AFP Top News

North Korea test-fires two new air defence missiles: KCNA

North Korean leader Kim Jong Un has overseen the test-firing of two new air defence missiles, state media said Sunday, after Pyongyang accused Seoul of fomenting tensions on the border.The test-firing, which took place Saturday, showed that the two “improved” missile weapon systems had “superior combat capability”, the Korean Central News Agency (KCNA) reported. The KCNA …

North Korea test-fires two new air defence missiles: KCNA Read More »

Corps dans la Seine: le suspect mis en examen pour une série de quatre meurtres

Le mystère entourant les quatre corps retrouvés dans la Seine le 13 août en région parisienne se dissipe peu à peu: un jeune homme sans-abri a été mis en examen pour les quatre homicides, avant son probable placement en détention provisoire. Le parquet de Créteil a confirmé dimanche après-midi à l’AFP la “mise en examen pour meurtres au préjudice des quatre victimes”. Le suspect, un sans-abri d’une vingtaine d’années, devait dans la foulée être présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) en vue de son placement en détention.Cet homme, dont l’identité reste “incertaine” de l’aveu même du parquet, est, selon cette source, “un homme SDF, âgé d’une vingtaine d’années, de type nord-africain et de nationalité non établie”.Après quatre jours de garde à vue, il a été présenté à un juge dimanche matin “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte du chef de meurtres en concours au préjudice des quatre victimes”, selon un communiqué du parquet de Créteil. – “Lien” avec les victimes -Contacté dimanche matin, son avocat, Me Antoine Ory, n’a pas souhaité s’exprimer. Depuis mercredi, l’homme a répondu “succinctement aux enquêteurs sur ses éléments de vie” mais a refusé de s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés, indique le ministère public.La garde à vue d’un deuxième homme “en lien” avec le suspect et deux des victimes, débutée jeudi, a elle été levée samedi en début de soirée. “Aucune charge (n’est) retenue” contre lui à ce stade, détaille le parquet.Toujours selon cette source, les investigations ont permis de mettre en évidence un “lien” entre le suspect et “chacune des victimes dans un temps concomitant à leur disparition”.Ce dernier fréquentait ces berges de Seine, où évoluent quelques pêcheurs mais aussi à certains endroits des personnes SDF comme l’a constaté vendredi un journaliste de l’AFP.Des “constatations sur les lieux, l’exploitation des vidéoprotections (et) l’étude de la téléphonie” ont conduit les enquêteurs vers le suspect, “habituellement présent aux abords du lieu de découverte des corps”, détaille ainsi le parquet.Il y avait déjà été interpellé le 5 août en possession de documents dont il n’était pas le titulaire et “laissé libre avec une convocation judiciaire pour recel”.  En réalité, ces papiers appartiennent à la deuxième victime identifiée, “non encore portée disparue” à cette date, révèle le ministère public.Puis le 13 août, jour de la macabre découverte, les premiers effectifs qui interviennent sur place le contrôlent. Le parquet ne précise pas si ce contrôle a donné lieu à une quelconque mesure le jour même.- Lieu de rencontres homosexuelles -Le suspect est connu de la justice toujours selon cette source pour un vol avec dégradation dans un véhicule en janvier pour lequel il devait être jugé en septembre, ainsi qu’un recel de vol en lien avec son interpellation du 5 août.Quant aux victimes, si l’enquête n’a pour l’instant pas permis d’établir qu’elles se connaissaient toutes, le ministère public indique qu'”un lien” existe entre elles et le lieu de découverte des corps, non loin “d’un local technique abandonné fréquenté par des SDF”.Toutes ont progressivement été identifiées par comparaison ADN. Deux des victimes, elles-mêmes sans-abri et disparues depuis fin juillet, un Algérien de 21 ans et un Tunisien de 26 ans, fréquentaient “régulièrement les abords” de l’endroit, explique le parquet. Le premier corps identifié, un Français de 48 ans résident à Créteil disparu depuis le 11 août, “pouvait fréquenter les abords du lieu de découverte des corps, connus pour être un lieu de rencontres homosexuelles éphémères”.Sur un site dédié au “cruising”, nom qualifiant ces rencontres, un interlocuteur évoque sous couvert d’anonymat les alentours de la gare RER de la commune val-de-marnaise “le long des berges de la Seine” comme un endroit “intéressant”.La dernière victime, un Algérien de 21 ans domicilié à Choisy-le-Roi, avait disparu depuis le 7 août. Deux des corps retrouvés présentent des lésions “évocatrices d’une strangulation”, un troisième une “trace suspecte dont l’origine ne pouvait pas être déterminée”. Des examens complémentaires sont en cours pour déterminer la cause du décès des deux hommes. 

Pauline Basquin et son cheval Sertorius, chefs de file du dressage français

Ils ont fait danser Versailles lors des Jeux olympiques de Paris: Pauline Basquin et son cheval Sertorius, qui seront présents au Championnat d’Europe à Crozet (Ain) fin août, sont les actuelles têtes de file du dressage français.Leur prestation sur la musique de Stromae avait été applaudie par le public et visionnée plus de trois millions de fois, une performance pour une discipline méconnue du grand public.  “On s’est vraiment sentis soutenus comme on ne l’a jamais été”, relate Pauline Basquin à l’AFP.La cavalière et sa monture se connaissent bien. Le hongre est arrivé au Cadre Noir de Saumur, prestigieuse institution équestre où travaille Pauline Basquin, à l’âge de trois ans, au départ pour rejoindre les chevaux exécutant des sauts d’école. “Comme il était petit, ils me l’ont confié”, raconte-t-elle. A cinq ans, le cheval bai a “montré des prédispositions pour la discipline du dressage” et elle l’a gardé. “C’est un peu mon cheval de coeur. On est un vieux couple maintenant. On a tout fait ensemble”, confie-t-elle, souriante.Sertorius revient de loin. “Il a eu un gros souci de santé en 2019, on a failli le perdre”, raconte Pauline Basquin. Le cheval a eu une colique, première cause de mortalité chez les chevaux, a attrapé un staphylocoque en clinique et a dû être réopéré. “Il a été arrêté quasiment deux ans” mais “il est toujours là, c’est un petit guerrier”, salue sa cavalière.La Bretonne de 46 ans a toujours baigné dans le milieu équestre. “On m’a posé sur un poney que je ne savais pas encore marcher”, se remémore-t-elle.”Elle a commencé à faire de la compétition dès qu’elle pouvait, vers huit-neuf ans”, se souvient son père, Charles-Henri Basquin, qui tenait un poney-club près de Rennes avec sa femme.Cinq ans d’études en faculté de sport lui ont fait prendre conscience, que sa place était avec des chevaux. Fin 2006, elle a été embauchée au Cadre Noir comme cavalière de saut d’obstacles.- JO de Los Angeles -Mariée à un cavalier, elle a deux enfants. “Dans la vie le plus important pour elle, c’est sa famille”, assure son père. Pauline Basquin a rejoint la section du Cadre Noir consacrée au dressage et aux galas, ce qui lui a permis de continuer la compétition mais moins souvent qu’en CSO. Depuis sa 16e place en finale individuelle en musique, une première pour la France depuis Atlanta en 1996 et sa victoire lors de l’étape de Coupe du Monde à Madrid, elle est vue comme la cheffe de file du dressage français.L’écuyère de Saumur prend la chose avec détachement. “J’ai de la chance que ce soit moi en ce moment, ça ne le sera pas tout le temps”, dit-elle. “Une victoire en équipe me donne plus de frissons qu’une victoire en individuel”, poursuit-elle.”Elle a l’esprit compétitif”, mais “ce n’est pas une individualiste, loin de là”, abonde son père, mentionnant qu’elle a fait un sport collectif, du volley-ball, plus jeune. Il loue aussi “son humilité” et son sens de la fête.”Elle est importante au sein d’une équipe car elle amène sa bonne humeur”, abonde Jean Morel. “C’est une cavalière énormément à l’écoute de son cheval”, elle monte “sans contraintes, avec beaucoup de légèreté”, poursuit le sélectionneur de l’équipe de France de dressage.Sertorius “n’est pas un cheval extraordinaire par rapport aux autres au niveau modèle, mais la complicité qu’elle a avec lui explique en partie leur réussite”, estime le sélectionneur.Les prochaines échéances pour le couple sont les Championnats d’Europe de dressage qui se tiendront en France, à Crozet (Ain) du 27 au 31 août et surtout les championnats du Monde en 2026, qualificatifs pour les prochains JO en 2028.”Sertorius aura 18 ans pour Los Angeles. C’est lui qui nous dira s’il a encore envie de continuer”, conclut Pauline Basquin.

Corps dans la Seine: soupçonné des quatre meurtres, le principal suspect présenté à un juge

Le mystère entourant les quatre corps retrouvés dans la Seine le 13 août en région parisienne se dissipe peu à peu: le parquet a requis dimanche matin la mise en examen d’un jeune homme sans-abri pour quatre meurtres.Cet homme, dont l’identité reste “incertaine” de l’aveu même du parquet, est selon cette source “un homme SDF, âgé d’une vingtaine d’années, de type nord-africain et de nationalité non établie”.Après quatre jours de garde à vue, il a été présenté à un juge dimanche matin “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte du chef de meurtres en concours au préjudice des quatre victimes”, selon un communiqué du parquet de Créteil. Le ministère public a requis son placement en détention provisoire.Contacté dimanche matin, son avocat, Me Antoine Ory, n’a pas souhaité s’exprimer. Depuis mercredi, l’homme a répondu “succinctement aux enquêteurs sur ses éléments de vie” mais a refusé de s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés, indique le ministère public.La qualification de meurtres en concours, “si elle n’aggrave pas la peine encourue pour meurtre, permet la mise en œuvre d’un régime procédurale dérogatoire ouvrant le recours à des techniques spéciales d’enquête et, en cas d’interpellation, à une mesure de garde à vue pouvant aller jusqu’à 96 heures”, détaille encore le communiqué.La garde à vue d’un deuxième homme “en lien” avec le suspect et deux des victimes, débutée jeudi, a elle été levée samedi en début de soirée.”Aucune charge (n’est) retenue” contre lui à ce stade, détaille le parquet.- “Lien” avec les victimes -Toujours selon cette source, les investigations ont permis de mettre en évidence un “lien” entre le suspect et “chacune des victimes dans un temps concomitant à leur disparition”.Ce dernier fréquentait ces berges de Seine, où évoluent quelques pêcheurs mais aussi à certains endroits des personnes SDF comme l’a constaté vendredi un journaliste de l’AFP.Des “constatations sur les lieux, l’exploitation des vidéoprotections (et) l’étude de la téléphonie” ont conduit les enquêteurs vers le suspect, “habituellement présent aux abords du lieu de découverte des corps”, détaille ainsi le parquet.Il y avait déjà été interpellé le 5 août en possession de documents dont il n’était pas le titulaire et “laissé libre avec une convocation judiciaire pour recel”.  En réalité, ces papiers appartiennent à la deuxième victime identifiée, “non encore portée disparue” à cette date, révèle le ministère public.Puis le 13 août, jour où de la macabre découverte, les premiers effectifs qui interviennent sur place le contrôlent. Le parquet ne précise pas si ce contrôle a donné lieu à une quelconque mesure le jour même.Le suspect est connu de la justice toujours selon cette source pour un vol avec dégradation dans un véhicule en janvier pour lequel il devait être jugé en septembre, ainsi qu’un recel de vol en lien avec son interpellation du 5 août.Quant aux victimes, si l’enquête n’a pour l’instant pas permis d’établir qu’elles se connaissaient toutes, le ministère public indique qu'”un lien” existe entre chacune et le lieu de découverte des corps, non loin “d’un local technique abandonné fréquenté par des SDF”.Toutes ont progressivement été identifiées par comparaisons ADN. Deux des victimes, elles-mêmes sans-abri et disparues depuis fin juillet, un Algérien de 21 ans et un Tunisien de 26 ans, fréquentaient “régulièrement les abords” de l’endroit, explique le parquet. Le premier corps identifié, un Français de 48 ans résident à Créteil disparu depuis le 11 août, “pouvait fréquenter les abords du lieu de découverte des corps, connus pour être un lieu de rencontres homosexuelles éphémères”.Sur un site dédié au “cruising”, nom qualifiant ces rencontres, un interlocuteur évoque sous couvert d’anonymat les alentours de la gare RER de la commune val-de-marnaise “le long des berges de la Seine” comme un endroit “intéressant”.La dernière victime, un Algérien de 21 ans domicilié à Choisy-le-Roi, avait disparu depuis le 7 août. Deux des corps retrouvés présentent des lésions “évocatrices d’une strangulation”, un troisième une “trace suspecte dont l’origine ne pouvait pas être déterminée”. Des examens complémentaires sont en cours pour déterminer la cause du décès des deux hommes. 

10 septembre: le blocage ne peut être la réponse à la crise budgétaire, dit Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou estime, dans des confidences à la presse dominicale, que le blocage du pays le 10 septembre, prôné par des groupes sur les réseaux sociaux, ne peut être “la réponse” à la crise budgétaire, tandis qu’un de ses ministres dénonce le “cynisme” de LFI qui soutient ces appels.”Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que, devant une telle crise, la réponse des Français puisse être de bloquer le pays”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la Tribune Dimanche.”Le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer ! Comment défendre ça ?”, s’interroge-t-il également dans le Parisien.François Bayrou, qui tiendra lundi à 16H00 une conférence de presse de rentrée, fait face à une menace de censure brandie par la gauche et le Rassemblement national sur ses propositions budgétaires. Il doit aussi affronter ces appels à bloquer le pays le 10 septembre.La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon a la première décidé de soutenir le mouvement “Bloquons tout”, rapidement suivi par les autres partis de gauche.Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola se dit surpris que la gauche soutienne un mouvement lancé, selon lui, pour dénoncer la pression fiscale qui pèse sur les actifs, ceux qui se reconnaissent dans le slogan +C’est Nicolas qui paie+ qui a fait florès ces derniers mois.”À sa source, le mouvement du 10 septembre est apparu comme le prolongement de la mobilisation des +Nicolas+”, dit-il dans le Journal du dimanche (JDD). “Je ne peux que m’étonner que Jean-Luc Mélenchon, qui propose exactement l’inverse, s’en soit autoproclamé le leader : c’est à la fois l’expression d’un immense cynisme et de son incontestable talent pour la récupération”, a-t-il déclaré.Jean-Luc Mélenchon a souhaité, lors des universités d’été de son mouvement, que les actions du 10 septembre se transforment en “grève générale”.François Bayrou, qui propose des économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros en 2026, espère que le dialogue avec les formations politiques et le débat parlementaire puissent encore lui permettre d’échapper à la censure.”J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions (…) Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a-t-il confié à l’AFP.

Guadeloupe: Retailleau annonce de nouveaux moyens contre la délinquance et le narcotrafic

Bruno Retailleau a annoncé “le renforcement des filières d’investigations” en Guadeloupe pour lutter contre la violence et le narcotrafic, enjeu majeur dans les Antilles françaises, où le ministre de l’Intérieur est actuellement en visite.Ce sont “13 enquêteurs supplémentaires” qui viendront grossir les rangs de l’Ofast, l’office anti-stupéfiants, “dans les prochains mois”, a indiqué le ministre qui, avant son arrivée en Guadeloupe, était resté deux jours en Martinique.Lors d’un discours, M. Retailleau a également annoncé l’inauguration d’un “laboratoire d’analyse balistique” en Guadeloupe, qui permettra “d’économiser huit à 10 mois d’enquêtes”. Jusqu’à présent, ces analyses étaient envoyées à Ecully, en région lyonnaise.Par ailleurs, Bruno Retailleau a confirmé l’installation de “deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine”, mais aussi de “deux brigades nautiques”, une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre.Le ministre a en outre détaillé les moyens techniques déployés sur l’archipel des Caraïbes : “deux radars qui surveilleront les canaux de la Dominique et des Saintes, pour surveiller les arrivées, et un drone”, pour le contrôle des côtes, très problématique en Guadeloupe qui n’en compte pas moins de 700 km répartis sur six îles différentes. Enfin, le ministre a rappelé le rôle de point d’entrée du port et de l’aéroport et les moyens déjà mis en œuvre dans ces zones stratégiques : le scanner mobile pour les conteneurs, qui a permis, vendredi, de saisir 55 kg de cocaïne, mais aussi le dispositif du 100% contrôle à l’aéroport.- “Rien lâcher” -Cependant, “compte tenu du fait que le Grand port maritime de Guadeloupe va devenir un hub pour les Antilles et la Caraïbes”, une mission du secrétariat général de la mer sera menée d’ici quelques semaines pour “auditer l’ensemble des process du port”, a ajouté M. Retailleau.En effet, la nouvelle physionomie du port, qui doit passer d’un terminal de débarquement à un terminal de transbordement, fait craindre aux autorités, notamment judiciaires, un regain du trafic de drogue.La même mission sera conduite au Grand Port Maritime de la Martinique, autre composante du projet “Hub Antilles” qui vise à transformer ces deux ports en un centre logistique et maritime régional majeur.”La république n’entend rien lâcher sur l’ordre public”, a insisté M. Retailleau, alors que la Guadeloupe affronte une vague d’homicides. Dans la nuit de vendredi à samedi, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été tué par balle, portant à “27 le nombre d’homicides par armes à feu” dans l’année, soit presque autant qu’à la fin de l’année 2024.L’année 2024 s’était soldée par 33 homicides en Guadeloupe et 29 en Martinique, plaçant ces territoires aux 2e et 3e rangs de France en termes d’homicides, derrière la Guyane.

Le groupe Kneecap sous surveillance au dernier jour de Rock en Seine

Le trio nord-irlandais Kneecap, dont l’un des membres est poursuivi par la justice britannique pour soutien au Hezbollah, doit donner dimanche un concert sous haute surveillance au festival Rock en Seine, qui revendique sa liberté de programmation.Ce concert, d’une heure environ, doit démarrer vers 18H30 mais les organisateurs de l’événement français n’avaient pas imaginé en invitant ce groupe de Belfast il y a plusieurs mois que sa présence allait créer la controverse.Car, en faisant de chaque spectacle une tribune pour la cause palestinienne sur fond de guerre dans la bande de Gaza, les artistes gaéliques, qui oscillent entre punk et rap, ont braqué sur eux la lumière des projecteurs et des autorités.Cette guerre a été déclenchée après l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.192 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.L’un des trois membres de Kneecap, Liam O’Hanna dit Mo Chara, est ainsi poursuivi pour “infraction terroriste” après s’être couvert, lors d’un concert à Londres en 2024, d’un drapeau du Hezbollah. Ce mouvement islamiste libanais pro-iranien, ennemi juré d’Israël, est classé terroriste au Royaume-Uni. Soutenu par des centaines de partisans, Mo Chara a comparu mercredi dans la capitale britannique puis est reparti libre, la décision étant ajournée au 26 septembre.Ces péripéties judiciaires n’empêchent pas Kneecap de poursuivre sa tournée à guichets fermés, comme à Glastonbury fin juin, où il avait accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”. Il a en revanche été privé du festival Sziget de Budapest, après une interdiction d’entrée sur le territoire rendue par le gouvernement hongrois, proche allié d’Israël.- Subventions supprimées -“On a l’assurance que le groupe va se tenir tout à fait correctement”, avait assuré à l’AFP Matthieu Ducos, directeur de Rock en Seine, quelques jours avant l’ouverture du festival située à Saint-Cloud, près de Paris.”C’est un groupe qui reste relativement confidentiel en France mais qui a gagné beaucoup en notoriété ces derniers temps, pour des très bonnes raisons artistiques, mais aussi toute cette polémique qui a fait qu’il a gagné énormément en visibilité et en fans”, avait-il ajouté.Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40.000 euros à Rock en Seine, une première.La région Ile-de-France a également annulé ses aides pour l’édition 2025. La subvention s’élevait à 295.000 euros en 2024, à laquelle s’ajoutent 150.000 euros d’aides indirectes à travers l’achat de billets.Le désengagement de ces collectivités ne met toutefois pas en jeu la viabilité du festival, dont le budget est compris entre 16 et 17 millions d’euros cette année.- Sans incident en France -En France, Kneecap – “rotule” en anglais, référence à la pratique des milices paramilitaires qui tiraient dans les genoux de leurs victimes pendant le conflit nord-irlandais – s’est déjà produit à deux reprises cet été.Leurs concerts aux Eurockéennes de Belfort début juillet et au Cabaret vert de Charleville-Mézières mi-août ont eu lieu sans incident.Des voix s’élèvent toutefois pour demander leur déprogrammation à Saint-Cloud. “Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah”, a déclaré sur X jeudi Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a pour sa part affirmé que la vigilance serait de mise envers “tout propos à caractère antisémite, d’apologie du terrorisme ou appelant à la haine”.Rock en Seine est détenu par le géant américain des tournées AEG et Combat, groupe de l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse, qui voit dans la présence de Kneecap un enjeu de “liberté de création et d’expression”. “Il ne faut pas accepter le principe de censure parce que, sinon, c’est une vague qui va déferler sur les festivals et sur les médias”, a-t-il dit au média musical Billboard France.

‘Far too late’: Palestinians despair after UN declares famine in Gaza

Desperate Palestinians clutching pots and plastic buckets scrambled for rice at a charity kitchen in Gaza City on Saturday, a day after the United Nations declared a famine in the war-battered territory.AFP footage from Gaza’s largest city, which Israel plans to seize as part of an expanded military offensive, showed women and young children among …

‘Far too late’: Palestinians despair after UN declares famine in Gaza Read More »