AFP Top News

UN says around 90 aid trucks ‘dispatched’ into Gaza

The UN said Wednesday it had “dispatched” around 90 trucks carrying aid into Gaza, as international pressure intensified over Israel’s renewed offensive and blockade of the war-ravaged Palestinian territory.The first aid distribution in Gaza since early March came as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said he was open to a “temporary ceasefire”, but reaffirmed the …

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Trump ambushes S. African president over ‘genocide’ accusation

President Donald Trump ambushed South African counterpart Cyril Ramaphosa on Wednesday by playing him a video that he claimed proved genocide is being committed against white people, driving farmers to flee to the United States.The extraordinary stunt turned the usually staid diplomatic setting of the Oval Office into a stage for Trump’s contention that white …

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The Ambush Office: Trump’s Oval becomes test of nerve for world leaders

For world leaders an invitation to the Oval Office used to be a coveted prize. Under Donald Trump it’s become a ticket to a brutal political ambush.South African President Cyril Ramaphosa became the latest victim in a long line that started with Trump’s notorious row with Ukraine’s Volodymyr Zelensky in February.Trump has turned what were …

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Spurs edge Man Utd to win Europa League and end trophy drought

Brennan Johnson’s scrambled goal ended a 17-year Tottenham trophy drought with a battling 1-0 win over Manchester United in the Europa League final on Wednesday.Spurs, who had not won European silverware since 1984, will play in next season’s Champions League, while failing to qualify for it is a severe financial set-back for Manchester United.Despite their …

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Netanyahu says ready for Gaza ‘temporary ceasefire’

Prime Minister Benjamin Netanyahu said Wednesday he was open to a “temporary ceasefire” in Gaza, as international pressure intensified over Israel’s renewed offensive and aid blockade in the war-ravaged Palestinian territory.”If there is an option for a temporary ceasefire to free hostages, we’ll be ready,” Netanyahu said, noting that at least 20 hostages held by …

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Automobile: la start-up pionnière de l’électrification des Twingo placée en liquidation

La start-up normande Lormauto, qui récupérait de vieilles Renault Twingo pour les faire passer à l’électrique, a été placée mercredi en liquidation judiciaire par le tribunal de Caen, a annoncé un de ses cofondateurs.”On a fait sur fonds privés tout ce qu’il fallait pour arriver à l’industrialisation, on a livré les premiers clients”, a indiqué Sébastien Rolo à l’AFP.Fondée en 2020, la start-up Lormauto rachetait des Renault Twingo d’occasion pour y implanter un moteur et des batteries électriques.La conversion des véhicules pour passer à l’électrique a l’avantage d’éviter les pollutions liées à la fabrication d’un véhicule neuf. Mais la pratique reste chère, réservée pour l’instant à des voitures de collection.Electrifiée dans une usine et dotée d’une autonomie de 100 km, la Twingo devait être vendue 20.000 euros, entretien compris, avec une option de rachat par l’entreprise au bout de quelques années.Lormauto avait livré un premier véhicule début 2024 à la région Normandie et comptait 900 acheteurs intéressés, selon M. Rolo.Pour lancer la production à un rythme industriel, la société attendait le versement de la deuxième tranche d’une subvention de l’Etat, dans le cadre du dispositif France 2030, a souligné Sébastien Rolo. Quatre investisseurs privés étaient prêts à s’engager, selon lui.La société basée à Argences (Calvados), à l’est de Caen, comptait 7 salariés.M. Rolo a notamment mis en cause Bpifrance qui  “n’a pas voulu déroger aux règles” pour accorder à Lormauto une deuxième tranche de subventions de 1,9 millions d’euros. “Ils pensaient qu’on n’y arriverait pas, c’est l’idée même du rétrofit qui gêne”, a-t-il souligné.La Bpifrance a répondu mercredi que cette deuxième tranche restait bien soumise à la condition d’une levée de fonds auprès d’investisseurs privés.”Bpifrance croit au rétrofit et a accompagné Lormauto depuis sa création, en finançant significativement l’entreprise”, a souligné une porte-parole. Bpifrance avait cependant renoncé à investir directement dans la société après avoir interrogé le Fonds Automobile (FAA), abondé par Stellantis, Renault et l’Etat. “Le positionnement de la solution Lormauto, notamment en termes de prix, ne lui a pas permis de se développer comme envisagé”, avait conclu le FAA, mettant en cause les perspectives annoncées par les dirigeants de Lormauto, selon Bpifrance.

La destruction des forêts tropicales à un niveau record, sous l’effet des incendies

L’équivalent de 18 terrains de football par minute: la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l’an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d’une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.Les régions tropicales ont perdu l’an dernier 6,7 millions d’hectares de forêt primaire, une superficie quasi équivalente à celle du Panama, au plus haut depuis le début de la collecte des données en 2002 par l’observatoire de référence Global Forest Watch, élaboré par le groupe de réflexion américain World Resources Institute (WRI) avec l’université du Maryland.Le chiffre, en hausse de 80% par rapport à 2023, “équivaut à la perte de 18 terrains de football par minute”, a souligné Elizabeth Goldman, codirectrice de l’observatoire.Les incendies sont responsables de près de la moitié de ces pertes, devant l’agriculture pour la première fois. Ces destructions ont représenté l’équivalent de 3,1 milliards de tonnes de CO2 émises dans l’atmosphère, soit un peu plus que les émissions liées à l’énergie de l’Inde.”Ce niveau de destruction des forêts est complétement inédit en plus de 20 ans de données”, a souligné Mme Goldman. “C’est une alerte rouge mondiale”.Le rapport se concentre sur les forêts tropicales, les plus menacées, et très importantes pour la biodiversité et leur capacité à absorber le carbone de l’air. Il englobe les pertes pour toutes raisons: déforestation volontaire mais aussi destruction accidentelle et incendies.- “Conditions extrêmes” -Les incendies ont été favorisés par des “conditions extrêmes” qui les ont rendus “plus intenses et difficiles à contrôler”, notent les auteurs. L’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde sous l’effet du changement climatique, causé par la combustion massive des énergies fossiles et du phénomène naturel El Niño. Si les feux peuvent avoir une origine naturelle, ils sont la plupart du temps causés par l’homme dans les forêts tropicales afin de défricher des terres. La déforestation pour faire spécifiquement place à l’agriculture, historiquement première cause de destruction, pointe à la deuxième place mais reste une cause majeure.Le Brésil a enregistré 2,8 millions d’hectares de destruction de forêt primaire l’an dernier, dont deux tiers attribués à des incendies, souvent allumés pour faire de la place au soja ou aux bovins.Le pays avait pourtant enregistré de bons résultats en 2023, les forêts bénéficiant de mesures de protection décidées par le président Lula, pour la première année de son nouveau mandat. “Ce progrès est toutefois menacé par l’expansion de l’agriculture”, remarque Sarah Carter, chercheuse au WRI.L’Amazonie brésilienne a été la plus concernée, avec une destruction au plus haut niveau depuis 2016.”Malgré les avancées du gouvernement brésilien dans le combat contre la déforestation (…), le biome demeure menacé”, a déclaré dans un communiqué envoyé à l’AFP Ana Clis Ferreira, porte-parole de Greenpeace Brésil, pour qui il est “fondamental que les délits environnementaux ne restent pas impunis”.Les chiffres du WRI contrastent avec ceux du réseau de surveillance brésilien MapBiomas publiés le 16 mai, qui font état d’un net recul de la déforestation mais n’incluent pas les incendies.La protection des forêts figure en bonne place des priorités de la présidence brésilienne de la COP30, la grande conférence climatique annuelle de l’ONU, prévue à Belem (10-21 novembre).- “Nouveau phénomène” -Un pays voisin, la Bolivie, occupe la deuxième marche du podium, avec un triplement des surfaces détruites l’an dernier, là encore sous l’effet d’incendies géants. La plupart “sont allumés pour défricher des terres au profit de fermes de taille industrielle”, notent les auteurs.Le bilan est mitigé ailleurs, avec une amélioration en Indonésie ou en Malaisie mais une nette dégradation au Congo ou en République démocratique du Congo. La pression sur les forêts provient historiquement de l’exploitation de quatre produits, surnommés les “big four”: huile de palme, soja, boeuf et bois. Mais l’amélioration dans certains secteurs – comme l’huile de palme – a coïncidé avec l’émergence de nouveaux problèmes, avec par exemple les avocats au Mexique, ou le café et le cacao.Ainsi les causes de la déforestation ne resteront pas forcément “toujours les mêmes”, insiste Rod Taylor, directeur du programme forêts du WRI, plaidant pour une approche globale. “On assiste aussi à un nouveau phénomène en lien avec l’industrie minière et les métaux critiques”, met-il en garde.

Demande par Macron de la suppression du devoir de vigilance: des ONG et syndicats en colère

Plusieurs organisations syndicales et une douzaine d’ONG ont dénoncé le souhait d’Emmanuel Macron de supprimer, au nom de la simplification, la directive européenne sur le devoir de vigilance qui impose aux entreprises des règles en matière de respect de l’environnement et des droits humains.L’Union européenne, en plein virage pro-business, a déjà reporté d’un an l’entrée en vigueur de la loi, de 2027 à 2028, malgré les protestations des organisations environnementales.Lundi, lors d’un discours au sommet Choose France, Emmanuel Macron a déclaré “être tout à fait d’accord” avec le chancelier allemand Friedrich Merz “pour aller bien plus vite” en matière de simplification: “la CS3D (directive sur le devoir de vigilance, ndlr) et quelques autres régulations ne doivent pas être simplement repoussées d’un an mais écartées”, a-t-il affirmé.Les deux dirigeants donnent ainsi raison aux patronats des deux pays, qui réclamaient cette suppression plutôt qu’un simple report.Avec cette loi européenne, les grandes entreprises seraient tenues, sous peine de sanctions, de prévenir et de remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité…) et dommages environnementaux (déforestation, pollution…) dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde. Y compris chez leurs fournisseurs, sous-traitants et filiales.La directive “était née de la volonté de ne pas voir se réitérer le drame du Rana Plazza”, rappellent mercredi les syndicats français dans un communiqué, en faisant référence à l’effondrement d’un immeuble en 2013 à Dacca, au Bangladesh, dans lequel se trouvaient des ateliers de confection pour des marques internationales. Au total, 1.130 personnes étaient mortes.L’annonce française “va à l’encontre de (ses) précédents engagements pour la responsabilisation des chaînes de valeurs et pour assurer une diffusion et une défense plus large des droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs à travers le globe”, épinglent les organisations syndicales.”Supprimer un texte multilatéral qui régule la domination des multinationales est un contresens historique”, jugent-t-elles encore.Douze ONG, dont Amnesty International, Attac et Oxfam,  ont aussi exhorté mardi M. Macron “à respecter ses engagements et à préserver ce texte fondamental pour responsabiliser les multinationales et protéger les victimes”.”A l’heure où la crise climatique et les inégalités s’aggravent, cette annonce va à rebours des urgences sociales et écologiques”, dénoncent-elles.Selon elles, “ce revirement (de M. Macron) acte un alignement préoccupant de la France avec les politiques brutales du président américain Donald Trump”.WWF France estime, dans un communiqué distinct, qu'”en demandant la suppression d’un devoir de vigilance qu’il avait lui-même poussé, Emmanuel Macron achève de renier ce qui restait de son bilan environnemental”.