AFP Top News

Au procès Kardashian, le réceptionniste et “la femme du rappeur”

Il est la victime oubliée du braquage spectaculaire de Kim Kardashian. A la veille de l’audition de la superstar américaine, la cour a entendu lundi le réceptionniste de l’hôtel qui a conduit les malfaiteurs jusqu’à “la femme du rappeur”.En 2016, Abderrahmane Ouatiki, trench clair, barbe poivre et sel, mèche tombante sur le font, travaille depuis six ans comme veilleur de nuit au discret hôtel de luxe No address pour financer ses études à Paris. Il prépare un “doctorat sur la sémiotique du discours extrémiste”, explique à la barre l’Algérien de 48 ans de sa voix traînante.Depuis le début du procès, ses avocats se démènent pour rappeler que lui aussi est victime – d’autant qu’il a un temps été considéré comme “la taupe” par les enquêteurs.Ce 2 octobre 2016, Kim Kardashian, “pas le genre de cliente qui échange”, enchainait depuis quelques jours les défilés parisiens de la Fashion Week.L’ambiance à l’hôtel en ces périodes est particulière, explique-t-il. “Il y a beaucoup de monde, de va-et-vient, d’imprévisible, des fêtes qui peuvent tomber d’un instant à l’autre”.Mais la sécurité n’est pas la priorité. On rentre comme dans “un moulin” et la serrure de la porte cochère donnant sur la rue est cassée “depuis une semaine” mais personne n’a daigné la réparer. Quand il voit trois hommes habillés en policier apparaître derrière la porte vitrée de l’hôtel vers 3H00 du matin, il ne se méfie pas plus que ça. En quelques secondes pourtant ils le poussent à l’intérieur, à genoux, un pistolet sous le nez, “genre: c’est pas du factice, fais attention à pas faire le con!”, explique l’homme à la barre. Et puis : “La femme du rappeur, elle est où?”.”Vous saviez qui c’était ?”. “Bien sûr”.- “Argent, argent” -Ensuite, c’est un grand moment de “flottement”. Les malfaiteurs (qui attendent en fait deux autres complices devant monter la garde) demandent si Kim Kardashian est seule, combien elle a de gardes du corps, si c’est vraiment sûr que les caméras de surveillance n’enregistrent rien… “Ils ne savaient pas quoi faire”, estime le réceptionniste.Toujours menacé, il mène “le petit” et “le gentil” (“par opposition”, précise-t-il) au premier étage pendant que les autres font le guet en bas. Dans l’appartement ils entendent des “Hello ?, hello ?” depuis la chambre de Kim Kardashian, qui croit entendre sa soeur rentrer de boîte de nuit.”Et là, le petit décide de rentrer”. Le président le coupe. “Je me trompe ou à chaque fois que vous dites +le petit+ vous désignez Aomar Ait Khedache?” – le cerveau présumé, assis juste à sa gauche sur le banc des accusés. “Parce que je le reconnais”, assure le réceptionniste, qui avait été moins catégorique à l’époque.Dans la chambre, “le petit” hurle sur Kim Kardashian, il réclame “argent, argent, argent”. Kim Kardashian hurle en retour, elle est “terrifiée, terrorisée, sincèrement elle était dans un état hystérique”, décrit-il.Il s’interpose pour essayer de calmer le jeu. “Dites-lui de se taire”, demandent les malfaiteurs. “Shut up”, lance le réceptionniste à Kim Kardashian. Sa mémoire, parfois, semble lui faire défaut: il a oublié, par exemple, que les braqueurs avaient crié “ring, ring” pour réclamer sa bague de fiançailles à 3,5 millions d’euros à la star, comme elle l’a elle-même raconté.Mais se rappelle du regard satisfait du “petit” quand elle lui a tendu l’énorme caillou, avant qu’il ne la fourre dans sa poche. Les malfrats avaient aussi vidé dans leurs sacs à dos un coffret Louis Vuitton rempli de diamants et colliers. Valeur totale du butin: 9 millions d’euros.C’est l’appel du garde du corps de Kim Kardashian, prévenu par la styliste cachée au rez-de-chaussée, qui mettra les braqueurs en fuite. Kim Kardashian est ligotée, bâillonnée, “traînée” dans la salle de bain. Le réceptionniste est lui laissé, pieds et poings liés, dans la cage d’escalier.”Vous pensez qu’à ce moment là, elle a pensé mourir ?”, demande le président.”Ah oui”, assure le réceptionniste. “Et vous ?”. Aussi, confirme-t-il.La cour entendra la styliste Simone Bretter mardi matin, puis Kim Kardashian l’après-midi.

Trump mulls joining Ukraine talks in Turkey, Kremlin silent on Putin

US President Donald Trump said Monday he was “thinking” about flying to Turkey for possible peace talks between Ukraine and Russia but the Kremlin was silent about whether Vladimir Putin would attend.The meeting in Istanbul would be the first direct negotiations between Ukrainian and Russian officials since the early months of Moscow’s invasion in 2022.Ukrainian …

Trump mulls joining Ukraine talks in Turkey, Kremlin silent on Putin Read More »

Ouverture des débats sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée

La question de la fin de vie, comprenant notamment la création d’un “droit à l’aide à mourir”, a fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, de nombreux députés formulant le vÅ“ux de débats dignes et apaisés, permettant d’aboutir à un texte d’équilibre sur un sujet intime.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a promis en ouvrant les débats de veiller à ce qu’ils restent “les plus respectueux possibles”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris si besoin, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.”Oui, il y a encore pire que la mort, quand la vie n’est devenue qu’une inexorable agonie”, a déclaré le rapporteur du deuxième texte Olivier Falorni (groupe MoDem), défendant la nécessité d’une aide à mourir comme “ultime recours”.Présageant de débats poignants, certains députés ont partagé leur expérience personnelle. “Comme beaucoup d’entre vous, j’ai connu dans ma propre famille la dégradation irréversible, le maintien en vie sans consentement, dans la douleur”, a confié à la tribune la député insoumise Karen Erodi.Consensuelle, la première proposition de loi prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seule la moitié des besoins était pourvue.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15 en commission. En séance, tous les groupes devraient laisser une liberté de vote à leurs membres.Les élus devront d’abord examiner plus de 3.000 amendements, dont beaucoup venus de l’UDR, le groupe d’Eric Ciotti allié du RN. Si LFI a dénoncé une tentative d'”obstruction” de l’extrême droite, Mme Braun-Pivet a réfuté le terme, jugeant que l’ordre de grandeur était le même lors des débats en 2024.- “Moindre mal” -Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi, dont l’examen avait cependant été interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.Lundi dernier, Emmanuel Macron a réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Le gouvernement est cependant divisé sur la question, et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un farouche opposant.Si elle transcende les clivages politiques, la création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, est combattue par une large partie de la droite et de l’extrême droite.”L’Etat peut-il être mêlé à la mort d’un tiers, y compris par la simple autorisation d’un dispositif ? Personnellement je ne le crois pas. L’impossibilité de donner la mort c’est une principe absolu”, a déclaré le député LR Philippe Juvin, médecin de profession, s’inquiétant que le texte “ouvre l’euthanasie à des personnes qui ont potentiellement plusieurs années à vivre”.”Cette loi autorisera le recours au droit à mourir sans perdre ce caractère d’exception et sans l’encourager”, a au contraire estimé la députée socialiste Océane Godard.- “Cadre clair” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a appelé dans l’hémicycle à définir, pour l’aide à mourir, “un cadre clair avec des principes non négociables et des lignes à ne pas franchir”. “C’est là l’honneur du Parlement que de s’emparer des sujets les plus graves, les plus bouleversants et de trouver le point d’équilibre”, a-t-elle ajouté.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue, ainsi que celles des “garde-fous” encadrant la procédure, de la collégialité de la décision d’autorisation, ou encore de la priorité donnée ou non à l’auto-administration de la substance létale.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”.La Haute Autorité de Santé a défini mardi dans un avis la “phase avancée” comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.

Bétharram: l’établissement jugé en 2006 “civilement responsable” de viol et agressions

L’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), au cÅ“ur d’un scandale de violences s’étalant sur plusieurs décennies, avait été déclaré en 2006 “civilement responsable” de viol et agressions sexuelles commises par un ex-directeur, selon une décision de justice révélée par le quotidien Sud Ouest.Dans un arrêt rendu le 25 septembre 2006, que l’AFP a également pu consulter, la cour d’appel de Pau avait condamné l’établissement au titre des agissements de son ancien directeur Pierre Silviet-Carricart, mis en examen pour viol en 1998 avant de se suicider à Rome en 2000.Ce décès avait entraîné un non-lieu pénal mais le plaignant et son avocat de l’époque, Me Gérard Boulanger, avaient poursuivi la procédure au civil et obtenu six ans plus tard la condamnation de l’institution, reconnue “civilement responsable” du viol et des agressions sexuelles commises par le prêtre.La cour d’appel relève dans son arrêt que le dossier d’instruction pénal a “mis en évidence la responsabilité du père Silviet-Carricart dans les faits reprochés”. Si l’intéressé niait le viol survenu, selon le plaignant, en 1988 dans une salle de bain de Bétharram réservée aux adultes, le religieux avait concédé avoir aidé l’élève à s’y laver, sans pouvoir “expliquer ce choix de local”, soulignent les magistrats.De même, le fait que l’ancien directeur soit visé par des accusations de “caresses et masturbations” venant d’une autre victime permet de “surmonter les suspicions de mythomanie pesant à l’origine” sur le premier plaignant, selon les magistratsMe Daniel Del Risco, avocat actuel du plaignant et de sa mère, juge “hallucinant” que cette décision n’ait pas fait plus de bruit en 2006. “Cet arrêt permet d’établir une vérité judiciaire”, a déclaré l’avocat à l’AFP.”Il y a eu des agissements qui ont été reconnus partiellement par le curé (…), et c’est sur cette base que (les juges) ont considéré qu’il y avait une faute de l’établissement”, résume-t-il.Le plaignant, qui a bénéficié à l’époque de 17.000 euros de dommages et intérêts, a plus récemment saisi la Commission reconnaissance et réparation (CRR) mais cette instance, créée en 2021 pour indemniser les victimes de religieux, n’a pas encore tranché, selon l’avocat.Notre-Dame-de-Bétharram, au cÅ“ur d’une affaire ayant donné lieu à quelque 200 plaintes pénales pour violences physiques et sexuelles, avait déjà été condamnée en matière civile en 1993 par le tribunal de Pau, saisi par le père d’un élève victime de coups, comme l’avait révélé Mediapart en février.

La Bourse de Paris termine en hausse après les annonces commerciales sino-américaines

La Bourse de Paris a terminé en nette hausse lundi, portée par les espoirs d’une désescalade franche de la guerre commerciale après la suspension pour 90 jours de la majeure partie des droits de douane massifs que les Etats-Unis et la Chine s’étaient mutuellement imposés.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, a terminé en hausse de 1,37%, soit un gain de 106,35 points, pour s’établir à 7.850,10 points. Vendredi, il avait terminé en hausse de 0,64%, pour s’établir à 7.743,75 points à la clôture.Les Etats-Unis et la Chine ont annoncé lundi la suspension pour 90 jours de la majeure partie des droits de douane prohibitifs qu’ils s’étaient mutuellement imposés, marquant une désescalade dans leur guerre commerciale qui a ébranlé l’économie mondiale.”C’est une vraie respiration dans un marché qui a besoin de bonnes nouvelles”, estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM, interrogé par l’AFP.Dans le détail, pendant 90 jours à partir de mercredi, les surtaxes douanières imposées par les États-Unis sur les produits chinois vont passer de 145% à 30%. Dans l’autre sens, la Chine, qui avait riposté à Washington en portant à 125% ses droits de douane sur les produits américains, va les ramener à 10%.Cette pause dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, mais aussi l’accord commercial conclu entre Américains et Britanniques la semaine dernière laisse présager dans le scénario le plus optimiste “une myriade d’autres accords qui pourraient être finalisés”, poursuit M. Dembik.L’enthousiasme sur les marchés reste cependant prudent.Les investisseurs sont “certes soulagés qu’une pause ait été instaurée, mais l’expérience récente a montré que même pendant une telle trêve, des revirements dans le protectionnisme commercial américain restent possibles”, note Martin Wolburg, économiste en chef chez Generali AM.D’autant que “les précédents accords sont assez peu respectés en pratique, surtout entre les Etats-Unis et la Chine”, rappelle Christopher Dembik.Le luxe en tête”Les secteurs qui ont été le plus sanctionnés (avec la guerre commerciale) comme le luxe réagissent très bien” à l’annonce d’une accalmie sur le front de la guerre commercial, commente M. Dembik.La trêve améliore les perspectives économiques des Etats-Unis comme de la Chine, pays auquel les poids lourds du luxe, dominants sur l’indice CAC 40, sont très exposés.LVMH, leader mondial du secteur, s’est envolé, l’action terminant en hausse de 7,01% à 530,50 euros et Kering a grimpé de 5,86% à 188,34 euros. Hermès, récemment passée première valorisation boursière du secteur du luxe dans le monde, a terminé en hausse de 3,51% à 2.539 euros l’action.La défense dans le rougeKiev et ses alliés européens ont réclamé pendant le week-end un cessez-le-feu “complet et inconditionnel” de 30 jours à partir de lundi, condition préalable selon eux pour l’ouverture de discussions de paix directes entre Russes et Ukrainiens en Turquie, comme l’a proposé le président russe Vladimir Poutine.”La perspective d’un cessez-le-feu signifie que les besoins de défense seront moindres”, ce qui entraîne le secteur à la baisse lundi, relève Andrea Tueni, responsable de la relation clients et des activités de marchés de Saxo Banque.Le groupe Thales a terminé en baisse de 2,96% à 239 euros l’action et Dassault Aviation a perdu 4,70% à 299,80 euros le titre.

Le Scouarnec, “totalement responsable de ses actes” et toujours dangereux, selon les psychiatres

Un accusé “totalement responsable de ses actes”, à la “dangerosité très importante” qui pourrait passer de nouveau à l’acte: des experts psychiatres ont dressé lundi à Vannes un portrait inquiétant de l'”énigme” Joël Le Scouarnec, accusé de violences sexuelles sur 299 patients, la plupart mineurs lors des faits.Deux ans avant le début du procès du chirurgien pédocriminel, les psychiatres Isabelle Alamone et Jean-Jacques Dumond ont mené un entretien dense avec l’accusé, alors déjà condamné à 15 ans de prison pour des violences sexuelles sur quatre enfants.Un entretien où Joël Le Scouarnec fait preuve d’un “grand contrôle” sur ses paroles et où “on a l’impression qu’il nous dit ce qu’on veut entendre”, explique le Dr Alamone devant la cour criminelle du Morbihan.Même si le médecin, condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, répète “moi, je ne viole pas les enfants” et se refuse à évoquer autre chose que “des attouchements furtifs”, les psychiatres le jugent “totalement responsable de ses actes”: il “savait ce qu’il faisait”.Les experts mettent en doute sa sincérité, évoquant un sentiment de culpabilité “auquel on a du mal à croire”.”Il est possible qu’il savait ce qu’il pouvait dire et ce qu’il devait ne pas dire”, estime le Dr Alamone pour qui l’accusé utilise aussi “le flou mémoriel” comme parade à des questions auxquelles il ne souhaite pas répondre.”Au pied du mur, il dit +je n’en ai pas le souvenir+”, raconte-t-elle.Devant ses victimes qui défilent à la barre depuis le 24 février, M. Le Scouarnec a répété de manière presque systématique “ne pas se souvenir” précisément des faits dont il est accusé. Il les a néanmoins reconnus dans leur intégralité le 20 mars.- “Extrême décalage” -“Etant l’avocat d’un homme et non pas d’une cause perdue”, son défenseur Me Maxime Tessier insiste sur l’évolution de l’accusé depuis le début du procès.”La reconnaissance des faits peut être aussi une posture mais il n’est jamais trop tard”, concède Dr Alamone.”Ce n’est pas une posture”, rétorque l’avocat.En 2023, lorsque Joël Le Scouarnec s’entretient avec les deux psychiatres, ces derniers ne notent cependant “aucune compassion” envers ses victimes.”Il n’a pas de mot sur son ressenti mais aussi sur le ressenti des autres”, dit le Dr Alamone qui résume: pour l’accusé, “les autres, c’est le sexe.”Son collègue, lui, insiste sur “l’extrême décalage entre la pauvreté de son expression et la richesse de ses carnets” où le chirurgien a scrupuleusement détaillé la majorité des viols et agressions commis entre 1989 et 2014.”Ce monsieur, c’est une énigme et l’énigme principale est dans le contraste” avec ce “personnage insignifiant quand on le rencontre”, résume Jean-Jacques Dumond.”Nous n’aurons pas d’explication claire de pourquoi il est devenu pédophile”, souligne-t-il, rappelant que l’accusé ne fait état ni de “passé traumatique (ni) d’enfance carencée”.L’expert note une “amnésie infantile” jusqu’aux 11-12 ans de l’accusé, “très inhabituelle”.Est-il un “cas unique”? demande une avocate. “Dans la multiplicité des actes, oui”, admet le Dr Dumond. “Honnêtement, c’est la première fois que je vois ça.”- “Très inquiétant” -Interrogée par la cour sur les propos de l’accusé assurant que ses pulsions pédophiles ont disparu, Isabelle Alamone esquisse une moue discrète.La “dangerosité criminologique est très importante”, affirme la psychiatre, jugeant le “profil très inquiétant”. Pour elle, la détention est actuellement “la meilleure garantie” contre un nouveau passage à l’acte.”Nous ne sommes pas dans sa tête, nous ne savons pas ce qui s’y passe”, résume le Dr Dumond. Mais “même à son âge”, “la vigilance sera toujours de mise, il n’y aura pas de guérison en tant que telle”, enchaîne sa collègue.Pour qu’un éventuel traitement médicamenteux fonctionne, il faudra aussi “qu’il demande de l’aide”, juge-t-elle.”On ne doit pas se fier à des paroles. Les faits sont là et ça incite à une grande, grande prudence.””Je ne formulerai aucune observation”, lâche l’accusé depuis son box en réponse à la cour. L’audience est suspendue. Lorsqu’elle reprend, une nouvelle victime s’avance à la barre.

Leo XIV urges release of jailed journalists as Zelensky invites to Ukraine

Pope Leo XIV called Monday for the release of jailed journalists and urged reporters against using words that fan hatred, as Ukraine’s Volodymyr Zelensky invited him to the war-torn country.Leo, the first US leader of the world’s 1.4 billion Catholics, held his introductory audience with journalists at the Vatican four days after being elected pope …

Leo XIV urges release of jailed journalists as Zelensky invites to Ukraine Read More »