AFP Top News

US partners seek relief as Trump tariffs upend global trade

President Donald Trump’s steeper global tariffs came into effect Thursday, leaving dozens of US partners scrambling to secure relief from soaring levies that are rewriting global trade practice.Shortly before the new rates kicked in, Washington also announced it would double India tariffs to 50 percent and hit many semiconductor imports with a 100-percent duty.Trump’s tariff …

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US judge orders temporary halt to new ‘Alligator Alcatraz’ construction

A US federal judge ordered a temporary pause on Thursday to further construction of the migrant detention center in the Florida Everglades known as “Alligator Alcatraz” in a case filed by conservation groups.District Judge Kathleen Williams issued the temporary restraining order in a lawsuit filed against the Trump administration by Friends of the Everglades and …

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Trump demands new US census as redistricting war spreads

US President Donald Trump on Thursday ordered officials to work on a new census excluding undocumented immigrants, as the White House presses Republican states to draw more favorable voter maps ahead of the 2026 midterm elections. Trump called for a “new and highly accurate” census that he wanted based on unspecified “modern day facts and figures” gleaned from …

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Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.Les “Sages” ont relevé que pour ces trois communes, les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir “améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes”, “conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions”.La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard qui s’est réjoui jeudi de “la fin d’une anomalie démocratique”, était soutenue par le gouvernement. Elle avait été votée début juillet par l’Assemblée malgré l’hostilité du Sénat.  Elle doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).A Lyon, la réforme entraîne l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains, en même temps que pour leurs conseillers municipaux.Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que “les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité”.La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.Mais la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement/secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une morphologie parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune.En 1983, le socialiste Gaston Defferre – inspirateur de la loi – avait ainsi été réélu maire de la cité phocéenne grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite.- A Paris, Rachida Dati confortée -Ce système d’élection par arrondissement – parfois comparé à celui de l’élection présidentielle américaine avec des grands électeurs dans chaque Etat – avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles biaisaient le fait majoritaire. Dans la capitale, la très solide implantation de la gauche dans les arrondissements de la moitié Est pouvait apparaître comme un “verrou” lui permettant de conserver son hégémonie au Conseil de Paris depuis 2001. Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, était d’ailleurs vent debout contre la réforme, comme l’ensemble de la gauche parisienne.Elle a à nouveau déploré jeudi auprès de l’AFP que le texte “remette en cause l’équilibre des pouvoirs entre le maire de Paris et les maires d’arrondissement”.Emmanuel Grégoire, tête de liste socialiste pour 2026, a pour sa part “pris acte” de la décision et, à l’instar de son concurrent Ian Brossat (PCF), a dénoncé un “tripatouillage” visant, selon eux, à favoriser la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. L’entourage de cette dernière a d’ailleurs convenu qu’elle était “confortée par ces nouvelles règles du jeu” pour succéder à Mme Hidalgo.Pierre-Yves Bournazel, tête de liste investi par Horizons, le parti d’Edouard Philippe, s’est pour sa part réjoui d'”un progrès démocratique majeur”, quand la présidente du groupe MoDem au Conseil de Paris, Maud Gatel, a salué auprès de l’AFP “un réenchantement de la démocratie locale”.Le nouveau mode de scrutin pourrait en outre permettre au RN d’entrer au Conseil de Paris – un seul candidat du Front national (l’ancien nom du parti) ayant jusqu’alors réussi cet exploit, lors de la mandature 1995-2001.Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé dans les sondages par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui-aussi critiqué une réforme “brouillonne et clivante”.A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin “qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps” et “était injuste”. Le patron de la région Renaud Muselier (Renaissance) et la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal – cette dernière étant pressentie pour être à nouveau tête de liste en mars – s’étaient, eux, élevés contre la réforme.

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A Genève, les négociations plastique s’enlisent autour du pétrole

A Genève, les négociations en vue d’établir le premier traité international contre la pollution plastique sont bloquées par des pays pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique vierge, rapportent à l’AFP plusieurs sources impliquées dans les tractations, tandis que les ONG dénoncent la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie pour influer sur les débats.”On est dans un dialogue de sourds, avec très peu de pistes pour atterrir” ou faire des avancées dans la négociation, a indiqué une source diplomatique européenne, visant les pays essentiellement pétroliers qui s’opposent à ce que tout objectif de réduction de production de plastique pour juguler la pollution soit inscrit dans le traité.Ce projet de texte “juridiquement contraignant” est destiné à permettre de réguler au niveau mondial la production, la consommation et la fin de vie du plastique, alors que chaque année 22 millions de tonnes de déchets plastique sont rejetées dans l’environnement. Les microplastiques qui en sont issus empoisonnent sols, océans, biodiversité, jusqu’aux tissus humains, or les prévisions officielles tablent encore sur un triplement de la production mondiale de plastique d’ici 2060.Au total, quelque 184 pays participent à ce nouveau round de négociations onusiennes après l’échec de la dernière session fin 2024 à Busan, en Corée du Sud.- “Les positions se cristallisent” -“Les positions se cristallisent”, confirme à l’AFP une autre source, observateur de la société civile qui a assisté à plusieurs sessions à huis clos de négociation. “Ce n’est pas une négociation, c’est une prise d’otages”, ajoute une autre observatrice ayant elle aussi requis l’anonymat, qui se désole que rien ne bouge. Les documents soumis par les délégations montrent que l’Arabie Saoudite, les pays arabes, la Russie et l’Iran, qui disent “partager les mêmes idées” dans un groupe baptisé “like minded”, refusent toute mesure contraignante sur la production.Cette position est ardemment défendue depuis Busan. Ces pays souhaitent que le traité ne couvre pas l’origine pétrolière du plastique, pour se concentrer uniquement sur l’aval lorsqu’il est devenu un déchet (financement de la collecte, du tri et du recyclage, notamment, dans les pays en développement), alors que la résolution initiale pour lancer les négociations porte sur tout “le cycle de vie” du plastique.Si le texte ne doit être qu’une aide aux pays en développement pour qu’ils gèrent mieux leurs déchets, “on n’a pas besoin d’un traité international pour le faire”, juge la source diplomatique selon laquelle “on est sur un bras de fer avec des pays prêts à ce qu’il n’y ait pas de traité” du tout.Jeudi, plusieurs ONG ont par ailleurs dénoncé la présence croissante des lobbyistes de la pétrochimie dans les négociations. Graham Forbes, le chef des campagnes anti-plastique de Greenpeace a jugé “inacceptable” que “les industries qui profitent de la pollution plastique” soient “au premier rang des négociations lorsqu’il s’agit d’essayer de trouver des solutions”.Aucun consensus non plus n’émerge sur un autre point dur, l’article 3 du futur traité: l’établissement d’une liste de substances chimiques jugées potentiellement dangereuses pour l’environnement ou la santé humaine: additifs, colorants, polluants dits “éternels” (PFAS), phtalates, à laquelle les industriels de la chimie ont également déclaré leur opposition.- “Pas de liste” -“Certains ne veulent pas de liste du tout, ou alors que chaque pays puisse faire sa propre liste de produits dangereux, ce qui peut déjà être fait et sans besoin de traité international”, relève la même source.Jeudi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a pourtant vivement encouragé les pays à prévoir des mesures protégeant la santé. “La pollution plastique pose des risques significatifs et croissants” pour la santé humaine, a déclaré le patron de l’organisation Adhanom Ghebreyesus à la presse.”Ces risques pèsent de façon disproportionnée sur les populations vulnérables, et les communautés qui vivent près des sites d’extraction ou de gestion des déchets”, a-t-il dit.”Il y a vingt ans on ne savait pas à quel point les plastiques peuvent être dangereux”, a ajouté Rudiger Krech, chargé de l’environnement à l’OMS. “On étudie en ce moment les nanoplastiques qui peuvent être trouvés dans les cerveaux humains, et on voit que cela peut être lié à beaucoup de maladies”.

Les sinistrés de l’incendie commencent à trouver le temps long

“Hier, les chasseurs ont préparé du civet de sanglier pour les sinistrés”: à Sigean, aux portes des Corbières audoises frappées par un incendie d’une ampleur inédite, élus et citoyens se mobilisent pour apporter un peu de réconfort aux sinistrés, qui commencent à trouver le temps long.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a indiqué le préfet de l’Aude, Christian Pouget.”Malheureusement, on commence à avoir l’habitude. C’est la quatrième fois depuis début juillet qu’on déclenche le plan communal de sauvegarde”, soulignait dans la matinée Michel Jammes, le maire de Sigean, une commune de 5.800 habitants qui en a accueilli entre 150 et 200 mardi soir dans son complexe sportif.”Il s’agissait essentiellement des gens des villages des Corbières qui ne pouvaient pas rentrer chez eux, les routes étant barrées, mais aussi des naufragés de la route, puisque l’autoroute a elle aussi été fermée”, a aussi expliqué M. Jammes.Menacée par le feu, l’A9 France-Espagne avait été fermée toute la nuit avant de rouvrir mercredi.Dans la commune directement touchée par un précédent incendie en juillet, “les chasseurs sont venus spontanément préparer du civet de sanglier” et “un commerçant a rouvert son magasin pour que nous puissions acheter des bouteilles d’eau et le boulanger a travaillé pour nous fournir 300 croissants supplémentaires”.Jeudi, il ne restait toutefois plus qu’une poignée de sinistrés dans le grand hall des sports, que des agents municipaux commençaient à remettre en ordre.Parmi eux, Caroline De Mee, une Belge de 48 ans, se prépare avec sa fille Kate, 19 ans, à retourner à l’écart du village de Fraisé-des-Corbières où elle gère cinq gîtes qu’elle a dû évacuer mardi soir dans l’urgence.”A 17H00, on a commencé à sentir la fumée, mais c’était loin, à 30 km. Puis il a commencé à pleuvoir des cendres. A 21H00, les flammes étaient devant chez nous et les braises nous tombaient sur les pieds. Là, on a compris qu’il fallait faire vite et on a évacué, avec les clients”, explique Kate, qui a passé deux nuits dans le gymnase.”On vient d’apprendre que la maison n’a pas brûlé, mais on va aller voir sur place”, reprend sa mère. “Les gîtes vont fermer pendant une semaine, puis on avisera”, ajoute Caroline De Mee.- “Patience” -De l’autre côté des Corbières, la salle des fêtes de Lézignan, commune de 10.000 habitants, a elle aussi accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.Là aussi, il a fallu déployer dans l’urgence les lits de camp et dégoter un traiteur, qui a accepté de préparer un menu “saucisses poulet purée” pour tout le monde, ajoute M. Valette.Une psychologue, qui y avait trouvé refuge, a offert ses services pour rassurer les plus angoissés, notamment les enfants, a expliqué le maire de la ville, Gérard Forcada.Quarante-huit heures plus tard, quelques familles attendent toujours le feu vert pour rejoindre leur location de vacances ou leur camping, comme Thierry Goisbeault, 42 ans, sa femme Élise, 41 ans, et leurs trois enfants. Arrivés samedi au camping Le Pinada, sur la commune de Fabrezan, ils ont juste eu le temps d’emporter leurs papiers avant d’être évacués.”À la salle des fêtes, on a rencontré d’autres sinistrés du camping et on a créé un groupe WhatsApp”, relève Elise Goisbeault, qui aimerait tout de même retrouver son mobile-home. “Je vous demande un peu de patience, c’est une grosse affaire”, a déclaré Christian Pouget, venu rencontrer en fin de journée les sinistrés de Lézignan. “On fait les choses progressivement. Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet, en promettant de “refaire le point dans les meilleurs délais”, sans s’engager plus précisément.