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Ukraine demands Zelensky-Putin talks, Russia proposes brief truces

Ukraine on Wednesday proposed direct talks within weeks between its President Volodymyr Zelensky and Russia’s Vladimir Putin, but Moscow tempered prospects for progress at a fresh round of talks in Istanbul on Wednesday.A Russian negotiator said his country agreed to the latest in a series of prisoner exchanges with Ukraine and proposed brief ceasefires allowing …

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Disparition de Delphine Jubillar: l’ex-petite amie du mari auditionnée

L’ex-petite amie de Cédric Jubillar, qui affirme que le peintre-plaquiste lui a confié avoir tué son épouse Delphine, dont le corps n’a jamais été retrouvé, a été entendue par les enquêteurs mercredi à Auch, à deux mois de la date prévue de l’ouverture du procès.La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, avait ordonné lundi que cette audition ait lieu avant le 31 juillet, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint doit s’ouvrir devant cette cour à Albi, le 22 septembre pour quatre semaines.”Après cette audition, je me sens soulagée d’avoir livré à la justice ce qui appartient à la justice et non à moi”, a déclaré la jeune femme de 31 ans à France 3. “Ce n’était pas facile, il fallait le faire, je pense”, a-t-elle ajouté, précisant avoir vu Cédric Jubillar pour la dernière fois au parloir le 18 juin. “C’est tout frais, mais une page se tourne”, a-t-elle dit. L’audition, qui a duré plusieurs heures à la gendarmerie d’Auch, a été menée par les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse, a-t-on appris de sources proches de l’enquête. Cédric Jubillar, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de sa femme infirmière à Cagnac-les-Mines (Tarn) dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, aurait confié à sa petite amie d’alors avoir étranglé son épouse.- “Préserver l’anonymat” -L’avocat de la jeune femme Joaquinito Maria Alogo de Obono a tenu à rappeler, dans un communiqué, que sa cliente, “depuis le début de ce dossier, a souhaité préserver son anonymat et a souhaité que sa parole – dont elle mesure aujourd’hui l’importance – soit réservée à la Justice”, fustigeant les médias qui avaient tenté de révéler son identité.La jeune femme a entretenu une relation avec Cédric Jubillar, alors déjà incarcéré, avant de prendre ses distances “après que M. Jubillar lui a fait ces révélations” au parloir de la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, où il est détenu, avait auparavant rapporté l’avocat.L’accusé aurait, selon des documents judiciaires, déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu’à une autre ex-compagne l’avoir tuée.Jean-Baptiste Alary, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, s’est dit étonné mercredi du fait que, contrairement à ce qui s’est produit dans le passé, on ait “attendu trois mois” pour interroger la jeune femme.”Je ne comprends pas. Cette information semble être connue depuis le 14 mai. Mais qu’est-ce qu’ils font? À l’époque du co-détenu, celui-ci était auditionné dans la journée. Et aujourd’hui, quelqu’un qui aurait reçu ces confidences, on attend trois mois pour l’auditionner. Je n’ai même plus d’explication”, a-t-il dit à l’AFP.Les services d’enquête avaient recueilli le 14 mai le témoignage d’un “individu qui rapportait avoir reçu les confidences de la compagne de Cédric Jubillar sur son implication dans les faits qui lui sont reprochés”, avant qu’un procès-verbal retranscrivant ces propos ne soit transmis début juillet à la présidente de la cour d’assises.- “Nouveaux détails” -“J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien”, lui aurait dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, selon des propos rapportés le 11 juillet à l’AFP par Me Alogo de Obono.Lors de son audition mercredi “elle a tenu les mêmes propos que lors des révélations (…) et elle a notamment donné de nouveaux détails qu’elle réservait uniquement à la justice”, a indiqué l’avocat à l’AFP, sans révéler lesquels.  Cédric Jubillar aurait également raconté avoir brûlé le corps, selon Me Alogo de Obono, dans une ferme située “dans un périmètre de 15 km de la maison” des Jubillar, à Cagnac-les-Mines. “Si ces propos ont été tenus, ils peuvent relever d’une provocation qui ne serait que la troisième. Je crois que, dans le caractère qui est le sien, il peut, peut-être de guerre lasse, à force d’entendre +mais qu’est-ce qui s’est passé ?+, par provocation, raconter n’importe quoi”, a estimé Me Alary.”Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné. Les deuxièmes révélations à son codétenu ont fait l’objet d’investigations, ça n’a strictement rien donné non plus”, a-t-il encore affirmé.À la suite des déclarations de cet homme qui a occupé une cellule à côté de celle de Cédric Jubillar, des recherches d’ampleur pour trouver le corps avaient été entreprises, en vain, début 2022. De nouvelles fouilles pourraient être ordonnées à la suite de l’audition de mercredi.

WHO chief says ‘large proportion’ of Gaza’s people ‘starving’

The World Health Organization’s chief warned Wednesday of widespread starvation in Gaza, saying food deliveries into the war-ravaged Palestinian territory were “far below what is needed for the survival of the population”.”A large proportion of the population of Gaza is starving. I don’t know what you would call it other than mass starvation — and …

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Le général Fabien Mandon nouveau chef d’état-major des armées françaises

Le général d’armée aérienne Fabien Mandon, actuel chef d’état-major particulier du président (CEMP), a été désigné chef-d’état major des armées françaises (CEMA), en remplacement du général Thierry Burkhard pour accompagner l’évolution des armées françaises dans un environnement international de plus en plus belliqueux.”Merci au général Thierry Burkhard d’avoir servi la France avec honneur, courage et hauteur de vue. Respect et gratitude de la Nation”, a posté sur X Emmanuel Macron, exprimant sa “pleine confiance au général Fabien Mandon, nouveau chef d’état-major des armées, pour guider nos forces face aux grands défis”.Pendant quatre ans, Thierry Burkhard, issu de l’Armée de terre, a accompagné la remontée en puissance des armées françaises face à un contexte international de plus en plus tendu qui a vu le retour de la guerre de haute intensité en Europe avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.Pour le ministre des Armées Sébastien Lecornu, “son commandement s’est distingué par une vision stratégique lucide des menaces et par sa volonté constante d’adapter nos armées”, qui étaient jusqu’ici dimensionnées pour un modèle de guerre expéditionnaire et asymétrique contre des organisations non-étatiques.”Le général Burkhard aura marqué une période déterminante de notre histoire”, a salué le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense du Sénat, Cédric Perrin. “C’est lui qui a théorisé la maxime +gagner la guerre avant la guerre+. (…) Grâce au commandement du général Burkhard, je crois que les citoyens prennent progressivement conscience de la nécessité d’augmenter les investissements dans nos armées”, a-t-il ajouté dans un commmuniqué.L’hypothèse de son départ agitait le monde politico-militaire depuis des mois. Par effet domino, il ouvre aussi une période de valse des officiers pour réattribuer les postes clés des armées.- Indicatif radio “Madoon” -Ancien pilote de Mirage (F1 puis 2000D), avec l’indicatif radio “Madoon”, Fabien Mandon, 55 ans, est le premier aviateur à accéder à la fonction depuis le général Jean-Philippe Douin il y a 30 ans (1995-1998).Sébastien Lecornu a dit sa “pleine confiance en sa capacité à poursuivre, avec rigueur et détermination, la transformation de nos forces dans un contexte sécuritaire toujours plus exigeant”.Le général Mandon a été déployé à l’étranger, comme en Centrafrique, au Tchad, ou à Douchanbé (Tadjikistan) d’où il effectuait des missions en Afghanistan.”En Afghanistan, j’ai tué. Et je sais qui j’ai tué. Des talibans. J’ai une âme de combattant”, déclarait-il dans un récent entretien au magazine L’Express.”Être chef, ce n’est pas avoir les poils qui sortent de la chemise. C’est être juste, réfléchi, déléguer, savoir être ferme quand il faut”, ajoutait celui qui a aussi commandé la base d’Avord (Cher), site-clé de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française.”Il a délivré de l’armement au combat, il a eu la croix de la valeur militaire”, souligne à l’AFP un pilote de chasse camarade d’escadron. “Il est toujours d’humeur égale, d’une zénitude incroyable, toujours le sourire aux lèvres. Il a une résilience de dingue”, dit de lui à l’AFP un autre camarade, pilote de Mirage 2000D.”Cela fait huit ans qu’il suit les dossiers politico-militaires”, rappelle-t-il aussi, alors que Fabien Mandon est passé par la Direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), chargée d’alimenter la réflexion stratégique des Armées, a fait un premier passage comme adjoint au CEMP, avant d’aller au cabinet de la ministre des Armées Florence Parly, puis Sébastien Lecornu, et de devenir CEMP en 2023. Le CEMP est le plus proche conseiller militaire du Président de la République, chef des armées, et occupe un rôle-clé, notamment dans la dissuasion nucléaire, puisque c’est notamment lui qui lui parle du sujet le jour de son investiture.Le nouveau CEMP est le général Vincent Giraud, de l’Armée de terre, qui est depuis août 2024 Major général des armées, qui supplée et seconde le CEMA, a également annoncé Emmanuel Macron sur X. Auparavant, il avait été pendant un an chef du cabinet militaire du ministre des Armées.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Marne: un retraité meurt après avoir été piqué par des frelons asiatiques

Un retraité est mort mardi après avoir été piqué par des frelons asiatiques dans son jardin à Fismes (Marne), a-t-on appris mercredi auprès des pompiers et de la mairie. Les pompiers de la Marne ont confirmé à l’AFP le décès de cet homme, annoncé par les médias locaux, et la destruction d’un nid de frelons asiatiques. Cet homme de 67 ans était occupé à tondre l’herbe de son jardin et a roulé sur un nid de frelons asiatiques, selon le Directeur général des services de la mairie de Fismes, Damien Landini. Le retraité a été piqué “plus d’une dizaine de fois”, selon M. Landini. “À la suite du tragique incident survenu ce mardi à Fismes”, la mairie a présenté sur sa page Facebook ses condoléances aux proches de la victime et rappelé que la communauté urbaine de Reims pouvait accorder une aide financière pour la destruction des nids de frelons situés sur une propriété privée.Le frelon asiatique (Vespa velutina), apparu il y a environ 20 ans en France, s’est largement répandu depuis sur le territoire. Il est responsable d’environ 20% de la mortalité d’abeilles dans les ruchers selon les estimations. D’après le site internet de l’Agence régionale de Santé (ARS) du Grand-Est, le frelon asiatique a été signalé en 2015 en Lorraine et en Champagne-Ardenne et en 2016 en Alsace.Le Parlement a adopté début mars une proposition de loi contre sa prolifération, qui vise à coordonner la lutte au niveau national puis départemental, en espérant une action plus efficace que des initiatives à l’échelon des communes ou collectivités locales.Début juillet à Aurillac (Cantal), trois personnes avaient été hospitalisées en urgence absolue après une virulente attaque d’abeilles. Selon le maire de la ville, Pierre Mathonier, l’agressivité des insectes était “probablement (due à) une attaque de frelons asiatiques, des prédateurs importants” pour elles.

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Le changement climatique, une “menace urgente et existentielle” selon la Cour internationale de justice

La plus haute juridiction de l’ONU a commencé mercredi la lecture de son avis consultatif sans précédent, portant sur les obligations légales des Etats pour freiner le changement climatique, avec une question clé: la responsabilité historique des grands pollueurs sera-t-elle engagée?”Les conséquences des changements climatiques (…) affectent tant les écosystèmes naturels que les populations humaines” et “mettent en évidence la menace urgente et existentielle que représentent les changements climatiques”, a déclaré le juge Yuji Iwasawa dans les premières minutes de sa lecture des extraits de l’avis de plusieurs centaines de pages rendu dans cette affaire, la plus importante jamais examinée par cette juridiction, arguent les experts.Les conclusions de la Cour n’ont pas encore été rendues.”Je pense que cela peut réellement changer la donne dans le débat climatique actuel”, avait estimé auparavant Ralph Regenvanu, ministre du Changement climatique du Vanuatu. C’est dans son archipel du Pacifique que des étudiants ont lancé en 2019 la procédure, propulsée ensuite par un vote de l’Assemblée générale des Nations unies.”Cela fait 30 ans que nous subissons cette situation. Cela va changer le narratif, et c’est ce dont on a besoin”, a-t-il déclaré mardi à l’AFP.L’avis sera consultatif et non contraignant mais, rendu par la plus haute autorité judiciaire des Nations unies, il établira une interprétation juridique solide pour fonder les actions ou décisions futures de législateurs, d’avocats et de juges du monde entier.”Le changement climatique n’est pas qu’un exercice académique… On le vit au quotidien”, a déclaré à l’AFP l’étudiant fidjien Vishal Prasad, 29 ans, qui a lancé la campagne avec d’autres étudiants de l’université du Pacifique Sud, au Vanuatu.L’avis de la CIJ est “potentiellement l’une des décisions juridiques les plus importantes de notre époque”, affirme Joie Chowdhury, avocate principale à l’ONG CIEL, qui soutient la procédure.Avec une centaine de manifestants, ils étaient présent mercredi devant le siège de la CIJ, derrière une banderole affirmant: “les tribunaux ont parlé – les gouvernements doivent agir maintenant”Les Nations unies ont chargé les 15 juges de la CIJ de répondre à deux questions.Premièrement: quelles obligations les Etats ont-ils en vertu du droit international de protéger la Terre contre les émissions de gaz à effet de serre, majoritairement générées par la combustion du pétrole, du charbon et du gaz, pour les générations présentes et futures? Deuxièmement, quelles sont les conséquences juridiques de ces obligations pour les Etats dont les émissions ont causé des dommages environnementaux, en particulier envers les Etats insulaires vulnérables de faible altitude?La Cour a dû organiser les plus grandes audiences de son histoire, avec plus de 100 nations et groupes prenant la parole, en décembre au Palais de la Paix.Des pays et militants du climat, frustrés par la lenteur des processus de négociations habituels, se tournent de plus en plus vers les tribunaux – nationaux et internationaux – pour forcer entreprises et Etats à agir, avec déjà quelques décisions en leur faveur.Les COP annuelles ont certes permis d’infléchir les prévisions de réchauffement, mais encore très insuffisamment pour tenir l’objectif limite de 2°C, par rapport à l’ère préindustrielle, fixé par l’accord de Paris de 2015. Le monde en est déjà à au moins 1,3°C de réchauffement.- Disparaître sous les vagues -Comme David contre Goliath, le débat a opposé petits pays en développement et économies avancées. Les grands pollueurs, dont les Etats-Unis et l’Inde, ont mis en garde la Cour et défendu le processus politique existant des COP, par la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques – malgré ses insuffisances. Sans compter que les Etats-Unis se retirent justement de l’accord de Paris sous Donald Trump.Les petits pays réclament aussi le paiement de réparations aux pollueurs historiques, une demande inacceptable pour la plupart des pays riches.”Le principe cardinal est clair comme de l’eau de roche. Les Etats responsables sont tenus de réparer intégralement le préjudice qu’ils ont causé”, a déclaré Margaretha Wewerinke-Singh, du Vanuatu.Ces Etats exigent également un calendrier pour l’élimination des énergies fossiles, des compensations monétaires le cas échéant ainsi que la reconnaissance des torts passés.Des détracteurs affirment que les principaux pollueurs ignoreront l’avis de la CIJ.Mais le droit international se construit avec de tels avis, explique à l’AFP Andrew Raine, du département juridique de l’ONU Environnement. “Ils clarifient la manière dont le droit international s’applique à la crise climatique, ce qui a des répercussions sur les tribunaux nationaux, les processus législatifs et les débats publics.”

Disparition de Delphine Jubillar: l’ex-petite amie de son mari auditionnée

L’ex-petite amie de Cédric Jubillar, qui affirme que le peintre-plaquiste lui a avoué avoir tué son épouse Delphine, était entendue mercredi par les gendarmes à Auch, dans le Gers.Elle était en cours d’audition par les enquêteurs de la section de recherches de gendarmerie de Toulouse, a-t-on appris de sources proches de l’enquête.La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, avait ordonné lundi l’audition avant le 31 juillet de cette jeune femme, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint doit s’ouvrir le 22 septembre pour quatre semaines à Albi.Lundi, l’avocat de la jeune femme, Joaquinito Maria Alogo de Obono, s’est dit “ravi par la décision de Mme la présidente, ce jour, que (sa) cliente soit enfin écoutée”, ajoutant qu’elle souhaitait se constituer partie civile et “avait souhaité que la justice l’entende”.L’accusé, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de l’infirmière à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020, aurait, selon des documents judiciaires, déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu’à une autre ex-compagne l’avoir tuée.Jean-Baptiste Alary, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, s’est dit étonné mercredi du fait que, contrairement à ce qui s’est produit dans le passé, on ait “attendu trois mois” pour interroger la jeune femme.”Je ne comprends pas. Cette information semble être connue depuis le 14 mai. Mais qu’est-ce qu’ils font ? À l’époque du co-détenu, celui-ci était auditionné dans la journée. Et aujourd’hui, quelqu’un qui aurait reçu ces confidences, on attend trois mois pour l’auditionner. Je n’ai même plus d’explication”, a-t-il dit à l’AFP.Les services d’enquête avaient reçu le 14 mai le témoignage d’un “individu qui rapportait avoir reçu les confidences de la compagne de Cédric Jubillar sur son implication dans les faits qui lui sont reprochés”, avant qu’un procès-verbal retranscrivant ces propos ne soit transmis début juillet à la présidente de la cour d’assises.- “J’ai déjà tué” -L’accusé aurait confié à sa petite amie d’alors avoir étranglé son épouse. “J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien”, lui aurait encore dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, selon des propos rapportés le 11 juillet à l’AFP par l’avocat de cette dernière, Me Alogo de Obono.”Si ces propos ont été tenus, ils peuvent relever d’une provocation qui ne serait que la troisième. Je crois que, dans le caractère qui est le sien, il peut, peut-être de guerre lasse, à force d’entendre +mais qu’est-ce qui s’est passé ?+, par provocation, raconter n’importe quoi”, a estimé Me Alary.”Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné. Les deuxièmes révélations à son co-détenu ont fait l’objet d’investigations, ça n’a strictement rien donné non plus”, a-t-il encore affirmé.À la suite des déclarations de cet homme qui a occupé une cellule à côté de celle de Cédric Jubillar, des recherches d’ampleur pour trouver le corps de l’infirmière disparue avaient été entreprises, en vain, début 2022.Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence.