AFP Top News

Un Français sur deux prévoit de partir en vacances cet été, selon un sondage

Un Français sur deux a l’intention de partir en vacances au moins une semaine cet été mais, “conscients des effets de l’inflation”, 39% d’entre eux déclarent vouloir réduire leur budget vacances en restreignant les dépenses “plaisir”, selon un sondage publié mercredi.23% des Français savent déjà qu’ils ne partiront pas, particulièrement chez les habitants issus des territoires ruraux (31%), les seniors (27%) et les personnes aux revenus modestes (32%), selon ce sondage Ipsos.Digital réalisé pour l’Alliance France Tourisme, groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor, SNCF Connect ou encore la Compagnie des Alpes.Pour ceux qui partiront cet été, le budget moyen prévu s’élève à 1.820 euros.Les restriction de dépenses “plaisir” se feront sur les restaurants, le shopping et les activités (70%) ou en écourtant le séjour (30%).La France reste la destination majoritaire, choisie par 68% des vacanciers, qui privilégient les locations saisonnières individuelles (39%), suivies par l’hôtel (26%) et l’hébergement gratuit chez des proches (20%). Le camping conserve ses fidèles (17% pour les longs séjours), notamment parmi ceux voyageant en France (21%).A la question “si vous étiez payé pour partir en vacances, où iriez-vous ?”, 28% des personnes interrogées choisissent une plage paradisiaque, 23% en pleine nature, coupé du monde, 20% en croisière autour du monde mais 3% “chez mamie, parce que sa cuisine vaut tous les hôtels 5 étoiles”.Quant aux “pires cauchemars” des vacanciers, le vol (argent, papiers, téléphone) est en tête (54%) suivi de l’hébergement qui n’existe pas ou ne correspond pas du tout à la description, et de tomber malade loin de chez soi (41%). La mauvaise météo est au pied du podium (35%).Le “workation” (travailler depuis un lieu de vacances) séduit 24% des vacanciers, un chiffre qui grimpe à 45% chez les 18-34 ans.Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon national représentatif de 1.000 Françaises et Français, âgés de 18 à 75 ans, selon la méthode des quotas.

Très réchauffantes, les émissions de méthane liées à l’énergie se maintiennent à des niveaux records

Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d’installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.En 2024, la production record du secteur de l’industrie fossile (gaz, pétrole, charbon) a été responsable du rejet dans l’atmosphère de plus de 120 millions de tonnes de méthane, proche du record atteint en 2019, selon la nouvelle édition de ce “Global Methane Tracker”.Invisible dans l’air et inodore, le méthane, deuxième plus important gaz à effet de serre après le CO2, est la molécule du gaz naturel qui s’échappe des gazoducs, des mines de charbon, mais aussi des vaches ou des déchets. Environ 580 millions de tonnes de méthane sont rejetées chaque année, dont 60% attribuables à l’activité humaine – avec l’agriculture en tête suivie de l’énergie – et près d’un tiers aux zones humides naturelles. Le secteur de l’énergie est responsable d’environ un tiers des émissions de méthane anthropiques, en raison de fuites qui se produisent au moment de l’extraction et de la production (torchage, lâchers de méthane), et du transport (gazoducs, navires). Au pouvoir bien plus réchauffant que le CO2, le méthane est responsable d’environ 30% du réchauffement planétaire depuis la révolution industrielle, mais il a une durée de vie plus courte. Il constitue de ce fait un levier prioritaire pour une réduction rapide des émissions. Les mesures de lutte contre le méthane restent pourtant “en deçà des ambitions”, a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. Et cela alors qu’environ 70% de ces émissions pourraient être facilement évitées à moindre coût – le gaz capturé pouvant être revendu, selon l’Agence de l’OCDE.- Des sites “super-émetteurs” -La Chine est le plus grand émetteur mondial de méthane lié à l’énergie, principalement issu de son secteur charbonnier. Suivent ensuite les Etats-Unis et la Russie.Les chiffres de l’AIE sont basés sur des données mesurées, quand les observations sont possibles, par opposition aux émissions déclarées qui peuvent être obsolètes ou estimées à partir des informations du secteur énergétique. L’AIE souligne ainsi que son estimation est environ 80% plus élevée que le total déclaré par les pays aux Nations unies.Mais “la transparence s’améliore” grâce à plus de 25 satellites qui traquent depuis l’espace les “plumes” de méthane s’échappant des installations pétrogazières, mais aussi des déchetteries, élevages intensifs, rizières… L’un d’eux, l’Européen Sentinel 5P, qui ne détecte que les fuites les plus importantes, a observé que les “événements de super-émissions de méthane” dans les installations pétrogazières ont atteint un niveau record en 2024, malgré une couverture réduite. Des fuites massives repérées partout dans le monde, mais particulièrement aux Etats-Unis, au Turkménistan et en Russie. Les puits de pétrole et de gaz abandonnés, et les mines de charbon, sont également des sources importantes de fuites de méthane, selon une nouvelle analyse de l’AIE pour le rapport. Ensemble, ils constitueraient le “quatrième plus grand émetteur mondial de méthane issu des combustibles fossiles”, contribuant pour quelque 8 millions de tonnes en 2024.Selon l’AIE, les engagements actuels des entreprises et des pays en matière de réduction des rejets de méthane couvrent 80% de la production mondiale de pétrole et de gaz. Mais aujourd’hui seuls environ 5% de cette production “respectent de manière vérifiable une norme d’émissions de méthane proches de zéro”.Pourtant s’attaquer à ces émissions de méthane d’origine énergétique ralentirait considérablement le réchauffement climatique, évitant ainsi une hausse d’environ 0,1°C des températures mondiales d’ici 2050. “Cela aurait un impact considérable, comparable à l’élimination d’un seul coup de toutes les émissions de CO2 de l’industrie lourde mondiale”, indique le rapport.Le groupe de réflexion Ember a estimé mercredi que l’industrie fossile doit réduire ses émissions de méthane de 75% d’ici 2030 si le monde veut se mettre sur la voie de la neutralité carbone en 2050. Or, le méthane du charbon “est toujours ignoré”, a déploré Sabina Assan, analyste chez Ember. “Il existe aujourd’hui des technologies rentables” et faciles “à mettre en Å“uvre pour lutter contre le méthane”, dit-elle. “Nous ne pouvons plus laisser les mines de charbon s’en tirer à bon compte”.

C1: Aux portes de la finale, le PSG a rendez-vous avec son histoire

Sur la lancée de sa victoire à l’aller contre Arsenal (1-0), le PSG espère faire vivre à son public une soirée historique, mercredi au Parc des Princes, où se joue une place en finale de la Ligue des champions.A en croire le latéral Achraf Hakimi, l’équipe a d’ailleurs bien conscience des attentes autour du match, qui sera “une soirée très particulière pour tous les Parisiens”.Mercredi, le stade de la capitale va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux en écartant déjà deux équipes anglaises: Liverpool en 8e de finale et Aston Villa en quart. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, qui a fait office de déclic.C’est donc dans un Parc en fusion où tifo, chants et banderoles sont attendus que l’histoire du PSG doit s’écrire, que les Parisiens doivent livrer leur prestation la plus aboutie et que le destin du club de la capitale peut enfin basculer vers de grandes émotions.”Mercredi, peut-être vivrons-nous l’un des plus grands moments sous nos couleurs”, a insisté mardi dans un communiqué le Collectif Ultras Paris (CUP), prêt à “enflammer” l’enceinte parisienne. Plusieurs mois de rêve ont donné aux supporters l’espoir d’une première Ligue des champions, l’obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.Le PSG a connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.- “Cinéma” -Cette fois, Paris veut être une fête: des groupes de supporters espèrent d’ailleurs pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billets.La préfecture de police de Paris a indiqué qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final. Le chiffre englobe les forces de sécurité déployées sur l’avenue en amont de la cérémonie de commémoration du 8 mai.Et c’est en premier lieu sur cette atmosphère enfiévrée que compte l’entraîneur Luis Enrique pour se qualifier: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance déposée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…). Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont menés jusque-là”: A Londres, mardi dernier, ses joueurs ont fait preuve d’une solidité défensive et d’une solidarité exemplaire pour maintenir l’ouverture du score rapide. Malgré l’enjeu, le PSG va, comme toute la saison, “offrir une manière de jouer très attractive: c’est ça le foot, les gens paient une entrée pour voir un spectacle, comme au cinéma”.- Dembélé, titulaire ? -A l’aller, le PSG avait surpris les Anglais dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé. La sortie sur blessure à la 70e minute de l’homme fort du PSG cette saison (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9″ en décembre) a ensuite alimenté quelques craintes.Mais Dembélé, préservé ce weekend, s’est depuis entraîné et va bel et bien pouvoir participer à la rencontre, a indiqué mardi Luis Enrique, sans dire s’il serait titulaire.”C’est l’un des joueurs qui donnent envie d’aller au stade, un génie avec le ballon, qui peut changer le cours d’un match et nous sommes ravis qu’il puisse jouer”, a confié Achraf Hakimi.De son côté, Arsenal pourra compter sur les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori. “On va tout faire pour rendre cela possible sur le terrain. On a la conviction que l’on peut le faire”, a assuré mardi le coach des Gunners, Mikel Arteta. “Il faut que l’on gagne des trophées. Il faut croire en nous-mêmes”, a appuyé le milieu Declan Rice, qui veut qu’Arsenal remporte son premier titre européen. En cas de qualification pour la deuxième finale de son histoire, le PSG jouera la huitième finale de Ligue des champions d’un club français. Ce sera le 31 mai à Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule C1 de son histoire.ali-bap-jta-sm/jac/cpb

Les députés s’invectivent lors de l’examen d’un texte contre l’antisémitisme à l’université

Les députés ont commencé mardi à discuter d’une proposition de loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, sans pour autant aller très loin dans son examen, lors d’une séance tendue où ont fusé les accusations et les invectives.Seul le premier article du texte, qui avait été adopté à l’unanimité au Sénat, a pu être voté mardi à l’Assemblée, le reste de la discussion devant reprendre mercredi après-midi. Cet article premier prévoit d’inscrire la sensibilisation à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme parmi les missions de formation des établissements. Le texte, porté par Pierre Henriet (Horizons) et Constance Le Grip (groupe macroniste Ensemble pour la République), entend par ailleurs renforcer les dispositifs de prévention et de signalement, en rendant obligatoire au sein de chaque établissement des “référents” dédiés à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.”Pas un seul étudiant ne doit hésiter à se rendre en cours parce qu’il craint d’être exposé à l’antisémitisme”, a martelé en ouverture des débats le ministre de l’Enseignement supérieur Philippe Baptiste.”Depuis le 7 octobre 2023, nous avons assisté à une augmentation alarmante des actes antisémites dans notre société, et l’enseignement supérieur, malheureusement, n’a pas été épargné”, a-t-il ajouté.Les débats se sont tendus au fil de la soirée. La France insoumise, seul groupe à avoir voté contre l’article premier, souhaitait le réécrire en utilisant la définition des discriminations du code pénal, ne contenant pas le mot d’antisémitisme. Les Insoumis, qui ont aussi critiqué le manque de moyens pour les nouvelles formations, ont été accusés de vouloir “invisibiliser” l’antisémitisme par des députés de droite, d’extrême droite et macronistes. La ministre chargée de la lutte contre les discriminations Aurore Bergé a également interpellé les Insoumis, les accusant de “stratégie électorale” et de “faire monter” la “peur” vis-à-vis “de nos compatriotes juifs”. La cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot l’a accusée en retour de “tordre entièrement les faits” et “d’instrumentaliser l’antisémitisme pour faire taire les voix pour la paix sur le génocide en Palestine”.- Procédure disciplinaire -Les députés n’examineront que mercredi l’article 3 du texte, qui fait encore davantage débat que les premiers. Supprimé lors de son examen en commission à l’Assemblée, il prévoit la création d’une “section disciplinaire commune” aux établissements d’une même région académique, présidée par un membre de la juridiction administrative. Le co-rapporteur Pierre Henriet – qui a rappelé que neuf étudiants juifs sur dix disent avoir subi des actes antisémites à l’université, selon un sondage de l’Union des étudiants juifs de France – entend défendre la réintroduction par amendement de cette disposition. Elle permettrait selon lui aux chefs d’établissements d’externaliser le processus disciplinaire sur les dossiers les plus sensibles.”Le renforcement de la procédure disciplinaire est nécessaire”, ces démarches étant souvent “trop longues”, et “les actes antisémites, trop rarement sanctionnés”, a estimé la députée MoDem Géraldine Bannier. Mais la gauche est elle opposée à cet article 3. “La volonté de professionnaliser la justice disciplinaire par le recours à un juge administratif rompt avec la tradition des universités autonomes”, a fustigé le député écologiste Steevy Gustave.Le communiste Jean-Paul Lecoq a lui critiqué la liste des faits passibles d’une sanction disciplinaire ajoutée au code de l’éducation par le même article, comportant notamment “les faits susceptibles de porter atteinte à l’ordre, au bon fonctionnement de l’établissement”. Des dispositions qui risquent selon lui “de porter atteinte aux droits et à la liberté de manifestation des étudiants”. 

India launches strikes on Pakistan, Islamabad vows to ‘settle the score’

India fired missiles at Pakistani territory early Wednesday, killing at least three people, according to Pakistan, which said it had begun retaliating in a major escalation of tensions between the nuclear-armed rivals.The Indian government said it had attacked nine sites, describing them as “precision strikes at terrorist camps” in Pakistan-administered Kashmir, days after it blamed …

India launches strikes on Pakistan, Islamabad vows to ‘settle the score’ Read More »