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Chaleur à Paris: se baigner dans la Seine, “quelle aubaine !”

D’habitude, Ghislaine, 66 ans, ne jure que par la mer pour se rafraîchir l’été en période de canicule. Mais aujourd’hui, de passage à Paris où 35°C sont attendus dans l’après-midi, “quelle aubaine !”, se réjouit-elle, de pouvoir tout simplement barboter dans la Seine.Originaires du sud de la France, Ghislaine Roche et son mari se sont dit mardi matin: “C’est le moment”. “Il fait très chaud ici depuis deux jours, et puis, je déteste les piscines”, glisse la retraitée à l’AFP après s’être baignée dans le fleuve face à l’île Saint-Louis, au coeur de la capitale.Au bras Marie, l’un des trois espaces parisiens ouverts gratuitement à la baignade depuis début juillet, il est 10H00 et il y a foule. Une file d’attente commence à se dessiner à l’entrée: pas plus de 150 personnes à l’intérieur.Comme elle, nombreux sont ceux qui ont souhaité venir “à la fraîche”, alors que l’Île-de-France est en vigilance orange canicule pour la journée. “Je ne supporte plus le soleil de plomb l’après-midi, je n’ai plus vingt ans…”, plaisante la Marseillaise dans son maillot de bain à fleurs.À ses pieds, le bassin d’eau verdâtre, sans couloir de nage, fait drôlement penser à une mare remplie de petites grenouilles. Chaque baigneur est accompagné d’un flotteur jaune attaché autour de la taille, sécurité oblige.L’eau à 24°C est “super bonne”, ne cesse-t-on de répéter. Certains alignent quelques longueurs avant de partir au travail, d’autres viennent juste faire trempette, discutent comme dans un véritable salon de thé.Alain Desaunay, 62 ans, a lui aussi ressenti ce matin “le besoin de se rafraîchir”, confie-t-il à l’AFP tout en se séchant avec sa serviette. “C’est exceptionnel de pouvoir se baigner en eau naturelle, et pas à la piscine municipale”, poursuit ce banlieusard de Massy (Essonne).Une “chance”, un “privilège” en ces journées de fortes chaleurs, selon Valeria Estrada, 27 ans, une Mexicaine résidant à Paris, venue entre amis.- “Forte affluence” -Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine était interdite depuis 1923. Cet été, plus de 52.000 personnes ont déjà pu en profiter, selon les derniers chiffres de la ville de Paris, arrêtés à dimanche.Malgré plusieurs jours de fermeture en juillet à cause des pluies estivales, “c’est un vrai succès, on est ravis, on a vraiment un monde incroyable”, se félicite Stéphanie Le Guédart, directrice adjointe de la Jeunesse et des Sports à la mairie.Récemment, le mercure est monté dans la capitale et “on a constaté une forte affluence” sur les espaces de baignade, précise-t-elle à l’AFP.Ouverts jusqu’au 31 août, ces derniers répondent aussi à un besoin d’adaptation de Paris au changement climatique, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier dans le futur.Avec ses deux bassins, le site quai de Bercy (12e arrondissement) peut lui accueillir jusqu’à 700 personnes, mais celui quai de Grenelle (15e, 200 personnes maximum) est de plus en plus victime de son succès. Il faut parfois patienter plus d’une heure trente, à l’ombre des arbres, pour faire partie des heureux baigneurs.Le cadre est prisé au milieu des péniches et face à l’île aux Cygnes. “Tu as aussi moins l’impression d’être dans Paris”, affirme dans la file d’attente Romain, un décorateur de 47 ans qui n’a pas souhaité donner son nom, bien que la tour Eiffel en toile de fond se charge de le lui rappeler.”C’est comme si tu te baignais dans la mer, ou dans un lac quoi, mais en centre-ville”, renchérit sa fille Malou, 12 ans, impatiente de piquer une petite tête. Malheureusement, leur “plouf” dans la Seine devra attendre. L’espace de baignade ferme dans moins d’une heure, et la dernière fournée de visiteurs vient de s’y engouffrer sous leurs yeux.Certains touristes semblent agacés, tentent de forcer le passage. Eux ne se formalisent pas car ils ont un plan B: une piscine du 19e arrondissement qu’ils connaissent bien, et où “là-bas au moins, on peut tout le temps rentrer”.

La COP brésilienne promettra moins et agira plus, dit son président à l’AFP

A trois mois de la première conférence climatique de l’ONU en Amazonie (COP30), son président défend dans un entretien avec l’AFP le choix de Belem malgré une pénurie de logements abordables qui menace d’exclure les “peuples” que le Brésil veut inviter au cœur des débats.André Correa do Lago a publié mardi sa cinquième lettre formelle aux dizaines de milliers de délégués et observateurs conviés à Belem, ville portuaire de 1,3 million d’habitants aux portes de l’Amazonie où le président Lula a choisi symboliquement d’organiser l’événement du 10 au 21 novembre.Il écarte l’idée d’y négocier de nouveaux engagements majeurs et contraignants, actant de facto le reflux de l’ambition climatique dans plusieurs grands pays. A la place, les Brésiliens proposent un “agenda de l’action” volontaire, qui se limiterait à mesurer la mise en œuvre d’engagements précédents sur 30 objectifs clés, dont la sortie des énergies fossiles.Après des COP en Egypte, aux Émirats arabes unis et en Azerbaïdjan, le Brésil veut accueillir une large diversité de participants et donner la parole “aux marginalisés, aux déplacés, aux invisibles”, selon cette lettre.QUESTION: Dans votre lettre, vous promettez de mettre les gens “au centre de la COP30”. En quoi cette COP sera-t-elle différente? REPONSE: “Elle est spéciale parce que les objectifs sont moins évidents que pour d’autres COP. Il faut comprendre qu’il s’agit d’une nouvelle phase. Les dix ans depuis l’accord de Paris ont amené de nombreux résultats. Mais on comprend aussi que la plupart des gens soient frustrés par le rythme du progrès de la lutte contre le changement climatique.C’est pour cela que nous sommes tellement concentrés sur l’idée de la mise en œuvre des actions et la façon dont cela peut se traduire en quelque chose que les gens comprennent.   Cette COP peut aussi être particulièrement diverse parce qu’elle se tient en Amazonie, au Brésil, dans une société très diverse qui fait face aux défis de la pauvreté et de la richesse, un pays inégalitaire, mais qui a aussi une science de grande qualité, qui a de très bons hommes d’affaires… Le Brésil est peu un monde en miniature”. Q: La présidente du groupe des petits États insulaires craint une réduction des délégations en raison des “coûts prohibitifs” des logements à Belem. Comment allez-vous régler ce problème?R: “Nous avons besoin d’inclusivité, besoin qu’ils viennent et nous ne pouvons pas imaginer une COP plus petite à cause des problèmes de logement. Nous devons obtenir des chambres et nous faisons tout ce qui est possible pour cela. Sinon la COP aurait vraiment un problème de légitimité”.Q: Cette question logistique n’éclipse-t-elle pas le fond?R: “Le Brésil a choisi une ville qui n’est pas le premier choix en matière d’infrastructures, c’est vrai… Mais nous pensons que Belem a aussi une symbolique très puissante.Je crois qu’on peut surmonter la plupart de ces difficultés pour que ce soit une COP vraiment exceptionnelle, avec des résultats très forts et des délégués qui se sentiront à l’aise dans une ville qui a d’énormes qualités”.Q: Pourquoi insister autant sur “l’agenda de l’action”, qui regroupe des engagements volontaires d’entreprises ou d’États?R: “Cet agenda est interprété par beaucoup de gens comme quelque chose de parallèle aux COP et qui pourrait être considéré comme une distraction. Mais nous avons décidé de transformer cela en instrument de mise en œuvre.”Q: Mais n’est-ce pas au détriment des engagements contraignants dans le cadre des négociations?R: “Nous prenons ce qui a déjà été décidé par consensus par les pays. Mais pour la mise en œuvre, nous n’avons pas besoin de consensus: certains pays prendront une direction, d’autres une autre direction. Certains secteurs d’activité peuvent s’engager sur des choses que le pays dans son ensemble ne peut pas promettre…Nous avons vérifié les plus de 400 initiatives annoncées depuis le début de l’agenda de l’action (en 2021) pour être sûrs qu’on utilise ce qui s’est déjà passé plutôt que de réinventer la roue”. Q: La COP28 s’est conclue sur un accord pour abandonner les énergies fossiles: est-ce que des horizons précis seront fixés pour le pétrole et le gaz? Et le Brésil, où Lula veut faire de l’exploration pétrolière près de l’embouchure de l’Amazone, est-il le meilleur endroit pour ces discussions?R: “On s’est tous mis d’accord sur le fait que chaque pays aura sa propre manière d’y arriver et les entreprises auront leur propre chemin pour y contribuer. Il est bien plus important d’avoir des actions supplémentaires plutôt que d’avoir peut-être de nouveaux textes.Cette question est très présente au Brésil parce que le pays est un champion des renouvelables… et en même temps nous ne sommes pas seulement devenus un producteur important de pétrole, nous avons aussi le potentiel pour de nouvelles découvertes. Donc ce débat à l’intérieur du Brésil est très important. Et c’est un débat qui bien entendu intéresse tout le monde”.

Evacuation des familles de migrants installées devant l’Hôtel de ville de Paris

Quelque 200 personnes migrantes qui dormaient depuis une semaine sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris faute de place dans des hébergements d’urgence ont été évacuées mardi matin, a constaté une journaliste de l’AFP.Les sans-abri, principalement des femmes avec de jeunes enfants, mais aussi quelques pères de famille, ont été réveillés à l’aube et priés de quitter les lieux avec leurs maigres effets personnels.Plusieurs cars avaient été mobilisés pour transporter les familles qui le souhaitaient en régions, à Marseille, Rennes, Toulouse, Orléans, Bourges, Besançon et Strasbourg, où elles doivent être accueillies dans un sas d’accueil temporaire.Leur évacuation s’est déroulée dans le calme en présence d’un important dispositif policier tandis qu’une trentaine de personnes du service assistance des sans-abri de la mairie de Paris et des membres de l’association France terre d’asile s’activaient aux côtés des familles, également épaulées par l’association Utopia 56.Globalement, depuis le début de ce rassemblement il y a une semaine, “150 personnes” ont été “prises en charge et orientées vers une solution d’hébergement, dont la moitié vers des structures d’accueil hors Île-de-France”, a précisé la préfecture d’Île-de-France dans un communiqué.Avant l’intervention, 323 personnes, dont 127 enfants, ont été recensés par les autorités, selon une source proche du dossier. Soixante-six personnes sont montées dans les cars vers les sas régionaux mardi, a précisé cette même source.De nombreuses familles, vivant à Paris depuis plusieurs mois, étaient néanmoins déjà parties mardi matin avant d’être relogées, refusant d’être éloignées de la capitale, comme Nico, 33 ans, père de quatre enfants qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. Ce Congolais et sa femme, en situation régulière mais sans logement, ont refusé de monter dans un car: “Bientôt c’est l’école, nous on travaille, là, et on va laisser tout, pour aller dans la province pour recommencer dans un endroit qu’on ne maîtrise pas ?”, s’est-il indigné.Il fait des démarches pour obtenir un logement depuis un an et demi, sans succès: “Ma priorité, c’est de protéger mon travail”, dit-il.”Je comprends que des familles qui ont déjà des implantations de vie à Paris et en Île-de-France ne veuillent pas partir”, réagit Gwenaëlle Austin, élue du 19e arrondissement, regrettant des orientations vers des sas d’accueil faites “en dépit du bon sens”.La préfecture a jugé “regrettable de constater qu’une partie des ménages a refusé cette solution de mise à l’abri, alors même que de fortes chaleurs s’installent sur Paris”.”Une soixantaine” de ces personnes qui étaient toujours sur place, sans solution d’hébergement, ont été déplacées vers 11H00 par les forces policières pour prendre le métro, témoigne Utopia 56.Trente-quatre personnes identifiées comme vulnérables par la ville de Paris, tenue de trouver une solution d’hébergement pour les femmes enceintes et les familles monoparentales avec enfant de moins de trois ans, ont, elles, été orientées en fin de matinée vers des gymnases mis à disposition par la mairie.

Canicule: la France étouffe, 14 départements en alerte maximale

La France continue de suffoquer avec 14 départements du sud-ouest et du centre-est en vigilance rouge canicule mardi, une vague de chaleur exceptionnelle, même pour un mois d’août, qui pousse les autorités à multiplier les mesures de précaution.Le Rhône, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche rejoignent à midi les 10 départements du sud-ouest déjà placés en alerte maximale depuis lundi. A 6H00, la Charente et la Charente-Maritime sont repassées en vigilance orange, comme les deux tiers du pays.A Lyon, le mercure a franchi la barre des 30°C dès 10H00. “C’est étouffant, il n’y a pas d’air, que du béton”, constate Andréa, 21 ans, qui démarche les piétons au profit d’une association. Canicule oblige, ses horaires ont été adaptés: “On arrête à 14H00. De toute manière après, il n’y a plus personne dans les rues.”Au lendemain d’une journée marquée par plusieurs records de températures (41,6°C à Bordeaux, 41,4°C à Bergerac…), le thermomètre devrait monter jusqu’à 42°C en Ardèche et 40°C sur le littoral atlantique.”Fait déjà trop chaud”, constate Alain Bichot, 34 ans, attablé de bon matin en terrasse à Dijon, en vigilance orange. “Je préfère encore aller au bureau. Au moins, il y a la clim'”, dit-il dans un sourire.La vigilance rouge sera levée mercredi sur les départements du sud-ouest, sauf l’Aude, à 6H00, mais sera maintenu sur la vallée du Rhône jusqu’à minuit, selon Météo-France. La puissante vague de chaleur a aussi déclenché des alertes rouges en Italie et dans plusieurs régions des Balkans, qui, avec la péninsule ibérique, luttent contre de violents incendies. Une partie du site touristique espagnol de Las Médulas, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, a déjà été ravagé par les flammes.- Malaises -Alors que l’épisode devrait se prolonger, “il va y avoir une augmentation des malaises et d’autres raisons liées directement ou indirectement à la chaleur”, a prévenu mardi le secrétaire général de l’Association des médecins urgentistes de France, Franck Becker, sur RTL.Lors de la première canicule en juin, qui a duré 16 jours, Santé Publique France a relevé 480 décès “en excès” par rapport à la normale en France.Malgré ses 86 ans, Régine Blachère assure bien supporter la chaleur. “Mais je ne suis pas idiote, je ne sors pas à 40°C, je ne cherche pas le drame”, explique-t-elle en attendant l’ouverture d’un magasin dans une rue lyonnaise. Face aux risques, les autorités multiplient les mesures préventives: la préfète du Rhône a suspendu les chantiers extérieurs et interdit toute manifestation publique dehors ou dans des établissements non climatisés jusqu’en soirée.Les municipalités ont aussi réagi: Lyon a instauré la gratuité de ses musées climatisés et autorise à dormir dans un des parcs de la ville, Bordeaux a ouvert un centre d’accueil aux sans-abri. “Pouvoir, sans pression, me reposer dans un lieu frais, c’est un bonheur”, y confiait lundi William, un trentenaire à la rue depuis des mois.- Monde dangereux -“Des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles”, explique à l’AFP Richard Allan, professeur à l’université britannique de Reading.Les épisodes météorologiques extrêmes “continueront de s’aggraver progressivement jusqu’à ce que nous maîtrisions” ces émissions, ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de se “préparer à un monde plus dangereux”. D’ores et déjà, le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l’air et augmente le risque de feux de forêts, notamment sur la partie sud du pays.Dans le vignoble bordelais, l’épisode caniculaire laisse craindre “une baisse de rendement”, avant le début des vendanges, craint Laurence Rival, présidente de l’AOC Bergerac.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l’été 2025. Selon Météo-France, elle devrait durer “au moins jusqu’au weekend du 15 août” et pourrait même “sans doute” se prolonger jusqu’au 19 ou 20 août, ce qui fait que “l’épisode global pourrait durer de 12 à 14 jours”.

Le patron de l’INA interpellé fin juillet pour l’achat de cocaïne à Paris

Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) Laurent Vallet a été interpellé fin juillet à Paris après s’être fait livrer de la cocaïne chez lui, a appris mardi l’AFP de sources judiciaire et policière.Il a été interpellé le 29 juillet à son domicile par la police, a ajouté une source proche du dossier, confirmant une information de Valeurs Actuelles.S’agissant d’une première interpellation, il a été “orienté vers une injonction thérapeutique”, a précisé à l’AFP une source judiciaire.Sollicité par l’AFP, l’INA, qui a pour mission d’archiver les images et sons de la télévision et de la radio et de valoriser ces fonds, n’a pas réagi dans l’immédiat.Tout a débuté par une filature d’un jeune homme de 17 ans par des policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) qui parviennent le suivre jusque dans la cour intérieure d’un bâtiment, a relaté à l’AFP une source policière. A sa sortie, ils l’interpellent et découvrent qu’il est porteur d’une somme de 600 euros. Le jeune homme leur affirme être allé voir un ami.Les policiers prennent alors contact avec “l’ami”, qui est en fait le président de l’INA. Celui-ci reconnaît avoir acheté au jeune homme de la cocaïne pour un montant de 600 euros et remet la drogue aux policiers. La cocaïne se vend généralement autour de 60 euros le gramme, au détail, en France.Agé de 55 ans, Laurent Vallet a été reconduit en mai pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de l’INA, sur proposition de la ministre de la Culture, Rachida Dati.Il occupe la présidence de cette structure publique depuis mai 2015. Il avait alors succédé à Agnès Saal, restée moins d’un an en poste. Elle avait dû démissionner à la demande de la ministre de la Culture de l’époque, Fleur Pellerin, après la révélation de frais de taxi dépassant 40.000 euros en dix mois.Avant de diriger l’INA, Laurent Vallet était depuis 2002 directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic), établissement de crédit qui vise à faciliter l’accès au crédit des entreprises culturelles. Il est diplômé de Sciences Po, HEC et l’ENA.

Aude: “vigilance maximale” face au risque de réactivation du feu

La vigilance est encore “maximale” mardi dans l’Aude, toujours en alerte rouge canicule, pour éviter toute réactivation de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares, avant d’être maîtrisé dimanche, a indiqué mardi la préfecture.L’incendie géant survenu la semaine dernière dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen français depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais 550 pompiers restent déployés mardi afin de tenter de l’éteindre totalement dans les prochains jours.”La vigilance reste maximale sur le secteur, compte-tenu des conditions météo qui restent difficiles, et notamment de notre vigilance canicule rouge, qui devrait se prolonger jusqu’au moins demain (mercredi) soir”, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Lundi, “il y a eu 20 largages pour des petites reprises, donc il reste encore un travail qui est important”, a-t-elle ajouté, précisant que ce type de largages sont faits depuis des hélicoptères bombardiers d’eau et non pas depuis des avions.”La stratégie d’intervention sur ce type de sinistre, ce n’est pas de ratisser toute la zone, c’est plutôt, et notamment en utilisant des drones” d’identifier les “points chauds un par un” pour “ensuite aller sur zone à pied et les traiter”, selon Mme Roesch.Une enquête a été ouverte sur les causes de l’incendie parti d’un bord de route à Ribaute et qui a parcouru 16.000 hectares, dont 13.000 ont été brûlés, selon la sécurité civile.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons, d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles ont été brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison. Une enquête sur ce décès est en cours.Une autre habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Aude: “vigilance maximale” face au risque de réactivation du feu

La vigilance est encore “maximale” mardi dans l’Aude, toujours en alerte rouge canicule, pour éviter toute réactivation de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares, avant d’être maîtrisé dimanche, a indiqué mardi la préfecture.L’incendie géant survenu la semaine dernière dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen français depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais 550 pompiers restent déployés mardi afin de tenter de l’éteindre totalement dans les prochains jours.”La vigilance reste maximale sur le secteur, compte-tenu des conditions météo qui restent difficiles, et notamment de notre vigilance canicule rouge, qui devrait se prolonger jusqu’au moins demain (mercredi) soir”, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Lundi, “il y a eu 20 largages pour des petites reprises, donc il reste encore un travail qui est important”, a-t-elle ajouté, précisant que ce type de largages sont faits depuis des hélicoptères bombardiers d’eau et non pas depuis des avions.”La stratégie d’intervention sur ce type de sinistre, ce n’est pas de ratisser toute la zone, c’est plutôt, et notamment en utilisant des drones” d’identifier les “points chauds un par un” pour “ensuite aller sur zone à pied et les traiter”, selon Mme Roesch.Une enquête a été ouverte sur les causes de l’incendie parti d’un bord de route à Ribaute et qui a parcouru 16.000 hectares, dont 13.000 ont été brûlés, selon la sécurité civile.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons, d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles ont été brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison. Une enquête sur ce décès est en cours.Une autre habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Quatre policiers mis en examen dans une enquête sur la mort d’un homme en Seine-Saint-Denis

Quatre policiers ont été mis en examen en mars et avril dans une enquête sur le décès d’un homme ayant reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation à Montfermeil en janvier 2024, a appris l’AFP auprès du parquet de Bobigny.Ils ont été mis en examen pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner par personne dépositaire de l’autorité publique”. D’après une source judiciaire, “le rapport médico-légal établit un lien entre l’usage répété du taser et le décès” de Kyllian Samathi, âgé de 30 ans lors des faits.”L’expertise réalisée à la demande des magistrats en charge du dossier a clairement démontré que l’usage des PIE (pistolets à impulsion électrique, ndlr) n’avait qu’un lien indirect dans le mécanisme du décès”, a nuancé auprès de l’AFP Angélique Peretti, qui défend l’un des policiers.Pour Pauline Ragot, avocate d’un autre mis en cause, ce dernier “a fait usage de son taser – qui est une arme dite intermédiaire – avec discernement et en riposte face à un danger pour son intégrité physique ou celle de ses collègues. L’objectif était de maîtriser la personne pour préserver sa propre sécurité, la leur et celle des riverains”.Deux autres policiers ont été placés sous le statut plus favorable de témoin assisté.Ces six policiers, sur les 18 qui intervenaient, ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique (PIE, qui projette des aiguillons reliés à l’arme par des filins), touchant la victime d’une douzaine de décharges.  Le 4 janvier 2024 peu après 00H00, les fonctionnaires de police étaient intervenus en nombre dans une épicerie de Montfermeil pour interpeller cet employé, alors décrit dans un communiqué du procureur de Bobigny Eric Mathais comme étant dans un “état de surexcitation” et “d’agressivité”. “L’homme résistait violemment, en tentant de s’emparer de l’arme à feu d’un des policiers, de se saisir d’une bouteille susceptible de servir de projectile et de porter des coups aux policiers présents”, détaillait le procureur, en se basant sur les procès-verbaux des forces de l’ordre.Le trentenaire avait fait tomber au sol l’un des agents et lui “mordait un doigt jusqu’au sang au point de lui occasionner une fracture”, précisait-il.Né en Martinique le 1er janvier 1994, Kyllian Samathi avait été victime de deux arrêts cardio-respiratoires, avant d’être hospitalisé dans le coma, avait rapporté une source proche du dossier.Il était décédé à l’hôpital le lendemain des faits. Sollicité, l’avocat de sa famille n’a pas souhaité faire de déclaration. Le lendemain du décès, des témoins de la scène avaient assuré à l’AFP que Kyllian Samathi avait été “tabassé” et que la patrouille de la brigade anti-criminalité, la première sur les lieux, était intervenue de sa propre initiative, contredisant un premier récit des faits. 

Taïwan: près de 2.000 personnes évacuées à l’approche du typhon Podul

Près de 2.000 personnes vont être évacuées mardi à Taïwan à l’approche du typhon Podul avec un risque de nouvelles intempéries pour les régions déjà touchées du centre et du sud de l’île, ont annoncé les autorités.Le typhon devrait toucher terre mercredi le long de la côte sud-est, une zone peu peuplée, avant de traverser l’île et de se diriger vers le détroit de Taïwan, a indiqué l’Agence centrale de météorologie (CWA).La tempête devrait être accompagnée de vents pouvant atteindre 133 km/h, avec des rafales allant jusqu’à 166 km/h, selon l’agence.Environ 31.000 soldats sont mobilisés pour les opérations de secours et d’assistance, a déclaré le ministère de la Défense.Les compagnies aériennes locales Uni Air et Mandarin Airlines ont annoncé l’annulation de tous leurs vols intérieurs prévus mercredi.Parmi les zones qui devraient être les plus touchées figurent les comtés orientaux de Hualien et Taitung, le comté central de Chiayi, le sud de l’île et les îles périphériques de Kinmen, a précisé la prévisionniste Chu Mei-lin, lors d’un point-presse.”Chacun doit être conscient de la menace de vents violents et de fortes pluies entre demain et le matin du 14″, a-t-elle déclaré.Près de 700 personnes seront évacuées de leurs foyers à Hualien et environ 1.100 habitants des zones montagneuses de la ville méridionale de Kaohsiung devraient être déplacés, selon les autorités locales.Kaohsiung et le comté voisin de Pingtung pourraient recevoir entre 400 et 600 millimètres de pluie cumulée entre mardi et jeudi, selon un autre prévisionniste. D’autres régions pourraient enregistrer plus de 350 millimètres de précipitations.Une grande partie du centre et du sud de Taïwan se remet encore des effets du typhon Danas et de pluies diluviennes ces dernières semaines.Le typhon Danas, qui a frappé Taïwan début juillet, a fait deux morts et des centaines de blessés après avoir déversé plus de 500 millimètres de pluie sur le sud de l’île en un week-end.Taïwan est habitué à de fréquents passages de tempêtes tropicales entre juillet et octobre.Les scientifiques estiment que le changement climatique d’origine humaine provoque des phénomènes météorologiques plus intenses, augmentant le risque d’inondations dévastatrices.