AFP Top News

Zelensky calls for Putin talks as peace efforts stall

Ukraine’s President Volodymyr Zelensky insisted Sunday that a meeting with Russian counterpart Vladimir Putin remained “the most effective way forward” as the two sides exchange prisoners and the country celebrated Independence Day.Kyiv’s general said that Ukrainian troops had recaptured three villages in its Donetsk region that had fallen under Russian control. And Ukraine launched drone …

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Man Utd still winless after Fulham draw, Everton open new stadium with victory

Manchester United remain without a Premier League win this season after being held 1-1 at Fulham on Sunday, while a Jack Grealish-inspired Everton opened their new stadium with a 2-0 victory over Brighton.Ruben Amorim’s United were left to rue Bruno Fernandes’ wayward first-half penalty as they were pegged back at Craven Cottage.Rodrigo Muniz’s own-goal put …

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Trump clashes with Democrats as he expands National Guard plans

Donald Trump threatened to deploy National Guard troops Sunday to yet another Democratic stronghold, the Maryland city of Baltimore, as the US president seeks to expand his crackdown on crime and immigration.The Republican’s latest online rant about an “out of control, crime-ridden” city comes as Democratic state leaders — including Maryland Governor Wes Moore — …

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Corps dans la Seine: le suspect mis en examen pour une série de quatre meurtres et incarcéré

Le mystère entourant les quatre corps retrouvés dans la Seine le 13 août en région parisienne se dissipe peu à peu: un jeune homme sans-abri a été mis en examen pour les quatre homicides et placé en détention provisoire. Le parquet de Créteil a confirmé dimanche après-midi à l’AFP la “mise en examen pour meurtres au préjudice des quatre victimes” de ce suspect âgé d’une vingtaine d’années.Selon une source proche du dossier, il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet.Cet homme, dont l’identité reste “incertaine” de l’aveu même du parquet, est, selon cette source, “un homme SDF, âgé d’une vingtaine d’années, de type nord-africain et de nationalité non établie”.Après quatre jours de garde à vue, il a été présenté à un juge dimanche “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte du chef de meurtres en concours au préjudice des quatre victimes”, selon un communiqué du parquet de Créteil. – “Lien” avec les victimes -Depuis mercredi, l’homme a répondu “succinctement aux enquêteurs sur ses éléments de vie” mais a refusé de s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés, a indiqué le ministère public.”Mon client a été mis en examen des quatre meurtres et placé en détention provisoire”, a confirmé son avocat Me Antoine Ory auprès de l’AFP, précisant que ce dernier avait “fait usage de son droit au silence lors de sa garde à vue et devant le magistrat instructeur”.”Il s’expliquera ultérieurement lors de l’information judiciaire”, a ajouté son conseil.La garde à vue d’un deuxième homme “en lien” avec le suspect et deux des victimes, débutée jeudi, a elle été levée samedi en début de soirée. “Aucune charge (n’est) retenue” contre lui à ce stade, a détaillé le parquet.Toujours selon cette source, les investigations ont permis de mettre en évidence un “lien” entre le suspect et “chacune des victimes dans un temps concomitant à leur disparition”.Ce dernier fréquentait ces berges de Seine, où évoluent quelques pêcheurs mais aussi à certains endroits des personnes SDF comme l’a constaté vendredi un journaliste de l’AFP.Des “constatations sur les lieux, l’exploitation des vidéoprotections (et) l’étude de la téléphonie” ont conduit les enquêteurs vers le suspect, “habituellement présent aux abords du lieu de découverte des corps”, a détaillé ainsi le parquet.Il y avait déjà été interpellé le 5 août en possession de documents dont il n’était pas le titulaire et “laissé libre avec une convocation judiciaire pour recel”.  En réalité, ces papiers appartenaient à la deuxième victime identifiée, “non encore portée disparue” à cette date, a révélé le ministère public.Puis le 13 août, jour de la macabre découverte, les premiers effectifs qui sont intervenus sur place l’ont contrôlé. Le parquet n’a pas précisé pas si ce contrôle avait donné lieu à une quelconque mesure le jour même.- Lieu de rencontres homosexuelles -Le suspect est connu de la justice toujours selon cette source pour un vol avec dégradation dans un véhicule en janvier pour lequel il devait être jugé en septembre, ainsi qu’un recel de vol en lien avec son interpellation du 5 août.Quant aux victimes, si l’enquête n’a pour l’instant pas permis d’établir qu’elles se connaissaient toutes, le ministère public a indiqué qu'”un lien” existe entre elles et le lieu de découverte des corps, non loin “d’un local technique abandonné fréquenté par des SDF”.Toutes ont progressivement été identifiées par comparaison ADN. Deux des victimes, elles-mêmes sans-abri et disparues depuis fin juillet, un Algérien de 21 ans et un Tunisien de 26 ans, fréquentaient “régulièrement les abords” de l’endroit, a expliqué le parquet. La première victime identifiée, un Français de 48 ans résident à Créteil disparu depuis le 11 août, “pouvait fréquenter les abords du lieu de découverte des corps, connus pour être un lieu de rencontres homosexuelles (la plupart du temps masculines, ndlr) éphémères”.Sur un site internet dédié au “cruising”, nom qualifiant ces rencontres, un internaute évoque sous couvert d’anonymat les alentours de la gare RER de la commune val-de-marnaise “le long des berges de la Seine” comme un endroit “intéressant”.La dernière victime, un Algérien de 21 ans domicilié à Choisy-le-Roi, avait disparu depuis le 7 août. Deux des corps retrouvés présentent des lésions “évocatrices d’une strangulation”, un troisième une “trace suspecte dont l’origine ne pouvait pas être déterminée”. Des examens complémentaires sont en cours. 

North Korea test-fires two new air defence missiles: KCNA

North Korean leader Kim Jong Un has overseen the test-firing of two new air defence missiles, state media said Sunday, after Pyongyang accused Seoul of fomenting tensions on the border.The test-firing, which took place Saturday, showed that the two “improved” missile weapon systems had “superior combat capability”, the Korean Central News Agency (KCNA) reported. The KCNA …

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Corps dans la Seine: le suspect mis en examen pour une série de quatre meurtres

Le mystère entourant les quatre corps retrouvés dans la Seine le 13 août en région parisienne se dissipe peu à peu: un jeune homme sans-abri a été mis en examen pour les quatre homicides, avant son probable placement en détention provisoire. Le parquet de Créteil a confirmé dimanche après-midi à l’AFP la “mise en examen pour meurtres au préjudice des quatre victimes”. Le suspect, un sans-abri d’une vingtaine d’années, devait dans la foulée être présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) en vue de son placement en détention.Cet homme, dont l’identité reste “incertaine” de l’aveu même du parquet, est, selon cette source, “un homme SDF, âgé d’une vingtaine d’années, de type nord-africain et de nationalité non établie”.Après quatre jours de garde à vue, il a été présenté à un juge dimanche matin “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte du chef de meurtres en concours au préjudice des quatre victimes”, selon un communiqué du parquet de Créteil. – “Lien” avec les victimes -Contacté dimanche matin, son avocat, Me Antoine Ory, n’a pas souhaité s’exprimer. Depuis mercredi, l’homme a répondu “succinctement aux enquêteurs sur ses éléments de vie” mais a refusé de s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés, indique le ministère public.La garde à vue d’un deuxième homme “en lien” avec le suspect et deux des victimes, débutée jeudi, a elle été levée samedi en début de soirée. “Aucune charge (n’est) retenue” contre lui à ce stade, détaille le parquet.Toujours selon cette source, les investigations ont permis de mettre en évidence un “lien” entre le suspect et “chacune des victimes dans un temps concomitant à leur disparition”.Ce dernier fréquentait ces berges de Seine, où évoluent quelques pêcheurs mais aussi à certains endroits des personnes SDF comme l’a constaté vendredi un journaliste de l’AFP.Des “constatations sur les lieux, l’exploitation des vidéoprotections (et) l’étude de la téléphonie” ont conduit les enquêteurs vers le suspect, “habituellement présent aux abords du lieu de découverte des corps”, détaille ainsi le parquet.Il y avait déjà été interpellé le 5 août en possession de documents dont il n’était pas le titulaire et “laissé libre avec une convocation judiciaire pour recel”.  En réalité, ces papiers appartiennent à la deuxième victime identifiée, “non encore portée disparue” à cette date, révèle le ministère public.Puis le 13 août, jour de la macabre découverte, les premiers effectifs qui interviennent sur place le contrôlent. Le parquet ne précise pas si ce contrôle a donné lieu à une quelconque mesure le jour même.- Lieu de rencontres homosexuelles -Le suspect est connu de la justice toujours selon cette source pour un vol avec dégradation dans un véhicule en janvier pour lequel il devait être jugé en septembre, ainsi qu’un recel de vol en lien avec son interpellation du 5 août.Quant aux victimes, si l’enquête n’a pour l’instant pas permis d’établir qu’elles se connaissaient toutes, le ministère public indique qu'”un lien” existe entre elles et le lieu de découverte des corps, non loin “d’un local technique abandonné fréquenté par des SDF”.Toutes ont progressivement été identifiées par comparaison ADN. Deux des victimes, elles-mêmes sans-abri et disparues depuis fin juillet, un Algérien de 21 ans et un Tunisien de 26 ans, fréquentaient “régulièrement les abords” de l’endroit, explique le parquet. Le premier corps identifié, un Français de 48 ans résident à Créteil disparu depuis le 11 août, “pouvait fréquenter les abords du lieu de découverte des corps, connus pour être un lieu de rencontres homosexuelles éphémères”.Sur un site dédié au “cruising”, nom qualifiant ces rencontres, un interlocuteur évoque sous couvert d’anonymat les alentours de la gare RER de la commune val-de-marnaise “le long des berges de la Seine” comme un endroit “intéressant”.La dernière victime, un Algérien de 21 ans domicilié à Choisy-le-Roi, avait disparu depuis le 7 août. Deux des corps retrouvés présentent des lésions “évocatrices d’une strangulation”, un troisième une “trace suspecte dont l’origine ne pouvait pas être déterminée”. Des examens complémentaires sont en cours pour déterminer la cause du décès des deux hommes. 

Pauline Basquin et son cheval Sertorius, chefs de file du dressage français

Ils ont fait danser Versailles lors des Jeux olympiques de Paris: Pauline Basquin et son cheval Sertorius, qui seront présents au Championnat d’Europe à Crozet (Ain) fin août, sont les actuelles têtes de file du dressage français.Leur prestation sur la musique de Stromae avait été applaudie par le public et visionnée plus de trois millions de fois, une performance pour une discipline méconnue du grand public.  “On s’est vraiment sentis soutenus comme on ne l’a jamais été”, relate Pauline Basquin à l’AFP.La cavalière et sa monture se connaissent bien. Le hongre est arrivé au Cadre Noir de Saumur, prestigieuse institution équestre où travaille Pauline Basquin, à l’âge de trois ans, au départ pour rejoindre les chevaux exécutant des sauts d’école. “Comme il était petit, ils me l’ont confié”, raconte-t-elle. A cinq ans, le cheval bai a “montré des prédispositions pour la discipline du dressage” et elle l’a gardé. “C’est un peu mon cheval de coeur. On est un vieux couple maintenant. On a tout fait ensemble”, confie-t-elle, souriante.Sertorius revient de loin. “Il a eu un gros souci de santé en 2019, on a failli le perdre”, raconte Pauline Basquin. Le cheval a eu une colique, première cause de mortalité chez les chevaux, a attrapé un staphylocoque en clinique et a dû être réopéré. “Il a été arrêté quasiment deux ans” mais “il est toujours là, c’est un petit guerrier”, salue sa cavalière.La Bretonne de 46 ans a toujours baigné dans le milieu équestre. “On m’a posé sur un poney que je ne savais pas encore marcher”, se remémore-t-elle.”Elle a commencé à faire de la compétition dès qu’elle pouvait, vers huit-neuf ans”, se souvient son père, Charles-Henri Basquin, qui tenait un poney-club près de Rennes avec sa femme.Cinq ans d’études en faculté de sport lui ont fait prendre conscience, que sa place était avec des chevaux. Fin 2006, elle a été embauchée au Cadre Noir comme cavalière de saut d’obstacles.- JO de Los Angeles -Mariée à un cavalier, elle a deux enfants. “Dans la vie le plus important pour elle, c’est sa famille”, assure son père. Pauline Basquin a rejoint la section du Cadre Noir consacrée au dressage et aux galas, ce qui lui a permis de continuer la compétition mais moins souvent qu’en CSO. Depuis sa 16e place en finale individuelle en musique, une première pour la France depuis Atlanta en 1996 et sa victoire lors de l’étape de Coupe du Monde à Madrid, elle est vue comme la cheffe de file du dressage français.L’écuyère de Saumur prend la chose avec détachement. “J’ai de la chance que ce soit moi en ce moment, ça ne le sera pas tout le temps”, dit-elle. “Une victoire en équipe me donne plus de frissons qu’une victoire en individuel”, poursuit-elle.”Elle a l’esprit compétitif”, mais “ce n’est pas une individualiste, loin de là”, abonde son père, mentionnant qu’elle a fait un sport collectif, du volley-ball, plus jeune. Il loue aussi “son humilité” et son sens de la fête.”Elle est importante au sein d’une équipe car elle amène sa bonne humeur”, abonde Jean Morel. “C’est une cavalière énormément à l’écoute de son cheval”, elle monte “sans contraintes, avec beaucoup de légèreté”, poursuit le sélectionneur de l’équipe de France de dressage.Sertorius “n’est pas un cheval extraordinaire par rapport aux autres au niveau modèle, mais la complicité qu’elle a avec lui explique en partie leur réussite”, estime le sélectionneur.Les prochaines échéances pour le couple sont les Championnats d’Europe de dressage qui se tiendront en France, à Crozet (Ain) du 27 au 31 août et surtout les championnats du Monde en 2026, qualificatifs pour les prochains JO en 2028.”Sertorius aura 18 ans pour Los Angeles. C’est lui qui nous dira s’il a encore envie de continuer”, conclut Pauline Basquin.

Corps dans la Seine: soupçonné des quatre meurtres, le principal suspect présenté à un juge

Le mystère entourant les quatre corps retrouvés dans la Seine le 13 août en région parisienne se dissipe peu à peu: le parquet a requis dimanche matin la mise en examen d’un jeune homme sans-abri pour quatre meurtres.Cet homme, dont l’identité reste “incertaine” de l’aveu même du parquet, est selon cette source “un homme SDF, âgé d’une vingtaine d’années, de type nord-africain et de nationalité non établie”.Après quatre jours de garde à vue, il a été présenté à un juge dimanche matin “dans le cadre d’une information judiciaire ouverte du chef de meurtres en concours au préjudice des quatre victimes”, selon un communiqué du parquet de Créteil. Le ministère public a requis son placement en détention provisoire.Contacté dimanche matin, son avocat, Me Antoine Ory, n’a pas souhaité s’exprimer. Depuis mercredi, l’homme a répondu “succinctement aux enquêteurs sur ses éléments de vie” mais a refusé de s’exprimer sur les faits qui lui sont reprochés, indique le ministère public.La qualification de meurtres en concours, “si elle n’aggrave pas la peine encourue pour meurtre, permet la mise en œuvre d’un régime procédurale dérogatoire ouvrant le recours à des techniques spéciales d’enquête et, en cas d’interpellation, à une mesure de garde à vue pouvant aller jusqu’à 96 heures”, détaille encore le communiqué.La garde à vue d’un deuxième homme “en lien” avec le suspect et deux des victimes, débutée jeudi, a elle été levée samedi en début de soirée.”Aucune charge (n’est) retenue” contre lui à ce stade, détaille le parquet.- “Lien” avec les victimes -Toujours selon cette source, les investigations ont permis de mettre en évidence un “lien” entre le suspect et “chacune des victimes dans un temps concomitant à leur disparition”.Ce dernier fréquentait ces berges de Seine, où évoluent quelques pêcheurs mais aussi à certains endroits des personnes SDF comme l’a constaté vendredi un journaliste de l’AFP.Des “constatations sur les lieux, l’exploitation des vidéoprotections (et) l’étude de la téléphonie” ont conduit les enquêteurs vers le suspect, “habituellement présent aux abords du lieu de découverte des corps”, détaille ainsi le parquet.Il y avait déjà été interpellé le 5 août en possession de documents dont il n’était pas le titulaire et “laissé libre avec une convocation judiciaire pour recel”.  En réalité, ces papiers appartiennent à la deuxième victime identifiée, “non encore portée disparue” à cette date, révèle le ministère public.Puis le 13 août, jour où de la macabre découverte, les premiers effectifs qui interviennent sur place le contrôlent. Le parquet ne précise pas si ce contrôle a donné lieu à une quelconque mesure le jour même.Le suspect est connu de la justice toujours selon cette source pour un vol avec dégradation dans un véhicule en janvier pour lequel il devait être jugé en septembre, ainsi qu’un recel de vol en lien avec son interpellation du 5 août.Quant aux victimes, si l’enquête n’a pour l’instant pas permis d’établir qu’elles se connaissaient toutes, le ministère public indique qu'”un lien” existe entre chacune et le lieu de découverte des corps, non loin “d’un local technique abandonné fréquenté par des SDF”.Toutes ont progressivement été identifiées par comparaisons ADN. Deux des victimes, elles-mêmes sans-abri et disparues depuis fin juillet, un Algérien de 21 ans et un Tunisien de 26 ans, fréquentaient “régulièrement les abords” de l’endroit, explique le parquet. Le premier corps identifié, un Français de 48 ans résident à Créteil disparu depuis le 11 août, “pouvait fréquenter les abords du lieu de découverte des corps, connus pour être un lieu de rencontres homosexuelles éphémères”.Sur un site dédié au “cruising”, nom qualifiant ces rencontres, un interlocuteur évoque sous couvert d’anonymat les alentours de la gare RER de la commune val-de-marnaise “le long des berges de la Seine” comme un endroit “intéressant”.La dernière victime, un Algérien de 21 ans domicilié à Choisy-le-Roi, avait disparu depuis le 7 août. Deux des corps retrouvés présentent des lésions “évocatrices d’une strangulation”, un troisième une “trace suspecte dont l’origine ne pouvait pas être déterminée”. Des examens complémentaires sont en cours pour déterminer la cause du décès des deux hommes. 

10 septembre: le blocage ne peut être la réponse à la crise budgétaire, dit Bayrou

Le Premier ministre François Bayrou estime, dans des confidences à la presse dominicale, que le blocage du pays le 10 septembre, prôné par des groupes sur les réseaux sociaux, ne peut être “la réponse” à la crise budgétaire, tandis qu’un de ses ministres dénonce le “cynisme” de LFI qui soutient ces appels.”Tout le monde a le droit de protester, mais je ne crois pas que, devant une telle crise, la réponse des Français puisse être de bloquer le pays”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la Tribune Dimanche.”Le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer ! Comment défendre ça ?”, s’interroge-t-il également dans le Parisien.François Bayrou, qui tiendra lundi à 16H00 une conférence de presse de rentrée, fait face à une menace de censure brandie par la gauche et le Rassemblement national sur ses propositions budgétaires. Il doit aussi affronter ces appels à bloquer le pays le 10 septembre.La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon a la première décidé de soutenir le mouvement “Bloquons tout”, rapidement suivi par les autres partis de gauche.Le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola se dit surpris que la gauche soutienne un mouvement lancé, selon lui, pour dénoncer la pression fiscale qui pèse sur les actifs, ceux qui se reconnaissent dans le slogan +C’est Nicolas qui paie+ qui a fait florès ces derniers mois.”À sa source, le mouvement du 10 septembre est apparu comme le prolongement de la mobilisation des +Nicolas+”, dit-il dans le Journal du dimanche (JDD). “Je ne peux que m’étonner que Jean-Luc Mélenchon, qui propose exactement l’inverse, s’en soit autoproclamé le leader : c’est à la fois l’expression d’un immense cynisme et de son incontestable talent pour la récupération”, a-t-il déclaré.Jean-Luc Mélenchon a souhaité, lors des universités d’été de son mouvement, que les actions du 10 septembre se transforment en “grève générale”.François Bayrou, qui propose des économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros en 2026, espère que le dialogue avec les formations politiques et le débat parlementaire puissent encore lui permettre d’échapper à la censure.”J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions (…) Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a-t-il confié à l’AFP.