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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Aux Etats-Unis, des scientifiques se battent pour sauver un important site web sur le climat

Face au risque de voir le fruit de leur travail disparaître ou pire, être instrumentalisé par l’administration Trump pour promouvoir des idées climatosceptiques, un groupe de scientifiques et de vulgarisateurs américains se mobilise pour sauver un important site gouvernemental.”Malgré le gouvernement que nous avons élu, une majorité d’Américains croit dans la réalité du changement climatique”, remarque Rebecca Lindsey, ancienne fonctionnaire fédérale et ex-responsable du site climate.gov, une plateforme américaine d’information sur le réchauffement climatique.Limogée en début d’année avec la quasi-totalité de son équipe par l’administration Trump, elle coordonne désormais les efforts pour éviter que les précieuses données et ressources sur le climat hébergées par le site ne partent en poussière: “Il faut qu’on s’assure que tout ça reste en ligne”. Cette initiative, baptisée “climate.us”, regroupe d’anciens collaborateurs du site – experts, médiateurs et développeurs internet- appuyés par des scientifiques gouvernementaux opérant en sous-main par peur de représailles.Si le nom de domaine n’offre aujourd’hui qu’une simple page d’accueil, l’ambition est d’assurer la relève de la plateforme gouvernementale qui semble avoir été enterrée par l’administration de Donald Trump.- “Demande du public” -Créé au début des années 2010, climate.gov, dont la page d’accueil n’est désormais plus accessible, offrait au grand public des visualisations et textes explicatifs sur les effets et causes du changement climatique, “sans utiliser le langage scientifique classique”, explique Mme Lindsey.Des graphiques illustrant la montée des eaux, le réchauffement des océans ou encore les émissions de gaz à effet de serre étaient ainsi proposés tout comme des ressources éducatives sur le sujet.En 2024, le site “recevait plus d’un million de visites chaque mois”, ajoute la scientifique, insistant: “Il y avait un besoin, une demande du public pour ce type de contenus”.Si ces ressources restent en ligne, bien que difficiles d’accès, certaines références ont été supprimées du site, notamment sur le fait que le changement climatique affecte de manière disproportionnée les populations vulnérables.Et cette plateforme pourrait être à terme utilisée par la nouvelle administration “pour diffuser de fausses informations sur le climat”, craint Mme Lindsey.Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, les Etats-Unis ont amorcé une marche arrière toute en matière de climat et de protection de l’environnement.Dans ce contexte, des bases de données et mentions au changement climatique ont été retirées des sites fédéraux, et les tentatives de remise en question du consensus scientifique sur le sujet se multiplient.Avec climate.us, Rebecca Lindsey et ses collègues disent vouloir contrer à leur échelle cette offensive contre la science, en proposant a minima une sauvegarde des ressources scientifiques sur le climat jadis disponible sur leur site.Et pour pouvoir sauvegarder d’autres contenus menacés et poursuivre leur travail de vulgarisation et de sensibilisation, le groupe a lancé une cagnotte, récoltant plus de 50.000 dollars en quelques jours.Si leur objectif de 500.000 dollars reste encore loin, les soutiens fusent, selon Mme Lindsey: “Des scientifiques nous ont écrit pour nous dire: +Je pourrais faire partie de votre comité scientifique. Si vous avez besoin de quelqu’un, nous sommes volontaires+”.

Le Parti socialiste se place un peu plus au centre du jeu de l’après-Bayrou

Reçu à Matignon jeudi, le PS s’est placé un peu plus au centre des discussions pour l’après-Bayrou, encouragé par les assurances de Laurent Wauquiez de ne pas censurer d’emblée un gouvernement socialiste.Renouvelant son offre de “discuter” sur la “base de travail” des propositions budgétaires des partis de gauche hors LFI, avec “toutes les forces du front républicain”, le PS a poursuivi son offensive pour décrocher Matignon après la chute quasi certaine de François Bayrou lundi lors du vote de confiance.C’est d’ailleurs rue de Varenne, après avoir rencontré François Bayrou, que le premier secrétaire Olivier Faure a répété que le prochain Premier ministre choisi par Emmanuel Macron devrait gouverner “sur la base que nous avons définie”.Le PS a proposé un effort budgétaire deux fois moindre que les 44 milliards d’euros de François Bayrou. “C’est un projet juste, qui permet de remettre de la couleur dans nos vies”, a plaidé M. Faure, l’opposant au plan “dépressif” du Premier ministre.Le chef de l’État avait enjoint mardi aux chefs de l’actuelle coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) de “travailler avec les socialistes”. Il a de nouveau appelé jeudi les forces politiques à faire preuve de “responsabilité” et à assurer la “stabilité”.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a assuré jeudi que son groupe ne censurerait a priori “ni un gouvernement PS ni un gouvernement RN” pour éviter “une instabilité catastrophique” après l’échec des gouvernements Barnier et Bayrou en moins d’un an.Depuis la dissolution de 2024, l’Assemblée nationale est fracturée en trois pôles, gauche, centre-droit et extrême droite, aucun ne disposant d’une majorité absolue.Le PS “a le mérite de présenter une offre”, a insisté Olivier Faure. Il a rappelé son engagement à ne pas recourir à l’article 49.3 de la Constitution, ce qui obligera à trouver des compromis avec a minima le bloc central pour faire passer des textes, et en premier lieu le budget.- “Travail ingrat” -L’eurodéputé Raphaël Glucksmann a lui souhaité que le nouveau Premier ministre “annonce d’emblée une méthode (…), celle du compromis”. Mais, a-t-il prévenu, il s’agira surtout de “tenir” sur la base de quelques points d’accord jusqu’en 2027.Un “travail très ingrat” réservé à une personnalité dépourvue d'”ambitions pour la suite”, sinon “les forces politiques refuseront de lui faire des cadeaux”. Manière de faire comprendre que lui-même n’est pas candidat. Mais la démarche des socialistes est accueillie avec méfiance par Stéphane Peu, président du groupe communiste: “Si c’est pour à tout prix créer une stabilité politique en renonçant à tous ses principes, (…) à ce moment-là on n’en sera pas”, a-t-il déclaré aux journées parlementaires du parti au Touquet.Et le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a lui exprimé sur X son dédain: “Heure après heure, se fait un glissement politicien vers une grande coalition de Glucksmann à Wauquiez avec le PS et la macronie. Les insoumis n’ont rien à voir avec cette tambouille”.LFI a donc décliné l’invitation des Ecologistes, qui ont réuni jeudi après-midi les autres représentants de gauche pour préparer l’après Bayrou. “Il est important que tout le monde ait reçu le message que oui, la gauche et les écologistes se préparent à gouverner”, a déclaré la cheffe écologiste Marine Tondelier.Dans l’immédiat, François Bayrou est presque arrivé au terme de ses rencontres avec les partis politiques. Il doit encore recevoir le parti radical vendredi.Le Premier ministre doit s’exprimer jeudi soir au journal de 20H de France 2.Lundi, la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance. S’ouvrira ensuite une période d’incertitudes. Emmanuel Macron n’ayant a priori ni l’intention de dissoudre l’Assemblée -comme le réclame le RN- ni de démissionner -comme le voudrait LFI et près de deux tiers des Français selon un sondage publié jeudi-, il devra nommer un nouveau Premier ministre. Mais de quel bord et dans quel délai?Choisira-t-il un nouveau Premier ministre issu du socle commun qui négocierait un accord de non censure avec le PS, ou une personnalité de gauche capable de faire des compromis? “Le sujet, c’était quand même la personnalité de Bayrou qui a braqué tout le monde”, souffle une source ministérielle, laissant entendre que son départ faciliterait les discussions. 

Garanties de sécurité à l’Ukraine : 26 pays se sont engagés à être présents “sur le sol, en mer ou dans les airs” (Macron)

Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont “engagés” à participer à une “force de réassurance” dans le cadre d’un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, en déployant des troupes en Ukraine ou en étant “présents sur le sol, en mer ou dans les airs”, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.”Cette force n’a pas pour volonté ou pour objectif de mener quelque guerre contre la Russie”, a dit le président français devant la presse à Paris après une réunion de la “Coalition des volontaires”, ces Etats essentiellement européens soutenant l’Ukraine et après un contact téléphonique entre les principaux alliés européens et Donald Trump.Il a assuré que le “soutien américain” à ces “garanties de sécurité” pour Kiev serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation. “Il n’y a pas de doute sur ce sujet”, a-t-il martelé. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a à ce propos insisté : “Nous comptons sur le +backstop+ (+filet de sécurité+) des Etats-Unis”. Après que vingt-six pays ont donc désormais “formalisé très précisément leur contribution”, M. Macron a refusé de “révéler le détail de notre organisation à la Russie”.L’Allemagne, l’Italie et la Pologne “font partie des 26 contributeurs qui ont défini des soutiens”, a-t-il toutefois dit, “soit pour la régénération de l’armée ukrainienne, soit pour la sécurité sur son sol, dans ses airs, en mer”. Le chef de l’Etat français a rappelé qu'”en février 2024, dans cette même salle, (…) nous étions deux à dire que peut-être on serait prêts un jour à mettre des troupes sur le terrain. Il y avait la Lituanie et la France. Deux. Et je rappelle que l’atmosphère était assez négative”.Les garanties de sécurité “visent d’abord à ce que, dans la négociation, il n’y ait aucune limitation de format ou de capacité pour l’armée ukrainienne”, a-t-il rappelé. “C’est ce que nous défendons, ce que nous défendrons jusqu’au bout.”Emmanuel Macron a aussi assuré que les Européens prendraient de nouvelles sanctions “en lien avec les Etats-Unis” si Moscou continuait de refuser la paix. Il a précisé qu’il y aurait “des contacts à nouveau entre Américains et Russes”. 

L’ex-patron de l’OL, Jean-Michel Aulas, prêt à briguer la mairie de Lyon

Après des mois de faux suspens l’ancien patron de l’OL Jean-Michel Aulas a fait savoir jeudi qu’il officialiserait “dans quelques jours” sa candidature à la mairie de Lyon “sans étiquette” mais avec le soutien des LR.”Je prends la responsabilité d’ici quelques jours de me lancer dans l’aventure, sans étiquette, mais avec le soutien des gens les plus dynamiques”, a déclaré le chef d’entreprise de 76 ans lors d’un point-presse à Lyon.”On est dans les starting blocks”, a-t-il poursuivi aux côtés du patron des députés républicains Laurent Wauquiez et du maire LR du 2e arrondissement de Lyon Pierre Oliver, qui retire sa propre candidature pour le soutenir.Celui qui a présidé l’Olympique lyonnais pendant 36 ans incarne “la fierté lyonnaise” et “on est convaincus que c’est celui qui peut porter cette bataille pour remettre notre ville de Lyon dans la bonne direction”, a dit Laurent Wauquiez pour justifier ce ralliement.Très critique des élus verts sur les réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas avait fait savoir en février, dans les pages du Figaro, qu’il “réfléchissait” à se présenter aux élections municipales de mars 2026 face au maire écologiste sortant Gregory Doucet qui brigue un second mandat.Faute de candidat faisant l’unanimité dans leur camp, un grand nombre de responsables LR et macronistes locaux l’ont immédiatement rallié, misant sur sa notoriété pour reprendre la ville.L’entrepreneur, qui a fait fortune en vendant des logiciels de gestion, a aussi consulté de nombreux responsables nationaux comme l’ancien président Nicolas Sarkozy qui l’a adoubé en juin, ou l’ex-Premier ministre Gabriel Attal.- “Marre” -“Je me suis rendu compte que pour essayer de transformer les choses, de gagner sur le terrain (…) il fallait être unis”, a-t-il dit jeudi pour expliquer son tempo, disant vouloir réunir des personnalités allant “du centre gauche à la droite”.”Mon propos est de réunir tous les gens de bonne volonté qui en ont marre de la situation actuelle”, a-t-il poursuivi. Après avoir décrit Lyon comme une ville “sale, taguée”, il a déclaré vouloir “refaire ce que l’on a connu avant, c’est-à-dire un Lyon qui soit un modèle exemplaire en matière de cité”.S’il n’a pour l’heure pas révélé son programme ni les noms de ceux qui figureront sur sa liste, JMA a égrené ces derniers mois de premières promesses. Sur le plan symbolique, il s’est engagé à renoncer à ses indemnités de maire. Ses détracteurs n’ont pas tardé à accuser la 310e fortune de France (selon le magazine Challenge) de démagogie.- “Patience” -Soucieux de se donner une coloration plus sociale dans une ville qui a donné ses quatre sièges de députés à la gauche en juillet, il a ensuite attaqué sur le terrain de prédilection des écologistes: les transports, en promettant notamment d’étendre la gratuité des bus, métro et trams pour les Lyonnais. Et pour satisfaire la droite, il a promis de mettre plus de caméras de vidéosurveillance et une police municipale des transports, accusant les écologistes d’avoir laissé la violence croître depuis leur élection à la ville et à la métropole en 2020.Même s’il glissait toujours un “si je suis candidat”, Jean-Michel Aulas semblait à chaque fois plus près de se lancer. “Je ne vous ferai pas attendre très longtemps”, déclarait-il ainsi le 19 juin. Début juillet, il avait finalement demandé “un petit peu de patience”, disant vouloir d’abord aider l’OL à repousser la menace de rétrogradation administrative. Mais “aujourd’hui, j’ai envie de rendre à Lyon ce que Lyon m’a apporté”, ajoutait-il immédiatement.Maintenant qu’il s’est lancé, il lui reste à convertir sa popularité en bulletin de vote. S’il jouit d’une meilleure image que Grégory Doucet, il ne le devancerait au premier tour (24% contre 22%), que dans le cas d’une gauche divisée, selon un sondage Elabe BFM publié en mai.

A Marseille, la Bonne Mère commence à retrouver son éclat d’or

Accroupie à 220 mètres d’altitude sous une immense bâche, Cyrielle d’Antoni dépose délicatement de fines feuilles d’or sur la main de l’enfant de la Bonne Mère, “un honneur” pour cette doreuse d’entamer l’une des dernières étapes des travaux de rénovation de cet emblème de Marseille.Décoiffée de sa couronne en août, la statue de la vierge à l’enfant protectrice de la cité phocéenne est depuis mercredi recouverte de 30.000 à 40.000 feuilles d’or, afin de lui redonner l’éclat qu’elle avait perdu à cause du mistral, de l’air marin et de la pollution industrielle.Perchée en haut de la basilique de Notre-Dame de la Garde, point culminant de la 2e ville de France, Mme D’Antoni, les cheveux recouverts d’or, passe sa palette sur sa joue pour créer de l’électricité statique et attraper plus facilement les feuilles d’or, avant de les déposer sur la statue. Elle époussète ensuite la surface avec une petite brosse.Munie d’un coussin à dorer fabriqué par ses soins, l’artisane des ateliers Gohard s’efforce de faire le moins de gaspillage possible en récupérant les quelques poussières qui n’ont pas adhéré, consciente du caractère précieux de la matière qu’elle manipule. “Une fois qu’on a terminé l’époussetage, on vient passer un matage”, explique la doreuse, “de l’eau avec un peu de gélatine alimentaire” permettant de lisser le peu de feuilles d’or qui restent. Après la main de l’enfant Jésus, Cyrielle et ses collègues artisans s’attaqueront au visage, aux cheveux, au cou et au reste du corps de la statue, un travail qui devrait durer un mois environ. A la vue époustouflante s’ajoute un murmure du vent soufflant dans les bâches au sommet de la basilique, que tout le monde surnomme ici la Bonne Mère.Consciente de la portée symbolique de son travail dont des milliers de Marseillais attendent de voir le résultat, Mme D’Antoni souligne l'”honneur” et le “plaisir” de travailler sur un site comme celui de la Bonne Mère: “je suis originaire de la région, donc ça me tenait vraiment à coeur de faire ce chantier”. -Une dorure pour 50 ans -La statue faisant une dizaine de mètres de haut, jusqu’au sommet de sa couronne, un peu plus de 100 mètres carrés seront redorés, pour à peine 500 grammes d’or.La précision nécessaire pour ce travail impose des conditions particulières: l’échafaudage est entièrement thermobâché afin de protéger la statue notamment du vent et de la chaleur. Selon Xavier David, architecte en charge du chantier, cette opération est “historique” car “il n’y avait pas cet emballage” lors des travaux précédents, qui permet aujourd’hui de créer une sorte d’atelier dans les airs pour “travailler hors pollution”.Ce nouveau chantier a aussi été l’occasion de découvrir qu’à chaque restauration faite en plein air, la statue “récupérait du sel” de la mer. D’après les spécialiste des ateliers Gohard, grâce à ce dessalement, la dorure de la statue ne devrait pas tenir 25 ou 30 ans, comme habituellement, mais plutôt 50 ans.M. David se dit “d’abord saisi personnellement” , mais encore plus touché par “l’émerveillement de tous les visiteurs, des mécènes, des médias, des ouvriers”.Avant de lancer ces travaux, le diocèse de Marseille, propriétaire de l’édifice, avait lancé une campagne de dons, proposant aux particuliers de financer une des 30.000 feuilles d’or qui seront nécessaires à l’ouvrage. Les travaux, qui concernent également le piédestal, les anges, et les façades, aura coûté environ 2,8 millions d’euros environ, dont 2,2 millions rien que pour la redorure.Le diocèse a également reçu le soutien de mécènes, comme l’armateur CMA CGM du milliardaire Rodolphe Saadé, basé à Marseille, l’Olympique de Marseille ou le groupe de spiritueux Pernod Ricard, en plus des collectivités.”Quand [la Bonne Mère] a été cachée à la vue dans cette bâche blanche, il y a des Marseillais qui s’en sont inquiétés”, confie l’architecte. C’est la raison pour laquelle des spots ont été installés “à la façon d’un coeur qui bat”, pour les faire patienter avant qu’ils ne la retrouvent flambant neuve début décembre.

Pro-Palestinian protests rock Spain’s Vuelta cycling race

Spain’s premier cycling race, La Vuelta, has been shaken by pro-Palestinian protests which riders believe have put them at risk and threaten to derail the event.The demonstrations, fuelled by anger over Israel’s military campaign in Gaza, have targeted the Israel-Premier Tech team at each stage of this year’s three-week race.Demonstrators have lined roads with red, …

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Valence: sept personnes en garde à vue dans une possible affaire d’enlèvement lié aux cryptomonnaies

Sept personnes sont en garde à vue jeudi dans l’enquête sur l’enlèvement et la séquestration, vraisemblablement en lien avec les cryptomonnaies, d’un jeune Suisse, libéré dimanche à Valence lors d’une opération de la gendarmerie, a-t-on appris de source proche du dossier.Les suspects doivent être présentés dans la journée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Lyon, selon la même source, confirmant une information du Dauphiné libéré.Aucun détail n’a été donné sur la durée de la séquestration du jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années. Cette opération a mobilisé 150 militaires de la gendarmerie de la Drôme, de l’Unité nationale de police judiciaire (UNPJ) de la gendarmerie nationale, de la section de recherches de Grenoble et du GIGN.Selon le Dauphiné libéré, le jeune homme a été retrouvé ligoté dans une habitation près de la gare TGV de Valence.Toujours selon le quotidien régional, le GIGN est également intervenu dans un snack-bar de Valence mardi.Ces derniers mois, plusieurs enlèvements et tentatives d’enlèvements liés au milieu des cryptomonnaies se sont succédé.Cette série noire avait commencé début janvier: un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans (Sarthe), à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains. Puis fin janvier le cofondateur de Ledger, David Balland, et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile dans le Cher. M. Balland, qui a eu un doigt coupé, a été libéré lors d’une opération policière et sa compagne retrouvée ligotée dans un véhicule.A Paris, le 1er mai, dans le 14e arrondissement, c’est le père d’un homme gérant une société spécialisée en cryptomonnaies basée à Malte, qui avait été enlevé par quatre hommes cagoulés.La victime, à qui les ravisseurs avaient coupé un doigt et pour laquelle une rançon de plusieurs millions d’euros avait été réclamée, avait été libérée 58 heures plus tard lors d’un assaut de la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) dans un pavillon de l’Essonne où elle était séquestrée.Quelques jours plus tard, le 13 mai, une vidéo, devenue virale, avait capté la tentative d’enlèvement de la fille et du petit-fils du PDG de la société de cryptomonnaie Paymium.Dans chacune de ces affaires, toujours en cours, plusieurs suspects ont été interpellés, mis en examen et placés en détention provisoire.

Limoges: cambriolage à plusieurs millions d’euros dans un musée de porcelaine

Deux plateaux chinois et un vase classés “trésors nationaux” dérobés en pleine nuit: le musée national Adrien Dubouché de Limoges, qui possède une riche collection de porcelaine, a subi un préjudice de plusieurs millions d’euros dans la nuit de mercredi à jeudi.Les cambrioleurs sont entrés par effraction vers 03h15 en cassant une fenêtre sur le devant du bâtiment, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.Ils ont ensuite rejoint sa galerie historique pour y dérober “trois objets classés Trésors nationaux”, a ajouté le musée dans un communiqué, précisant qu'”aucun des agents de surveillance présents n’a été blessé”.Les pièces volées sont “deux plats particulièrement importants, en porcelaine de Chine de la manufacture de Jingdezhen, à décor bleu et blanc datant du XIVe et du XVe siècle (…) ainsi qu’un vase, également en porcelaine de Chine, décrit comme datant du XVIIIe pour une valeur totale d’assurance supérieure à 6,5 millions d’euros”, indique le musée.”Ce sont des pièces très symboliques de la production de cette manufacture chinoise située au centre de la Chine”, qui est la “première grande manufacture de porcelaine au monde”, a précisé à l’AFP Hervé Lemoine, président des Manufactures nationales.Elles “avaient fait l’objet d’un repérage, de toute évidence. Quand le service de sécurité est intervenu, il n’y avait déjà plus personne”, a ajouté le dirigeant de cet établissement public qui regroupe huit sites dont le musée Adrien Dubouché ou encore la cité de la céramique – Sèvres et Limoges.”L’alerte a très rapidement été donnée par les gardiens du musée” mais “malgré la célérité de l’intervention des services de police, les auteurs des faits avaient déjà pris la fuite”, a confirmé la procureure de la République à Limoges, Émilie Abrantes, dans un communiqué.- Auteurs en fuite -Selon le maire de Limoges, Émile Roger Lombertie, il n’y a pas eu “de défaillance”. “Le système de sécurité a fonctionné mais il faudra peut-être le revoir”, a-t-il déclaré à la presse.”La criminalité progresse, nous devons toujours avoir un coup d’avance. Tous les grands musées du monde se voient dérober des pièces à un moment où un autre. Ce sont vraisemblablement des collectionneurs qui donnent des ordres pour dérober ces pièces et ils s’adressent à la très haute criminalité”, a-t-il ajouté.En 2015, au château de Fontainebleau (Seine-et-Marne), une quinzaine d’oeuvres asiatiques avaient été volées de manière très organisée, dont la couronne en or du roi de Siam et des pièces du XVIIIe siècle, considérées comme invendables sur le marché de l’art et jamais retrouvées à ce jour, rappelle un spécialiste qui a requis l’anonymat.Le parquet a ouvert une enquête de flagrance “du chef de vol aggravé de biens culturels exposés dans un musée de France, commis en réunion et avec dégradations”. Elle a été confiée aux services de la division de la criminalité organisée et spécialisée du SIPJ de Limoges, en co-saisine avec l’office central de lutte contre le trafic des biens culturels.- Collection réputée -Le Musée national Adrien Dubouché, inauguré en 1900 et rénové en 2012, revendique sur son site internet “la collection publique la plus riche au monde de porcelaine de Limoges”, l’une des plus réputées.Il met aussi en avant “des œuvres représentatives des grandes étapes de l’histoire de la céramique, de l’Antiquité jusqu’à nos jours, soit un ensemble de 18.000 œuvres, dont 5.000 sont aujourd’hui exposées”.Deux vols d’oeuvres estimées à plusieurs d’euros avaient eu lieu en novembre dernier, en plein jour, dans des musées français: cinq boîtes et tabatières de collection avaient été dérobées au musée Cognacq-Jay à Paris, en présence de visiteurs, par quatre personnes qui avaient brisé la vitrine qui les renfermait à coups de hache et de battes de baseball.Le lendemain, un trésor de joaillerie avait été la cible d’un vol à main armée dans un musée d’art sacré en Saône-et-Loire.La plupart des autres vols survenus ces dernières décennies concernaient des toiles de maître.sm-frl-jah-ls/gf/ppy/dro