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Aude: rave party au milieu des cendres de l’incendie, la population “ulcéréé”

Des habitants de villages des Corbières touchés par le grand incendie d’août dans l’Aude étaient lundi “à bout de nerfs”, “exaspérés” par la poursuite de la Rave party entamée il y a trois jours au milieu des terres calcinés.”La rave continue. La tension est en train de monter. Après les incendies qu’on a connus, les habitants sont à bout de nerfs, on a des gens qui ont tout perdu, et ceux-là qui font la fête au milieu, ça va mal finir”, déplore Christophe Tena, le maire de Fontjoncouse, village viticole de 140 habitantsAprès avoir atteint un pic de 2.500 participants, selon la préfecture de l’Aude, 1.500 fêtards restaient présents lundi sur le campement improvisé, formé par des dizaines de camions immatriculés en France, en Espagne, en Italie.La rave party se déroule depuis vendredi soir dans une plaine agricole située entre Fontjoncouse et Coustouge, des villages au cÅ“ur d’une zone sinistrée par le gigantesque incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude du 5 au 10 août , et a notamment détruit 36 habitations et tué une personne.”Ils sont sur des propriétés privées, sans autorisation, ils détruisent tout et la préfecture me dit qu’on ne peut rien faire pour les faire partir. On marche sur la tête. Les gens sont en colère, ça risque de dégénérer”, poursuit le maire.Des voitures de fêtards, garées le long des routes, ont été endommagées et des altercations ont opposé des jeunes venus de toute la France à des paysans ou villageois excédés.Dans un paysage dévasté par l’incendie, des jeunes gens équipés de sacs à dos et sacs de couchage cherchant encore à se rendre à la rave party en croisent d’autres, qui marchent des kilomètres puis font du stop afin de quitter la zone vallonnée ou domine le roux et le noir. L’incendie a tout ravagé à plusieurs kilomètres à la ronde.Faute de pouvoir les déloger, les forces de l’ordre tentent d’empêcher l’accès au site.Les amendes à 135 euros pleuvent sur ceux qui ont participé à la fête illégale. Dans un communiqué diffusé lundi à la mi-journée, la préfecture de l’Aude a appelé les fêtards à quitter les lieux et avertit que “l’ensemble des personnes contrôlées seront verbalisées pour le non-respect de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à zone de feu”.Sur le chemin du retour, Célia, débardeur noir et piercing au nez, assure que les organisateurs ont baissé le volume du sound system. “Quand on est arrivé, c’était un peu Zombieland”, dit-elle. Pourquoi un tel rassemblement à cet endroit? “Je ne sais pas, répond-elle, peut-être que l’organisation s’est dit que comme c’était brûlé on n’allait pas gêner”.Des gendarmes mobiles et des CRS ont été dépêchés sur les lieux. Un hélicoptère survole le rassemblement. Une équipe de la protection civile est également présente. “Et ça pourrait durer jusqu’à mardi. Tant qu’ils ont à boire, à manger, à fumer, ils ne s’en vont pas. Je ne sais plus quoi faire”, confie, dépité, le maire et viticulteur de Fontjoncouse, actuellement occupé par les vendanges. Trois participants à la rave party ont été placés en garde à vue pour des délits routiers et des infractions à la législation sur les stupéfiants, selon la gendarmerie.

UK, Japan, South Korea endure hottest summer on record

The UK, Japan and South Korea sweltered this year through the hottest summers since each country began keeping records, their weather agencies said Monday.Temperatures the world over have soared in recent years as human-induced climate change creates ever more erratic weather patterns.The UK’s provisional mean June-August temperature was 16.1C, which was 1.51C above the long-term …

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Fin de la grève à Radio France après une semaine de mobilisation

La grève à Radio France va être levée à l’issue de la journée de lundi après une semaine de mobilisation contre des projets de réorganisation interne, ont annoncé les syndicats.”Si l’ensemble des revendications n’a pas été satisfait, l’écoute et la confiance que la direction doit aux salarié.es de Radio France et à leurs représentants sont revenus au centre des discussions”, ont estimé les syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA dans un communiqué commun après une assemblée générale.”Je salue le dialogue constructif qui nous a permis de sortir de cette situation”, a pour sa part écrit la présidente du groupe public, Sibyle Veil, dans un message interne consulté par l’AFP.Elle a assuré vouloir agir “de manière progressive, concertée et avec un cap” pour “faire avancer des évolutions qui nous semblent stratégiques pour notre avenir”.”On a estimé que l’engagement de la direction, qui était de créer une sorte de dialogue social, était un message positif (…) mais il faut rester vigilant”, a déclaré Guillaume Baldy, représentant du syndicat FO, durant l’AG.Cette grève illimitée avait débuté le 25 août, jour de la rentrée des radios, pour protester contre “la stratégie éditoriale” et plusieurs réformes voulues par Mme Veil.Parmi elles, l’arrêt de la radio Mouv’ sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu, le réseau des radios locales publiques) et l’arrêt d’émissions d’investigation.Le mouvement a perturbé les antennes d’Ici et France Culture notamment, mais aussi de France Inter, qui n’avait pas pu diffuser sa nouvelle “Grande matinale” dans son intégralité le 25 août. Lors des négociations, “la direction s’est engagée à ne pas réduire les moyens des chaînes en cours de saison, quelles que soient les contraintes qui pourraient peser sur le budget 2026”, selon les syndicats.Sur l’investigation, la baisse du temps d’antenne devra être compensée par le fait que les équipes aient “plus de temps pour enquêter”, a déclaré Benoît Gaspard (syndicat Sud) lors de l’AG.Sur le passage de Mouv’ uniquement au numérique, une “commission de suivi se tiendra jusqu’au reclassement de la totalité des salarié.es en CDI”, selon les syndicats.Enfin, concernant les changements au sein d’Ici, des “discussions se feront à l’automne au sein de chaque station afin que les évolutions soient effectives au plus tard à la rentrée de janvier 2026”, ont précisé les syndicats.

Isak poised for Liverpool switch on frantic Premier League deadline day

Alexander Isak was on the brink of a British-record £125 million ($169 million) move to Liverpool from Newcastle on Monday on a frantic final day of the Premier League transfer window.The Sweden striker is understood to have arrived at Liverpool’s training ground on Monday as a protracted saga neared its end.With the Premier League window …

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C’est la rentrée pour les élèves français, sauf dans les Bouches-du Rhône et le Var

“Je voulais rester en vacances”, mais “je suis contente de retrouver mes copines” lance Jeanne, 8 ans, devant son école de Courbevoie. Près de 12 millions d’élèves ont fait leur rentrée lundi, marquée par des nouveautés et des questions sur la situation gouvernementale.Pour certains cependant, la reprise des cours attendra un peu: dans les Bouches-du-Rhône et le Var, elle a été reportée à mardi en raison d’une vigilance orange liée aux risques de très fortes pluies. Deux écoles restent aussi fermées dans le Gard, à Bagnols-sur-Cèze.”C’est important qu’on ne mette pas en risque les familles qui peuvent conduire les élèves à l’école”, a justifié sur RTL la ministre de l’Education Elisabeth Borne.Pour les parents, devoir garder ses enfants au pied levé relève toutefois de la gageure: “quand on a eu l’info, on venait de boucler les cartables”, raconte Céline Guillaud, mère de famille marseillaise.”Au dernier moment, mon conjoint s’est organisé pour pouvoir fermer son activité cet après-midi et prendre les enfants. Et moi (j’ai dû m’organiser) pour m’en occuper ce matin”, ajoute cette mère, interrogée par l’AFPTV, dont les enfants ont dû “faire un peu d’écrans”.Son fils Abel dit qu’il aurait aimé “être à l’école pour découvrir un peu tout” dès lundi, mais se fait à l’idée d’un “jour de vacances en plus”.A Courbevoie (Hauts-de-Seine), Vadim a pu lui retrouver normalement le chemin des classes lundi, mais sans entrain: “Je suis fatigué, j’aime pas trop l’école”, râle le garçon de 7 ans, nouveau CE2.- 2.500 profs manquants -A Nantes, rentrée sous un franc soleil dans une école élémentaire où Antoine, 10 ans, mèche blonde et sweat zippé, arrive avec le sourire : “j’ai une bonne classe car je retrouve mes potes et que j’ai une maîtresse trop cool.”Au lycée Docteur-Charles-Mérieux de Lyon, les élèves se retrouvent devant les nouveaux portiques équipés de scanners électromagnétiques installés par la région, partagés entre “stress” et “détermination” à l’orée d’une nouvelle année scolaire.Leur plus grosse inquiétude: Parcoursup et le bac, car “on sent qu’on va nous mettre la pression toute l’année”, explique Elya, 17 ans, en terminale.Pour sa première et potentiellement dernière rentrée comme ministre de l’Education, Elisabeth Borne s’est rendue dans une école élémentaire du 15e arrondissement de Paris. Elle y a visité une classe de CM1, dans laquelle les élèves ont raconté leurs lectures de vacances, entre “Harry Potter” et “Mortelle Adèle”. Alors que le vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre pourrait entraîner la chute du gouvernement, la ministre a estimé que face à la crise budgétaire, il fallait maintenir le financement de l’Education nationale: “l’avenir de notre vie se joue à l’école et je pense que cette priorité, elle s’impose”.Pour autant, “la perspective de ne pas avoir de ministre et d’envisager des restrictions budgétaires est un peu inquiétante”, fait valoir Caroline Brisedoux, secrétaire nationale de la CFDT Education.Parmi les enjeux, la ministre s’est voulue rassurante sur les effectifs d’enseignants. “On a 99,9% des postes qui sont bien pourvus dans le premier degré, quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré”, a-t-elle dit, tout en reconnaissant qu’il y a en cette rentrée “l’équivalent de 2.500 professeurs” manquants. “C’est moins que l’an dernier”.- “Beaucoup d’élèves par classe” -“On est extrêmement inquiets qu’il n’y ait pas assez de profs”, alors que la crise de recrutement des enseignants perdure, réplique Grégoire Ensel, vice-président de la fédération de parents d’élèves FCPE.Clément Cunow, qui a accompagné son fils en CM2 à Courbevoie, se dit lui aussi préoccupé car le manque de moyens et d’enseignants “veut dire très concrètement déjà beaucoup d’élèves par classe”.Cette rentrée verra par ailleurs la mise en oeuvre de plusieurs réformes, avec notamment le lancement d’une nouvelle épreuve de mathématiques au bac en première. Elisabeth Borne a par ailleurs annoncé à la dernière minute – ce qui irrite les syndicats – des modifications pour le contrôle continu au bac, pour lequel les notes de première et terminale ne compteront plus toutes.  “L’objectif, c’est de baisser la pression sur les élèves et sur les professeurs”, dit-elle.Autre nouveauté: les élèves ayant obtenu moins de 8 sur 20 ne pourront plus aller au rattrapage du bac. Pour les 3e, le brevet change aussi: l’examen passera de 50 à 60% de la note finale.burs-slb-ved/alu/cbn

Le Japon et la Corée du Sud ont connu leur été le plus chaud jamais enregistré

Le Japon et la Corée du Sud ont connu cet été des chaleurs record alors que les températures grimpent dans le monde ces dernières années, le changement climatique entraînant des conditions météorologiques de plus en plus imprévisibles. La température moyenne au Japon entre juin et août “a été supérieure de 2,36°C à la valeur moyenne, ce qui en fait l’été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898”, selon l’Agence météorologique japonaise (JMA). “C’était le troisième été consécutif avec des températures record”, a ajouté la JMA. Au cours de la même période, en Corée du Sud, la température moyenne était de 25,7°C, “la plus élevée depuis le début de la collecte des données en 1973”, a déclaré l’Administration météorologique coréenne dans un communiqué. Le précédent record pour la même période y était de 25,6°C, établi l’année dernière. Au Japon, la chaleur torride a conduit à l’hospitalisation de quelque 84.521 personnes dans tout le pays entre le 1er mai et le 24 août derniers, soit une légère augmentation par rapport aux 83.414 personnes hospitalisées pendant la même période en 2024, selon l’Agence de gestion des incendies et des catastrophes. – Cerisiers précoces et sécheresse -A Tokyo, Masao Nakano, un adepte du jogging de 80 ans, a déclaré à l’AFP qu’il regrettait le bon vieux temps où il pouvait simplement “sortir, arroser la rue et sentir l’air frais”.M. Nakano affirme avoir survécu à cet été caniculaire en s’entraînant dans une salle de sport et en faisant du jogging pour se préparer à un marathon.”C’est fou ! Tout cela est dû à l’homme, n’est-ce pas ? Toutes ces climatisations et cette production d’électricité”, s’est-il interrogé. Les cerisiers japonais, emblématiques de l’archipel, fleurissent désormais plus tôt au printemps en raison de températures plus chaudes, voire ne fleurissent pas complètement, les automnes et les hivers n’étant pas assez froids pour déclencher la floraison.Par ailleurs, l’emblématique calotte neigeuse du mont Fuji n’est apparue l’an dernier que début novembre, contre début octobre en moyenne. Le réchauffement climatique est l’un des nombreux facteurs à l’origine de la lenteur de l’enneigement.De son côté, la Corée du Sud fait face à une sécheresse prolongée qui a frappé la ville côtière de Gangneung, dans le nord-ouest du pays. Un état de catastrophe nationale a été déclaré dans cette ville de 200.000 habitants après des semaines sans précipitations tandis que les autorités ont imposé des restrictions drastiques à l’utilisation de l’eau par les particuliers.Selon les scientifiques, les vagues de chaleur sont de plus en plus intenses et fréquentes dans le monde entier en raison du changement climatique causé par l’homme. Mais la vitesse de l’augmentation des températures n’est pas uniforme à travers le monde. Selon les données mondiales de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), l’Europe est le continent qui a connu le réchauffement le plus rapide par décennie depuis 1990, suivi par l’Asie. Le mois dernier, les Nations unies ont averti que la hausse des températures mondiales avait un impact de plus en plus néfaste sur la santé des travailleurs et qu’elle affectait également la productivité, qui diminuerait ainsi de 2 à 3% pour chaque degré au-dessus de 20°C.

Braun-Pivet critique la maladresse de Bayrou et appelle les forces politiques à se réunir s’il chute

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a critiqué lundi “les mots maladroits” de François Bayrou sur les oppositions ou les “boomers” et a appelé, en cas de chute du gouvernement, les forces politiques à se réunir pour se mettre d’accord sur une coalition jusqu’en 2027. Elle a jugé également sur France inter qu’il fallait “abandonner” la suppression des deux jours fériés, “qui a trop braqué les Français” et “à ne pas avoir de tabou” sur une augmentation des impôts pour les hauts revenus.Interrogée sur la stratégie du Premier ministre, Mme Braun-Pivet a reconnu qu’il “aurait peut-être fallu davantage dialoguer cet été” et regretté “les mots maladroits” du Premier ministre sur les oppositions en “vacances.””En août, beaucoup d’entre nous étaient au travail et les Français sont au travail en été et donc il faut arrêter d’avoir cette vision”, a-t-elle jugé.Tout en reconnaissant qu’au nom de “l’équité”, les retraités doivent contribuer au redressement des finances publiques, elle n’aurait pas utilisé le mot de +boomers+, accusés par François Bayrou d’avoir creusé l’endettement pour leur “confort”. “Les gens se sentent un peu stigmatisés, il ne faut pas heurter”, a-t-elle jugé. Si l’Assemblée nationale ne donne pas sa confiance au Premier ministre le 8 septembre, elle propose que les forces politiques se réunissent pour “se poser la question du quoi avant la question du qui”.”Il y aura deux grands choses à examiner ensemble. D’une part, le budget, est-ce que nous sommes capables de trouver un compromis à grosses mailles et il reviendra au nouveau Premier ministre de regarder dans le détail ?”, a-t-elle jugé.”La deuxième chose, c’est se mettre d’accord pour se dire quelles sont les grandes réformes que nous souhaitons porter jusqu’en 2027″ en laissant de côté “les irritants” pour la campagne présidentielle.