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Vagues de 4 mètres et plages fermées: houle “atypique” sur la côte atlantique

Drapeau rouge à Biarritz, plages interdites à Biscarrosse (Landes)… Une houle “atypique” en été s’est abattue mardi sur le littoral atlantique avec des vagues dépassant 4 à 5 mètres de hauteur selon Météo-France, sources de danger pour les estivants.Cette houle dite cyclonique, causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des États-Unis la semaine dernière, est renforcée par de forts coefficients de marée et pourrait sévir, après une atténuation mercredi, jusqu’à vendredi.”L’ex-ouragan Erin est devenue une dépression à nos latitudes mais ce n’est pas un cyclone qui arrive sur nous”, seulement la propagation de la houle créée par la tempête dans l’Atlantique, nuance pour l’AFP Christelle Robert, prévisionniste de Météo-France.”Ce sont des choses tout à fait courantes en hiver, mais c’est moins courant pour cette période de l’année”, souligne-t-elle.Selon l’institut météorologique, ce phénomène doit entraîner “une houle énergétique avec des vagues de 4 à 5 mètres sur les rivages atlantiques et d’entrée de Manche, avec une élévation du niveau de la mer pouvant créer des submersions locales, notamment au moment des pleines mers”, prévues entre 19h00 et 20h00 en Nouvelle-Aquitaine.Mardi matin, Météo-France a relevé des vagues dépassant 6 mètres au large du Finistère, 4,7 mètres à Noirmoutier (Vendée), 4,1 mètres au Cap Ferret (Gironde) et 3 mètres à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques).- Sacs de sable -À Biarritz, sur la côte basque, le drapeau rouge a été hissé malgré la forte fréquentation estivale en cette dernière semaine de vacances scolaires, avec de nombreux sauveteurs mobilisés et deux jets-skis qui patrouillent pour dissuader les éventuels baigneurs. Philippe et Catherine Capdeville, 75 et 70 ans, sont venus faire leur marche quotidienne. “On ne reviendra pas en fin de journée faire les curieux, on ne va pas ajouter du monde au monde et donner plus de travail aux sauveteurs”, sourit Catherine.Devant la plage centrale, le casino et la piscine municipale ont été protégés par des sacs de protection remplis de sable.”C’est la première fois que ce dispositif de vagues de submersion (…) est déployé en été”, reconnaît Michel Laborde, adjoint au maire chargé du littoral. “Et c’est donc la première fois qu’on est confrontés à autant de monde à gérer, d’autant que les curieux vont vouloir voir le phénomène”.À Lacanau (Gironde) et Biscarrosse (Landes), la baignade et certaines activités nautiques ont également été interdites sur tout ou partie des plages.Météo-France a placé mardi six départements, de la Bretagne à la frontière espagnole, en vigilance jaune vague-submersion: Côtes-d’Armor, Finistère, Charente-Maritime, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques.- “Message de prudence” -La préfecture maritime de l’Atlantique (Premar) a de son côté lancé un “message de prudence” face à ce phénomène “atypique” en plein été, associant une forte houle, un vent modéré et du beau temps, avant une dégradation orageuse attendue mercredi. “On est encore en période estivale donc cette combinaison de facteurs fait qu’il y a un risque que les usagers de la mer sous-estiment la situation”, a déclaré à l’AFP le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, porte-parole de la Premar, qui rappelle que le numéro d’appel d’urgence gratuit dédié au sauvetage en mer est le 196.En outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour les journées de mardi et mercredi sur tout le littoral du Sud-Ouest.Dans le Morbihan, les sauveteurs en mer de la SNSM ont fait état d’une “nuit chaotique” à Belle-Île, où trois voiliers “ont rompu leur mouillage suite à une forte houle” et ont été projetés sur les rochers vers 03h00.”Aucun blessé n’est à déplorer (…) et les dégâts ne sont que matériels”, a toutefois précisé la SNSM.

La France restitue à Madagascar trois crânes de l’époque coloniale

La France a restitué mardi à Madagascar trois crânes datant de l’époque coloniale, dont l’un attribué à un roi malgache décapité par l’armée française lors d’un massacre à la fin du XIXe siècle, a constaté l’AFP. Réclamé depuis plusieurs années par Antananarivo, le crâne présumé du roi Toera, tué en 1897 aux premières heures de la colonisation et emporté ensuite comme trophée en France, était jusque-là conservé au Muséum national d’histoire naturelle à Paris aux côtés de centaines d’autres restes humains malgaches.Transportés dans des malles recouvertes de tissus traditionnels, les trois crânes de l’ethnie Sakalava ont été symboliquement remis mardi aux autorités malgaches lors d’une cérémonie au ministère de la Culture français et vont retrouver l’île de l’océan Indien le 31 août où ils seront inhumés.Cette restitution “marque un événement historique”, a salué la ministre de la Culture Rachida Dati. “Ces crânes sont entrés dans les collections nationales dans des conditions qui contreviennent de manière très objective à la dignité humaine et dans un contexte de violences coloniales”, a-t-explicité devant la presse. Le roi Toera avait été tué lors d’une attaque meurtrière des troupes coloniales françaises à Ambiky, ancienne capitale royale du Menabe. En visite à Madagascar en avril, le président français Emmanuel Macron avait appelé de ses voeux cette restitution afin de créer les “conditions” d’un “pardon” face aux “pages sanglantes et tragiques” de la colonisation (de 1897 à l’indépendance en 1960).Juridiquement, cette restitution marque par ailleurs la première application en France d’une loi-cadre votée fin 2023 qui facilite le retour de restes humains en permettant leur sortie des collections publiques sans passer par la voie législative.Présente à Paris, la ministre de la Culture malgache a salué un “geste d’une immense portée”.Ces crânes ne sont pas “un simple objet de collections”, a déclaré Volamiranty Donna Mara. “Ils sont le lien invisible et indélébile qui unit notre présent à notre passé”. “Leur absence a été pendant plus d’un siècle, 128 ans, une blessure ouverte dans le coeur de notre île”, a-t-elle estimé.Mme Dati a précisé que le travail des scientifiques réalisé en amont de la restitution avait permis d’établir “avec certitude” que ces crânes proviennent de la communauté Sakalava mais qu’on ne pouvait que “présumer” que l’un d’eux était celui du roi Toera. 

Vote de confiance: le gouvernement se débat, les oppositions déjà tournées vers l’après-Bayrou

Les soutiens de François Bayrou tentent mardi de croire encore dans le pari du Premier ministre d’arracher la confiance de l’Assemblée le 8 septembre, mais la quasi-certitude d’un vote négatif lance déjà les spéculations sur l’après: nouveau Premier ministre, dissolution ou même départ d’Emmanuel Macron comme réclamé par Jean-Luc Mélenchon.Confronté au rejet de son plan d’économies budgétaires de près de 44 milliards d’euros d’économies, par les opposants comme dans l’opinion, ainsi qu’à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi un va-tout lundi pour sa rentrée.A sa demande, Emmanuel Macron va convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour même la confiance de l’Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir: faire valider la nécessité d’un tel plan de réduction du déficit public, avant d’en négocier les mesures, dans un second temps.”Oui, on met nos têtes sur le billot, et alors ? La France mérite ça”, a reconnu le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola sur Franceinfo. Mais les réactions des oppositions ont été immédiates et ne semblent laisser quasiment aucune chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre.Du Rassemblement national à La France insoumise en passant par les Ecologistes et les communistes, tous ont promis de voter contre la confiance.Matignon espérait peut-être trouver un compromis avec le Parti socialiste. Mais “les socialistes voteront contre la confiance” à François Bayrou, a tranché aussitôt leur patron Olivier Faure.Les partisans du gouvernement s’accrochent encore mardi à l’espoir d’un revirement du PS d’ici le 8 septembre.”Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre”, a plaidé le ministre de l’Economie Eric Lombard sur France inter, assurant “qu’il y a évidemment une marge de négociation sur le partage de l’effort” des 44 milliards d’économies qui comprennent une année blanche fiscale, le gel des prestations sociales et la suppression très impopulaire de deux jours fériés.Le ministre et président des Républicains Bruno Retailleau a mis de son côté en garde contre une chute du gouvernement qui serait contraire “aux intérêts de la France”, pointant notamment le risque d'”une crise financière majeure”.- fébrilité -Signe de fébrilité: les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement mardi à la Bourse de Paris. La dette publique française représente près de 114% du PIB, soit la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l’Italie. Le taux d’intérêt français à échéance dix ans atteignait 3,50% et s’approchait de celui imposé à l’Italie (3,57%), longtemps vue comme la lanterne rouge de la zone euro.Mais, sauf coup de théâtre, ces oppositions conjuguées assurent que la France sera virtuellement sans gouvernement dans deux semaines. Un nouveau rebondissement dans l’instabilité politique provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024.Alors quels scénarios si le gouvernement tombe ? A l’extrême droite, Marine Le Pen a réitéré son souhait d’une dissolution avec l’espoir que le RN parvienne cette fois à obtenir une majorité.Emmanuel Macron a plusieurs fois assuré vouloir éviter une nouvelle dissolution “mais il ne faut pas écarter cette hypothèse”, a admis le ministre de la Justice Gérald Darmanin.A gauche, PS et Ecologistes se disent “prêts” à prendre la suite du gouvernement Bayrou. Jean-Luc Mélenchon va plus loin: Emmanuel Macron “doit partir”. Après Michel Barnier et François Bayrou, “il faut empêcher M. Macron de nommer pour la troisième fois un Premier ministre qui ferait la même politique”, a jugé le leader Insoumis qui a annoncé le dépôt à l’Assemblée d’une nouvelle motion de destitution contre le chef de l’Etat.Signe que les partis se préparent à toutes les hypothèses, le coordinateur Insoumis Manuel Bompard a appelé sur X à aller s’inscrire sur les listes électorales.La date retenue pour le vote de confiance, le 8 septembre, précède de deux jours l’appel lancé sur les réseaux sociaux à bloquer la France. Un appel soutenu par la gauche, de LFI au PS.Si elles demeurent circonspectes face aux appels du 10 septembre, les organisations syndicales réfléchissent aux modes d’actions, avant une intersyndicale prévue vendredi.C’est dans ce contexte que François Bayrou interviendra mardi lors de l’événement de rentrée de la CFDT. Le Premier ministre a fait du dialogue social un mantra de son bail à Matignon. Mais le “conclave” convoqué pour revisiter la réforme des retraites de 2023 s’est achevé sur un échec. 

Mort en direct d’un streamer: Chappaz réunit à Bercy les régulateurs et ministères concernés

Après la mort en direct du streamer Jean Pormanove qui a fait scandale et soulevé de nombreuses questions sur le contrôle du secteur en France, la ministre déléguée au Numérique Clara Chappaz réunit mardi ses services avec ceux de trois ministères et de deux régulateurs.L’Arcom, gendarme français du numérique, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) qui est le gardien de la protection des données personnelles et du respect de la vie privée, ainsi que les services des ministères de la Justice, de l’Intérieur et de l’Economie ont été convoqués à Bercy pour un “partage d’expérience”, a précisé à l’AFP le cabinet de Mme Chappaz. Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudo Jean Pormanove, est décédé près de Nice lors d’une diffusion en direct le 18 août sur la plateforme de vidéos australienne Kick après plus de 12 jours de direct le montrant, ainsi qu’un autre homme, violenté et humilié par deux autres personnes.Suivie par près de 200.000 personnes, la chaîne “Jeanpormanove” montrait depuis des mois Raphaël Graven se faire insulter, frapper, tirer les cheveux, menacer ou encore tirer dessus sans protection avec des projectiles de paintball. Des contenus scénarisés, selon les promoteurs de la chaîne.Si la justice a bien ouvert une enquête dès décembre 2024 sur ces agissements après la parution d’un article de Mediapart, la ministre Clara Chappaz a été vivement critiquée pour ne pas avoir saisi immédiatement l’Arcom. L’organisme indépendant de régulation, qui avait tout de même été saisi en février par la Ligue des droits de l’homme, a lui été fustigé pour avoir tardé à se pencher sur le dossier.  Certains députés, comme le député PS Arthur Delaporte, ont mis en cause le manque de moyens du régulateur du numérique.  “A l’Arcom, il y a 23 personnes qui travaillent sur le règlement des services numériques”, avait-il pointé la semaine dernière sur RMC.L’Arcom n’aurait rien pu faire pour empêcher la diffusion de la chaîne de Jean Pormanove, s’est par ailleurs défendu dimanche le président de l’Arcom Martin Ajdari.”Ce drame pose bien sûr également la question de la responsabilité de la plateforme qui a diffusé ces images (Kick). Celle-ci n’étant pas installée en France, elle ne relève pas de la compétence directe de l’Arcom”, a-t-il dit dans une tribune publiée par Le Monde.”Une nouvelle phase dans la régulation du numérique est aujourd’hui nécessaire, pour qu’on ne puisse plus, collectivement, passer à côté d’une telle situation”, a-t-il ajouté. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Houle “cyclonique” sur la côte atlantique, des plages fermées en Nouvelle-Aquitaine

Une houle cyclonique, phénomène “atypique” en période estivale, a commencé à déferler mardi sur le littoral français avec “des vagues importantes de 4 à 5 mètres” de hauteur attendues selon Météo-France, poussant plusieurs municipalités de Nouvelle-Aquitaine à fermer leurs plages.Cette houle, causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des Etats-Unis la semaine dernière, est renforcée par de forts coefficients de marée et pourrait s’étendre jusqu’à vendredi. Six départements, de la Bretagne à la frontière espagnole, ont été placés mardi en vigilance jaune vague-submersion par Météo-France: les Côtes-d’Armor, le Finistère, la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.Le drapeau rouge a été hissé à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). A Lacanau (Gironde) et à Biscarrosse (Landes), la baignade et certaines activités nautiques ont également été interdites sur tout ou partie des plages, malgré la fréquentation estivale en cette dernière semaine de vacances scolaires.”En raison des risques de houle cyclonique et de vagues submersion, tous les accès menant aux plages (…) seront totalement fermés et interdits à tous promeneurs, baigneurs, randonneurs, pêcheurs et à toutes activités sportives et nautiques” jusqu’à jeudi matin, a écrit la mairie de Biscarrosse sur son site internet.Selon Météo-France, ce phénomène de houle cyclonique doit entraîner “une houle énergétique avec des vagues de 4 à 5 mètres sur les rivages atlantiques et d’entrée de Manche, avec une élévation du niveau de la mer pouvant créer des submersions locales, notamment au moment des pleines mers”. – “Message de prudence” -À Royan (Charente-Maritime), la mairie dit s’attendre à des déferlements de vagues allant de 2,50 mètres à 4 mètres de hauteur par endroits sur la côte du département et appelle à “éviter de fréquenter le littoral deux heures avant l’heure de la pleine mer”, prévue autour de 19h00 en Nouvelle-Aquitaine. La préfecture maritime de l’Atlantique (Premar) a de son côté lancé un “message de prudence” face à ce phénomène “atypique” en plein été, associant une forte houle, un vent modéré et du beau temps, contrairement aux tempêtes habituelles. “On est encore en période estivale donc cette combinaison de facteurs fait qu’il y a un risque que les usagers de la mer sous-estiment la situation”, a déclaré à l’AFP le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, porte-parole de la Premar, qui rappelle que le numéro d’appel d’urgence gratuit dédié au sauvetage en mer est le 196.En outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour la journée de mardi sur tout le littoral du Sud-OuestEn outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour la journée de mardi sur tout le littoral du Sud-Ouest.Sur la réserve du banc d’Arguin (Gironde), langue de sable longue de quatre kilomètres à l’entrée du Bassin d’Arcachon, l’équipe chargée de la conservation du site a démonté lundi la cabane accueillant son personnel, par crainte d’une submersion, et a averti les ostréiculteurs pour qu’ils puissent prendre leurs dispositions.Cet écosystème fragile où nichent de nombreux oiseaux, face à la célèbre dune du Pilat, est en “érosion permanente depuis trois ans” et risque de souffrir face à “la puissance des vagues”, a déclaré à l’AFP Benoît Dumeau, conservateur de la réserve naturelle. cas-jed/gf/sla

Houle “cyclonique” sur la côte atlantique, des plages fermées en Nouvelle-Aquitaine

Une houle cyclonique, phénomène “atypique” en période estivale, a commencé à déferler mardi sur le littoral français avec “des vagues importantes de 4 à 5 mètres” de hauteur attendues selon Météo-France, poussant plusieurs municipalités de Nouvelle-Aquitaine à fermer leurs plages.Cette houle, causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des Etats-Unis la semaine dernière, est renforcée par de forts coefficients de marée et pourrait s’étendre jusqu’à vendredi. Six départements, de la Bretagne à la frontière espagnole, ont été placés mardi en vigilance jaune vague-submersion par Météo-France: les Côtes-d’Armor, le Finistère, la Charente-Maritime, la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.Le drapeau rouge a été hissé à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques). A Lacanau (Gironde) et à Biscarrosse (Landes), la baignade et certaines activités nautiques ont également été interdites sur tout ou partie des plages, malgré la fréquentation estivale en cette dernière semaine de vacances scolaires.”En raison des risques de houle cyclonique et de vagues submersion, tous les accès menant aux plages (…) seront totalement fermés et interdits à tous promeneurs, baigneurs, randonneurs, pêcheurs et à toutes activités sportives et nautiques” jusqu’à jeudi matin, a écrit la mairie de Biscarrosse sur son site internet.Selon Météo-France, ce phénomène de houle cyclonique doit entraîner “une houle énergétique avec des vagues de 4 à 5 mètres sur les rivages atlantiques et d’entrée de Manche, avec une élévation du niveau de la mer pouvant créer des submersions locales, notamment au moment des pleines mers”. – “Message de prudence” -À Royan (Charente-Maritime), la mairie dit s’attendre à des déferlements de vagues allant de 2,50 mètres à 4 mètres de hauteur par endroits sur la côte du département et appelle à “éviter de fréquenter le littoral deux heures avant l’heure de la pleine mer”, prévue autour de 19h00 en Nouvelle-Aquitaine. La préfecture maritime de l’Atlantique (Premar) a de son côté lancé un “message de prudence” face à ce phénomène “atypique” en plein été, associant une forte houle, un vent modéré et du beau temps, contrairement aux tempêtes habituelles. “On est encore en période estivale donc cette combinaison de facteurs fait qu’il y a un risque que les usagers de la mer sous-estiment la situation”, a déclaré à l’AFP le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, porte-parole de la Premar, qui rappelle que le numéro d’appel d’urgence gratuit dédié au sauvetage en mer est le 196.En outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour la journée de mardi sur tout le littoral du Sud-OuestEn outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour la journée de mardi sur tout le littoral du Sud-Ouest.Sur la réserve du banc d’Arguin (Gironde), langue de sable longue de quatre kilomètres à l’entrée du Bassin d’Arcachon, l’équipe chargée de la conservation du site a démonté lundi la cabane accueillant son personnel, par crainte d’une submersion, et a averti les ostréiculteurs pour qu’ils puissent prendre leurs dispositions.Cet écosystème fragile où nichent de nombreux oiseaux, face à la célèbre dune du Pilat, est en “érosion permanente depuis trois ans” et risque de souffrir face à “la puissance des vagues”, a déclaré à l’AFP Benoît Dumeau, conservateur de la réserve naturelle. cas-jed/gf/sla

Australia expels Iran ambassador over antisemitic attacks

Australia expelled Iran’s ambassador on Tuesday, accusing the country of being behind antisemitic arson attacks in Sydney and Melbourne.It marks the first time Australia has expelled an ambassador since World War II.Intelligence services reached the “deeply disturbing conclusion” that Iran directed at least two antisemitic attacks, Prime Minister Anthony Albanese said.Tehran was behind the torching …

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Vote de confiance: le RN veut une dissolution pour “donner une majorité au pays”, affirme Chenu

Le vote de confiance convoqué le 8 septembre par François Bayrou sera son “ultime échec”, a prédit mardi le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu, disant espérer une dissolution pour “donner une majorité au pays”.”François Bayrou tente une ultime manoeuvre, il rencontrera un ultime échec”, a déclaré sur Cnews et Europe 1 le député du Nord, anticipant déjà l’étape d’après et une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron.”S’il est un président responsable, il se tourne vers les Français, il dissout l’Assemblée et il leur dit +donnez une majorité+”, a estimé M. Chenu, soulignant que “les Français ont vu ce que ça donnait, un pays sans majorité”.Un argument-clé pour le RN, qui “fera campagne (…) pour gouverner le pays non seulement sur un programme, mais sur l’idée de donner une majorité à ce pays”, a assuré le vice-président du parti d’extrême droite.Discours également relayé par son porte-parole Thomas Ménagé, député du Loiret, qui a expliqué sur RMC que “la seule solution dans la Ve République (…) c’est de demander aux Français de s’exprimer à nouveau pour dégager une majorité claire et que la France ne soit pas à l’arrêt”.Pour autant, M. Chenu a balayé tout risque de crise économique lié à l’instabilité politique: “On nous fait le coup à chaque fois. A chaque élection ou à chaque menace de censure, on nous dit attention, tout va s’arrêter, le pays va s’écrouler (…) La France tiendra. Ce n’est pas parce qu’on va changer de Premier ministre, ou qu’on aura une nouvelle majorité, que la France va s’écrouler”.

Vote de confiance: “Nous sommes à la bataille pour avoir une majorité le 8 septembre”, assure Lombard

Le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré mardi être “à la bataille” pour que le gouvernement emporte une majorité lors du vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée nationale grâce à un travail de “conviction” de l’opposition.Le ministre a affirmé sur France Inter qu’il n’anticipait “absolument pas” une chute du gouvernement lors de ce vote, en dépit des annonces faites par les principaux partis d’opposition lundi soir, en remarquant que “la vie politique est pleine de surprises”: “Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre”, a-t-il déclaré.Le ministre a observé que le gouvernement avait déjà, “par le dialogue, par la négociation, fait passer le budget” cette année alors que “quand nous avons été nommés le 23 décembre, tout le monde nous disait qu’il n’y aurait pas de majorité” pour cela.Selon lui, le calendrier de rencontres avec les oppositions pour la préparation du budget 2026, qui était déjà d’actualité avant l’annonce du vote de confiance, “doit être tenu”.M. Lombard a assuré être “très ferme” sur les 44 milliards d’euros d’économies à réaliser en 2026. “Mais sur leur répartition, on peut travailler”, a-t-il glissé.Il est ainsi revenu sur une demande chère au parti socialiste, qui souhaite voir les Français les plus fortunés contribuer davantage. “La part des plus fortunés, de ceux qui sont favorisés par la fortune, l’héritage, doit être évidemment plus forte pour que chacun voie que l’effort est partagé”, a affirmé le ministre. “Nous souhaitons en dialoguer avec l’ensemble des partis représentés au Parlement, et pas seulement le Parti socialiste”, a-t-il déclaré. Interrogé sur le risque de crise financière en cas de rejet du vote de confiance, M. Lombard a tenu un discours mi-inquiétant mi-rassurant.”La France est un pays extrêmement solide, les finances publiques sont tenues cette année et nous sommes exactement dans les clous de notre trajectoire” pour abaisser le déficit public à 5,4% du PIB cette année, après 5,8% l’an dernier, selon lui.Mais, toute cette situation inquiétant les marchés, il a aussi “parié que dans les quinze jours qui viennent, nous paierons notre dette plus cher que l’Italie” qui était encore récemment considérée comme “le mauvais élève de l’Union européenne”.”Nous serons vraiment en queue des 27 en Europe, ce qui pour un pays comme la France est un vrai souci. Mais malgré tout, cette dette est soutenable, les refinancements se passent bien”, a-t-il commenté.Interrogé enfin sur le risque que le Fonds monétaire international (FMI) finisse par devoir prendre les rênes financières du pays, le ministre a indiqué “que c’est un risque que nous souhaitons éviter, que nous devons éviter. “Mais je ne peux pas vous dire que le risque n’existe pas”, a-t-il conclu.

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Népal: des drones à l’assaut des déchets de l’Everest

Ses pentes sont si souillées qu’elles sont parfois décrites comme la plus haute décharge du monde: pour nettoyer les tonnes de déchets abandonnées chaque année sur l’Everest, alpinistes et guides sont désormais équipés de deux drones.Canettes, bonbonnes d’oxygène vides, bouteilles plastiques et matériel d’alpinisme jonchent les voies menant au “toit du monde”, dont le sommet qui culmine à 8.849 m d’altitude suscite la convoitise de toujours plus de grimpeurs.Pilotés depuis le camp 1 (6.065 m), deux drones gros porteurs ont été mis à contribution lors de la dernière saison d’ascension (avril-juin) pour participer à la collecte des détritus laissés sur place. Ils ont récupéré près de 300 kg de déchets.Jusque-là, “les seules options étaient les hélicoptères et la main-d’œuvre humaine”, décrit Raj Bikram Maharjan, de la société népalaise Airlift Technology, à l’origine de l’initiative.”Nous avons donc trouvé une solution avec ces drones capables de transporter de lourdes charges”, poursuit-il.Après une première expérience concluante l’an dernier sur l’Everest, le système a été testé sur le sommet voisin de l’Ama Dablam (6.812 m), permettant d’évacuer 641 kilos de déchets par la voie des airs.”C’est un moyen révolutionnaire pour rendre la région plus propre et plus sûre”, s’enthousiasme Tashi Lhamu Sherpa, vice-présidente de la municipalité rurale de Khumbu Pasang Lhamu, en charge de la région de l’Everest. Le recours aux drones est plus efficace, plus économique et plus sûr que les autres méthodes, souligne pour sa part Tshering Sherpa, responsable du comité de contrôle de la pollution de Sagarmatha, une ONG dédiée à la protection du fragile écosystème himalayen.- “Changer la donne” -“En dix minutes seulement, un appareil peut transporter autant de déchets que dix personnes en six heures”, explique-t-il à l’AFP. Ces drones puissants – qui coûtent environ 20.000 dollars (17.000 euros) pièce – ont été fournis gracieusement par un fabricant basé en Chine afin de soutenir les opérations de nettoyage et promouvoir sa marque.Quant au coût de leur exploitation, il est pris charge par les autorités népalaises locales.Ces appareils télécommandés font également office de sherpa pour acheminer du matériel d’escalade – bouteilles d’oxygène ou échelles et des cordes – et limiter les montées dangereuses, notamment via la célèbre et périlleuse cascade du glacier de Khumbu qui débute l’ascension vers l’Everest. Les guides et les porteurs peuvent désormais ouvrir la voie à leurs clients sans être encombrés de matériel lourd.Tout le matériel “est transporté par les drones. Cela leur fait gagner du temps et économiser de l’énergie”, se félicite Nima Rinji Sherpa. L’an passé, le grimpeur est devenu le plus jeune de l’histoire à escalader les 14 sommets de plus de 8.000 m d’altitude de la planète en gravissant le Shisha Pangma (Chine). Le mois prochain, Airlift Technology va tester les drones sur le Manaslu (8.163 m), le huitième plus haut sommet de la planète.”Les drones ne sont pas seulement utiles en temps de guerre”, ironise le patron de la société. “Ils peuvent sauver des vies et protéger l’environnement”, insiste Raj Bikram Maharjan. “En matière de climat comme d’aide humanitaire, cette technologie va changer la donne”.