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ICC seeks arrest of Taliban leaders over persecution of women

The International Criminal Court on Tuesday issued arrest warrants for two senior Taliban leaders in Afghanistan, accusing them of crimes against humanity over the persecution of women and girls.Judges said that there were “reasonable grounds” to suspect Taliban Supreme Leader Hibatullah Akhundzada and chief justice Abdul Hakim Haqqani of committing gender-based persecution.”While the Taliban have …

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Incendie dans l’Hérault: l’autoroute A9 fermée dans les deux sens entre Sète et Agde

L’autoroute A9 a été fermée “à titre préventif” dans les deux sens de circulation mardi entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède, a annoncé le préfet de l’Hérault.”Les fumées se dirigent vers l’autoroute A9″, a expliqué le préfet en fin d’après-midi sur les réseaux sociaux, précisant qu’un contournement “a été mis en place par l’A75″. L’incendie touche les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. En direction de l’Espagne, les conducteurs doivent emprunter l’A709, qui dessert l’agglomération de Montpellier, afin de prendre la sortie obligatoire Saint-Jean-de-Védas (N.32) pour rejoindre l’A75, a pour sa part indiqué Vinci Autoroutes sur X.Dans l’autre sens, les véhicules circulant en direction de Lyon doivent suivre l’A75, selon la même source.L’A9, qui relie la France à l’Espagne, avait déjà été fermée plus au sud, aux environs de Narbonne, de lundi après-midi à mardi en fin de matinée, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages.L’incendie dans l’Hérault à l’origine de cette nouvelle coupure de l’A9 a parcouru une dizaine d’hectares et mobilise 150 sapeurs-pompiers, cinq avions bombardiers d’eau et un hélicoptère de commandement, selon la préfecture.A une cinquantaine de kilomètres plus au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient eux depuis 13h55 pour un feu de forêt sur la commune de Montardier, où 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus ont été parcourus.”Le feu est toujours en évolution et n’est pas maîtrisé. La difficulté majeure réside dans l’inaccessibilité des engins sur la tête du feu et les flancs. A ce stade, il n’y a aucune victime ni dégât sur des habitations ou infrastructures. Le travail d’extinction sera de longue durée et va durer toute la nuit et se poursuivre demain”, ont indiqué en fin d’après-midi dans un communiqué les pompiers du Gard, qui ont engagé plus de 140 hommes et une vingtaine de véhicules.

Incendie dans l’Hérault: l’autoroute A9 fermée dans les deux sens entre Sète et Agde

L’autoroute A9 a été fermée “à titre préventif” dans les deux sens de circulation mardi entre Sète (sortie N.33) et Agde (N.34), en raison de fumées provenant d’un feu de pinède, a annoncé le préfet de l’Hérault.”Les fumées se dirigent vers l’autoroute A9″, a expliqué le préfet en fin d’après-midi sur les réseaux sociaux, précisant qu’un contournement “a été mis en place par l’A75″. L’incendie touche les communes de Castelnau-de-Guers et Montagnac. En direction de l’Espagne, les conducteurs doivent emprunter l’A709, qui dessert l’agglomération de Montpellier, afin de prendre la sortie obligatoire Saint-Jean-de-Védas (N.32) pour rejoindre l’A75, a pour sa part indiqué Vinci Autoroutes sur X.Dans l’autre sens, les véhicules circulant en direction de Lyon doivent suivre l’A75, selon la même source.L’A9, qui relie la France à l’Espagne, avait déjà été fermée plus au sud, aux environs de Narbonne, de lundi après-midi à mardi en fin de matinée, causant des dizaines de kilomètres d’embouteillages.L’incendie dans l’Hérault à l’origine de cette nouvelle coupure de l’A9 a parcouru une dizaine d’hectares et mobilise 150 sapeurs-pompiers, cinq avions bombardiers d’eau et un hélicoptère de commandement, selon la préfecture.A une cinquantaine de kilomètres plus au nord, les sapeurs-pompiers du Gard intervenaient eux depuis 13h55 pour un feu de forêt sur la commune de Montardier, où 120 hectares de végétation, de broussailles et de feuillus ont été parcourus.”Le feu est toujours en évolution et n’est pas maîtrisé. La difficulté majeure réside dans l’inaccessibilité des engins sur la tête du feu et les flancs. A ce stade, il n’y a aucune victime ni dégât sur des habitations ou infrastructures. Le travail d’extinction sera de longue durée et va durer toute la nuit et se poursuivre demain”, ont indiqué en fin d’après-midi dans un communiqué les pompiers du Gard, qui ont engagé plus de 140 hommes et une vingtaine de véhicules.

Feux de forêts: la Syrie appelle l’UE à l’aide

Les autorités syriennes ont demandé mardi à l’Union européenne de les aider à combattre les feux de forêts dans la province côtière de Lattaquié, qui font rage depuis six jours et ont déjà ravagé quelque 100 km2 de zones boisées, selon l’ONU.”Nous avons demandé l’aide de l’UE pour combattre les incendies”, a déclaré le ministre syrien chargé des situations d’urgence et des catastrophes, Raed al-Saleh, cité par les médias officiels.Des avions envoyés par Chypre sont attendus mardi pour aider à contenir les incendies, a-t-il ajouté.Des équipes de pompiers venues de Jordanie, de Turquie et du Liban ont déjà rejoint leurs homologues syriens, confrontés à des conditions particulièrement difficiles: températures élevées, vents violents, relief montagneux escarpé et présence de mines dans un pays meurtri par des années de guerre.Selon M. Saleh, “les conditions météorologiques contribuent grandement à l’extension des incendies”.”Des vents forts ont étendu les incendies dans la nuit à Ghassaniyé, village de la région de Lattaquié”, où les secouristes ont pu évacuer les femmes et les enfants et contenir le feu avec l’aide des habitants, a-t-il dit.Les incendies “ont réduit en cendres environ 100 kilomètres carrés de forêt et de terres agricoles, ce qui représente plus de 3% de la couverture forestière totale en Syrie”, a indiqué à l’AFP le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) en Syrie.Selon cette source, quelque 5.000 personnes ont été impactées par ces incendies dans la région de Lattaquié où plusieurs localités ont été évacuées.Les incendies n’ont pas fait de victime.Lors d’une visite dans la région, le ministre de l’Intérieur, Anas Khattab, a évoqué des “suspicions concernant l’implication de certains individus” dans les incendies, ajoutant que les enquêtes détermineraient si certains feux avaient été allumés délibérément et que les éventuels pyromanes devraient rendre des comptes.Près de sept mois après l’éviction du président Bachar al-Assad, la Syrie reste profondément marquée par plus d’une décennie de guerre qui a ravagé son économie et ses infrastructures.Alors que le changement climatique accroît la fréquence et l’intensité des sécheresses et des incendies à travers le monde, la Syrie a également été affectée des vagues de chaleur et de faibles précipitations. En juin, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré à l’AFP que la Syrie n’avait “pas connu de conditions climatiques aussi mauvaises depuis 60 ans”.

Stockage des déchets radioactifs: le projet Cigéo franchit une nouvelle étape

Le projet de Cigéo à Bure (Meuse), où doivent être enfouis à partir de 2050 les déchets nucléaires les plus dangereux pour des centaines de milliers d’années, vient de franchir une nouvelle étape avec l’achèvement des expertises techniques nécessaires en vue de l’autorisation de construction du site.Lancé en 1991, le projet, contesté par des écologistes et des associations locales, doit accueillir dans près d’un millier d’alvéoles — des tunnels de stockage — des déchets des centrales nucléaires devant rester hautement radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers d’années.L’autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), le gendarme des installations nucléaires, a présenté son troisième rapport d’expertise au groupe permanent d’experts pour les déchets (groupe d’experts externes pluraliste et indépendant). Ce dernier a émis les 25 et 26 juin ses recommandations sur la sûreté à long terme de Cigéo après la fermeture définitive du stockage prévue vers 2170, et a formulé son avis général sur le dossier, selon une note publiée mardi sur le site de l’ASNR.Il s’agit de la dernière phase de l’instruction technique du dossier d’autorisation du projet, déposé début 2023 par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).Le groupe permanent d’experts estime que “la démonstration de sûreté de Cigéo après sa fermeture est satisfaisante” à son stade de développement “compte tenu des engagements pris par l’Andra et sous réserve de la prise en compte des observations faites dans le présent avis”. Ces conclusions rejoignent celles de la direction de la recherche et de l’expertise en environnement de l’ASNR.- Étanchéité, effondrement -Le stockage “présente une bonne capacité globale de confinement et est robuste vis-à-vis de l’ensemble des risques et incertitudes considérés” en phase d’après-fermeture, ont indiqué dans des termes similaires le groupe permanent et les experts de l’ASNR.Les risques analysés portaient par exemple sur la perte d’étanchéité des conteneurs de déchets insérés dans les tunnels, l’effondrement d’une alvéole, voire celui d’une faille non détectée.S’agissant des impacts chimiques sur l’environnement et sur la santé humaine et des impacts radiologiques sur l’environnement, “on confirme (…) qu’ils sont vraiment très faibles sur le long terme”, a indiqué à l’AFP Delphine Pellegrini, adjointe au directeur Environnement de l’ASNR.L’évaluation de sûreté de Cigéo doit toutefois “être complétée et consolidée”, indique le groupe d’experts alors que plusieurs points d’attention ont été mis en évidence par l’ASNR.Ils recommandent ainsi la “consolidation” des connaissances des propriétés de la couche géologique argileuse profonde, âgée de 160 millions d’années, censée garantir la sûreté du stockage — la Suède et la Finlande ont, elles, fait le choix d’un terrain granitique.Des questions demeurent en outre sur la sûreté des alvéoles de stockage des déchets les plus dangereux vis-à-vis du risque d’explosion tandis que la démonstration de sûreté des alvéoles vis-à-vis des risques d’incendie “n’est pas acquise” pour le stockage des déchets bitumés (des boues radioactives dans le passé conditionnées dans du bitume et très inflammables).Autre point d’attention: la démonstration de la performance des scellements bouchant les galeries souterraines “reste à apporter”, ainsi que la justification de leur nombre, notamment en cas d'”intrusion humaine involontaire”, comme lors d’un forage.”Les besoins de compléments identifiés” par l’ASNR “ont tous fait l’objet d’engagements de la part de l’Andra”, a indiqué l’Andra dans un communiqué.Ces avis complètent deux précédentes séries d’avis publiés en juin 2024 et janvier 2025, sur les hypothèses de sûreté de base et sur la résistance du site pendant la descente progressive des colis de déchets à partir de 2050. D’autres étapes sont attendues avant le décret autorisant formellement la création de Cigéo et donc les travaux, annoncé pour fin 2027-début 2028.Sur la base de cette instruction technique, l’ASNR devra rendre son avis de synthèse pour “mi-novembre”, à l’issue d’une consultation avec notamment des ONG, les Commissions locales d’information et les producteurs de déchets nucléaires. L’ASNR estime avoir déjà “une vue d’ensemble du dossier en vue de sa mise à l’enquête publique” prévue d’ici fin 2026, a déclaré à l’AFP Pierre Bois, directeur général adjoint de l’autorité. 

Bayrou renforce le rôle des préfets pour un Etat plus proche et plus lisible

François Bayrou a annoncé mardi à Chartres un renforcement du rôle des préfets, représentants de l’Etat dans les départements et les régions, afin de rendre les politiques publiques plus proches et plus lisibles dans ces territoires et tenter de faire au passage des économies.Les préfets de département auront “désormais la responsabilité de coordonner, de fédérer, de faire travailler ensemble tous ceux qui agissent au nom de l’Etat”, a résumé devant la presse le Premier ministre, après avoir échangé avec l’ensemble des préfets et les secrétaires généraux des ministères.”C’est le retour de l’Etat, un Etat fort au niveau local”, souligne une source gouvernementale.Son prédécesseur Michel Barnier (LR) a revendiqué sur X la paternité de cette réforme, “engagée en octobre”, “à (sa) demande” pour une action de l’État “plus simple, plus lisible”, a-t-il écrit, jugeant “bien et nécessaire que cette ambition soit poursuivie aujourd’hui”.Cette réforme est aussi “un moyen de rendre la dépense publique plus efficace, plus cohérente”, selon M. Bayrou, qui doit présenter mardi prochain son plan de redressement des finances publiques.Accompagné de plusieurs ministres, dont Bruno Retailleau (Intérieur), Catherine Vautrin (Santé et Travail) et Amélie de Montchalin (Comptes publics), le chef du gouvernement a auparavant rendu hommage au préfet et résistant Jean Moulin, qui occupa son dernier poste en Eure-et-Loir.- “Simplifier” -Le président Emmanuel Macron avait enjoint en mars 2024 aux hauts fonctionnaires de “simplifier plus vite” l’action publique et invité les préfets à devenir des “patrons de l’Etat”.Leur pouvoir est régi par un décret du 29 avril 2004, qui va être modifié et présenté en Conseil des ministres la “dernière semaine de juillet”, a précisé M. Bayrou. Le préfet deviendra “garant de la cohérence” de l’action de l’Etat et “coordonnera” l’action territoriale des établissements publics.Il s’agit de donner la capacité aux préfets “de mener avec le plus de souplesse possible des politiques territoriales adaptées aux besoins”, en tenant compte des différences entre les territoires, grâce à une “organisation plus lisible et mieux coordonnée”, alors que la création des grandes régions, la multiplication des interlocuteurs ont “éloigné” les lieux de décision des citoyens, explique une source gouvernementale.Cette “déconcentration” va “conforter” le département comme “échelon de référence” pour la mise en oeuvre des politiques publiques, souligne-t-elle.”Quand il y a des normes stupides ou qui ne correspondent pas à la vie du terrain, on peut déroger à ces normes. Pour ça aussi, il faudra que les préfets soient protégés”, a pointé le Premier ministre.Les prérogatives “managériales” des préfets seront renforcées: ils seront associés à la nomination des chefs de services de l’Etat, hors ceux nommés en Conseil des ministres, ainsi que des responsables des opérateurs publics, et contribueront à leur évaluation annuelle.- “Avis préalable” -Le préfet sera désormais le “délégué territorial” de l’ensemble des opérateurs, et non plus de quelques-uns seulement. Un récent rapport du Sénat relevait des carences dans la “capacité de pilotage” de ces agences, et recommandait d’en confier la tutelle aux préfets.Au nom d’une “plus grande proximité”, le préfet donnera un “avis préalable, systématique”, sur les implantations de services au public, y compris la carte scolaire, les finances publiques et l’offre de soins.Le préfet aura aussi le pouvoir de “réorienter un certain nombre de dépenses, par exemple de personnel, qui appartiennent à telle ou telle agence”, a précisé M. Bayrou.La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a promis de fusionner ou supprimer “un tiers” des opérateurs, escomptant en tirer 2 à 3 milliards d’euros d’économies d’ici à 2027, ce que conteste le rapport sénatorial qui ne chiffre les gains qu’à 540 millions d’euros.Dans ce cadre, le pouvoir de dérogation du préfet, possible depuis 2020 mais circonscrit à un nombre limité de matières, sera “élargi”. Il sera amené par exemple à privilégier les appels à projets locaux, et pourra boucler financièrement de “manière plus souple” les projets d’intérêt local. Le Sénat a adopté le 11 juin une proposition de loi dans ce sens. 

Hausse de la pauvreté : l’exécutif répond soutien à l’emploi et aux entreprises

Le gouvernement a insisté mardi sur le “soutien au travail et aux entreprises” comme réponse au taux de pauvreté record enregistré en France métropolitaine en 2023, rejetant les options d’une hausse de la taxation des ultra-riches ou d’une réorientation des aides aux entreprises. Des députés de gauche ont exhorté l’exécutif à faire contribuer davantage les plus grandes fortunes au lendemain de la publication de l’indicateur annuel de l’Insee faisant état d’un taux de pauvreté de 15,4% – du jamais-vu depuis au moins 30 ans – avec près de 10 millions de personnes concernées. Ils ont notamment plaidé en faveur de la “taxe Zucman” qui instaure un impôt plancher sur le patrimoine des 0,01% des contribuables les plus riches en France, afin de s’assurer qu’ils payent au moins 2% de leur fortune en impôt, ou encore en faveur d’une réorientation des aides aux entreprises. “Nous croyons à deux choses (…) au travail” mais “aussi à l’entreprise”, a répondu la ministre chargée des Comptes publics Amélie de Montchalin lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. “Nous ne pensons pas que faire partir les 1.800 entrepreneurs qui ont réussi et créent des emplois dans ce pays résoudra quoi que ce soit”. “Le CAC 40 aujourd’hui c’est 1,2 million d’emplois en France, les 6.000 plus belles ETI (entreprises de taille intermédiaire, ndlr) de France, ce sont 4 millions d’emplois et ce sont ces emplois que nous devons développer”, a-t-elle ajouté. “Oui nous voulons un système social fort, pour cela nous voulons des entreprises fortes et un système fiscal efficace. Ma main ne tremble pas face à la fraude et notre main ne tremblera pas s’il faut prendre des dispositions législatives lutter plus efficacement contre la sur-optimisation fiscale”. “La première réponse au défi” de la pauvreté “c’est bien le travail, c’est bien soutenir nos entreprises”, a abondé le ministre de l’Économie et des Finances Eric Lombard quelques minutes plus tard, jugeant impossible de répondre à la pauvreté en “affaiblissant les entreprises et notre tissu économique”. La ministre du Travail et des Solidarités Catherine Vautrin a de son côté mis en avant les “10 millions supplémentaires d’aide d’alimentaire dans le budget 2025” et la revalorisation en avril 2024 de 4,6% des minima sociaux – revalorisation “non prise en compte” dans les chiffres de l’Insee portant sur l’année 2023.

Incendie au nord de Marseille: le feu a gagné la ville

L’incendie parti en fin de matinée mardi des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), commune limitrophe au nord de Marseille, a atteint dans l’après-midi la deuxième ville de France, dont une partie des habitants ont été appelés à se confiner, selon un message d’alerte à 16h00 du préfet des Bouches-du-Rhône.”Feu de forêt à Marseille. Quittez le massif forestier immédiatement. Confinez-vous dans un bâtiment en dur. Fermez volets et portes”, indique le message diffusé sur les portables bornant à proximité de la zone de l’incendie, dont celui d’une journaliste de l’AFP.Selon les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, l’incendie, déclenché en fin de matinée par un feu de véhicule, avait parcouru 350 hectares vers 16h00, essentiellement sur la commune des Pennes-Mirabeau.Plus de 560 pompiers, dont des marins-pompiers de Marseille et trois colonnes de renforts d’autres départements, ont été déployés pour contenir les flammes. “Je demande à tous les Marseillais d’être extrêmement vigilants et de limiter au maximum leurs déplacements pour laisser place aux secours, notamment au Nord de la ville”, a indiqué le maire de Marseille, Benoît Payan, sur le réseau social X, confirmant que les “Marseillais du 16e arrondissement sont invités à rester confinés”.Outre les habitants de cet arrondissement du nord de Marseille, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avait auparavant demandé aux populations des secteurs “Jas de Rhodes, Pierrefeu et Bouroumettes”, sur la commune des Pennes-Mirabeau d’où est parti l’incendie en fin de matinée, de rester confinés.Si aucune évacuation n’a encore été ordonnée à Marseille, trois gymnases se préparent toutefois à accueillir les habitants en cas de nécessité.Aux Pennes-Mirabeau, deux lotissements, Littoral 1 et 2, ont été évacués dans le quartier du Jas de Rhodes face à l’avancée des flammes, avait souligné le maire de la commune auprès de l’AFP.L’aéroport de Marseille-Provence, le quatrième de France après Roissy, Orly et Nice, avait été fermé peu après midi, entraînant le déroutage et l’annulation de nombreux vols. La circulation routière et ferroviaire était également fortement perturbée en raison de l’incendie: plusieurs lignes de bus et de cars étaient interrompues et les autoroutes A55 et A50 fermées “à partir de l’échangeur Florian” dans le sens Aubagne-Marseille, selon un message de la métropole Aix-Marseille-Provence sur X, qui précise que plusieurs tunnels routiers de Marseille sont également fermés.De même, “la circulation des trains est interrompue au départ et à l’arrivée de Marseille en direction du nord et de l’ouest”, l’incendie ayant atteint “les abords des voies vers l’Estaque”, a pour sa part communiqué la SNCF.”Les conditions sont défavorables sur le terrain, la vitesse de propagation du feu est très rapide”, avaient indiqué plus tôt les pompiers des Bouches-du-Rhône, précisant que “sous l’effet du mistral” le feu se dirigeait vers les quartiers Nord de Marseille, qui ont donc été atteints en milieu d’après-midi.Or “le vent ne faiblira pas avant 22/23h00 au plus tôt” et ce “avec des rafales jusqu’à 80/85km/h”, ont prévenu les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône, citant leur expert météo.

Programmation énergétique: débats scrutés au Sénat, sur fond de discorde gouvernementale

Les désaccords gouvernementaux autour des énergies renouvelables se sont invités mardi au Sénat avec l’examen d’une loi sur l’avenir énergétique de la France actant une relance massive du nucléaire, censée aider l’exécutif à finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) “avant la fin de l’été”.Les débats sur la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) se sont ouverts en début d’après-midi. Un vote sur le texte est prévu dans la soirée ou dans la nuit.Mais au-delà du scrutin, qui sera sauf surprise largement favorable, ce sont les passes d’armes des derniers jours qui ont cristallisé les discussions.La coalition gouvernementale est en effet fragilisée par l’opposition frontale entre camp macroniste et droite, depuis que le patron des Républicains (LR) – et ministre de l’Intérieur – Bruno Retailleau s’est fendu d’une tribune au Figaro dans laquelle il plaide pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaïque… “Une tribune dont je déplore les constats et les recommandations à de nombreux égards”, a martelé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance) devant les sénateurs, assurant que “certaines énergies renouvelables sont très compétitives”.Lui défend “un mix énergétique équilibré combinant la puissance du nucléaire et le potentiel des énergies renouvelables”… Deux piliers qui figurent bien dans le texte examiné au Parlement.- 14 nouveaux réacteurs -Le groupe LR, première force au Sénat, s’est de son côté employé à expliquer que sa vision n’était pas incompatible avec celle de Bruno Retailleau, qui est d’ailleurs le coauteur du texte débattu au Sénat.”Il n’y a absolument pas de contradiction, car le financement des énergies renouvelables relève du projet de loi de finances. C’est là que des choix seront à faire”, a insisté le sénateur LR Alain Cadec. La gauche n’a pas manqué de s’engager dans cette brèche, fustigeant l’absence de volet financier dans cette loi programmatique, mise au débat sans étude d’impact ni avis du Conseil d’Etat.”Quels seront les impacts de cette loi sur le prix de l’électricité payée par les Français ? Sur le montant nécessaire d’investissements publics ? Sur notre trajectoire climatique ? Sur notre souveraineté? On n’en sait rien. C’est irresponsable”, s’est indigné l’écologiste Yannick Jadot.La majorité sénatoriale défend tout de même sa vision qu’elle juge “équilibrée”: d’une part une relance massive du nucléaire, avec notamment la construction de 14 nouveaux réacteurs; d’autre part des objectifs pour l’essor des énergies renouvelables avec d’ici 2030, une part d’énergie décarbonée d’au moins 58% de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Cette architecture a fait l’objet de négociations entre gouvernement, sénateurs et députés de l’ex-majorité présidentielle, au point de faire quasiment consensus. – Examen chaotique -C’est une prouesse au vu des conditions chaotiques de l’examen du texte à l’Assemblée nationale. Il y avait été dénaturé à l’initiative notamment du Rassemblement national et des Républicains : un amendement de ces derniers instaurant un moratoire sur les énergies éolienne et solaire avait mis le feu aux poudres, convainquant les groupes de l’ancienne majorité macroniste de voter contre l’ensemble du texte.En seconde lecture, cette disposition ne peut plus être mise au débat en raison des règles de procédure parlementaire. Le Sénat n’y était de toute façon pas favorable, même s’il a voté une mesure précisant la nécessité de “privilégier le renouvellement des installations existantes” plutôt que l’implantation de nouveaux projets. Pour cette deuxième lecture, les sénateurs ont par ailleurs choisi de condenser la proposition de loi en supprimant une douzaine d’articles, soit environ un tiers du texte, privilégiant le volet programmatique par rapport aux mesures de simplification. L’objectif: accélérer la navette parlementaire.Mais cela pourrait ne pas suffire pour convaincre le gouvernement d’attendre l’adoption définitive de cette loi pour finaliser sa programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la trajectoire énergétique qu’il entend publier prochainement par décret. Le décret sera publié “avant la fin de l’été”, a en effet assuré M. Ferracci… Un délai incompatible avec la deuxième lecture du texte par les députés fin septembre, puis la tenue d’une commission mixte paritaire attendue mi-octobre pour aboutir à une rédaction commune aux deux chambre du Parlement.