dans les lycées

Plus de 500 professeurs, écrivains et éditeurs s’alarment, dans une tribune publiée mardi par Le Monde, du remplacement progressif en Ile-de-France des manuels scolaires par une plateforme numérique qui va conduire, selon eux, à une “école sans boussole, réduite à du scroll”.Cette mobilisation fait suite à l’annonce par la présidente de la région, Valérie Pécresse (LR), de mettre à disposition des lycéens un portail unique, Pearltrees, proposant une cinquantaine de manuels numériques dit “libres”, qui fonctionnent avec l’intelligence artificielle. Mme Pécresse a justifié cette mesure par le fait que les traditionnels manuels d’éditeurs “n’étaient pas souvent ouverts par les élèves” et que “deux tiers des enseignants” étaient “aujourd’hui utilisateurs de manuels libres”.”Le choix a été fait par le conseil d’administration de chaque établissement: soit garder le papier, soit passer au numérique. Ceux qui sont passés au numérique l’ont fait, je pense, pour des raisons qui tiennent au fait qu’aujourd’hui, les élèves font leurs devoirs sur le numérique”, avait-elle insisté lors d’une conférence de presse la semaine dernière, précisant qu’il y avait “la moitié des lycées en Ile-de-France où les élèves ont tous leurs manuels en papier”.Les auteurs de la tribune regrettent que “ce basculement n’ait fait l’objet d’aucun débat public”: “il s’est imposé en silence, sans demander l’avis des enseignants, sans écouter les parents et sans tenir compte des élèves”.Pour eux, la plateforme unique est “une mosaïque de fragments sans hiérarchie ni structuration”. “Plus de fil conducteur, plus de vision d’ensemble, plus de repères : c’est l’école sans boussole, réduite à du scroll. Ce n’est plus un chemin d’apprentissage, mais un puzzle éclaté où chaque élève est livré à lui-même”, estiment les signataires. “Nous ne sommes ni nostalgiques, ni technophobes. Mais nous affirmons que l’éradication du manuel scolaire comme repère partagé est une erreur pédagogique, sociale et démocratique”, précisent-ils encore.La tribune appelle donc “à un moratoire sur les plateformes uniques, à une évaluation indépendante de leurs effets, à la reconnaissance du manuel – enrichi du numérique – comme colonne vertébrale de l’apprentissage, de qualité et d’égalité”.Parmi les quelque 530 signataires ayant approuvé le texte mardi matin figurent des dirigeants de maisons d’édition de manuels, de professeurs de lycées, ainsi que des écrivains comme Aurélie Valognes et Sorj Chalandon ou l’animateur Stéphane Bern.

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