AFP Top News

First group of white South Africans arrive in US for resettlement

A group of around 50 white South Africans arrived on Monday for resettlement in the United States after President Donald Trump granted them refugee status as victims of what he called a “genocide.”Trump essentially halted refugee arrivals after taking office, but is making an exception for the Afrikaners despite Pretoria’s insistence that they do not …

First group of white South Africans arrive in US for resettlement Read More »

Costumes de scène, partitions, correspondances: Line Renaud fait don de ses archives à l’Etat

Quarante tenues de scène, des milliers de partitions et photos, 100.000 lettres: à 96 ans, Line Renaud a fait don lundi à l’Etat de ses archives artistiques et personnelles, ainsi que de celles de son mari, le compositeur Loulou Gasté décédé en 1995.Lors d’une cérémonie organisée au ministère de la Culture en présence de Brigitte Macron, la chanteuse et comédienne a remis à Rachida Dati une lettre de don de ses archives, dont ses agendas passant en revue 80 ans de scène et remises prochainement aux Archives nationales. Il s’agit d'”une première pour un ensemble aussi complet pour une artiste”, selon Yann Potin, conservateur en chef chargé de l’enrichissement des fonds.Parmi les partitions: celle de “Ma Cabane au Canada” de Loulou Gasté, l’un des grands succès de Line Renaud en 1949. Les tenues de scène rejoindront le Centre national du costume et de la scène de Moulins (Allier).Line Renaud a également fait don de sa correspondance privée avec ses fans mais aussi avec des malades du sida et leurs familles, qui la remercient pour son engagement contre la maladie. Elle avait été à l’initiative en 1987 de l’Association des artistes contre le sida, première ébauche en France d’une mobilisation médiatique contre le VIH.”Toute votre vie est une histoire de dons et de générosité. (…) Ce don, aujourd’hui, c’est le don d’un patrimoine qui, à lui tout seul, nous plonge dans l’histoire de la chanson, du film musical, de la danse, du music-hall, du théâtre, de la télévision et, bien sûr, du cinéma”, a souligné Rachida Dati, en présence de la garde rapprochée de Line Renaud: Muriel Robin, Dany Boon et son attachée de presse Nicole Sonneville. “Merci chère Line Renaud pour cette vie de dons, pour vos archives, pour ces témoignages de la carrière d’une artiste qui fait désormais partie et pour toujours de notre patrimoine national”, a ajouté la ministre de la Culture.”Ces archives que je vous confie ne sont pas seulement les miennes. Elles sont la chronique d’une époque, la parole souvent bouleversante de tant de personnes, célèbres mais aussi anonymes. (…) En prenant soin de ma mémoire, vous m’offrez une grande paix. Le jour venu, je partirai le plus tranquille possible”, a confié Line Renaud, la voix brisée par l’émotion.La chanteuse et actrice, membre d’honneur de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, a aussi rappelé que “son combat, aujourd’hui, c’est la fin de vie”: “Mourir, d’accord, mais pas souffrir, c’est insupportable. Je l’ai vraiment vécu avec ma famille. Donc, il faut changer ça pour qu’on puisse mourir dans la paix. Plus tranquillement, plus serein”.

Hamas frees US-Israeli hostage

The armed wing of Palestinian militant group Hamas handed over a US-Israeli hostage held in Gaza since October 2023 on Monday, ahead of a regional visit by US President Donald Trump.”The (Ezzedine) Al-Qassam Brigades have just released the Zionist soldier and American citizen Edan Alexander, following contacts with the US administration, as part of the …

Hamas frees US-Israeli hostage Read More »

Au procès Kardashian, le réceptionniste et “la femme du rappeur”

Il est la victime oubliée du braquage spectaculaire de Kim Kardashian. A la veille de l’audition de la superstar américaine, la cour a entendu lundi le réceptionniste de l’hôtel qui a conduit les malfaiteurs jusqu’à “la femme du rappeur”.En 2016, Abderrahmane Ouatiki, trench clair, barbe poivre et sel, mèche tombante sur le font, travaille depuis six ans comme veilleur de nuit au discret hôtel de luxe No address pour financer ses études à Paris. Il prépare un “doctorat sur la sémiotique du discours extrémiste”, explique à la barre l’Algérien de 48 ans de sa voix traînante.Depuis le début du procès, ses avocats se démènent pour rappeler que lui aussi est victime – d’autant qu’il a un temps été considéré comme “la taupe” par les enquêteurs.Ce 2 octobre 2016, Kim Kardashian, “pas le genre de cliente qui échange”, enchainait depuis quelques jours les défilés parisiens de la Fashion Week.L’ambiance à l’hôtel en ces périodes est particulière, explique-t-il. “Il y a beaucoup de monde, de va-et-vient, d’imprévisible, des fêtes qui peuvent tomber d’un instant à l’autre”.Mais la sécurité n’est pas la priorité. On rentre comme dans “un moulin” et la serrure de la porte cochère donnant sur la rue est cassée “depuis une semaine” mais personne n’a daigné la réparer. Quand il voit trois hommes habillés en policier apparaître derrière la porte vitrée de l’hôtel vers 3H00 du matin, il ne se méfie pas plus que ça. En quelques secondes pourtant ils le poussent à l’intérieur, à genoux, un pistolet sous le nez, “genre: c’est pas du factice, fais attention à pas faire le con!”, explique l’homme à la barre. Et puis : “La femme du rappeur, elle est où?”.”Vous saviez qui c’était ?”. “Bien sûr”.- “Argent, argent” -Ensuite, c’est un grand moment de “flottement”. Les malfaiteurs (qui attendent en fait deux autres complices devant monter la garde) demandent si Kim Kardashian est seule, combien elle a de gardes du corps, si c’est vraiment sûr que les caméras de surveillance n’enregistrent rien… “Ils ne savaient pas quoi faire”, estime le réceptionniste.Toujours menacé, il mène “le petit” et “le gentil” (“par opposition”, précise-t-il) au premier étage pendant que les autres font le guet en bas. Dans l’appartement ils entendent des “Hello ?, hello ?” depuis la chambre de Kim Kardashian, qui croit entendre sa soeur rentrer de boîte de nuit.”Et là, le petit décide de rentrer”. Le président le coupe. “Je me trompe ou à chaque fois que vous dites +le petit+ vous désignez Aomar Ait Khedache?” – le cerveau présumé, assis juste à sa gauche sur le banc des accusés. “Parce que je le reconnais”, assure le réceptionniste, qui avait été moins catégorique à l’époque.Dans la chambre, “le petit” hurle sur Kim Kardashian, il réclame “argent, argent, argent”. Kim Kardashian hurle en retour, elle est “terrifiée, terrorisée, sincèrement elle était dans un état hystérique”, décrit-il.Il s’interpose pour essayer de calmer le jeu. “Dites-lui de se taire”, demandent les malfaiteurs. “Shut up”, lance le réceptionniste à Kim Kardashian. Sa mémoire, parfois, semble lui faire défaut: il a oublié, par exemple, que les braqueurs avaient crié “ring, ring” pour réclamer sa bague de fiançailles à 3,5 millions d’euros à la star, comme elle l’a elle-même raconté.Mais se rappelle du regard satisfait du “petit” quand elle lui a tendu l’énorme caillou, avant qu’il ne la fourre dans sa poche. Les malfrats avaient aussi vidé dans leurs sacs à dos un coffret Louis Vuitton rempli de diamants et colliers. Valeur totale du butin: 9 millions d’euros.C’est l’appel du garde du corps de Kim Kardashian, prévenu par la styliste cachée au rez-de-chaussée, qui mettra les braqueurs en fuite. Kim Kardashian est ligotée, bâillonnée, “traînée” dans la salle de bain. Le réceptionniste est lui laissé, pieds et poings liés, dans la cage d’escalier.”Vous pensez qu’à ce moment là, elle a pensé mourir ?”, demande le président.”Ah oui”, assure le réceptionniste. “Et vous ?”. Aussi, confirme-t-il.La cour entendra la styliste Simone Bretter mardi matin, puis Kim Kardashian l’après-midi.

Trump mulls joining Ukraine talks in Turkey, Kremlin silent on Putin

US President Donald Trump said Monday he was “thinking” about flying to Turkey for possible peace talks between Ukraine and Russia but the Kremlin was silent about whether Vladimir Putin would attend.The meeting in Istanbul would be the first direct negotiations between Ukrainian and Russian officials since the early months of Moscow’s invasion in 2022.Ukrainian …

Trump mulls joining Ukraine talks in Turkey, Kremlin silent on Putin Read More »

Ouverture des débats sur la fin de vie dans l’hémicycle de l’Assemblée

La question de la fin de vie, comprenant notamment la création d’un “droit à l’aide à mourir”, a fait son retour dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lundi, de nombreux députés formulant le vÅ“ux de débats dignes et apaisés, permettant d’aboutir à un texte d’équilibre sur un sujet intime.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a promis en ouvrant les débats de veiller à ce qu’ils restent “les plus respectueux possibles”.Les députés débattront deux semaines durant, week-end compris si besoin, de deux propositions de loi, portant l’une sur les soins palliatifs, et l’autre sur l’aide à mourir. Un vote solennel pour chacune est prévu le 27 mai.”Oui, il y a encore pire que la mort, quand la vie n’est devenue qu’une inexorable agonie”, a déclaré le rapporteur du deuxième texte Olivier Falorni (groupe MoDem), défendant la nécessité d’une aide à mourir comme “ultime recours”.Présageant de débats poignants, certains députés ont partagé leur expérience personnelle. “Comme beaucoup d’entre vous, j’ai connu dans ma propre famille la dégradation irréversible, le maintien en vie sans consentement, dans la douleur”, a confié à la tribune la député insoumise Karen Erodi.Consensuelle, la première proposition de loi prévoit notamment la création d’un “droit opposable” aux soins palliatifs, alors que selon un rapport de la Cour des comptes de juillet 2023, seule la moitié des besoins était pourvue.Plus clivante, la seconde a été approuvée par 28 députés contre 15 en commission. En séance, tous les groupes devraient laisser une liberté de vote à leurs membres.Les élus devront d’abord examiner plus de 3.000 amendements, dont beaucoup venus de l’UDR, le groupe d’Eric Ciotti allié du RN. Si LFI a dénoncé une tentative d'”obstruction” de l’extrême droite, Mme Braun-Pivet a réfuté le terme, jugeant que l’ordre de grandeur était le même lors des débats en 2024.- “Moindre mal” -Après s’être engagé en 2022 à confier une réflexion sur le sujet à une convention citoyenne, Emmanuel Macron avait dévoilé en mars 2024 les grandes lignes d’un projet de loi, dont l’examen avait cependant été interrompu par la dissolution.Soumis à une forte pression des députés, le Premier ministre François Bayrou a remis l’ouvrage sur le métier, en scindant le projet de loi en deux, de manière à laisser la liberté aux députés de voter pour un texte mais pas pour l’autre.Lundi dernier, Emmanuel Macron a réaffirmé son engagement en faveur de cette évolution sociétale, estimant que le débat ne pouvait “être réduit” à pour ou contre la vie, mais devait poser la question du “moindre mal”.Le gouvernement est cependant divisé sur la question, et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) en est un farouche opposant.Si elle transcende les clivages politiques, la création d’une aide à mourir, autre nom du suicide assisté et de l’euthanasie, est combattue par une large partie de la droite et de l’extrême droite.”L’Etat peut-il être mêlé à la mort d’un tiers, y compris par la simple autorisation d’un dispositif ? Personnellement je ne le crois pas. L’impossibilité de donner la mort c’est une principe absolu”, a déclaré le député LR Philippe Juvin, médecin de profession, s’inquiétant que le texte “ouvre l’euthanasie à des personnes qui ont potentiellement plusieurs années à vivre”.”Cette loi autorisera le recours au droit à mourir sans perdre ce caractère d’exception et sans l’encourager”, a au contraire estimé la députée socialiste Océane Godard.- “Cadre clair” -La ministre de la Santé Catherine Vautrin a appelé dans l’hémicycle à définir, pour l’aide à mourir, “un cadre clair avec des principes non négociables et des lignes à ne pas franchir”. “C’est là l’honneur du Parlement que de s’emparer des sujets les plus graves, les plus bouleversants et de trouver le point d’équilibre”, a-t-elle ajouté.La question des critères ouvrant l’accès à ce nouveau droit sera particulièrement débattue, ainsi que celles des “garde-fous” encadrant la procédure, de la collégialité de la décision d’autorisation, ou encore de la priorité donnée ou non à l’auto-administration de la substance létale.Le texte de M. Falorni prévoit désormais que le patient soit “atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”.La Haute Autorité de Santé a défini mardi dans un avis la “phase avancée” comme “l’entrée dans un processus irréversible marqué par l’aggravation de l’état de santé qui affecte la qualité de vie”. Une définition que le gouvernement entend reprendre dans un amendement.