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L’ouragan Erin se renforce et poursuit sa route vers les Bahamas

Le puissant ouragan Erin continue de se renforcer lundi dans la région des Caraïbes et poursuit sa route vers les Bahamas, porteur de vents soutenus et de pluies intenses, selon le centre américain des ouragans (NHC).Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin est repassé dans la nuit en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, et devrait continuer à s’intensifier et s’élargir, selon les prévisions météorologiques.Avec des vents allant jusqu’à 220 km/h, il se trouve désormais au-dessus de l’île Grand Turk de l’archipel ultra-marin britannique des Îles Turques-et-Caïques et poursuit sa progression vers les Bahamas.Il devrait provoquer lundi de fortes averses localisées à travers ces territoires ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, prévient le NHC, qui alerte sur le risque d’inondations.Au cours du week-end, Erin s’était rapproché du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain des Caraïbes meurtri et dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont ainsi été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couchés des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche, les équipes étant à pied d’oeuvre pour réparer les dégâts. La compagnie d’électricité locale Luma a précisé que le service avait été rétabli pour 96% de ses clients.Les autorités météorologiques s’attendent à ce que l’ouragan poursuivre sa trajectoire vers le nord-ouest, passant en milieu de semaine entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes.Erin devrait “croître de manière plutôt spectaculaire”, a prévenu Michael Brennan, directeur du NHC.Et d’avertir: “cela va créer des conditions maritimes très dangereuses dans toute la partie occidentale de l’Atlantique et augmenter le risque de vagues et de courants dangereux et potentiellement mortels sur presque toute la côte est des États-Unis”.Des inondations côtières sont également à craindre, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.L’ouragan Erin s’était renforcé au cours du week-end, atteignant le niveau maximal de l’échelle de Saffir-Simpson un peu plus de 24 heures après avoir été classé en catégorie 1.La saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.

Alain Delon: un hommage rendu à Douchy, un an après la mort de l’acteur

Un stade et une plaque à son nom: une cérémonie en hommage à Alain Delon a été organisée lundi, un an jour pour jour après la mort de l’acteur, à Douchy-Montcorbon (Loiret), commune où la star a vécu durant plusieurs décennies.Le stade de football de Douchy, situé à quelques centaines de mètres du domaine où repose l’acteur, a été rebaptisé “Stade Alain Delon”, au terme d’une cérémonie qui s’est tenue devant une cinquantaine de personnes, dont une majorité d’élus locaux et de journalistes.”C’est un petit peu d’émotion” et une journée de “reconnaissance envers un homme qui a marqué l’histoire de l’art et de la culture”, a réagi le maire de la commune, Abel Martin, estimant que l’acteur “transportait l’image de Douchy à travers le monde”.Décrit comme un “habitant comme un autre” par beaucoup, Alain Delon a vécu à Douchy durant plusieurs décennies et “emporta avec lui un peu de notre terre et de notre cœur”, a poursuivi M. Martin.Une plaque a aussi été dévoilée à l’intérieur du stade en honneur de l’acteur, qui avait équipé en 1983 les équipes de football de jeunes de Douchy de maillots à son nom.Joint par l’AFP en juillet, le fils aîné du comédien, Anthony Delon, avait indiqué que cet hommage a été organisé “avec l’accord des enfants”.Mais ni Anthony, qui a posté lundi matin une vidéo sur Instagram depuis la propriété de l’acteur à Douchy, ni sa sœur Anouchka ni son frère Alain-Fabien n’ont participé à la cérémonie.”C’est gentil d’être venus”, a tout de même lancé Anthony Delon à une dizaine d’admirateurs de son père lors d’un bref échange à travers la grille de la maison familiale. “La première année c’est une porte qui se ferme, c’est particulier (…) a va, ça me fait plaisir de voir ces gens”, dira-t-il à cette occasion à des journalistes de TF1.Une projection d’un film documentaire de 45 minutes, “Delon-Douchy”, écrit autour de la relation entre l’acteur et Douchy, a aussi été organisée en début de soirée dans la salle des fêtes communale comble, où environ 150 personnes avaient pris place.Alain Delon, légende mondiale du cinéma, a été inhumé le 24 août 2024, quelques jours après son décès le 18 août à l’âge de 88 ans, dans la plus stricte intimité de la chapelle de sa propriété “La Brûlerie” acquise en 1971.L’acteur y repose près de ses chiens, comme il le souhaitait, une procédure à titre exceptionnel qui a nécessité une autorisation préfectorale.Le jour des obsèques, mais aussi durant la semaine qui a précédé, plusieurs centaines d’admirateurs s’étaient rassemblés devant les grilles du domaine pour déposer des fleurs et lui rendre un dernier hommage.

Naissance exceptionnelle d’un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe

Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu’il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.”C’est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito” et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l’AFP.”Surtout, c’est une naissance essentielle pour la préservation des espèces menacées. Le gibbon à mains blanches est classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées à cause de la déforestation et du braconnage en Indonésie, en Malaisie”, poursuit le vétérinaire.L’équipe du zoo s’inquiétait de savoir comment Fidji, la femelle dont c’est le premier petit, allait prendre soin de son bébé. “Finalement on s’est rendu compte que c’était une très bonne mère, un peu maladroite des fois avec son bébé, mais qui s’occupe vraiment bien de celui-ci”, sourit-il, soulignant également le rôle du papa, Pépito, “très délicat avec lui”. “Le petit va rester accroché jusqu’à l’âge de trois quatre mois au ventre de la mère. Donc pour nous, c’est impossible de déterminer si c’est un mâle ou une femelle. Il va se détacher vers l’âge de trois ou quatre mois” et ne sera vraiment sevré qu’à l’âge de deux ans, explique M. Thué.Outre ce bébé gibbon, le Spaycific’Zoo a vu naître cette année un scinque des Îles Salomon (espèce de lézard géant quasi menacée d’extinction) une première pour un zoo français, trois marabouts d’Afrique, deux pélicans gris et sept makis cattas. Quatre capybaras, une mangouste naine, cinq wallabys de Bennet et un zébu nain viennent compléter cet inventaire à la Prévert, qui ne comprend toutefois pas de raton-laveur.

Naissance exceptionnelle d’un bébé gibbon à mains blanches dans la Sarthe

Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu’il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.”C’est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito” et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l’AFP.”Surtout, c’est une naissance essentielle pour la préservation des espèces menacées. Le gibbon à mains blanches est classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées à cause de la déforestation et du braconnage en Indonésie, en Malaisie”, poursuit le vétérinaire.L’équipe du zoo s’inquiétait de savoir comment Fidji, la femelle dont c’est le premier petit, allait prendre soin de son bébé. “Finalement on s’est rendu compte que c’était une très bonne mère, un peu maladroite des fois avec son bébé, mais qui s’occupe vraiment bien de celui-ci”, sourit-il, soulignant également le rôle du papa, Pépito, “très délicat avec lui”. “Le petit va rester accroché jusqu’à l’âge de trois quatre mois au ventre de la mère. Donc pour nous, c’est impossible de déterminer si c’est un mâle ou une femelle. Il va se détacher vers l’âge de trois ou quatre mois” et ne sera vraiment sevré qu’à l’âge de deux ans, explique M. Thué.Outre ce bébé gibbon, le Spaycific’Zoo a vu naître cette année un scinque des Îles Salomon (espèce de lézard géant quasi menacée d’extinction) une première pour un zoo français, trois marabouts d’Afrique, deux pélicans gris et sept makis cattas. Quatre capybaras, une mangouste naine, cinq wallabys de Bennet et un zébu nain viennent compléter cet inventaire à la Prévert, qui ne comprend toutefois pas de raton-laveur.

Au Pakistan, la mousson tue à nouveau et ralentit les recherches

De nouvelles trombes d’eau ont tué lundi 20 personnes dans le nord du Pakistan, tout en empêchant les secours de sortir de la boue des dizaines de corps toujours ensevelis après un épisode extrême de mousson qui a tué plus de 350 personnes depuis jeudi.Lundi, comme jeudi soir dans plusieurs districts de la province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, à la lisière de l’Afghanistan, l’eau est tombée soudainement du ciel à Swabi, faisant s’effondrer les toits des maisons et créant des torrents de boue qui engloutissent tout sur leur passage.”Plusieurs villages ont été rasés dans le district de Swabi et le premier bilan des pluies torrentielles fait état d’au moins 20 morts”, a indiqué sous le couvert de l’anonymat un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa. Un haut fonctionnaire du district a confirmé ce bilan à l’AFP alors que selon les autorités, près de 200 habitants des dizaines de villages sinistrés depuis jeudi sont toujours portés disparus. Les opérations de sauvetage ont bien été lancées mais la tâche des secouristes n’a fait que se compliquer.Vendredi, une mauvaise météo a fait s’écraser un hélicoptère du gouvernement du Khyber-Pakhtunkhwa, la province la plus touchée par les pluies meurtrières avec plus de 320 morts, des dizaines de blessés et des dégâts qui pourraient priver des centaines de familles de maisons, d’écoles et de services publics probablement pendant des mois.A Bichnoi, au coeur du district de Buner, le plus touché de la région escarpée où la boue a mis à bas reliefs et vallons de la même façon, charriant sur son passage des blocs de pierre qui ont tout emporté, Nisar Ahmad tente d’aider.Ce volontaire de 31 ans raconte comment “depuis des jours”, il a, avec les autres, “sorti les corps des décombres de 12 villages entièrement rasés”.- “Terrorisés par la pluie” -Les autorités ont déployé 2.000 secouristes depuis plusieurs jours. Mais ce matin, “le retour de la pluie nous a forcé à cesser les opérations: pour sortir les dizaines de corps encore prisonniers, il nous faut des engins de chantier mais les passages qui avaient été dégagés ont été effacés par la pluie et plus aucun engin ne peut s’approcher”, explique-t-il à l’AFP.Et cette eau à nouveau venue du ciel ne provoque pas que la paralysie des secouristes, elle tétanise aussi les habitants. “Même s’il commence à pleuvoir légèrement, on est terrorisés, car c’est comme ça que ça a commencé” dans la nuit de jeudi à vendredi, raconte Ghulam Hussain, un habitant de Buner de 35 ans. “Les enfants et les femmes courent s’abriter dans les montagnes, en lieu sûr, pour tenter d’échapper aux pluies torrentielles si elles venaient à recommencer”, rapporte de son côté Hazrat Ullah, 18 ans.Sharif Khan, lui, s’est installé chez un cousin avec sa femme et leurs quatre enfants. “En une demi-heure, la quasi-totalité de ma maison a été détruite sous mes yeux et je n’ai rien pu sauver”, raconte ce commerçant de 47 ans.”J’avais mis six ans à construire cette maison de mes propres mains avec toutes mes économies. Maintenant je vais probablement devoir déménager hors de la région et louer ailleurs”, se désole-t-il.Et les ennuis ne pourraient faire que commencer, préviennent les autorités, car les pluies vont encore s’intensifier ces deux prochaines semaines et la chaleur — typique de la mousson d’été — reste importante, faisant redouter développement des bactéries et épidémies alors que l’eau stagnante est chaque année synonyme de vague de dengue au Pakistan.”Beaucoup d’animaux sont morts dans les pluies torrentielles et leurs corps en décomposition dégagent des odeurs pestilentielles”, affirme Nisar Ahmad, le volontaire de Bichnoi, qui réclame “de l’eau potable en urgence”.- “50% plus intense qu’en 2024″ -Mais acheminer l’aide sera compliqué, comme l’explique un haut responsable de l’Autorité de gestion des catastrophes du Khyber-Pakhtunkhwa.”Les routes alternatives dessinées pour accéder aux villages escarpés viennent d’être elles aussi emportées par les pluies”, affirme-t-il à l’AFP.En outre, “le département de météorologie anticipe de nouvelles crues subites jusqu’à jeudi”, poursuit-il sous le couvert de l’anonymat.La région voisine du Gilgit-Baltistan a déjà vécu il y a une semaine ce retour de bâton: sept volontaires y ont été tués et six autres blessés, ensevelis sous une coulée de boue alors qu’ils tentaient de raccorder leur village de montagne au réseau d’eau endommagé par des crues subites trois semaines plus tôt.Car si la mousson a été particulièrement meurtrière ces derniers jours, elle a commencé fin juin. Selon les autorités, elle a tué depuis plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, avec une “intensité supérieure cette année de 50 à 60% par rapport à l’année dernière”.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Islamabad a déjà fait une première estimation des dégâts à près d’un demi-million de dollars et le Khyber-Pakhtunkhwa dit avoir recensé “336 maisons, 57 écoles et 23 bâtiments publics endommagés ou détruits”.Les grandes inondations de 2010 puis de 2022 n’ont fait que renforcer l’inquiétude des 255 millions de Pakistanais qui voient les phénomènes climatiques extrêmes se multiplier.Le pays, l’un des plus vulnérables aux effets du changement climatique au monde, voit ainsi se succéder au fil des saisons inondations massives et meurtrières, explosions de lacs glaciaires et sécheresses inédites.

Les incendies ont déjà ravagé 343.000 hectares en 2025 en Espagne, un nouveau record

Contraintes d’évacuer leur maison ou de porter des masques pour supporter fumée et odeur de brûlé, des milliers de personnes sont toujours lundi sous la menace des incendies ravageant l’Espagne, où plus de 343.000 hectares ont été calcinés depuis le début de l’année, un record.”Il y a comme un brouillard, on ne voit pas les montagnes qui sont à 1 km, certaines personnes portent des masques”, a décrit à l’AFP Andrea Fernandez, 29 ans, une habitante de Ribadelago (Castille-et-León, nord-ouest) jointe par téléphone.Dans cette région, qui, avec la Galice (nord-ouest) et l’Extrémadure (ouest), est une de celles frappées depuis une quinzaine de jours par de violents incendies qui ont fait quatre morts en Espagne, des milliers d’évacuations se préparent face à l’avancée des flammes.Depuis sa fenêtre, Andrea Fernandez voit avions et hélicoptères se succéder autour du lac de Sanabria, pour faire des réserves d’eau et les déverser sur les zones en feu. Les éleveurs de la zone, eux, ont descendu leurs bêtes des pâturages pour les mettre à l’abri.A une centaine de kilomètres, à Benavente, José Carlos Fernandez, lui, n’a pu apercevoir le soleil qu’à partir de 11H00 tant la fumée était épaisse. – “Irrespirable” -“L’air est irrespirable, très dense, l’odeur de brûlé entre dans les maisons”, explique à l’AFP ce masseur de 47 ans, lui aussi joint par téléphone. Les activités de plein air au centre aéré de son fils ont toutes été annulées, et lui dit avoir conseillé à sa mère, qui souffre d’une maladie respiratoire, de porter un masque, même chez elle.Il ressent “une immense indignation” face au manque de moyens: “C’était prévisible: nous avons eu un printemps très pluvieux, avec une explosion de la nature”, autant de combustible pour qu’un feu s’embrase rapidement une fois l’été arrivé et la sécheresse installée.Les flammes ont déjà ravagé plus de 343.000 hectares depuis le début de l’année en Espagne, un nouveau record pour le pays, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS). L’année 2022 avait jusqu’à présent été la pire en Espagne sur le front des incendies (306.000 hectares calcinés).Le Portugal détient quant à lui le record européen, depuis le début des relevés en 2006, avec 563.000 hectares brûlés en 2017, lors d’incendies ayant fait 119 morts. Depuis le début de l’année, plus de 560.000 hectares ont brûlé dans les deux pays, toujours en proie à de violents sinistres cet été, particulièrement virulents depuis le début d’une vague de chaleur il y a 15 jours, et qui ont déjà fait six morts.Seule petite note d’espoir: cette vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).Mais en attendant d’éventuels effets bénéfiques d’une baisse des températures, qui ont atteint jusqu’à 45°C dans le sud de l’Espagne, aucune accalmie n’était en vue lundi.- “Très difficile” -“Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″, des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Une partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Astorga et Ponferrada est fermée, ont annoncé les secours, demandant aux pélerins de s’arrêter.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace et qui complique “les interventions par voie aérienne”.Au cours des dernières heures, ces sinistres ont en outre fait deux nouvelles victimes, un pompier en Espagne dont le véhicule est tombé dans un ravin, et un autre pompier au Portugal, dans un accident de la route. Ces décès portent à quatre le nombre de morts dus aux incendies en Espagne, et à deux au Portugal.Dans ce pays, c’est l’incendie d’Arganil, dans le centre, qui préoccupe le plus. La moitié des 2.000 pompiers mobilisés sur le terrain y sont déployés.lf-al-bur-mig/mdm/oca