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Millions evacuate in face of Pacific tsunamis after Russia quake

One of the strongest earthquakes ever recorded struck Russia’s sparsely populated Far East Wednesday, causing tsunamis that forced millions to evacuate homes across the Pacific rim, from Japan to Ecuador.The magnitude 8.8 quake struck off Russia’s Kamchatka peninsula, rattling the earth and generating waves of up to four meters (12 feet) in height.The initial quake …

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Un projet de loi sur les rails pour faciliter les restitutions coloniales

Vers une loi-cadre pour faciliter la restitution d’objets coloniaux: le gouvernement français a présenté mercredi un projet de texte, très attendu, afin de répondre aux pays réclamant le retour de ces biens culturels.Exposé en conseil des ministres, il prévoit de faciliter la sortie des œuvres des collections françaises en dérogeant au principe de leur inaliénabilité sans passer par un fastidieux processus législatif.Sur le réseau social X, la ministre de la Culture, Rachida Dati, s’est félicitée d’un “acte fort”, “pour l’apaisement, pour la reconnaissance des mémoires, et pour le renouvellement de nos relations avec les pays qui en ont été victimes”.S’appliquant en priorité aux pays africains mais de “portée géographique universelle”, il vise à accélérer le retour de biens culturels réclamés par des “États qui, du fait d’une appropriation illicite, en ont été privés” entre 1815 et 1972, selon le ministère de la Culture.Sont concernés les biens culturels acquis “dans une situation de vol, de pillage, de cession ou de libéralité obtenue par contrainte ou violence ou d’une personne qui ne pouvait en disposer”, a-t-il précisé.Le texte, concrétisation d’une promesse du président Emmanuel Macron lancée à Ouagadougou en 2017, devrait être présenté en septembre au Sénat.Il prévoit qu’au lieu d’une loi spécifique pour chaque œuvre ou objet, seul un décret du Conseil d’État et la preuve documentée de son appropriation illicite suffisent. Une commission bilatérale associant des experts et des historiens français à ceux de l’État demandeur sera chargée de ce travail, si besoin, selon le ministère.Concernant la période historique retenue, 1815 correspond à la date d’un règlement des conquêtes napoléoniennes qui est dû à un premier mouvement de restitution d’œuvres à l’échelle européenne. 1972 est celle de l’entrée en application de la convention internationale de l’Unesco protégeant les biens culturels contre le trafic illicite.- “À la traîne” -Alors que des milliers de pièces ont déjà été restituées à l’Afrique de par le monde, la France est “à la traîne”, selon la chercheuse et anthropologue Saskia Cousin, spécialiste de la question.Jusqu’à présent, Paris n’a rendu que 26 objets du trésor royal d’Abomey au Bénin en 2021, ainsi que le tambour parleur Djidji Ayôkwé cette année à la Côte d’Ivoire. Un sabre, supposé avoir appartenu au chef de guerre El Hadj Oumar Tall, a également été rendu au Sénégal en 2019 mais des doutes demeurent quant à l’identité de son propriétaire, selon certaines sources.Une dizaine d’autres demandes lui ont été formulées officiellement, “certaines, très généralistes, pour lesquelles la ministre de la Culture, Rachida Dati, a demandé un resserrement du champ, comme pour l’Éthiopie qui réclamait il y a quelques années toutes les œuvres contenues dans les collections nationales”, a indiqué le ministère.L’Algérie réclame pour sa part des effets personnels de l’émir Abdel Kader et le Mali des pièces du trésor de Ségou qui avaient été saisies lors d’opérations militaires liées à la conquête coloniale. Le Bénin souhaite également que la France étudie d’autres demandes après les 26 objets déjà restitués, a-t-il détaillé.Les experts du ministère sont engagés dans un travail de recherche en provenance.Acquis durant la période coloniale souvent par la force ou la coercition, mais pas toujours, une grande partie des 72.000 objets africains du musée du Quai Branly à Paris font aussi l’objet d’un travail au long cours sur leur provenance en vue d’éventuelles restitutions.Un certain nombre de travaux scientifiques sont aussi conduits au musée de l’Homme, selon le ministère.- “Réparation” -Le projet de loi-cadre concentre “l’essentiel des attentes”, a récemment convenu Rachida Dati, qui avait été contrainte de retirer un premier texte de l’ordre du jour parlementaire.Il était jugé insuffisamment motivé par le Conseil d’État et attaqué par des sénateurs qui dénonçaient un “examen à marche forcée”.Le nouveau texte poursuit un objectif de “réappropriation”, par les États demandeurs, “d’éléments fondamentaux de leur patrimoine”, ainsi qu’une “réparation matérielle et symbolique du lien qui unit les États concernés à leur patrimoine et à leur mémoire”, a souligné le ministère.Il s’agit de la troisième et dernière étape d’un dispositif législatif visant à faciliter la sortie d’œuvres du domaine public.En 2023, la France a adopté deux autres lois-cadres: la première facilite la restitution des biens spoliés par les nazis. La seconde concerne celle des restes humains. Elle a trouvé une première application avec la restitution de trois crânes à Madagascar, qui devrait être officialisée fin août.

Les Etats-Unis et l’Inde lancent un puissant satellite d’observation terrestre

Un puissant satellite, développé par l’Inde et les Etats-Unis, a été lancé mercredi pour répertorier les changements terrestres et glaciaires infimes afin d’anticiper les risques naturels et ceux causés par l’homme.Baptisé NISAR, le satellite a décollé à 17H40 heure locale (12H10 GMT) du centre spatial de Satish Dhawan, sur la côte sud-est de l’Inde.La retransmission en direct de l’événement a montré les membres de l’équipe applaudissant et se serrant dans les bras après le décollage. Des écoliers étaient également venus assister au lancement.Très attendue par les scientifiques, cette mission est considérée comme une étape importante dans le renforcement des relations entre l’Inde de Narendra Modi et les Etats-Unis de Donald Trump. “Félicitations à l’Inde!”, a réagi sur X Jitendra Singh, le ministre indien de la Science et de la Technologie, assurant que cette mission “change la donne”. Elle a pour objectif de cartographier “la surface de notre planète” et “ses changements constants et significatifs”, a déclaré Karen St. Germain, à la tête du département des sciences de la Terre de la Nasa, l’agence spatiale américaine.”Certains changements se font lentement. D’autres brusquement. Certains sont conséquents, quand d’autres sont subtils”, a-t-elle souligné.Avec la capacité de détecter ces changements infimes, de l’ordre d’un centimètre, les scientifiques seront en mesure de déceler les signes avant-coureurs de catastrophes naturelles et d’origine humaine, comme des tremblements de terre, des glissements de terrain, des éruptions volcaniques ou encore le vieillissement d’infrastructures comme des barrages ou des ponts.- “Radar le plus sophistiqué” -“Nous observerons la formation de la terre et le mouvement, le gonflement, la transformation et la fonte des glaciers de montagne et des calottes glaciaires qui recouvrent le Groenland et l’Antarctique. Et, bien sûr, nous verrons aussi les feux de forêt”, a souligné Karen St. Germain, qualifiant le NISAR de “radar le plus sophistiqué” que les Etats-Unis aient jamais construit.Equipé d’une antenne parabolique de 12 mètres qui se déploiera dans l’espace, le satellite photographiera près de la totalité de la surface terrestre et ses surfaces glaciaires deux fois tous les 12 jours, depuis ses 747 kilomètres d’altitude.L’Inde souhaite notamment étudier ses zones côtières en suivant leur évolution annuelle. Les données permettront également d’orienter les politiques agricoles en cartographiant les cultures, en surveillant la santé des plantes et l’humidité des sols.La Nasa et l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont partagé la charge de travail, construisant chacun des composants du satellite, avant de le tester dans le sud de l’Inde.La Nasa a contribué au projet à hauteur de 1,2 milliard de dollars, quand l’ISRO a dépensé environ 90 millions de dollars.Le programme spatial indien a considérablement évolué ces dernières années, en plaçant notamment une sonde en orbite autour de Mars en 2014 et en posant un robot et un rover sur la Lune en 2023.L’Inde a aussi envoyé pour la première fois un astronaute, Shubhanshu Shukla, séjourner dans la Station spatiale internationale (ISS), une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”).

Tsunami dans le Pacifique: de premières vagues atteignent la Polynésie, mais l’alerte est levée

De premières vagues ont touché dans la nuit de mardi à mercredi l’archipel des Marquises, en Polynésie française, mais l’alerte a été levée par les autorités, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.Plusieurs vagues d’une hauteur de 1,5 mètre ont commencé à toucher l’île de Nuku Hiva (3.000 habitants) entre 2H00 et 5H00 heure locale, dans l’archipel des Marquises, a indiqué le Haut-Commissariat de Polynésie lors de son dernier point d’information.”On n’a eu aucun dégât, aucune victime et une bonne organisation grâce à l’activation efficace des plans de sauvegarde”, a souligné sur place auprès de l’AFP Anny Pietri, cheffe de la subdivision des Marquises, après un point avec les mairies des trois îles les plus touchées, où 700 des 6.119 habitants avaient été mis en sécurité. “Ils ont bien suivi les consignes”, a-t-elle précisé.Depuis ces premiers impacts de l’onde océanique, le Laboratoire de géophysique (LDG) aux Marquises observe une “atténuation des oscillations”, ce qui justifie “la levée de l’alerte sur terre”, a indiqué le Haut-Commissariat dans un communiqué.”La population peut regagner son lieu de vie habituel, tout en évitant les côtes ainsi que les rivières et vallées, et en faisant preuve de précaution”, a souligné le représentant de l’Etat sur l’archipel, qui maintient toutefois l’interdiction des activités nautiques dans les Marquises.Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et avaient pu évacuer leurs maisons.Plus tôt, le Haut-Commissariat avait prédit des vagues qui pouvaient mesurer jusqu’à 4 mètres, avant de revoir ses estimations à la baisse avec une onde oscillant entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva.  – Population en sécurité -Dans les prochaines heures, a désormais affirmé le Haut-Commissariat, une seconde lame doit apporter des vagues “d’une hauteur moindre”, estimées à “50 cm”.Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse.”Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.ml-sha-lad-bla/cal/sp

Tsunami dans le Pacifique: de premières vagues atteignent la Polynésie, mais l’alerte est levée

De premières vagues ont touché dans la nuit de mardi à mercredi l’archipel des Marquises, en Polynésie française, mais l’alerte a été levée par les autorités, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.Plusieurs vagues d’une hauteur de 1,5 mètre ont commencé à toucher l’île de Nuku Hiva (3.000 habitants) entre 2H00 et 5H00 heure locale, dans l’archipel des Marquises, a indiqué le Haut-Commissariat de Polynésie lors de son dernier point d’information.”On n’a eu aucun dégât, aucune victime et une bonne organisation grâce à l’activation efficace des plans de sauvegarde”, a souligné sur place auprès de l’AFP Anny Pietri, cheffe de la subdivision des Marquises, après un point avec les mairies des trois îles les plus touchées, où 700 des 6.119 habitants avaient été mis en sécurité. “Ils ont bien suivi les consignes”, a-t-elle précisé.Depuis ces premiers impacts de l’onde océanique, le Laboratoire de géophysique (LDG) aux Marquises observe une “atténuation des oscillations”, ce qui justifie “la levée de l’alerte sur terre”, a indiqué le Haut-Commissariat dans un communiqué.”La population peut regagner son lieu de vie habituel, tout en évitant les côtes ainsi que les rivières et vallées, et en faisant preuve de précaution”, a souligné le représentant de l’Etat sur l’archipel, qui maintient toutefois l’interdiction des activités nautiques dans les Marquises.Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et avaient pu évacuer leurs maisons.Plus tôt, le Haut-Commissariat avait prédit des vagues qui pouvaient mesurer jusqu’à 4 mètres, avant de revoir ses estimations à la baisse avec une onde oscillant entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva.  – Population en sécurité -Dans les prochaines heures, a désormais affirmé le Haut-Commissariat, une seconde lame doit apporter des vagues “d’une hauteur moindre”, estimées à “50 cm”.Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse.”Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.ml-sha-lad-bla/cal/sp

Tsunami dans le Pacifique: des vagues jusqu’à 2,50 m attendues en Polynésie, la population préparée

Des vagues pouvant atteindre plus de deux mètres sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi aux Marquises, en Polynésie française, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.”A ce stade, le phénomène semble long. Les premières remontées de l’eau sont observées à Nuku Hiva (3.000 habitants)”, indique le Haut-Commissariat de Polynésie dans un nouveau communiqué. “Entre 5 à 10 ondes océaniques devraient encore toucher les territoires concernés”, poursuit le communiqué, précisant que les prévisions de hauteur maximale de l’onde oscillent entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva et que “la plus grande hauteur d’eau est attendue dans les prochaines heures”.  A ce stade, aucun dégât majeur n’a été constaté dans l’archipel. Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et ont pu évacuer leurs maisons.Le Haut-Commissariat avait dans un premier temps indiqué que la vague mesurerait entre “1,10 m et 2,20 m” de hauteur, puis avait revu cette prévision à la hausse annonçant cette fois l’approche d’une vague de 4 m avant de revoir à nouveau ses estimations.- Population en sécurité -Les autres îles des Marquises seront quant à elles touchées par des vagues d’une hauteur comprise entre 0,60 et 0,90 m, précise-t-il.Les autres archipels de Polynésie française devraient être touchés par une “hauteur d’eau inférieure à 30 cm”. Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï, où l’alerte a par la suite été rétrogradée en “appel à la vigilance”.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse retransmise en direct sur les réseaux sociaux.Ce phénomène “peut durer 4 à 6 heures. Il y aura peut-être une deuxième, voire une troisième vague. C’est un phénomène qui est classique donc il faut se mettre à l’abri dans la durée et ne pas penser qu’après la première vague, c’est terminé”, a-t-il prévenu.”Ce sont des situations qui sont malheureusement déjà connues. Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.lad-bla-ml-bur/cal/sp

Tsunami dans le Pacifique: des vagues jusqu’à 2,50 m attendues en Polynésie, la population préparée

Des vagues pouvant atteindre plus de deux mètres sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi aux Marquises, en Polynésie française, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.”A ce stade, le phénomène semble long. Les premières remontées de l’eau sont observées à Nuku Hiva (3.000 habitants)”, indique le Haut-Commissariat de Polynésie dans un nouveau communiqué. “Entre 5 à 10 ondes océaniques devraient encore toucher les territoires concernés”, poursuit le communiqué, précisant que les prévisions de hauteur maximale de l’onde oscillent entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva et que “la plus grande hauteur d’eau est attendue dans les prochaines heures”.  A ce stade, aucun dégât majeur n’a été constaté dans l’archipel. Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et ont pu évacuer leurs maisons.Le Haut-Commissariat avait dans un premier temps indiqué que la vague mesurerait entre “1,10 m et 2,20 m” de hauteur, puis avait revu cette prévision à la hausse annonçant cette fois l’approche d’une vague de 4 m avant de revoir à nouveau ses estimations.- Population en sécurité -Les autres îles des Marquises seront quant à elles touchées par des vagues d’une hauteur comprise entre 0,60 et 0,90 m, précise-t-il.Les autres archipels de Polynésie française devraient être touchés par une “hauteur d’eau inférieure à 30 cm”. Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï, où l’alerte a par la suite été rétrogradée en “appel à la vigilance”.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse retransmise en direct sur les réseaux sociaux.Ce phénomène “peut durer 4 à 6 heures. Il y aura peut-être une deuxième, voire une troisième vague. C’est un phénomène qui est classique donc il faut se mettre à l’abri dans la durée et ne pas penser qu’après la première vague, c’est terminé”, a-t-il prévenu.”Ce sont des situations qui sont malheureusement déjà connues. Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.lad-bla-ml-bur/cal/sp

Chine: un typhon balaie Shanghai, 283.000 personnes évacuées

La mégapole chinoise de Shanghai a évacué près de 283.000 personnes de zones vulnérables alors que le typhon Co-May, responsable de fortes pluies et de vents violents, a atteint mercredi la capitale économique du pays. L’observatoire météorologique de la ville a lancé  mercredi après-midi une alerte orange pour les tempêtes de pluie, le deuxième niveau d’avertissement le plus élevé alors que des nappes d’eau inondaient la ville.Près d’un tiers des vols des deux aéroports internationaux de Shanghai ont été annulés, soit environ 640, a indiqué le service d’informations de la ville.Plus de 1.900 abris temporaires ont été installés à travers la ville, où s’abattent des trombes d’eau.”J’espère rentrer chez moi seulement après que le danger sera passé et que le typhon sera parti… Après tout, c’est beaucoup plus sûr ici”, a déclaré Yang Xiaoping, cultivateur de pastèques de 57 ans, à l’AFP dans un abri situé dans le district de Fengxian au sud. Ce grand hall, qui sert normalement de centre d’activités communautaire, se trouve à quatre kilomètres du littoral.Lorsque l’AFP a visité les lieux mercredi soir, environ 20 personnes, principalement âgées, étaient assises sur des lits en fer ou rassemblées autour de tables pour dîner, avec des membres du personnel de la communauté locale.”Nous organisons des exercices annuels, notamment pour la prévention des typhons et des inondations, de sorte que les procédures sont bien rodées et garanties pour fonctionner sans problème de haut en bas”, a expliqué une membre du personnel, Gong Huiyan.Alors qu’elle vit au Zhejiang depuis presque vingt ans, elle affirme avoir vécu des typhons chaque année. “Je n’ai pas pensé à quitter (cette partie de Shanghaï) parce que je trouve que c’est vraiment bien ici. Tout au moins, le gouvernement… donne la priorité à notre sécurité”, a-t-elle assuré.Le typhon Co-May a touché terre mercredi à 04H30 (20H30 GMT mardi) dans la province orientale de Zhejiang, au sud de Shanghai, avec des vents de 83 km/h. Sur des vidéos en direct du littoral chinois, des vagues recouvrent des promenades en bord de mer, tandis que des images de la ville de Ningbo montrent des habitants avec de l’eau jusqu’au cheville.- Transports perturbés -Sans rapport avec le typhon, la Chine a également émis une alerte au tsunami mercredi pour plusieurs zones de sa côte est après un violent séisme de magnitude 8,8 au large de la péninsule russe du Kamtchatka. Elle l’a ensuite levée, d’après CCTV. Le passage du typhon est indirectement lié aux conditions météorologiques extrêmes actuelles dans le nord de la Chine, a déclaré Chen Tao, prévisionniste au centre météorologique national, au quotidien d’État China Daily. “L’activité des typhons peut influencer la circulation atmosphérique, modifiant ainsi le transport d’humidité vers le nord,” a-t-il déclaré.Ce typhon a été rétrogradé au rang de tempête tropicale avant de quitter les Philippines, puis s’est de nouveau renforcé au-dessus de la mer de Chine méridionale.Les pluies diluviennes dans le nord du pays ont fait au moins 48 morts, provoqué des glissements de terrain meurtriers et entraîné l’évacuation de dizaines de milliers de personnes, selon les médias d’Etat.Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout pendant l’été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d’autres sont en proie à la sécheresse.La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, accélèrent le changement climatique et rendent plus fréquents et intenses les événements météorologiques extrêmes.Le géant asiatique est aussi un leader mondial des énergies renouvelables et vise la neutralité carbone d’ici 2060.

Le Portugal et l’Espagne mobilisés face aux feux de forêt

Des étendues de forêts calcinées, encore parcourues par des flammes: les pompiers portugais et espagnols restent mercredi en alerte maximale pour tenter de contenir les feux de forêt qui ravagent la péninsule ibérique depuis plusieurs jours. Au Portugal, sept feux majeurs sont encore actifs dans le nord et le centre du pays après une accalmie observée mercredi matin, mobilisant plus de 2.000 pompiers appuyés par une vingtaine d’aéronefs, selon un dernier bilan de la protection civile. L’Espagne, également touchée par cette vague d’incendies, lutte contre deux foyers majeurs dans les provinces d’Avila et de Caceres (centre-ouest).Au Portugal, les incendies du nord du pays suscitent les plus vives inquiétudes en raison des températures élevées et du vent attendu dans l’après-midi.A Ponte da Barca, où un incendie sévit depuis samedi soir, le maire Augusto Marinho a demandé des renforts pour protéger le village de Germil, menacé d’encerclement par les flammes. “Nous essayons de maîtriser la situation mais cet après-midi la météo pourrait nous réserver quelques mauvaises surprises”, a déclaré le commandant de la protection civile Marco Domingues.- Appel à la vigilance -L’incendie d’Arouca (nord), déclenché lundi après-midi, mobilise le plus gros dispositif: quelque 780 pompiers, aidés de 267 véhicules et 8 aéronefs.Face à l’avancée des flammes, les habitants d’un village près de Melres (nord) ont connu mardi des moments éprouvants. “C’est terrible! L’année dernière cela avait déjà brûlé de l’autre côté, c’était de la folie … et maintenant ici”, a confié à l’AFP Maria Da Conceiçao, 64 ans.Sous un ciel obscurci par une épaisse fumée noire, et face à la progression des flammes, certains habitants ont tenté de défendre leurs biens avec des tuyaux d’arrosage en attendant l’arrivée des secours.De l’autre côté de la frontière, en Espagne, à Caminomorisco, dans la province de Caceres (ouest) un incendie a déjà détruit 2.500 hectares. Six hameaux ont été évacués à titre préventif et plusieurs routes ont été coupées. L’évolution de ce foyer dépendra du vent attendu au fil de la journée, ont indiqué les autorités régionales.Dans la province voisine d’Avila, un autre feu, qui s’est déclaré lundi près de Cuevas del Valle, a conduit au confinement du village d’El Arenal. Face au risque extrême, les autorités portugaises et espagnoles ont appelé les populations à la plus grande vigilance.- Météo défavorable -La journée de mercredi s’annonce difficile en raison de conditions météorologiques défavorables, avec des vents soutenus et des températures élevées pouvant atteindre 40°C dans le centre du Portugal.La quasi totalité du territoire portugais se trouve en état d’alerte, en raison d’un risque incendie “maximal, très élevé ou élevé”, selon les prévisions de l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA).Face à ces conditions, le Portugal avait décidé en début de semaine de renforcer son dispositif de lutte contre les feux de forêt.Le gouvernement portugais a assuré mercredi que le gouvernement allait renforcer les moyens aériens. A partir du mois d’août, le pays espère disposer d’un total de 76 appareils pour lutter contre les incendies, a précisé le secrétaire d’Etat à la Protection civile Rui Rocha. Après les incendies meurtriers de 2017, qui ont fait plus d’une centaine de morts, le Portugal a décuplé l’investissement dans la prévention et doublé son budget de lutte contre les feux de forêt.D’après des données encore provisoire de l’Institut des forêts (ICNF), plus de 29.000 hectares sont déjà partis en fumée depuis le début de l’année au Portugal, qui est confronté chaque été à des feux destructeurs. Les experts considèrent que la multiplication des vagues de chaleur, sont des conséquences du changement climatique.La péninsule ibérique est fortement frappée, avec des canicules et sécheresses qui favorisent les feux de forêt.

London court rules oligarch liable in $1.9 bn Ukraine loan scheme

Ukrainian oligarch Igor Kolomoisky and his former business partner are likely to be forced to repay $1.9 billion they “unlawfully” appropriated from a Ukrainian bank they owned, London’s High Court ruled Wednesday.Judge William Trower found that Kolomoisky and Gennadiy Bogolyubov extracted more than $1.9 billion from PrivatBank, Ukraine’s largest bank, in a “highly complex loan recycling …

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