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Renvoyée en procès pour corruption avec Carlos Ghosn, Rachida Dati charge violemment les magistrats

La ministre de la Culture Rachida Dati, une des principales figures du gouvernement, a violemment attaqué mardi soir les magistrats et notamment ceux qui ont prononcé ce même jour son renvoi en procès, aux côtés de l’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d’influence.Alors que l’entourage d’Emmanuel Macron a indiqué après l’annonce de ce renvoi annoncé par une source judiciaire à l’AFP, que celle-ci “poursui(vai)t son travail au gouvernement”, l’ex-Garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, magistrate de formation, a dénoncé sur LCI une “procédure émaillée d’incidents” et vilipendé des magistrats qui “marchent” sur les droits de la défense et perpétueraient des “atteintes graves” contre ces derniers.Elle a notamment mis en cause le procureur de la République financier qui d’après elle l’aurait assuré de son désaccord avec les charges portées contre elle lorsqu’il l’a “reçue deux heures trente dans son bureau” : “J’ai vu droit dans les yeux M. (Jean-François) Bohnert qui m’a dit que son parquet dysfonctionnait”.Sollicités par l’AFP, ni M. Bohnert ni le Parquet national financier n’ont répondu dans l’immédiat.Mme Dati et M. Ghosn contestent les accusations dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris et aux lourds enjeux politiques, Rachida Dati étant également une potentielle candidate à la mairie de Paris.Selon une source judiciaire, une première audience est prévue le 29 septembre pour fixer la date du procès, qui d’après deux sources proches du dossier pourrait se tenir après les municipales prévues en mars 2026.- “Jusqu’au bout” -Les entourages de deux potentiels rivaux dans la capitale, Michel Barnier et Gabriel Attal, n’ont pas souhaité commenter.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a pour sa part apporté son soutien à Mme Dati, en souhaitant ardemment” qu’elle “soit maire de Paris” en 2026.Les Parisiens ne veulent “pas un prévenu” pour diriger Paris, a réagi l’entourage d’Emmanuel Grégoire, candidat socialiste. “Quel manque de respect pour les Parisiens” que la candidature de Mme Dati, a abondé le candidat écologiste David Belliard.En retour, Mme Dati a dénoncé une “instrumentalisation honteuse”.La ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale, le Parlement européen.”Nous allons faire appel dès aujourd’hui de cette décision”, ont déclaré à l’AFP deux des avocats de Mme Dati, Me Olivier Baratelli et Olivier Pardo, dont l’un des nombreux recours sur la prescription des faits qu’ils alléguent a encore été écarté mi-juillet.”Des recours sont toujours pendants mais ne font pas obstacle” à cette ordonnance de renvoi, a souligné mardi la source judiciaire.- “Lobbying” ? -Mme Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d’honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019).Les magistrats instructeurs estiment dans leur ordonnance signée mardi dont l’AFP a eu connaissance que ce qu’a fait Rachida Dati au Parlement européen “s’apparente à du lobbying”, ce qui “paraît incompatible tant avec son mandat qu’avec la profession d’avocat”.La convention d’honoraires aurait pu servir à masquer cette activité, répondant à des “mécanismes de dissimulation”, soulignent les juges.D’abord placée sous le statut plus favorable de témoin assisté, Mme Dati a été mise en examen en juillet 2021.Mardi soir, elle a assuré de la réalité de son travail d’avocate et contesté tout lobbying au Parlement européen : “Président du plus grand groupe industriel automobile au monde, président des constructeurs européens, vous pensez que Carlos Ghosn avait besoin de moi ?”, a-t-elle interrogé.Accusée également début juin par le Nouvel Obs et Complément d’enquête, sur France 2, d’avoir perçu 299.000 euros de GDF Suez quand elle était eurodéputée, sans en déclarer la provenance au Parlement européen, elle a dénoncé des accusations “diffamatoires”.Carlos Ghosn, 71 ans, est lui visé depuis avril 2023 par un mandat d’arrêt et sera jugé pour abus de pouvoirs par dirigeant de société, abus de confiance, corruption et trafic d’influence actifs. Un autre mandat d’arrêt le vise depuis 2022 dans des investigations d’envergure à Nanterre en lien avec le distributeur omanais Suhail Bahwan Automobiles.Celui qui possède les nationalités libanaise, française et brésilienne a été arrêté fin 2018 au Japon où il devait être jugé pour des malversations financières présumées quand il était à la tête de Renault-Nissan. Il a trouvé refuge au Liban fin 2019 après une fuite rocambolesque du Japon.Contactés, ses avocats n’ont pas répondu.De leur côté, ni Renault, partie civile, ni son avocat Kami Haeri, n’ont souhaité commenter.Dans ce dossier, trois personnes avaient été placées sous le statut de témoin assisté et éviteront un procès: Mouna Sepehri, ancien bras droit de Carlos Ghosn; Christian Husson, directeur juridique de Renault au moment des faits, décédé en 2023, et le criminologue Alain Bauer. Un non-lieu a été ordonné concernant des contrats avec une société de conseil de ce dernier.clw-gd-jco-are-kf/swi

Trump claims Obama ‘coup’ as Epstein questions mount

President Donald Trump sought Tuesday to distract from the growing furor over his administration’s handling of the Jeffrey Epstein sex scandal by pushing extraordinary claims that Barack Obama tried to mount a coup.The accusations, delivered in the Oval Office, followed a surprise announcement that Trump’s Department of Justice would question an imprisoned, key former assistant …

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Les premiers narcotrafiquants transférés vers la prison de Vendin-le-Vieil

Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants particulièrement dangereux que doit accueillir le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a annoncé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Sept fourgons blancs de l’administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie nationale jusqu’à l’entrée de la prison située près de Lens, a constaté l’AFP.Ce centre pénitentiaire est le premier à avoir été choisi pour accueillir les narcotrafiquants “les plus dangereux” du pays. Un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Au total, 200 détenus sont appelés à être incarcérés dans ces deux nouveaux quartiers de lutte contre la criminalité organisée.Selon David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, les personnes déjà transférées viennent “de la région parisienne et du sud de l’Oise”. D’autres transferts sont prévus depuis “la région marseillaise, la région grenobloise” et les Antilles, a-t-il précisé. Les transfèrements, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon plusieurs responsables syndicaux. Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l’extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels: “leur quotidien va changer”, a détaillé M. Lacroix.Selon Thomas Vaugrand, secrétaire général de l’Ufap-Unsa Justice Hauts-de-France, “ce sont tous des détenus avec des moyens financiers extérieurs assez importants, des moyens de continuer (…) leur trafic ou alors de commanditer des meurtres depuis leur cellule”. L’objectif du dispositif est d'”isoler ces profils, rendre étanche l’établissement avec l’extérieur.””On avait déjà affaire à de très gros profils. On est parti un cran au-dessus au niveau de la sécurité, mais on sait gérer ce type de profils”, a affirmé un autre syndicaliste.- Amra aussi – À Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd qui s’est évadé déjà deux fois de prison.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l’évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, “a vocation à aller dans cette prison”, a déclaré sur TF1 le garde des Sceaux mardi soir, refusant d’en dire plus sur la date de son transfert.Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ces transfèrements et le choix des détenus soumis à ce régime carcéral renforcé.Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d’un éventuel placement dans l’un de ces quartiers a ainsi été “condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants”, s’est insurgée son avocate Sophie Rey-Gascon auprès de l’AFP.Elle dénonce un “détournement” d’une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison.Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) a lui aussi dénoncé “fermement la procédure de sélection des détenus transférables qui ne permet qu’un exercice factice des droits de la défense”.Sur TF1, M. Darmanin a indiqué que “70% des détenus” qui iraient dans cette prison étaient en détention provisoire et expliqué que le choix des personnes était effectué par les magistrats instructeurs, le renseignement pénitentiaire et l’administration pénitentiaire.Ces premiers transfèrements “signent le retour officiel des quartiers +haute sécurité+, supprimés il y a plus de quarante ans pour leur inefficacité et leur nocivité”, estime le SM.La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l’une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d’objets. Un portique à ondes millimétriques a été installé, des caillebotis ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées sur l’ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu’ils n’en sortent. Les parloirs ont été dotés d’hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre détenus et visiteurs.edy-mdh-bbr-cnp-zl/cal/swi

MaPrimeRénov’ va rouvrir le 30 septembre pour les rénovations globales, mais de façon limitée

Les aides MaPrimeRénov’ vont bien reprendre en septembre, mais de façon plus limitée après un afflux important de dossiers depuis le début de l’année, qui assurent au gouvernement de surpasser ses objectifs de rénovation énergétique globale des logements, mais aussi de dépasser le budget prévu pour 2025. L’Etat avait décrété une pause estivale du guichet MaPrimeRénov’ pour les rénovations globales, qui cumulent plusieurs types de travaux d’amélioration de la performance énergétique, à cause de demandes et de tentatives de fraudes trop importantes. Le ministère chargé du Logement a annoncé mardi qu’il sera à nouveau possible de déposer une demande de subvention à partir du 30 septembre, mais les conditions seront resserrées pour dépenser moins d’argent public par dossier et ainsi financer plus de projets dans un budget contraint.. 13.000 dossiers maximumL’Agence nationale de l’habitat (Anah) a actuellement un “stock” de dossiers à traiter de 61.000 demandes, qui s’ajoutent aux 35.000 subventions déjà accordées depuis le début de l’année, ce qui représente un total de 4,2 milliards d’euros de potentielles subventions. Or l’Etat avait fixé un objectif de 62.000 rénovations globales financées en 2025 (hors copropriétés), avec un budget total de 3,6 milliards d’euros pour la rénovation énergétique, enveloppe qui va être dépassée. Le gouvernement prévoit d’ores et déjà d’imputer au budget 2026, “sous réserve du vote de la loi de finances”, les dossiers déposés en 2025 qui ne rentreront pas dans l’enveloppe budgétaire de cette année. Cela concerne les demandes qui seront soumises à partir de septembre, limitées à 13.000 d’ici à la fin de l’année pour éviter d’accumuler trop de dossiers en attente de réponse. Ce quota de 13.000 dossiers sera réparti par territoire et lorsqu’il sera dépassé, “la plateforme sera fermée jusqu’à la fin de l’année”, a indiqué le ministère dans un communiqué.Pour Julien Fortin, de l’Association des consultants en aménagement et développement, les annonces ministérielles n’offrent qu’une “visibilité à court terme” et constituent “un coup d’arrêt au développement engagé par la filière”.Hugues Sartre, porte-parole d’un groupement d’entreprises du secteur de la rénovation énergétique dénommé GERE, s’interroge lui sur “la légalité d’une subvention publique accordée au premier arrivé”.. Critères modifiésDans un premier temps, à partir du 30 septembre, seuls les ménages très modestes pourront demander une subvention, a précisé le ministère, qui élargira “peut-être” le guichet aux ménages modestes en fonction du nombre de dossiers reçus. Ces “nouvelles sont peu engageantes” pour Emma Rolland, enseignante en primaire dans le Lot-et-Garonne alors que la rénovation thermique de son toit est en suspens. “Je me situe dans les revenus modestes, donc je pense que je ne serai pas prioritaire”, déplore auprès de l’AFP cette propriétaire d’une maison, qui assume seule les coûts d’entretien. Le plafond maximum de travaux, sur lequel est calculé le pourcentage des subventions, va baisser de 70.000 euros à 40.000 euros pour les travaux qui permettent de gagner trois classes énergétiques au diagnostic de performance énergétique (DPE). Les aides MaPrimeRénov’ seront réservées aux logements les plus énergivores (note E, F ou G au DPE) et le bonus pour sortir de la catégorie de passoire énergétique (note F ou G) est supprimé.Un ménage très modeste pourrait ainsi percevoir maximum 32.000 euros, soit un montant insuffisant pour rénover une maison individuelle selon Hugues Sartre.Ces critères s’appliqueront à partir de septembre 2025 et seront conservés en 2026, même si des discussions sur le budget 2026 découleront le quota de subventions à accorder annuellement et l’ouverture ou non du guichet aux ménages aux revenus intermédiaires et supérieurs.A ce stade, “l’encre n’est sèche nulle part” concernant le budget 2026, assure le cabinet de la ministre du Logement Valérie Létard. “La seule chose qu’on puisse dire, c’est qu’il y aura MaPrimeRénov’ en 2026.””Si le budget n’est pas augmenté en 2026, c’est 4 milliards d’euros qui manqueront et la crise qu’on a connue en juin cette année surviendra dès mars l’année prochaine”, craint Jacques Baudrier, adjoint PCF à la mairie de Paris, qui appelle à créer “des recettes dédiées” à la rénovation énergétique avec “des taxes locales sur les bureaux ou sur les parkings de supermarchés”.Les règles des aides pour les copropriétés et pour les travaux isolés de rénovation (parcours par geste) restent inchangées en 2025.. 5.000 cas de fraudesL’Etat a détecté 5.000 cas avérés de fraudes parmi les demandes d’aides MaPrimeRénov’ pour des rénovations globales, contre 16.000 dossiers de ce type suspectés frauduleux annoncés en juin.Ces dossiers seront rejetés, tout comme les 8.000 autres cas de fraude détectés parmi les dossiers MaPrimeRénov’ par geste. Les dossiers en stock “continuent d’être passés au peigne fin”, a assuré le ministère, ajoutant que des agréments d’accompagnateurs Rénov’ et de mandataires seront retirés. 

Un retentissant procès pour corruption ordonné pour Rachida Dati et Carlos Ghosn

Deux juges d’instruction parisiens ont ordonné mardi un procès qui s’annonce retentissant contre Rachida Dati, ministre de la Culture et l’une des principales figures du gouvernement, et l’ancien patron tout-puissant de Renault-Nissan Carlos Ghosn pour corruption et trafic d’influence.Rachida Dati “poursuit son travail au gouvernement”, a indiqué l’entourage d’Emmanuel Macron.Les deux mis en cause contestent les accusations dans ce dossier judiciaire instruit depuis 2019 à Paris et aux lourds enjeux politiques, Rachida Dati, ex-ministre de la Justice sous la présidence de Nicolas Sarkozy, étant également une potentielle candidate à la mairie de Paris.Selon une source judiciaire, une première audience est prévue le 29 septembre pour fixer la date du procès, qui d’après deux sources proches du dossier pourrait se tenir après municipales prévues en mars 2026.Rachida Dati n’a pas répondu à l’AFP.”Je vous mènerai à la victoire. Certains essaient de m’attaquer sur ma vie privée, sur plein d’aspects qui sont collatéraux à ma candidature. Je n’ai peur de rien, de personne”, avait lancé lundi soir la maire du 7e arrondissement en réunion publique.- “Jusqu’au bout” -“Elle ira jusqu’au bout”, a confirmé mardi un de ses proches, le maire du 6e arrondissement, Jean-Pierre Lecoq. Les entourages de deux potentiels rivaux dans la capitale, Michel Barnier et Gabriel Attal, n’ont pas souhaité commenter.Les Parisiens ne veulent “pas un prévenu” pour diriger Paris, a réagi l’entourage d’Emmanuel Grégoire, candidat socialiste.”Quel manque de respect pour les Parisiens” que la candidature de Mme Dati, a abondé le candidat écologiste David Belliard.La ministre, âgée de 59 ans, sera jugée pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale, le Parlement européen.”Nous allons faire appel dès aujourd’hui de cette décision, liée à une autre ordonnance reçue le même jour”, ont déclaré à l’AFP deux des avocats de l’ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, Me Olivier Baratelli et Olivier Pardo.Le dernier de leurs nombreux recours sur la prescription a en effet été écarté mi-juillet par les juges d’instruction.”Des recours sont toujours pendants mais ne font pas obstacle” à cette ordonnance de renvoi, a souligné mardi la source judiciaire.- “Lobbying” ? -Mme Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil actées dans une convention d’honoraires signée le 28 octobre 2009 avec RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, mais sans avoir réellement travaillé, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019).Les magistrats instructeurs estiment dans leur ordonnance signée mardi dont l’AFP a eu connaissance que ce qu’a fait Rachida Dati au Parlement européen “s’apparente à du lobbying”, ce qui “paraît incompatible tant avec son mandat qu’avec la profession d’avocat”.La convention d’honoraires aurait pu servir à masquer cette activité, répondant à des “mécanismes de dissimulation”, soulignent les juges.D’abord placée sous le statut plus favorable de témoin assisté, Mme Dati a été mise en examen en juillet 2021.Elle a par ailleurs été accusée début juin par le Nouvel Obs et Complément d’enquête, sur France 2, d’avoir perçu 299.000 euros de GDF Suez quand elle était eurodéputée, sans en déclarer la provenance au Parlement européen.Elle a dénoncé des accusations “diffamatoires”.Carlos Ghosn, 71 ans, est lui visé depuis avril 2023 par un mandat d’arrêt et sera jugé pour abus de pouvoirs par dirigeant de société, abus de confiance, corruption et trafic d’influence actifs. Un autre mandat d’arrêt le vise depuis 2022 dans des investigations d’envergure à Nanterre en lien avec le distributeur omanais Suhail Bahwan Automobiles.Celui qui possède les nationalités libanaise, française et brésilienne a été arrêté fin 2018 au Japon où il devait être jugé pour des malversations financières présumées quand il était à la tête de Renault-Nissan. Il a trouvé refuge au Liban fin 2019 après une fuite rocambolesque du Japon.Contactés, ses avocats n’ont pas répondu.De leur côté, ni Renault, partie civile, ni non avocat Kami Haeri, n’ont souhaité commenter.Dans ce dossier, trois personnes avaient été placées sous le statut de témoin assisté et éviteront un procès: Mouna Sepehri, ancien bras droit de Carlos Ghosn; Christian Husson, directeur juridique de Renault au moment des faits, décédé en 2023, et le criminologue Alain Bauer.Un non-lieu a été ordonné sur le volet des contrats conclus entre la société RNBV et la société AB Conseil d’Alain Bauer, qui avait touché un million d’euros entre 2012 et 2016 pour des activités de consultant en sécurité.clw-gd-jco-are/cal/jpa

US to leave UN cultural body, citing anti-Israel bias

The United States said Tuesday it would quit UNESCO, saying the UN cultural and education agency, best known for establishing world heritage sites, is biased against Israel and promotes “divisive” causes.President Donald Trump had already ordered withdrawal from the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation once before, in 2017 during his first term. President …

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France’s top diplomat calls for foreign press access to Gaza

France’s foreign minister urged Israel on Tuesday to allow international journalists into the besieged Palestinian territory of Gaza to “bear witness” to the situation after 21 months of war.The United Nations and human rights groups say Gaza and its population of more than two million people face famine-like conditions, with near-daily deaths of people queueing …

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