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Hong Kong ferme les écoles et suspend les vols à l’approche du typhon Wipha

Hong Kong a émis une alerte au cyclone tropical dans la nuit de samedi à dimanche alors que s’approchait le typhon Wipha, contraignant les autorités à fermer les écoles et à annuler plus de 250 vols.Wipha est à environ 280 kilomètres au sud-est de Hong Kong, et va continuer de se renforcer dans le nord de la mer de Chine méridionale, se rapprochant de la côte de la province chinoise de Guangdong, selon les services météorologiques de Hong Kong.Ceux-ci ont émis à 16H20 GMT samedi un message d’alerte de niveau T8, soit le troisième plus fort niveau, mettant en garde contre des vents attendus à 63 km/h ou davantage, des tornades et de fortes pluies.Les provinces chinoises de Hainan et Guangdong ont également été mises en alerte, selon l’agence officielle Chine nouvelle.Plus de 250 vols ont été annulés à Hong Kong, selon le site internet de son aéroport international. Les autorités aéroportuaires ont indiqué ne pas prévoir de reprise du trafic avant dimanche midi.Les autorités ont suspendu les cours dans toutes les écoles.Deux personnes ont été portées disparues aux Philippines après le passage de Wipha, selon les autorités locales.

Orages: sept départements du centre-est en vigilance orange samedi soir, le nord-est concerné dimanche

Météo-France a prolongé la vigilance orange pour orages samedi jusqu’à 22h00 sur sept départements du centre-est et a levé à 16h00 la vigilance sur l’Allier et le Puy-de-Dôme, tandis que six départements du nord-est seront concernés dimanche après-midi.L’Ain, l’Isère, la Loire, la Haute-Loire, l’Ardèche, la Drôme et le Rhône connaissent un “épisode pluvio-orageux” accompagné de “fortes précipitations, et parfois de grêle petite à moyenne, ainsi que d’une activité électrique importante”, selon son bulletin publié à 16h00.Six départements du nord-est seront également concernés par la vigilance orange orage dimanche après-midi, Météo France prévoyant un “épisode orageux notable” avec une “forte probabilité de phénomènes violents” sur les départements de Côte d’Or, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et les Vosges. La vigilance pourrait “être étendue aux départements limitrophes” des six concernés dans le nord-est ainsi que sur le centre-est du pays, prévient le service météorologique qui appelle à rester “informé(e)” des évolutions de la situation.Samedi, des cumuls de pluie de 30 à 60mm “en des laps de temps assez court (typiquement en moins de 3 heures)” et “très localement” sont attendus, indique-t-il encore.Alors que samedi est classée rouge dans le sens des départs par Bison Futé, avec plusieurs dizaines de kilomètres de bouchon cumulés dans le centre-est, Vinci Autoroutes a appelé les conducteurs à “redoubler de vigilance” face aux orages qui “pourraient rendre la circulation délicate par endroits” sur plusieurs axes routiers dont l’A7 et l’A89. Si “le risque de rafales de vent est moins marqué mais présent” samedi, des rafales entre 70 et 90km/h sont attendues dimanche sur les départements en vigilance avec des pointes jusqu’à 120km/h selon Météo-France. La “densité de foudroiement” sera également “particulièrement marquée”, précise encore le service.

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Orages: sept départements du centre-est en vigilance orange samedi soir, le nord-est concerné dimanche

Météo-France a prolongé la vigilance orange pour orages samedi jusqu’à 22h00 sur sept départements du centre-est et a levé à 16h00 la vigilance sur l’Allier et le Puy-de-Dôme, tandis que six départements du nord-est seront concernés dimanche après-midi.L’Ain, l’Isère, la Loire, la Haute-Loire, l’Ardèche, la Drôme et le Rhône connaissent un “épisode pluvio-orageux” accompagné de “fortes précipitations, et parfois de grêle petite à moyenne, ainsi que d’une activité électrique importante”, selon son bulletin publié à 16h00.Six départements du nord-est seront également concernés par la vigilance orange orage dimanche après-midi, Météo France prévoyant un “épisode orageux notable” avec une “forte probabilité de phénomènes violents” sur les départements de Côte d’Or, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle et les Vosges. La vigilance pourrait “être étendue aux départements limitrophes” des six concernés dans le nord-est ainsi que sur le centre-est du pays, prévient le service météorologique qui appelle à rester “informé(e)” des évolutions de la situation.Samedi, des cumuls de pluie de 30 à 60mm “en des laps de temps assez court (typiquement en moins de 3 heures)” et “très localement” sont attendus, indique-t-il encore.Alors que samedi est classée rouge dans le sens des départs par Bison Futé, avec plusieurs dizaines de kilomètres de bouchon cumulés dans le centre-est, Vinci Autoroutes a appelé les conducteurs à “redoubler de vigilance” face aux orages qui “pourraient rendre la circulation délicate par endroits” sur plusieurs axes routiers dont l’A7 et l’A89. Si “le risque de rafales de vent est moins marqué mais présent” samedi, des rafales entre 70 et 90km/h sont attendues dimanche sur les départements en vigilance avec des pointes jusqu’à 120km/h selon Météo-France. La “densité de foudroiement” sera également “particulièrement marquée”, précise encore le service.

Une pétition contre la loi Duplomb réunit 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée, du jamais-vu

Une pétition demandant l’abrogation de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d’un pesticide a réuni samedi 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée nationale, du jamais-vu, rouvrant la voie à une discussion sur le bien-fondé de cette loi mais pas à son rééxamen.Lancée par une étudiante le 10 juillet, soit deux jours après l’adoption du texte du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, la pétition a franchi samedi à 16H00 les 500.000 signatures. A partir de ce seuil, et si les signatures sont issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer, la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut décider d’organiser un débat en séance publique. Mais seule la pétition sera débattue, la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins éventuellement abrogée.La pétition d’Eléonore Pattery, étudiante en master de 23 ans, a suscité un engouement inédit, abondamment relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités comme l’acteur Pierre Niney et de nombreux députés de gauche.”La loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens”, écrit l’étudiante qui se présente comme “future professionnelle de la santé environnementale”.Elle réclame l'”abrogation immédiate” du texte, “la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée”, ainsi que “la consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit”.Adoptée le 8 juillet au Parlement, la loi Duplomb prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe.Les députés de gauche ont saisi le 11 juillet le Conseil constitutionnel, estimant ce texte incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé.

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Une pétition contre la loi Duplomb réunit 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée, du jamais-vu

Une pétition demandant l’abrogation de la loi Duplomb et sa mesure très contestée de réintroduction d’un pesticide a réuni samedi 500.000 signatures sur le site de l’Assemblée nationale, du jamais-vu, rouvrant la voie à une discussion sur le bien-fondé de cette loi mais pas à son rééxamen.Lancée par une étudiante le 10 juillet, soit deux jours après l’adoption du texte du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, la pétition a franchi samedi à 16H00 les 500.000 signatures. A partir de ce seuil, et si les signatures sont issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer, la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut décider d’organiser un débat en séance publique. Mais seule la pétition sera débattue, la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins éventuellement abrogée.La pétition d’Eléonore Pattery, étudiante en master de 23 ans, a suscité un engouement inédit, abondamment relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités comme l’acteur Pierre Niney et de nombreux députés de gauche.”La loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens”, écrit l’étudiante qui se présente comme “future professionnelle de la santé environnementale”.Elle réclame l'”abrogation immédiate” du texte, “la révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée”, ainsi que “la consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit”.Adoptée le 8 juillet au Parlement, la loi Duplomb prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe.Les députés de gauche ont saisi le 11 juillet le Conseil constitutionnel, estimant ce texte incompatible avec la préservation de l’environnement et le droit à la santé.

Orages et inondations: neuf départements en vigilance orange samedi

Neuf départements du Centre-Est sont placés en vigilance orange pour orage samedi jusqu’à 18h00 par Météo-France, qui a ajouté à 10h00 la Haute-Loire, l’Ardèche et la Drôme en plus des six départements déjà concernés.Ces trois départements rejoignent l’Ain, l’Isère, l’Allier, la Loire, le Puy-de-Dôme et le Rhône, placés en vigilance depuis 06h00 par Météo-France.”Une extension de la vigilance orange orage aux départements limitrophes n’est pas exclue”, précise le service météorologique dans son bulletin de 10h00, qui appelle à rester “informé(e)” des évolutions de la situation.Les orages vont perdurer “une bonne partie de la journée malgré des périodes d’accalmie” et seront accompagnés de “fortes intensités pluvieuses et de risques de grêle” prévient l’agence.Des cumuls de pluie de 30 à 60mm “en des laps de temps assez court (typiquement en moins de 3 heures)” et “très localement” sont attendus, précise le service dans son bulletin.”Le risque de rafales de vent est moins marqué mais présent” ajoute-t-il.Le service météorologique a levé à 8h00 la vigilance orange sur la Manche et le Calvados, où des cumuls de pluie de 20 à 40mm ont été relevés dans la nuit.

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Orages et inondations: neuf départements en vigilance orange samedi

Neuf départements du Centre-Est sont placés en vigilance orange pour orage samedi jusqu’à 18h00 par Météo-France, qui a ajouté à 10h00 la Haute-Loire, l’Ardèche et la Drôme en plus des six départements déjà concernés.Ces trois départements rejoignent l’Ain, l’Isère, l’Allier, la Loire, le Puy-de-Dôme et le Rhône, placés en vigilance depuis 06h00 par Météo-France.”Une extension de la vigilance orange orage aux départements limitrophes n’est pas exclue”, précise le service météorologique dans son bulletin de 10h00, qui appelle à rester “informé(e)” des évolutions de la situation.Les orages vont perdurer “une bonne partie de la journée malgré des périodes d’accalmie” et seront accompagnés de “fortes intensités pluvieuses et de risques de grêle” prévient l’agence.Des cumuls de pluie de 30 à 60mm “en des laps de temps assez court (typiquement en moins de 3 heures)” et “très localement” sont attendus, précise le service dans son bulletin.”Le risque de rafales de vent est moins marqué mais présent” ajoute-t-il.Le service météorologique a levé à 8h00 la vigilance orange sur la Manche et le Calvados, où des cumuls de pluie de 20 à 40mm ont été relevés dans la nuit.

Dans le Gers, un centre de désalcoolisation de vin pour s’adapter au marché

Dans le laboratoire du Chai sobre, l’ingénieur chimiste saisit les fioles de vin sans alcool fraîchement sorti des cuves, élaboré pour répondre aux nouvelles tendances de consommation.  “Le client attend un vin à 0%”, explique cet ingénieur, Romain Laher, manager chargé de la désalcoolisation au Chai Sobre, qui a été inauguré en juin dernier à Vic-Fezensac, dans le Gers. Les “vinifications pour les vins désalcoolisés” ne diffèrent pas fondamentalement de celles “qu’on peut faire pour l’ensemble des vins”, observe Frédéric Ben, responsable de la vinification et de l’oenologie au Chai Sobre.Dans cette structure, on retire les molécules d’alcool tout en gardant les arômes du vin, selon un procédé spécial mis au point pour s’adapter à “l’attrait grandissant pour un produit différent”, ajoute M. Laher.- “En pleine expansion” -De la sélection des lots jusqu’à la mise en bouteille, le site a été créé à l’initiative de la start-up Moderato et du groupe Vivadour de viticulteurs du Gers. Préparé comme un vin traditionnel, le produit voit son alcool retiré par un “nouvel outil” mis au point “assez récemment” qui a recours à “un processus de distillation à froid”, explique l’ingénieur.”On va réduire la pression au sein de la machine et ça va diminuer la température d’ébullition de l’alcool” qui est retiré “à une température beaucoup plus basse que sur une distillation classique”, détaille-t-il.Passant par plusieurs étapes comprenant le passage de l’alcool “à la phase vapeur”, cette méthode, contrairement à la distillation à température ambiante, permet d’obtenir “les meilleures qualités sur le produit désalcoolisé”, pointe-t-il en suivant le processus depuis un écran tactile. Seulement, le retrait de l’alcool “renforce la sensation acide du vin”, qui doit “être compensée avec du sucre sur le produit final”, note Frédéric Ben. Autour de 6.000 hectolitres sont produits cette année par le Chai, qui prévoit une croissance de 50% par an. Le centre de désalcoolisation est “très jeune mais en pleine expansion”, ajoute le directeur de la vinification qui espère que la capacité de production du site pourra s’accroître jusqu’à 80.000 hectolitres par an.- “Désamour pour les boissons alcoolisées” -C’est en Gascogne, dans le Gers, où les vins ont des “profils aromatiques” particuliers, que la start-up Moderato, spécialisée dans la vente de vin sans alcool, a trouvé les candidats pour la création du centre, raconte Sébastien Thomas, cofondateur de l’entreprise.Les productions de gros manseng, de colombard et de sauvignon répondent ainsi au “phénomène culturel et global d’évolution de la consommation”, ajoute-t-il.Depuis les années 1960, “on assiste à une baisse continue (de la vente) du vin, qui a été très importante dans les années 70-80”, détaille Pascal Dupeyron, directeur de la filière viticole au sein du groupe Vivadour, fédérant 400 viticulteurs du Gers. Encore aujourd’hui, “malgré la notoriété des vins français” et “tout le savoir-faire dans le pays”, cette baisse continue au fil des ans “se traduit par une difficulté à vendre nos vins”, pointe-t-il.En observant “l’émergence du désamour, notamment chez les jeunes, pour les boissons alcoolisées”, le groupe Vivadour a commencé à s’intéresser à la production de vin désalcoolisé en 2023.”On s’était posé la question de savoir comment élargir nos travaux afin de pouvoir valoriser les réserves des viticulteurs”, renseigne M. Dupeyron.Selon un rapport du CNIV (Comité national des interprofessions des vins à appellations et IGP), datant de 2022, la consommation de vin devrait baisser de 25% d’ici 2035, tandis que le marché des vins sans alcool dans le monde devrait lui monter en flèche, et atteindre 5 milliards de dollars en 2032 contre 1,8 milliard en 2022, selon la société américaine Fact.MR.Sur ce marché, Moderato vend 50% de ses produits en France et 50% à l’étranger dans quinze pays comprenant le Canada, la Suisse, le Danemark, mais également les Émirats arabes unis, selon Sébastien Thomas, qui souhaite faire entrer le vin sans alcool “dans la famille de l’excellence française.” 

“Epée de damoclès”: en Savoie, des éleveurs désemparés face à la dermatose nodulaire

“C’est sûr qu’on va y passer”: ses vaches sont vaccinées samedi contre la dermatose nodulaire qui prospère dans les deux Savoie, mais Benoît Mugnier redoute l’euthanasie de son cheptel si un cas est détecté, une épreuve déjà subie par d’autres éleveurs.C’est sur sa commune, à Entrelacs, que le premier cas de cette maladie contagieuse touchant les bovins et non transmissible à l’homme a été détecté le 29 juin, avant que celle-ci ne se propage rapidement.Au 17 juillet, 27 foyers ont été répertoriés en Savoie (17 uniquement à Entrelacs) et Haute-Savoie (10 sur 4 communes).Pour limiter la propagation, l’Etat a décrété l’euthanasie systématique de tout troupeau comptant une vache malade, suscitant colère et protestation chez des éleveurs concernés et une partie du monde agricole.Alors chaque jour Benoît Mugnier inspecte ses 30 vaches en s’attendant “au pire” : avec des mouches et des taons – la maladie se transmet par les insectes piquants – nombreux dans son étable, et sans possibilité d’installer un système de ventilation, il l’assure : “C’est sûr qu’on va y passer, on est cuits”. Comme 285.000 bovins dans le sud-est de la France, ses bêtes vont bénéficier de la campagne de vaccination lancée depuis vendredi, mais elles devront attendre 21 jours avant que la protection fasse totalement effet. Si un cas est détecté entre-temps et le met “au pied du mur”, “je ne sais pas comment je vais réagir, je n’en sais rien”, admet l’éleveur de 36 ans, qui vit de son atelier de transformation de lait.- Blocages -A deux kilomètres à vol d’oiseau, sur des hauteurs verdoyantes donnant vue sur les Alpes, Pierre-Jean Duchêne, dont l’exploitation a été touchée par deux cas, refuse l’euthanasie de 70 de ses vaches, une mesure qu’il juge “drastique”.Des tracteurs et des véhicules décorés de banderoles “Stop aux massacres”, “Vaches gardées, paysans sauvés” bloquent tous les accès à sa ferme, où éleveurs, voisins et amis se relaient en nombre pour le soutenir depuis une semaine.”On n’est pas là pour se battre contre l’État, on est là pour essayer de défendre nos troupeaux”, insiste l’éleveur de 28 ans, repreneur de l’exploitation familiale, pour qui la “lutte” doit rester “calme”.Mercredi, la préfète de la Savoie Vanina Nicoli a condamné des “actes d’intimidation” à l’encontre des services vétérinaires sur deux exploitations et dénoncé des blocages “irresponsables” qui “participent à la propagation de la maladie”.Mais il n’y a pas eu de “développement sur d’autres animaux à ce jour”, argue Pierre-Jean Duchêne, qui attend inquiet les résultats des tests sur deux vaches pour, il l’espère, prouver la bonne santé du troupeau. En attendant, toutes sont “confinées” depuis trois semaines dans une grande étable équipée de ventilateurs.”Ce qui est déplorable, c’est que si on n’avait pas bloqué les accès de la ferme jeudi dernier, là vous verriez un bâtiment vide”, explique-t-il devant ses bêtes produisant du lait pour la raclette, la tomme et l’emmental.Il reproche aux services de l’Etat de ne pas avoir anticipé la maladie, déjà apparue ailleurs en Europe.Maladie virale, la dermatose nodulaire (DNC) conduit à “des pertes de production importantes” qui peuvent aller “jusqu’à la mort d’une partie du cheptel infecté” (environ 10%), explique le ministère de l’Agriculture. La maladie provoque notamment fièvre, chute de lactation, hypertrophie des ganglions lymphatiques et nodules sur la peau et les muqueuses.- “Dur à vivre” -Quelques centaines de mètres plus loin, la ferme de Claude Germain reste aussi en sursis: il a “sauvé” une trentaine de ses vaches qui devaient être euthanasiées vendredi matin, après un demi-tour surprise des services de l’Etat confrontés à un référé administratif et à la mobilisation de soutiens aux éleveurs, notamment la Coordination rurale. “Mais il y a toujours l’épée de Damoclès” car le troupeau reste concerné par la mesure, lâche l’éleveur, éprouvé par cette situation “très dure à vivre”.A 59 ans, ce Savoyard qui a travaillé toute sa vie sur son exploitation et ne connaît “rien d’autre” ne pourra pas reconstituer un nouveau troupeau, un travail de plusieurs années voire de générations pour améliorer la génétique et amortir les coûts.Plusieurs éleveurs de la commune d’Entrelacs (constituée de hameaux) ont déjà perdu leur cheptel. En Haute-Savoie, à Rumilly, une ferme qui refusait l’euthanasie de son troupeau s’est finalement résolue à cette mesure radicale après la détection d’un nouveau cas. “C’est évidemment extrêmement douloureux” car “c’est un travail de plusieurs générations qui s’en va”, a réagi sur place leur soutien Stéphane Gallel, porte-parole de la Confédération paysanne, qui dénonce les abattages systématiques.La FDSEA a salué de son côté une décision “responsable”, l’euthanasie totale restant la stratégie la plus “efficace” pour enrayer l’épizootie selon le syndicat.