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La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu’au sud-Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au neuvième jour d’une canicule qui touche également la péninsule ibérique.Le pic de chaleur est particulièrement intense en Languedoc et Roussillon, selon le bulletin de 16h00 de Météo France. Les fortes chaleurs continuent de régresser par le nord.A Montpellier, le thermomètre affichait samedi après-midi 40°C.La ville a appelé ses habitants, si besoin, à “se rendre dans des lieux frais” : clubs de l’âge, piscines, musées, médiathèques ou encore bâtiments administratifs.Il s’agit du deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans le tramway qui relie le centre de Bordeaux à un centre commercial du nord de la ville, Tess (un pseudonyme), qui vit dans un squat avec ses trois chiens, profite de la climatisation le temps du trajet. “Il m’arrive de faire des allers-retours sans but précis pour faire un peu descendre la température du corps. C’est un des rares lieux climatisés où je peux aller avec mes chiens”, dit la jeune de femme de 26 ans.- “bitumé partout” -A Toulouse, où le mercure pointe à 39°C, les terrasses de café sont désertées. Les rares personnes qui déambulent dans les rues, glaces à la main, se réfugient à l’ombre fuyant le soleil et l’asphalte brûlants.Chapeau vissé sur la tête, Noah Depreister, venu des Pays-Bas, patiente dans un coin de rue, attendant que des amis viennent le récupérer pour l’emmener à la montagne “où il fera meilleur”, espère-t-il. “Cette chaleur est préoccupante. Parce que les gens ne semblent pas vraiment faire quoi que ce soit à ce sujet, tout est encore bitumé partout”, regrette-t-il.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le Sud et le Centre-Ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.Dans l’Aude, 330 pompiers sont toujours mobilisés sur l’incendie exceptionnel qui a parcouru 16.000 hectares et qui n’est toujours pas éteint avec un risque de reprises accentué par les fortes chaleurs.La préfecture du Vaucluse a interdit samedi l’accès à une douzaine de massifs montagneux tandis que le pic Saint-Loup, situé à une vingtaine de kilomètres de Montpellier et prisé des touristes, est inaccessible.Météo-France a également placé plusieurs départements de la frange Est de l’Hexagone ainsi que la Corse-du-Sud en vigilance jaune pour les orages samedi.Plus au nord, les maximales ne dépassent plus les 30 à 33°C voire moins en Normandie.- baisse des températures -La canicule va perdurer jusqu’à la fin de journée avant de régresser par le nord et l’ouest dimanche et surtout lundi. De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon Météo France et mettre un terme à ce long épisode caniculaire.Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange samedi soir pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens décède désormais à cause de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.La vague de chaleur touche aussi une grande partie de l’Europe du Sud avec en première ligne l’Espagne, qui entre dans sa troisième semaine de canicule et doit affronter de nombreux incendies dans tout le pays.Une dizaine d’axes routiers restaient coupés samedi et les habitants de la région de Galice (ouest) ont été appelés à se confiner.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies tandis qu’au Portugal, l’ancien maire de Guarda (est) est décédé vendredi, “victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”, a annoncé le président portugais Marcelo Rebelo.we-hv-mer-skh/swi

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie de la France

La vague de chaleur se poursuit samedi sur une large partie du pays, jusqu’au sud-Bretagne, avec 54 départements placés en vigilance orange par Météo-France, au neuvième jour d’une canicule qui touche également la péninsule ibérique.Le pic de chaleur est particulièrement intense en Languedoc et Roussillon, selon le bulletin de 16h00 de Météo France. Les fortes chaleurs continuent de régresser par le nord.A Montpellier, le thermomètre affichait samedi après-midi 40°C.La ville a appelé ses habitants, si besoin, à “se rendre dans des lieux frais” : clubs de l’âge, piscines, musées, médiathèques ou encore bâtiments administratifs.Il s’agit du deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e en France depuis 1947, ces phénomènes étant rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.Dans le tramway qui relie le centre de Bordeaux à un centre commercial du nord de la ville, Tess (un pseudonyme), qui vit dans un squat avec ses trois chiens, profite de la climatisation le temps du trajet. “Il m’arrive de faire des allers-retours sans but précis pour faire un peu descendre la température du corps. C’est un des rares lieux climatisés où je peux aller avec mes chiens”, dit la jeune de femme de 26 ans.- “bitumé partout” -A Toulouse, où le mercure pointe à 39°C, les terrasses de café sont désertées. Les rares personnes qui déambulent dans les rues, glaces à la main, se réfugient à l’ombre fuyant le soleil et l’asphalte brûlants.Chapeau vissé sur la tête, Noah Depreister, venu des Pays-Bas, patiente dans un coin de rue, attendant que des amis viennent le récupérer pour l’emmener à la montagne “où il fera meilleur”, espère-t-il. “Cette chaleur est préoccupante. Parce que les gens ne semblent pas vraiment faire quoi que ce soit à ce sujet, tout est encore bitumé partout”, regrette-t-il.Le risque d’incendies sera également élevé dans les prochains jours dans le Sud et le Centre-Ouest en raison de la sécheresse et des vents, particulièrement dans l’Aude, le Vaucluse et la Drôme qui vont passer en vigilance rouge pour le danger feux, a annoncé Météo-France.Dans l’Aude, 330 pompiers sont toujours mobilisés sur l’incendie exceptionnel qui a parcouru 16.000 hectares et qui n’est toujours pas éteint avec un risque de reprises accentué par les fortes chaleurs.La préfecture du Vaucluse a interdit samedi l’accès à une douzaine de massifs montagneux tandis que le pic Saint-Loup, situé à une vingtaine de kilomètres de Montpellier et prisé des touristes, est inaccessible.Météo-France a également placé plusieurs départements de la frange Est de l’Hexagone ainsi que la Corse-du-Sud en vigilance jaune pour les orages samedi.Plus au nord, les maximales ne dépassent plus les 30 à 33°C voire moins en Normandie.- baisse des températures -La canicule va perdurer jusqu’à la fin de journée avant de régresser par le nord et l’ouest dimanche et surtout lundi. De nouveaux orages, en début de semaine prochaine, devraient faire baisser les températures selon Météo France et mettre un terme à ce long épisode caniculaire.Les prévisionnistes tablent sur une fin de la vigilance orange samedi soir pour tous les départements d’Auvergne, du Limousin, de Bourgogne-Franche-Comté, du Centre-Val-de-Loire, ainsi que pour la Loire, l’Ain, la Lozère, l’Aveyron, les Deux-Sèvres et la Vienne.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens décède désormais à cause de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.La vague de chaleur touche aussi une grande partie de l’Europe du Sud avec en première ligne l’Espagne, qui entre dans sa troisième semaine de canicule et doit affronter de nombreux incendies dans tout le pays.Une dizaine d’axes routiers restaient coupés samedi et les habitants de la région de Galice (ouest) ont été appelés à se confiner.L’Espagne a enregistré trois décès dans ces incendies tandis qu’au Portugal, l’ancien maire de Guarda (est) est décédé vendredi, “victime d’un incendie qu’il combattait dans sa commune”, a annoncé le président portugais Marcelo Rebelo.we-hv-mer-skh/swi

Au Pakistan, secouristes et habitants s’activent dans la boue d’une mousson inhabituellement meurtrière

Secours et habitants à la recherche de leurs proches s’activaient ensemble samedi à récupérer les corps encore ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué près de 350 personnes.Depuis jeudi, les pluies diluviennes qui ravagent le nord du pays ont particulièrement affecté le Khyber-Pakhtunkhwa. Cette province montagneuse frontalière de l’Afghanistan a enregistré à elle seule 324 décès en deux jours, près de la moitié des morts de cette saison de mousson, selon l’Autorité de gestion des catastrophes.Vendredi, “entre 9 et 10 heures, un violent orage a éclaté provoquant une crue soudaine”, témoigne auprès de l’AFP Abdul Khan, un habitant du district de Buner qui compte 91 morts.”Les enfants jouaient dehors et les femmes étaient à l’intérieur des maisons, ils ont tous été emportés et encore maintenant, de nombreuses personnes gisent sous les débris, on les recherche en aval”, ajoute-t-il.Dans son village recouvert de boue et de rochers, une dizaine de secouristes, équipés de trois pelleteuses, et des habitants déblaient inlassablement, pour la plupart à la main. Ils espèrent retrouver des survivants, ou à défaut récupérer les corps ensevelis sous les décombres.”Nous continuons à chercher nos proches, et chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent à la fois une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, raconte un autre habitant, Muhammad Khan.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre.L’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts, où plus de 2.000 secouristes ont été déployés en renfort.”Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d’accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a déclaré à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. Les secours “veulent évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit-il. “Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations avait disparu”, témoigne auprès de l’AFP Mohammed Khan, fermier du district de Buner, qui raconte avoir aidé à extraire “19 corps des décombres”.”Des prières funéraires sont organisées pour les corps retrouvés”, mais “nous ignorons encore qui est mort ou vivant”, dit Saifullah Khan, un enseignant de 32 ans.”J’ai recouvert les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”, se désole-t-il.- Plus rien -“La crue a emporté des magasins en ne laissant rien derrière elle, tout ce que nous possédions a été détruits ou est inaccessible, même les maigres économies des habitants ont été emportées par les eaux”, raconte Nour Mohammed.”Les maisons ont été détruites, le bétail décimé et les cultures ruinées, il faut que le gouvernement aide les gens”, interpelle de son côté Aziz Buneri.”Nous n’avons plus de vêtements à porter, et toute la nourriture a aussi été emportée”, abonde Abdul Hayat, qui a aussi perdu la dot de sa fille de 1.500 euros.Dans la même province, dans le district de Swat, les routes et plusieurs véhicules étaient recouverts d’une coulée de boue et les poteaux électriques gisaient au sol.Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées – et 80 personnes sont toujours portées disparues.Enfin, neuf personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l’été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d’éviter.Vendredi, un hélicoptère des secours s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.- “Phase active de la mousson” -Au total, depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888 blessées.Et les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments”. La “phase active de la mousson” se poursuit généralement jusqu’à la mi-septembre, rappelle-t-il.Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier, préviennent les scientifiques.

Pakistan rescuers recover bodies after monsoon rains kill over 340

Rescuers struggled to retrieve bodies from muddy debris on Saturday after flash floods triggered by heavy monsoon rains across northern Pakistan killed at least 344 people in the past 48 hours, authorities said.The majority of deaths, 324, were reported in mountainous Khyber Pakhtunkhwa province, the National Disaster Management Authority said.Most were killed in flash floods …

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Au Pakistan, la mousson fait plus de 340 morts en 48 heures, les secours cherchent les corps ensevelis

Les secours tentent samedi de retrouver les corps ensevelis dans le nord du Pakistan, où une mousson exceptionnellement intense a tué 344 personnes en 48 heures.Ces deux derniers jours, des pluies diluviennes sont tombées dans la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 307 décès, soit environ la moitié des morts de cette saison de mousson, indique l’Autorité de gestion des catastrophes.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison, ont été électrocutées ou frappées par la foudre. Les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.L’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa a déclaré “sinistrés” de nombreux districts, où plus de 2.000 secouristes ont été déployées en renfort.Dans cette province frontalière de l’Afghanistan, encore frappée samedi par d’intenses précipitations, ils tentent de trouver des survivants ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres.”Mais les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées empêchent les ambulances d’accéder et les secouristes doivent se déplacer à pied”, a dit samedi à l’AFP Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province. Vendredi, un hélicoptère des secours s’est écrasé, faisant cinq morts supplémentaires.- “Prisonniers des décombres” -Les secours “veulent évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres”, poursuit M. Faizi.”Ce matin, quand je me suis réveillé, la terre que notre famille cultivait depuis des générations — et le petit terrain où nous jouions au cricket depuis des années — avaient disparu”, témoigne auprès de l’AFP Muhammad Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts.”On dirait que toute la montagne s’est effondrée, la région est recouverte de boue et d’énormes rochers”, ajoute l’homme de 48 ans, racontant avoir extrait “19 corps des décombres”.”Nous continuons à chercher des proches. Chaque fois que l’on découvre un corps, on ressent une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, explique-t-il.”Les habitants récupèrent les dépouilles et organisent des prières funéraires”, mais “nous ne savons toujours pas qui est mort ou vivant”, raconte Saifullah Khan, un enseignant de 32 ans.”J’ai retrouvé les corps de certains de mes élèves et je me demande ce qu’ils ont fait pour mériter ça”, se désole-t-il.Dans le district de Swat, les routes et plusieurs véhicules étaient recouverts d’une coulée de boue samedi matin et les poteaux électriques gisaient au sol.Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, tandis que dans le Cachemire administré par l’Inde, au moins 60 victimes ont été recensées – et 80 personnes sont toujours portées disparues.Enfin, cinq personnes sont mortes dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, à l’extrême nord du Pakistan, particulièrement prisée l’été des alpinistes venus du monde entier et que les autorités recommandent désormais d’éviter.- “Phase active de la mousson” -Au total, depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888 blessées.Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, “plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des bâtiments”. Il recommande de nettoyer les gouttières des maisons pour éviter une accumulation d’eau qui pourrait faire céder les toitures, soulignant que la “phase active de la mousson”, qui se poursuit généralement jusqu’à la mi-septembre, vient seulement de commencer.Le Pakistan, cinquième pays le plus peuplé au monde, est l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique. Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier sous l’influence du dérèglement climatique, préviennent les scientifiques.En juillet, le Pendjab, où vivent près de la moitié des Pakistanais, a enregistré des précipitations 73% supérieures à celles de l’année précédente. Durant ce seul mois, la province a recensé plus de morts que sur la totalité de la mousson précédente. La mousson apporte 70 à 80% des précipitations annuelles en Asie du Sud et est vitale pour la subsistance de millions d’agriculteurs dans une région qui compte environ deux milliards d’habitants.

Un mineur de 16 ans tué par balle près d’Orléans, un suspect en garde à vue

Un mineur âgé de 16 ans a été tué par balle dans la nuit de vendredi à samedi sur la voie publique à Fleury-les-Aubrais, dans la banlieue d’Orléans (Loiret), et un suspect était en garde à vue samedi, a-t-on appris de sources concordantes.Les policiers avaient été appelés vers 02h25 pour un adolescent grièvement blessé par balle dans la rue. Malgré l’intervention des secours, il a succombé à ses blessures, a indiqué une source policière.D’après les premiers éléments de l’enquête, la victime faisait partie d’un groupe de cinq jeunes qui auraient commis des vols à la roulotte dans des véhicules garés dans cette zone résidentielle et “un riverain serait sorti pour les menacer avec une arme de poing”, a précisé à l’AFP Emmanuel Delorme, procureur de la République adjoint d’Orléans.Les jeunes auraient alors pris la fuite mais plusieurs coups de feu ont retenti, l’un d’eux touchant mortellement le mineur de 16 ans. Les quatre autres ont pu s’échapper et sont “très traumatisés”, a indiqué M. Delorme.Six étuis de munitions ont été retrouvés devant le domicile de l’auteur présumé, né en 2006, qui “a été placé en garde à vue pour meurtre, tentative de meurtre et détention d’arme de catégorie B”, a-t-il ajouté.Le suspect aurait reconnu en garde à vue être l’auteur des faits.

Corps retrouvés dans la Seine: une deuxième enquête pour homicide ouverte

Une deuxième enquête pour homicide a été ouverte concernant un des quatre cadavres retrouvés dans la Seine à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) après des examens plus poussés qui ont révélé des traces de violences sur un autre corps, a indiqué samedi le parquet de Créteil.Des scanners pratiqués sur les quatre cadavres ont permis “d’apprendre qu’un deuxième corps présentait des lésions de violences”, indique le ministère public dans un communiqué.Mercredi, un corps flottant dans la Seine avait été repéré par un passant près du pont de Choisy, qui relie cette ville de banlieue à Créteil.En inspectant la zone, les sapeurs-pompiers et les forces de l’ordre avait découvert trois autres corps immergés.”La découverte de quatre corps immergés dans la Seine dans un périmètre restreint pourrait s’expliquer par la configuration du fleuve à cet endroit”, précise le parquet dans son communiqué.Le fleuve coule plus lentement à ce niveau, ce qui accroit les risques de noyade mais pourrait également expliquer que des corps noyés en amont soient charriés par le courant jusqu’à cette zone, estime une source proche du dossier qui n’exclut aucune hypothèse. Un premier corps, resté immergé moins longtemps, est désormais identifié. Il s’agit d'”un homme, âgé d’une quarantaine d’années et domicilié dans le Val-de-Marne”.Dès jeudi, “des lésions de violences ont conduit à retenir l’hypothèse d’un décès d’origine criminelle” et une enquête pour homicide volontaire avait été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne.Quant aux trois autres cadavres, y compris celui pour lequel la deuxième enquête a été ouverte, “eu égard à l’état très dégradé des corps retrouvés, du fait de leur immersion dans l’eau, il était seulement possible de déterminer que les défunts étaient trois hommes, adultes, sans plus de précision”.”De nombreux examens techniques (notamment médico-légaux) et investigations sont en cours afin notamment d’établir l’identité des trois défunts non identifiés, mais aussi les circonstances et la date de décès de l’ensemble des corps retrouvés”, ajoute le ministère public.

Un mineur de 16 ans tué par balle près d’Orléans

Un mineur âgé de 16 ans a été tué par balle dans la nuit de vendredi à samedi sur la voie publique à Fleury-les-Aubrais, dans la banlieue d’Orléans (Loiret), a-t-on appris de source policière.Les policiers avaient été appelés vers 02h25 pour un adolescent grièvement blessé par balle au thorax dans la rue. Malgré l’intervention des secours, la victime a succombé à ses blessures, a indiqué cette source.Selon des témoins, le tireur serait un homme ayant ouvert le feu avec une arme de poing sur un groupe qui tournait autour de véhicules garés à proximité dans cette zone résidentielle, puis aurait pris la fuite.Sollicité par l’AFP pour préciser les circonstances de cet homicide, le parquet d’Orléans n’avait pas répondu à la mi-journée.