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Célébrations en marge de la Ligue des Champions: la fête endeuillée par deux morts

La victoire du Paris SG face à l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions a été endeuillée en France par la mort d’un mineur à Dax et celle d’un jeune homme à Paris, où la soirée a été émaillée de nombreux incidents.A Dax, un mineur de 17 ans a été tué à coups de couteau lors d’un rassemblement pour célébrer le sacre du club parisien tandis que dans la capitale, dans le 15e arrondissement, un jeune homme d’une vingtaine d’années circulant à scooter a été percuté par une voiture et a succombé à ses blessures.A Grenoble, quatre personnes d’une même famille ont été blessées dont deux grièvement après qu’une voiture a heurté la foule célébrant la victoire du PSG.A Coutances (Manche), un policier, atteint accidentellement à l’oeil, selon les premiers éléments d’enquête, par un mortier d’artifice, a été placé en coma artificiel et transporté à l’hôpital de Caen.Au cours de la soirée, émaillée de très nombreux incidents et de violences, majoritairement dans la capitale, 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés dont 18 à Paris, selon le ministère de l’Intérieur. La nature et la gravité des blessures n’ont pas été précisées.Sept sapeurs-pompiers ont été blessés ainsi que 192 manifestants.Il y a eu 559 interpellations dont 491 à Paris, qui ont conduit à 320 gardes à vue dont 254 à Paris, a ajouté la même source.Le ministère a décompté, selon un bilan national provisoire, 692 incendies dont 264 véhicules.A Paris, la plupart des incidents se sont déroulés sur l’avenue des Champs-Elysées, qui avait été fermée à la circulation pour l’occasion, ainsi qu’aux abords du Parc des Princes, le stade historique du PSG.Durant plusieurs heures après le coup de sifflet final, des échauffourées sporadiques ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des groupes mobiles. Gaz lacrymogènes et utilisation d’un engin lanceur d’eau d’un côté, mortiers d’artifice et lancers de divers projectiles, de l’autre. En dépit d’un dispositif particulièrement conséquent – 5.400 policiers et gendarmes avaient été mobilisés à Paris et en petite couronne-, des scènes de pillages, de bris de mobilier urbain, de vitrines dégradées et d’incendies de vélos en libre service, ont été constatées principalement sur les Champs-Elysées et à ses abords.- La parade, nouveau défi sécuritaire -Dans une rue adjacente, une terrasse éphémère a été incendiée. Un magasin de chaussures de l’avenue a été pillé avant que les forces de l’ordre n’interviennent rapidement. Une trentaine de personnes y ont été interpellées.Deux voitures ont été incendiées Porte de Saint-Cloud, près du Parc des Princes, où à plusieurs reprises des supporters munis de fumigènes sont descendus sur le périphérique et ont interrompu la circulation avant d’être délogés par les forces de l’ordre.Dans un message posté sur X dans la soirée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’était insurgé “contre des barbares venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre”, tandis que les “vrais supporters du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe”.”Il est insupportable qu’il ne soit pas envisageable de faire la fête sans craindre la sauvagerie d’une minorité de voyous qui ne respectent rien”, avait ajouté le ministre.Signe de la tension tout au long de la soirée, le 18, numéro d’urgence des pompiers, a été saturé, au point que les sapeurs-pompiers de Paris ont diffusé un message sur X pour tenter de canaliser les demandes.Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’exprimera à la mi-journée, quelques heures avant la parade des joueurs sur les Champs-Elysées, qui constitue un nouveau défi en terme sécuritaire pour la police. Il détaillera le dispositif de sécurité mis en place.D’ores et déjà, il est prévu l’installation de trois box pour accueillir le public, avec une jauge maximale totale de 110.000 personnes. Les joueurs seront à bord d’un bus à Impériale. Ils seront ensuite reçus à l’Elysée par le président Emmanuel Macron. Puis ils iront au Parc des Princes pour la présentation du trophée aux supporters.

L’énergie du chorégraphe Hofesh Shechter, de Paris à Montpellier

“J’invite les danseurs dans mon monde”: le chorégraphe Hofesh Shechter, figure de la danse contemporaine, raconte à l’AFP sa première création pour le Ballet de l’Opéra de Paris et livre ses premières envies en tant que nouveau co-directeur de la cité de la danse à Montpellier.Très demandé sur les scènes internationales, l’artiste d’origine israélienne, qui a joué dans le film “En Corps” (2022) de Cédric Klapisch, signe “Red Carpet”, une pièce dansée du 8 juin au 14 juillet au Palais Garnier.Après des ateliers, “j’ai fait le casting et choisi ceux que je sentais connectés à mon travail”, explique le chorégraphe de 50 ans, connu pour ses danses puissantes, viscérales, libératrices, qui électrisent ses danseurs comme le public. Il a souhaité ici constituer un groupe restreint de 13 membres, pour mieux “concentrer l’énergie”.Dans le processus de travail, “je définis la façon dont j’estime que le mouvement doit être, comment je le trouve puissant”, décrit-il, disant vouloir “inviter les danseurs dans (son) monde”. Ensuite, “à travers leur interprétation, je les laisse créer” et “ils apportent une nouvelle coloration à mon travail”.Dans le même temps, Hofesh Shechter, qui avait signé la musique du film de Klapisch avec Thomas Bangalter, moitié de Daft Punk, crée ses compositions. Dans “Red Carpet”, ce sont “des morceaux électro” sur lesquels quatre musiciens jouent en live “un jazz expérimental”.Lors d’une répétition à laquelle l’AFP a pu assister, le groupe évolue en tribu organique, dont l’élan est percutant. Les danseurs ancrent leurs pas dans le sol, pour mieux le repousser dans le mouvement suivant. Selon le chorégraphe, sa création s’inspire de “l’atmosphère du glamour, des paillettes, du cabaret”, mais il ne souhaite pas en dire davantage sur cette oeuvre qui partira en tournée aux Etats-Unis en octobre.Formé à la danse folklorique, il débute sa carrière comme danseur au sein de la Batsheva Dance Company en Israël. Il s’installe à Londres au début des années 2000, commence à créer et fonde en 2008 une compagnie à son nom.- “Faire bouillonner” -“Uprising” (2006), première pièce l’ayant révélé auprès du public, danse brute et percutante de sept hommes en colère, a pu être lue comme puisant son inspiration dans les émeutes en France de 2005. “From England with love” (2021) est quant à elle une ode à la jeunesse de ce pays, un an après l’entrée en vigueur du Brexit.Hofesh Shechter vient par ailleurs d’être nommé, avec trois autres personnes, co-directeur de l’Agora, nouvelle cité internationale de la danse à Montpellier, qui gèrera également le festival Montpellier danse, rendez-vous de la création contemporaine. Observant en France une “soif” pour son travail, il entend “faire bouillonner” la danse “dans la ville” ou “auprès des étudiants”, “donner de l’énergie à ce lieu et en puiser également”. Ce sera aussi un lieu d’attache pour sa compagnie les temps de création.Les quatre co-directeurs de l’institution seront aussi responsables d’un master dédié aux talents internationaux. Il s’agit “de s’impliquer pour aider les jeunes chorégraphes”, en partageant les “expériences”.Il restera toutefois basé au Royaume-Uni, pays dont il doit par ailleurs obtenir “bientôt” la nationalité, sa troisième puisqu’il a aussi la nationalité allemande.”Political mother”, autre de ses oeuvres, dansée dans le film de Cédric Klapisch, est quant à elle reprise à l’ouverture des Nuits de Fourvière cette semaine à Lyon, avec l’ex-danseuse du Ballet Marion Barbeau, héroïne du film.

Cueillez-les vous-même: panier rempli pour producteurs et consommateurs

Il est à peine 9h et déjà une vingtaine de dos courbés s’alignent entre les fraisiers d’une ferme alsacienne, où trois hectares sont consacrés à la libre-cueillette. Un moyen de se passer de main-d’Å“uvre pour les producteurs et de faire des économies pour les consommateurs.”Ça fait 40 ans que je suis dans la région, ça fait 40 ans que j’en fais”: Nathalie Jubault, 61 ans, est une “libre-cueilleuse” aguerrie.Venue en tenue de sport à la ferme Krieger, à Haguenau, au nord de Strasbourg, elle profite de son jour de repos pour cueillir 3 kilos de fraises et prévoit d’y retourner la semaine prochaine. “C’est beaucoup plus agréable! Dans les barquettes au supermarché, il y a souvent du moisi. Et ça fait travailler les producteurs de chez nous!”, s’exclame cette gérante de supermarché, qui confie ne jamais y acheter ses fruits et légumes parce qu’ils “viennent d’Espagne ou du Maroc”. Jeunes, vieux, enfants: munis de leurs seaux en plastique, les clients n’ont qu’à tendre le bras vers le fruit qu’ils préfèrent.Un circuit (très) court, particulièrement apprécié en Alsace, région en pointe sur le consommer local. – Moitié prix -Ici, le kilo de fraises coûte 4,30 euros, soit moitié moins que dans le commerce, un argument mis en avant par chaque cueilleur.”Le prix est correct pour nous, pour eux et pour tout le monde”, résume Virginie Krieger, propriétaire de cette ferme qui propose aussi des légumes de saison à la vente. La libre-cueillette est même l’une de ses activités les plus rentables. Elle représente 25% du chiffre d’affaires de son exploitation qu’elle a rachetée il y a 20 ans à une famille allemande, la première à avoir proposé dans les années 1960 de la libre-cueillette en France.”L’avantage, c’est qu’on a besoin de moins de personnel. Aujourd’hui, nous sommes une dizaine de cueilleurs, mais si on voulait cueillir ce que les clients ne cueillent pas, on devrait être 20 à 30 personnes”, explique Mme Krieger, qui rappelle à quel point il est difficile de recruter de la main-d’Å“uvre agricole. “Tu es là de 5h30 à 13h, dans une posture assez difficile, il n’y a plus beaucoup de gens qui veulent le faire”, déplore la maraîchère de 47 ans.Elle peut encore compter sur de la main-d’Å“uvre étrangère, venue des pays de l’Est notamment. A quelques kilomètres de là, dans la petite ville cossue de la Wantzenau, Anne Clauss emploie une dizaine de saisonniers, tous venus de Roumanie.- 12 kilos en 30 minutes -Elle explique avoir lancé la libre-cueillette il y a 10 ans sur l’exploitation familiale afin de diversifier sa clientèle. Voyant que “ça marchait bien”, sa parcelle s’est agrandie et compte désormais deux hectares de libre-cueillette et une dizaine de variétés de fraises.Son dernier record: une tonne cueillie par 600 clients en une journée, la semaine dernière. “C’est génial ici”, témoigne Andreea Cristinar, 47 ans, qui avec son mari et leur fils, chapeaux sur la tête, a cueilli 12 kilos en à peine 30 minutes, pour en faire des confitures. Les avantages pour le producteur et le client sont tellement nombreux selon Thierry Peterschmitt, président de l’association des producteurs de fraises d’Alsace, que “la quasi totalité” des exploitations de fraises de la région, soit entre 40 et 50, propose de la libre-cueillette.”Un tiers du volume total (2.000 tonnes, ndlr) est vendu en libre-cueillette en Alsace”, ajoute M. Peterschmitt.La production biologique en revanche peine à s’imposer et reste “marginale”, selon Pierre Barth, président de l’Interprofession Fruits & Légumes d’Alsace. Le bio n’est “pas au programme” pour Virginie Krieger, qui a observé 30 à 40% de pertes l’année passée à cause des intempéries. “C’était compliqué”, confirme Anne Clauss après avoir déjà essayé le bio, car “il n’y a aucun produit pour contrôler les maladies”.Pas de quoi inquiéter les clients, comme Sophie Weissenburger, venue avec son fils de 2 ans: “J’espère pouvoir leur faire confiance… Mais c’est du local, c’est toujours mieux que les fraises d’Espagne!” 

Trois synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris aspergés de peinture verte à Paris, colère d’Israël

Le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, suscitant l'”indignation” et la condamnation de personnalités politiques de tous bords, et la colère d’Israël.Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15 samedi matin. Les images de vidéosurveillance du Mémorial ont montré une personne vêtue de noir en train de taguer vers 4H30. Un homme vêtu de sombre a également été filmé par une caméra de surveillance de la synagogue des Tournelles, peu avant 4H00. Les images de deux hommes (un aspergeant de la peinture et le second le filmant) ont été captées par une caméra de surveillance de la seconde synagogue du 4e arrondissement.Une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, a “fait également l’objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte”.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d’une enquête pour “dégradations commises en raison de la religion” à la suite de la découverte de jets de peinture verte sur ces cinq lieux.- “Tristesse” et “indignation” -“Beaucoup de tristesse et d’indignation en voyant ce matin ces images de lieux juifs qui ont été dégradés”, a réagi auprès de l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi. L’ancien président socialiste François Hollande a jugé cet acte “inacceptable, insupportable”. “L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre République”, a-t-il asséné. La ville de Paris va porter plainte, a assuré la maire PS Anne Hidalgo, en “(condamnant) avec la plus grande force ces intimidations”.Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur et président des LR Bruno Retailleau a dit son “immense dégoût devant ces actes odieux qui visent la communauté juive”. La députée européenne de La France insoumise Manon Aubry a fait part aussi de son “dégoût face à ces actes antisémites”. “Le racisme est un poison. L’unité du peuple son antidote”, a-t-elle ajouté.Ces dégradations “sont de toute évidence la signature de l’antisémitisme qui se déchaîne dans notre pays”, a estimé le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Le président israélien, Isaac Herzog, s’est dit samedi soir “consterné” par “l’attaque contre des institutions juives” à Paris, soulignant que son arrière-grand-père avait été le premier rabbin de l’une des synagogues concernées.”Horrifiée” par cette “attaque antisémite coordonnée”, l’ambassade d’Israël en France a relevé les tensions entre les deux pays actuellement à propos de la situation à Gaza. “Nous ne pouvons ignorer la discorde problématique observée ces deux dernières semaines chez certains dirigeants et élus”, a-t-elle écrit dans un communiqué. – “Plus de 60% des actes antireligieux” -“Je pense aux Justes” et “à ceux qui ont sauvé les juifs pendant la guerre et j’ai honte pour notre temps. Je ne veux pas de ce que devient la France. Nous valons mieux que cela”, a considéré le chef des députés LR Laurent Wauquiez.”Ingérence ou pas, manipulation ou pas, le geste est antisémite et cherche à désigner les Français juifs”, a estimé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.SOS Racisme a également jugé “intolérable” cette “action aux relents antisémites qui cite explicitement les Justes”.Il y a un an, en mai 2024, des “mains rouges” avaient été peintes sur le Mur des Justes, au Mémorial de la Shoah. Trois Bulgares ont été écroués dans cette affaire. Les tags représentant des “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.sm-juc-clw-chl-are/asl/alh

Ligue des champions: à Paris, la fête bat son plein après le sacre

Les scènes de liesse se multiplient à Paris samedi après la victoire du PSG 5-0 face à l’Inter Milan, à Munich en finale de la Ligue des champions, avec des rassemblements de supporters autour du Parc des Princes et des Champs-Elysées, et quelques incidents. Même sans joueur sur le terrain, le Parc des Princes a résonné comme pour les plus belles affiches et a rugi à chacun des cinq buts des Parisiens, qui ont assuré une démonstration sans contestation possible contre l’Inter Milan (5-0). “C’est comme si le match se passait à la maison”, a lancé le rappeur Vacra, l’un des acteurs du spectacle d’avant-match dans un Parc des Princes où 48.000 billets ont été mis à la vente pour l’occasion afin de profiter de la finale avec quatre écrans géants au niveau du rond central.Chaque gros plan sur des supporters italiens en détresse a été célébré comme un but ou presque tandis que Désiré Doué, héros du match avec son doublé, a été longuement ovationné lors de sa sortie. – “En tachycardie” -Supporter du PSG depuis plus de 20 ans, Clément, maillot de Dembélé sur le dos, exulte: “C’est trop bon! Et tellement mérité! On a un chant qui parle de galères et de combats, ça n’a pas toujours été facile. Mais on a retrouvé la foi cette année avec une équipe sans star. C’est 11 mecs qui jouent les uns pour les autres”.”“Je m’attendais à être en tachycardie tout le match et finalement on a plié ça d’entrée. Quelle démonstration !”, s’enthousiasme Simon, maillot du PSG version 1992, son année de naissance, sur le dos. Dès le coup de sifflet final, un son et lumière avec des flammes a illuminé le terrain tandis que quelques kilomètres plus loin, la Tour Eiffel a brillé de mille feux aux couleurs parisiennes. Mais en-dehors, les supporters regroupés notamment sur les Champs-Elysées, interdits aux voitures pour l’occasion, et sur la place du Trocadéro ont célébré bien plus tôt le sacre, à grands coups de pétards, de chants et de coups klaxon. Les manifestations de joie ne sont pas allées sans débordements: les 5.400 policiers et gendarmes mobilisés pour la soirée à Paris et son agglomération ont eu recours au canon à eau sur les Champs-Elysées et ont dû évacuer des supporters descendus sur le périphérique alors même que le match se jouait encore. A 22H45, moment de la fin de match, 81 personnes avaient été interpellées, concentrées Porte de Saint-Cloud et en haut de l’avenue des Champs-Elysées notamment pour “détention de mortiers d’artifice, produits incendiaires”, selon la préfecture de police.Sur les Champs, beaucoup de vitrines de magasins ont été préventivement recouvertes de panneaux en bois léger par crainte de débordements, comme lors de la demi-finale retour.- “Comme en 98″ -Les célébrations vont durer une bonne partie de la nuit, notamment autour des Champs-Elysées. Une parade est prévue dimanche pour présenter le trophée. L’équipe parisienne sera également reçue par le chef de l’Etat Emmanuel Macron, dimanche à l’Elysée.”C’est énorme d’être là ce soir c’est historique ! Les Champs y a que ça à Paris ! J’ai suivi le match sur mon téléphone avec eux [ses 3 amis, NDLR]. On est là pour l’ambiance et on va célébrer, jusqu’à ce qu’il nous poussent dehors”, savoure Amine, 19 ans, venu de Nanterre Romain, 48 ans, est venu sur les Champs avec sa compagne. “On habite dans l’ouest de Paris, on a marché 30 minutes pour venir. Quand la France gagne on va sur les Champs, on était venu en 2018, j’étais là en 98… on attendait que Paris gagne depuis si longtemps” raconte-t-il. “Par contre l’ambiance est un peu particulière on s’attendait à des chants…” souligne-t-il quelques secondes plus tard, après un mouvement de foule. Le Collectif Ultras Paris (CUP) avait appelé les supporters à célébrer “sans débordements.””Ca va être incroyable à Paris, mais s’il vous plaît pas de violence, on ne casse rien, on est tranquilles on fait la fête seulement”, a plaidé l’attaquant du PSG Ousmane Dembélé au micro de CBS après la rencontre. sdu-js-dga-fs/dar/cpb/

Djokovic and Sinner flex muscles to reach French Open last 16 as Keys survives

Novak Djokovic and Jannik Sinner flexed their muscles on Saturday, powering into the fourth round of the French Open in straight sets, as Madison Keys saved three match points to advance alongside three other American women.Djokovic eased past Austrian qualifier Filip Misolic 6-3, 6-4, 6-2 on Court Philippe Chatrier to keep his quest for a …

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Brilliant PSG demolish Inter Milan to win first Champions League title

Paris Saint-Germain won the Champions League for the first time in their history as Luis Enrique’s brilliant young side outclassed Inter Milan on Saturday in the most one-sided final ever as teenager Desire Doue scored twice in an astonishing 5-0 victory.Achraf Hakimi, playing against his former club, gave PSG an early lead and Doue went …

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Paris Holocaust memorial, synagogues vandalised

France’s Holocaust memorial and three Paris synagogues and a restaurant were vandalised with paint overnight Saturday, in what the Israeli embassy denounced as a “coordinated anti-Semitic attack”.An investigation has been opened into “damage committed on grounds of religion”, the Paris public prosecutor’s office said. No arrests have been made.French Interior Minister Bruno Retailleau said he …

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Trois synagogues et le Mémorial de la Shoah à Paris aspergés de peinture verte

Le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant ont été aspergés de peinture verte dans la nuit de vendredi à samedi à Paris, suscitant l'”indignation” et la condamnation de personnalités politiques de tous bords.Au pied de la façade du restaurant de la communauté juive “Chez Marianne”, un pot de peinture entamé a été retrouvé. Des jets de peinture ont également été constatés sur la synagogue des Tournelles, sur celle d’Agoudas Hakehilos, ainsi que sur le Mémorial de la Shoah, tous dans le 4e arrondissement de la capitale. Aucun message, ni revendication n’a été découvert à ce stade.Les faits ont été constatés par les policiers lors de leurs patrouilles vers 05h15. Les images de vidéosurveillance du Mémorial ont montré une personne vêtue de noir en train de taguer vers 4H30.La préfecture de police de Paris (PP) a précisé à l’AFP qu’une autre synagogue, cette fois dans le 20e arrondissement, avait “fait également l’objet de dégradations par jets de peinture de couleur verte”.Sollicité par l’AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir chargé la Sûreté territoriale d’une enquête pour “dégradations commises en raison de la religion” à la suite de la découverte de jets de peinture verte sur ces cinq lieux.- “Tristesse” et “indignation” -“Beaucoup de tristesse et d’indignation en voyant ce matin ces images de lieux juifs qui ont été dégradés”, a réagi auprès de l’AFP le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi. L’ancien président socialiste François Hollande a jugé cet acte “inacceptable, insupportable”. “L’antisémitisme n’a pas sa place dans notre République”, a-t-il asséné. La ville de Paris va porter plainte, a assuré la maire PS Anne Hidalgo, en “(condamnant) avec la plus grande force ces intimidations”.Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur et président des LR Bruno Retailleau a dit son “immense dégoût devant ces actes odieux qui visent la communauté juive”. La députée européenne de La France insoumise Manon Aubry a fait part aussi de son “dégoût face à ces actes antisémites”. “Le racisme est un poison. L’unité du peuple son antidote”, a-t-elle ajouté.Ces dégradations “sont de toute évidence la signature de l’antisémitisme qui se déchaîne dans notre pays”, a estimé le président du Rassemblement national Jordan Bardella.Le président israélien, Isaac Herzog, s’est dit samedi soir “consterné” par “l’attaque contre des institutions juives” à Paris, soulignant que son arrière-grand-père avait été le premier rabbin de l’une des synagogues concernées.”Horrifiée” par cette “attaque antisémite coordonnée”, l’ambassade d’Israël en France a relevé les tensions entre les deux pays actuellement à propos de la situation à Gaza. “Nous ne pouvons ignorer la discorde problématique observée ces deux dernières semaines chez certains dirigeants et élus”, a-t-elle écrit dans un communiqué. – “Plus de 60% des actes antireligieux” -Le député PS Emmanuel Grégoire, qui brigue la mairie de Paris, a proposé pour sa part la création dans la capitale “d’une instance municipale dédiée à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et toutes les discriminations”, dans une tribune publiée dans La Tribune Dimanche.”Je pense aux Justes” et “à ceux qui ont sauvé les juifs pendant la guerre et j’ai honte pour notre temps. Je ne veux pas de ce que devient la France. Nous valons mieux que cela”, a considéré le chef des députés LR Laurent Wauquiez.”Ingérence ou pas, manipulation ou pas, le geste est antisémite et cherche à désigner les Français juifs”, a estimé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.SOS Racisme a également jugé “intolérable” cette “action aux relents antisémites qui cite explicitement les Justes”.Il y a un an, en mai 2024, des “mains rouges” avaient été peintes sur le Mur des Justes, au Mémorial de la Shoah. Trois Bulgares ont été écroués dans cette affaire. Les tags représentant des “mains rouges”, symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, ont été analysés par les services de sécurité comme une opération d’ingérence de la part de Russophones.Dans un télégramme adressé aux préfets vendredi et consulté par l’AFP, Bruno Retailleau avait demandé un renforcement des mesures de sécurisation de la communauté juive à l’occasion de la fête de Chavouot du dimanche 1er juin au soir au mardi 3 juin au soir.Il avait expliqué ces mesures par la “persistance des tensions au plan international, en particulier au Proche-Orient”. Le ministre avait relevé en outre que “les actes antisémites représentant plus de 60% des actes antireligieux, la communauté juive était particulièrement exposée”.sm-juc-clw-chl-are/asl/dch   

US envoy says Hamas response to ceasefire proposal ‘unacceptable’

Hamas announced on Saturday that it had submitted its reply to a US-backed Gaza ceasefire proposal, but Washington’s main negotiator almost immediately criticised the response as “totally unacceptable”.Hamas did not say it had accepted the proposal from US envoy Steve Witkoff, but a Hamas source told AFP the group’s response was positive, while emphasising the …

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