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Japon: records de chaleur battus lundi dans 17 villes

Dix-sept records de chaleur ont été battus à travers le Japon lundi, a annoncé l’Agence météorologique nationale (JMA), après que l’archipel a déjà connu des mois de juin et juillet étouffants, les plus chauds de son histoire.La ville de Komatsu, dans la région centrale d’Ishikawa, a enregistré un nouveau record de 40,3°C lundi, a indiqué la JMA. Dans la même région, Toyama a mesuré 39,8°C, là-encore une température inédite depuis le début des relevés, selon la JMA.Quinze autres localités ont atteint de nouveaux sommets entre 35,7°C et 39,8°C, ajoute la JMA, qui surveille plus de 900 points dans l’archipel.Le Japon avait connu fin juillet la température la plus élevée jamais enregistrée dans le pays: 41,2°C à Tamba, de la région occidentale de Hyogo.Les scientifiques ont montré que le changement climatique d’origine humaine rend les vagues de chaleur plus intenses, plus fréquentes et plus généralisées.Les météorologues japonais mettent en garde contre tout lien direct entre des conditions météorologiques spécifiques (comme une forte chaleur à une période donnée) et le changement climatique sur le long terme. Mais ils n’en observent pas moins que le réchauffement climatique alimente ces dernières années des phénomènes météorologiques imprévisibles.L’été 2024 a ainsi été le plus chaud jamais enregistré dans l’archipel, à égalité avec le niveau record observé en 2023. Il a été suivi de l’automne le plus chaud depuis le début des relevés il y a 126 ans.Et cette année, la saison des pluies s’est terminée dans l’ouest environ trois semaines plus tôt que d’habitude.Avec de faibles précipitations et une chaleur intense, plusieurs barrages du nord étaient presque vides, a indiqué le ministère du Territoire. Les agriculteurs craignent qu’une pénurie d’eau et une chaleur extrême n’entraînent de mauvaises récoltes.Autres signaux du réchauffement: les cerisiers japonais, emblématiques de l’archipel, fleurissent plus tôt en raison de températures plus chaudes, voire ne fleurissent pas complètement, les automnes et les hivers n’étant pas assez froids pour déclencher la floraison.Signal frappant, l’iconique calotte neigeuse du mont Fuji n’est apparue l’an dernier que début novembre, près d’un mois plus tard que la moyenne. Parmi les continents, l’Europe est celle qui connaît le réchauffement le plus rapide depuis 1990, suivie de près par l’Asie, selon les données de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Un homme tué par balles près de Lyon

Un homme de 29 ans a été mortellement blessé par balles lors d’un échange de tirs dans la nuit de dimanche à lundi à Meyzieu, dans l’est lyonnais, a-t-on appris auprès du parquet de Lyon et de source policière.De source policière, un échange de coups de feu a eu lieu dans la rue vers minuit entre la victime et trois personnes, qui ont ensuite pris la fuite en voiture.L’une des trois personnes a été blessée dans la fusillade, toujours selon cette source.L’homme décédé habitait Meyzieu. Une enquête pour meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime a été confiée au SIPJ du Rhône, a indiqué le parquet de Lyon.Les faits se sont déroulés en limite d’un quartier de la ville placé sous couvre-feu en juillet pour les mineurs de moins de 16 ans non accompagnés, à la suite de divers incidents (tirs d’armes à feu, destruction d’une caméra de vidéosurveillance) dans ce quartier classé prioritaire, où du trafic de stupéfiants a été constaté.

Devant le siège européen de l’ONU, une sculpture du “Penseur” dénonce le fardeau du plastique

Bidons, bouteilles, jouets, filets de pêche: devant le siège européen de l’ONU à Genève, une reproduction de la célèbre statue du sculpteur Auguste Rodin “Le Penseur” se trouve peu à peu engloutie dans une mer de déchets plastique.L’installation artistique, éphémère et évolutive, baptisée “le fardeau du Penseur” accompagnera durant 10 jours la négociation cruciale qui ouvre mardi à Genève en vue d’élaborer le premier traité international mettant fin à la pollution plastique dans le monde.Son auteur, l’artiste et activiste canadien Benjamin Von Wong, espère ainsi attirer l’attention des diplomates des 193 pays représentés à l’Onu, pour qu’ils réfléchissent à “l’impact de la pollution plastique sur la santé humaine” lorsqu’ils négocieront.”Pas seulement pour notre génération, mais pour toutes les générations à venir”, a dit l’artiste engagé à l’AFP.Dans une main, le Penseur tient quelques bouteilles d’eau ou de soda écrasées, dans l’autre, un bébé qui semble bien mal en point, est censé représenter la prochaine génération.”Au cours des 10 jours à venir, nous allons ajouter de plus en plus de plastique à cette installation pour montrer le coût croissant de ce que nous passerons aux générations à venir si nous ne passons pas à l’action de façon urgente”, a ajouté l’artiste.”Si nous voulons protéger la santé, nous devons penser aux produits chimiques toxiques dans l’environnement. Nous espérons un traité fort et ambitieux”, a-t-il affirmé.Après l’échec des négociations de Busan en Corée du sud en décembre dernier, les délégués se réunissent une nouvelle fois à Genève du 5 au 14 août pour tenter de mettre sur pied le premier traité international juridiquement contraignant mettant fin à la pollution plastique.

Moscow awaits ‘important’ Trump envoy visit before sanctions deadline

The Kremlin said Monday it was anticipating “important” talks with Donald Trump’s special envoy later this week, ahead of the US president’s looming deadline to impose fresh sanctions on Moscow if it does not make progress towards a peace deal with Ukraine.Trump confirmed a day earlier that Steve Witkoff will visit Russia, likely on “Wednesday …

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Médicaments de l’hiver: pas de pénurie prévue pour le moment

Il n’y a pour le moment pas de signes annonciateurs de pénurie pour les principaux médicaments utilisés pendant l’hiver, notamment certains antibiotiques, a annoncé lundi l’Agence du médicament, assurant toutefois rester vigilante après plusieurs saisons difficiles.”A date, la disponibilité des médicaments est assurée”, a déclaré l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dans un communiqué publié à la suite d’une réunion mi-juillet avec les principaux acteurs du secteur: groupes pharmaceutiques, pharmaciens…Depuis deux ans, l’agence lance chaque année un plan hivernal destiné à éviter les pénuries de médicaments lors de cette saison systématiquement marquée par la circulation importante de diverses maladies, qu’il s’agisse d’infections bactériennes – traitables par antibiotiques – ou virales comme la grippe saisonnière.Le début des années 2020 a été marqué par la pénurie de certains traitements, dont des antibiotiques courants comme l’amoxicilline, en particulier dans leurs versions destinées aux enfants.L’hiver 2024-2025 a été relativement clément en la matière, comme le rappelle l’ANSM, avec une amélioration en ce qui concerne l’amoxicilline. Mais un autre antibiotique, la clarithromycine, a concentré les difficultés d’approvisionnement.En vue de l’hiver 2025-2026, l’ANSM a donc fait un point pour déterminer si des tensions sont à craindre pour les principaux médicaments hivernaux: ils incluent non seulement des antibiotiques, mais aussi des médicaments contre la fièvre ainsi que des traitements de l’asthme.De manière générale, “les stocks sont reconstitués, tant chez laboratoires, les grossistes- répartiteurs qu’en pharmacie”, a noté l’agence. “Les prévisionnels d’approvisionnement en lien avec les prévisionnels des besoins, transmis par les laboratoires, ne prévoient pas de signal de tension à venir pour la saison prochaine.”En conséquence, “nous n’activons pas de consignes spécifiques ou de mesures de distribution anticipées à ce stade”, signale l’ANSM.Pour autant, l’agence assure maintenir un “suivi attentif” de la situation.Ce point ne concerne par ailleurs que les médicaments utilisés face aux principales maladies hivernales. Des pénuries persistent pour de nombreux traitements, notamment en psychiatrie pour plusieurs psychotropes. 

Taxe de séjour: après Airbnb, Oléron fait condamner Le Bon Coin

La plateforme internet Le Bon Coin a été condamnée à payer un total de 410.000 euros à la communauté de communes de l’île d’Oléron (CDCO), en Charente-Maritime, pour des manquements relatifs à la taxe de séjour, a appris l’AFP lundi auprès de l’avocat de la collectivité.Ce jugement du tribunal judiciaire de La Rochelle a été rendu le 29 juillet, à peine trois mois après la condamnation en appel d’une autre plateforme, Airbnb, à verser plus de 8,6 millions d’euros à la CDCO dans une affaire similaire.”Nous nous réjouissons de cette nouvelle victoire qui démontre que toutes les plateformes peuvent être sanctionnées si elles violent la loi. La loi est la même pour tous, tant pour Airbnb que la plateforme Leboncoin”, a commenté Me Jonathan Bellaiche, qui porte également une action contre Booking engagée par la collectivité oléronnaise.Le jugement, consulté par l’AFP, condamne la société Le Bon Coin à payer 380.000 euros d’amendes civiles en sanctionnant des manquements répétés à son obligation de collecte de la taxe pour 384 séjours réservés entre 2020 et 2022 via la plateforme.À cette somme s’ajoutent deux amendes civiles de 10.000 euros chacune, au titre du manquement à l’obligation de reversement de la taxe de séjour sur la même période et du manquement à l’obligation de déclaration, ainsi que 10.000 euros de frais de justice.La CDCO réclamait plus d’un million d’euros d’amendes civiles dans le cadre de cette procédure.Le Bon Coin, qui met en relation des hébergeurs avec des touristes pour des locations de logements réservées et payées en ligne, a invoqué notamment le droit à l’erreur.Mais l’argument a été rejeté par le tribunal au motif que dans les échanges qu’elle a eus avec la collectivité, la plateforme “n’invoquait aucune erreur mais contestait la taxation au réel” des séjours concernés, en refusant de communiquer les fichiers nécessaires à sa mise en œuvre.En outre, durant 21 mois, elle a refusé de verser les sommes demandées pour la taxe de séjour, avant de payer ces 22.108 euros en décembre 2023.

Face à une algue brune invasive, l’Algérie nettoie ses plages

Sur certaines plages d’Algérie, l’algue brunâtre a recouvert le sable doré et donné un aspect boueux à l’eau de mer. Face à cette espèce invasive, les autorités ont lancé une campagne de nettoyage, bénévoles et tractopelles à l’appui.A Sidi Fredj, célèbre station balnéaire située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Alger, des dizaines de volontaires et membres d’associations ratissent le rivage, ramassant la “Rugulopteryx okamurae” – son nom scientifique – par pelletées. En Algérie, la présence de cette algue originaire de l’océan Pacifique a été détectée fin 2023 sur la côte centre, selon la Dr Lamia Bahbah, enseignante-chercheuse affiliée à l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (Enssmal).L’espèce a rapidement proliféré, menaçant l’écosystème local. Elle est particulièrement reconnaissable à son odeur nauséabonde.Quand elle échoue sur le rivage, “on ne peut pas se baigner”, regrette Salim Hemmedi, un vacancier de 43 ans. Mais avec le lancement de cette campagne, qui se poursuit jusqu’au 16 août, “nous espérons que la situation s’améliorera pour que nous puissions profiter” et que “les enfants puissent nager en toute tranquillité”.En visite sur une plage, la ministre de l’Environnement, Nadjiba Djilali, s’est voulue rassurante.”Est-ce que les eaux sont adaptées à la baignade? Oui”, a-t-elle affirmé à la presse.”Est-ce que ces algues vont provoquer des allergies (chez les baigneurs)? A cette heure, non”, a-t-elle insisté.- Invasion -Mais ces algues ont fortement proliféré par rapport à 2023 et 2024, avertit Youcef Segni, ingénieur maritime et biologiste en laboratoire.”Elles envahissent les lieux de vie d’autres algues dans les fonds marins, ce qui conduit à la disparition de ces algues (indigènes) puis la disparition d’animaux comme les poissons”, explique-t-il.A Marseille, en France, ainsi qu’en Espagne, la présence de cette algue a aussi été signalée ces dernières années.En février, le club espagnol de football du Betis Séville a lancé un nouveau maillot fabriqué à partir de la “Rugulopteryx okamurae”, pour sensibiliser le public à la crise écologique qu’elle provoque sur la côte andalouse.Selon le ministère algérien de l’Environnement, la présence d’algues a été observée dans trois des quatorze wilayas (préfectures) côtières du pays, notamment la capitale avec 16 plages concernées.D’après la Dr Bahbah, stopper la prolifération de cette algue est “malheureusement impossible à ce stade”. Notamment en raison de son mode de reproduction, “sexué et asexué”: “un petit fragment détaché peut vivre longtemps et donner naissance à un nouvel individu”. La température de la Méditerranée et les moyens de transport maritime (elle peut s’accrocher aux coques des bateaux) favorisent aussi sa propagation.En Algérie, pour éviter que les monceaux d’algues récupérés ne se décomposent sur les plages, des camions et des tractopelles sont venus les transporter.”Cette algue brune, Rugulopteryx okamurae, qui vient du Japon, on va la combattre. Le réseau de surveillance des macro-algues toxiques et invasives suit régulièrement son expansion, son développement et son évolution”, affirme Fella Zaboudj, ingénieure d’Etat en sciences marines.Des études sont en cours, précise-t-elle, pour voir si elle peut être valorisée, notamment comme engrais.

Tycoon who brought F1 to Singapore pleads guilty in graft case

A Malaysian hotel tycoon who helped bring Formula One to Singapore pleaded guilty Monday to abetting the obstruction of justice, in a rare corruption case in the city-state that saw a former transport minister jailed last year.Singapore-based billionaire Ong Beng Seng, 79, was charged in October last year with helping former transport minister S. Iswaran …

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Taïwan: des pluies torrentielles font cinq morts en une semaine

Plus de deux mètres de pluie ont été recensés à Taïwan depuis une semaine, provoquant des inondations et des glissements de terrain qui ont causé la mort de quatre personnes.Depuis le 28 juillet, de violentes précipitations se sont abattues sur de larges zones de l’île, forçant plusieurs milliers d’habitants à se réfugier et endommageant des routes.Maolin, un district montagneux du sud de Taïwan, a enregistré plus de 2,8 mètres de pluie depuis le 28 juillet, d’après le centre météorologique local (CWA).C’est plus que les précipitations annuelles de l’année dernière, qui se sont élevées à 2,1 mètres, selon les données de l’agence. Pour la première fois depuis 1998, “Taïwan a connu sept jours consécutifs avec plus de 200 millimètres de pluie quotidiennement”, a déclaré le prévisionniste Chen Yi-liang du CWA.Les pluies exceptionnellement fortes ont été causées par un système de basse pression et de forts vents venant du sud-ouest, a décrit à l’AFP M. Chen. M. Li a déclaré que les vents du sud-ouest étaient généralement induits par les typhons affectant l’île en mai et en juin. Cette fois-ci, les pluies ont été causées par le typhon Co-may, qui a atteint la semaine dernière Shanghai après être passé à l’est de Taïwan, a indiqué M. Li.Les précipitations recensées sur l’île le mois dernier ont été les plus élevées pour un mois de juillet depuis 1939, a déclaré la CWA.”Nous rencontrons rarement une catastrophe d’une telle ampleur”, a déclaré le Premier ministre Cho Jung-tai lors d’une visite dans une zone frappée par les inondations à Tainan, dans le sud, lundi.”Depuis le typhon Danas jusqu’à aujourd’hui, nous avons fait face à presque un mois de pluie continue et abondante.”Cette semaine de mauvais temps a provoqué la mort de cinq personnes, tandis que trois autres ont disparu et 78 sont blessées, a déclaré un responsable des catastrophes.Près de 6.000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile.Mais le service de météorologie s’attend à ce que la pluie diminue dans les jours à venir.Taïwan est habitué aux fréquentes tempêtes tropicales de juillet à octobre.Selon les scientifiques, le changement climatique induit par les activités humaines provoque des phénomènes météorologiques plus intenses, ce qui peut favoriser les inondations destructrices.