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Promotion de l’alcool: la justice française fait retirer plusieurs publications à Meta

La justice française a fait retirer à Meta (Facebook, Instagram) une vingtaine de publications qui font la promotion de l’alcool, a annoncé mardi l’association Addictions France, qui avait déjà obtenu une première victoire judiciaire en ce sens.”Le juge a non seulement ordonné leur retrait, mais a également enjoint à Meta de transmettre à Addictions France les données d’identification des auteurs de ces contenus”, se félicite l’association dans un communiqué.La décision, rendue par le tribunal judiciaire de Paris et transmise par l’association, remonte à début avril, mais Addictions France n’a communiqué dessus que ce mardi.Dans le détail, la décision de justice liste les publications impliquées, notamment effectuées sur Instagram, qui émanent de 13 influenceurs dont le chef Juan Arbelaez et l’animatrice Malika Ménard.Par exemple, une publication montrant “la photographie de M. Arbelaez tenant une bouteille de vin à la main en compagnie de (l’humoriste) François-Xavier Demaison”, note la décision.Les publications concernées ne sont désormais plus visibles depuis la France, Instagram expliquant que la plateforme se conforme “à une requête juridique nous demandant de restreindre ce contenu”.En France, les publicités pour l’alcool sont strictement encadrées, limitées à un contenu informatif, interdisant toute association avec la fête, la convivialité ou l’humour.Addictions France estime que les images postées par des influenceurs se mettant en scène avec des bouteilles ou logos bien visibles sont un moyen de détourner la loi.Elle avait déjà obtenu une victoire judiciaire fin 2023: la justice avait demandé à Meta de supprimer plusieurs publications et de donner les noms et prénoms des titulaires des comptes, ainsi que leurs adresses de courrier électroniques.La nouvelle décision lève notamment une “ambiguité” promue par les producteurs d’alcool, selon Addictions France.”Contrairement à ce que prétendent ces derniers dans leurs guides +d’autorégulation +, des posts de +chefs + (…) valorisant explicitement des marques d’alcool dans les recettes ou pour en accompagner la dégustation, ont été condamnés par le juge”, souligne l’organisation.A l’issue de la précédente décision, Meta avait supprimé les publications incriminées sans faire plus de commentaire.

L’UFC-Que Choisir estime que l’allocation scolaire augmente moins vite que le prix des fournitures

La présidente de l’UFC-Que Choisir a regretté mardi que la hausse de l’allocation de rentrée scolaire cette année ne compense pas l’augmentation des prix des fournitures, accusant la grande distribution d’avoir relevé ses tarifs.L’allocation distribuée à partir de mardi, comprise entre 423 et 462 euros selon l’âge de l’enfant et versée automatiquement en fonction des revenus des parents, a été revalorisée de 1,7% cette année, une hausse “en dessous du relevé de prix” sur les fournitures, qui “ont pris 2% entre 2024 et 2025″, a déclaré Marie-Amandine Stévenin sur RMC.”Cela fait perdre du pouvoir d’achat aux familles qui perçoivent cette aide”, a t-elle déploré.Elle a également pointé la date trop tardive, selon elle, de versement de l’allocation, qui intervient une dizaine de jours avant la rentrée, alors que “dans les rayons, le prix des fournitures scolaires a tendance à augmenter fin août et début septembre”, d’environ 10%. L’allocation de rentrée scolaire, qui concerne quelque trois millions de foyers modestes, profite à cinq millions d’enfants de 6 à 18 ans. Cette “aide indispensable” selon l’association Familles de France, vise à couvrir une partie des dépenses liées à la rentrée.La critique de l’UFC-Que Choisir intervient alors que Familles de France constatait plutôt lundi, dans son baromètre annuel, une baisse du coût moyen du panier de fournitures pour un élève entrant en sixième. Celui-ci s’élève à 211,10 euros en 2025, contre 223,46 euros en 2024, soit une baisse de 5,53%, selon l’association.Elle expliquait cette tendance par “un contexte économique plus stable : inflation contenue autour de 1%, baisse des coûts de l’énergie et du transport, détente sur les matières premières”. Elle y voyait “aussi une évolution des comportements d’achat : anticipation, comparaison, recherche de promotions et réduction du gaspillage”.

A Dijon, la seule ZAD urbaine de France en sursis

En plein cœur de Dijon, des squatteurs ont créé en 2010 le “Quartier libre des Lentillères”, où ils défendent une vie affranchie des logiques marchandes. Le ministère de l’Intérieur, lui, voit dans cette “seule ZAD urbaine de France” un foyer de “contestation”, que la mairie menace d’expulser.Non loin des riches hôtels particuliers du centre-ville historique, un îlot de végétation dense se laisse à peine découvrir.Dans cette jungle surprenante, un labyrinthe de sentiers mène à un habitat disparate : des cabanes à l’architecture hésitante; de vieux bâtiments squattés; des caravanes prises de moisissures. “Bienvenue au quartier libre des Lentillères”, annonce un panneau envahi de lierre.”On est une petite centaine”, évalue “Tristan” (prénom d’emprunt), 31 ans, qui y vit “depuis une dizaine d’années”. “Je n’avais pas de logement. Je me suis installé ici par nécessité, mais aussi par choix: je voulais participer à la lutte contre un projet destructeur”, dit-il à l’AFP.En mars 2010, des militants investissent ces anciennes terres maraîchères, où des riverains cultivent encore de petits lopins, pour empêcher un projet immobilier de 1.400 logements.Au fil des ans, le site de 8 hectares s’équipe pour vivre en autarcie: un four à pain, un potager, une “cantine à prix libre” et un “bar à caca” (des toilettes sèches).”Mais on ne revendique pas le statut de ZAD”, précise Tristan en référence aux “Zones à défendre” dont la plus célèbre fut montée par les opposants au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. “On est un quartier autogéré”, préfère-t-il.”Et solidaire”, ajoute “Camille”, 32 ans, aux Lentillères depuis cinq ans: beaucoup d’occupants qui travaillent aident financièrement ceux dans le besoin. “De toute façon, on a besoin de très peu car on recycle, on mange nos propres légumes”, explique-t-elle. “C’est un modèle économique viable. On l’a prouvé”.”On vit tous ensemble: des familles, des exilés…”, ajoute-t-elle. “On accueille ici ceux qui ne rentrent pas dans les cases”, confirme Tristan. – Ultimatum -En novembre 2019, les occupants des Lentillères obtiennent l’abandon partiel du projet immobilier mais la mairie continue à réclamer leur “régularisation”.Il est vrai que l’existence de cette zone de non-droit en plein Dijon fait mauvaise figure pour le maire d’alors, François Rebsamen, un socialiste Macron-compatible qui cherche à devenir ministre (ce sera fait fin 2014 à l’Aménagement du territoire).Accentuant la pression, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, annonce en 2023 ne plus tolérer “aucune ZAD”. Selon lui, les Lentillères sont la “seule ZAD urbaine de France” et figurent parmi 42 sites susceptibles de “faire naître des contestations extrêmement violentes”.Dijon a “besoin de logements”, ajoute la socialiste Nathalie Koenders, devenue maire après la nomination de M. Rebsamen au gouvernement. “On a 1.000 demandes en attente”, dit-elle. Elle relance donc un projet immobilier, de 60 logements cette fois, sur 1,14 hectare de la ZAD.”On ne construira pas sur le reste”, promet-elle à l’AFP, à condition que les occupants “légalisent” leur situation, par exemple en créant une association qui signerait un bail avec la mairie. “Je tends la main. Mais je leur donne un ultimatum jusqu’à octobre. Sinon, ce sera l’expulsion”, avertit la maire.Mme Koenders dénonce en particulier des conditions de vie “déplorables”. Elle reconnaît ne jamais être entrée dans la ZAD mais en veut pour preuve un incendie survenu en janvier dernier.Selon le premier adjoint de la maire, Antoine Hoareau, qui s’était rendu sur place, le feu a révélé un “véritable bidonville”, “loin de la vision idyllique” véhiculée par les occupants.Les zadistes n’ont toujours pas arrêté leur réponse à la mairie, disant avoir “besoin de temps”, selon Tristan.Dans la quête d’une solution, il faudra de plus compter sur la centaine de riverains qui cultivent un petit jardin aux Lentillères et sont également contre sa “bétonisation”.”Non, je ne veux pas qu’ils construisent”, déclare à l’AFP Roland Garrot, 77 ans, repiquant des fraisiers dans son potager. “Je suis ici depuis 40 ans environ, avant le quartier libre. Depuis qu’ils se sont installés, je n’ai jamais eu de problème”.

Immersion avec Laura Smet dans la série policière “Surface”

Faire remonter la mémoire d’un village et revenir une flic à la vie: le roman policier “Surface” d’Olivier Norek est décliné en série à partir de jeudi sur france.tv et de lundi sur France 2, avec une touche fantastique et Laura Smet dans le rôle titre.Haletant et puissant, le polar dont sont tirés les six épisodes, est paru en 2019 (éd. Michel Lafon). Gros succès de librairie, il a pour personnage central la policière parisienne Noémie Chastain, grièvement blessée au visage après un tir en pleine tête.Sa hiérarchie la met au placard en l’envoyant dans l’Aveyron dans un village sans histoires. Mais les eaux du lac au fond duquel a été noyé le vieux village imaginaire d’Avalone font remonter à la surface un fût contenant le squelette d’un enfant disparu vingt-cinq ans auparavant. La capitaine de police n’a d’autre choix que de s’atteler à l’enquête, qui sera aussi sa rédemption.C’est le premier polar d’Olivier Norek, 50 ans, à être adapté en série. Laura Smet joue Noémie, sombre et teigneuse, à la moitié du visage ravagée. Pas besoin de forcer le trait : “la faille est apparente”, soulignait l’actrice lors d’une conférence de presse en juin. Elle est entourée notamment de Théo Costa-Marini dans le rôle du collègue bousculé par son arrivée, et de Tomer Sisley dans celui du plongeur de la brigade fluviale, obstiné et sensible.L’équipe du commissariat local est particulièrement attachante, avec le trio Otis Ngoi, Quentin Laclotte Parmentier et Pauline Serieys. Les co-scénaristes Marie Deshaires et Catherine Touzet ont dû opérer des choix radicaux pour faire tenir l’intrigue en six fois 52 minutes, et captiver le téléspectateur. Olivier Norek, lui-même scénariste à ses heures (“Engrenages”, “Les Invisibles”…), convient qu’il n’aurait pu écrire lui-même cette adaptation: “Le job est de faire exploser le livre et d’en prendre toutes les parties pour reconstruire”.- Fantômes et cicatrices -“Ce qui m’intéresse, c’est de voir la vision de quelqu’un d’autre: de scénaristes, d’un réalisateur, d’acteurs et d’actrices”, confie l’écrivain dont le dernier roman paru en 2024, “Les Guerriers de l’hiver” (éd. Michel Lafon) sur la guerre entre la Finlande et l’URSS en 1939-40, sera porté sur grand écran. Dans “Surface”, le réalisateur Slimane-Baptiste Berhoun, déjà aux manettes de la série “Vortex”, a ajouté une dimension hypnotique voire fantastique à la série. Les images sous-marines sont bluffantes. “C’était notre challenge: arriver à raconter cette histoire dans un décor englouti qui devait évoluer au fur et à mesure”, dit-il.La série a été tournée dans une piscine géante à Bruxelles, et entre les départements Tarn et Hérault, non loin de l’Aveyron qu’affectionne Olivier Norek. Même si le personnage de Noémie s’y immerge à reculons, le monde rural est dépeint sans caricature, comme dans le livre où Olivier Norek a voulu “ne pas donner l’impression que c’est la ville qui regarde la campagne”. Son roman, qui s’est vendu à 500.000 exemplaires en langue française, est paru en six langues. Une traduction anglaise est en cours de négociation, et le livre doit être republié le 21 août, le jour de la mise en ligne de la série.Norek, ancien policier lui-même et adepte d’une veine réaliste, s’est spécialement attaché à la reconstruction intime de l’enquêtrice. “Elle veut se cacher mais va devoir aller vers les gens, se révéler. C’est ce chemin-là, bien plus que l’intrigue de police, qui m’a intéressé”, dit-il.Un personnage avec lequel Laura Smet s’est mis au diapason: “Cette cicatrice, je la connais. Elle me parle”, dit-elle. “Noémie est quelqu’un d’extrêmement entier, qui a soif de justice. C’est une guerrière”, décrit l’actrice qui, à 41 ans, avoue avoir “l’impression d’avoir passé (s)a vie sur un ring”.La fille de Johnny Hallyday et Nathalie Baye est rompue aux transformations, depuis son premier rôle dans “Les Corps impatients” de Xavier Giannoli en 2003, où elle apparaissait la tête rasée. Elle assure qu’il a été “difficile” de “quitter” le personnage de Noémie. 

A Hong Kong, des nids artificiels pour sauver des cacatoès de l’extinction

Au-dessus des rues grouillantes du quartier de Causeway Bay à Hong Kong, sur la cime des arbres, la lutte est engagée pour sauver le cacatoès soufré, l’une des espèces les plus menacées au monde.Originaires du Timor oriental et d’Indonésie et initialement importés comme animaux domestiques, ces oiseaux au plumage blanc et à la huppe jaune ont fait souche dans les parcs de la mégalopole chinoise, après s’être échappés de captivité.Leur population – environ 150 individus – y représente aujourd’hui un dixième de la population mondiale de cette sous-espèce rare, soit “l’une des plus grandes populations sauvages cohérentes restantes”, note Astrid Andersson, post-doctorante à l’Université de Hong Kong et spécialiste de ces oiseaux.Mais leur nombre menace de décliner, avec bien moins de jeunes oiseaux qu’il y a une dizaine d’années.En cause: la disparition de leur habitat, 80% des cavités naturelles des arbres qui permettent à ces psittacidés (la famille des perroquets) de nicher ayant disparu en quelques années en raison des dégâts causés par les typhons et les élagages, selon la chercheuse.Pour leur permettre de continuer à se reproduire, Mme Andersson a lancé un projet consistant à installer une cinquantaine de nids artificiels dans les arbres.L’installation comprend une caméra pour observer leur comportement reproductif, qui n’a jamais été étudié de manière exhaustive.- Légende urbaine -Une légende urbaine raconte que la population locale de cacatoès soufrés provient d’une volière libérée par le gouverneur britannique de Hong Kong avant de se rendre aux Japonais en 1941.Mais il n’existe aucune preuve pour étayer cette histoire et leur population n’est véritablement attestée que depuis les années 1970.Les cacatoès soufrés font aujourd’hui partie du paysage de la ville, où leurs cris perçants résonnent régulièrement.Les parcs de Hong Kong – remplis d’arbres produisant des fruits, des noix, ou autres aliments dont les oiseaux sont friands – sont devenus un “sanctuaire” pour eux, estime Mme Andersson. Mais il investissent également volontiers les espaces artificiels. Perchés sur les réverbères ou les rambardes d’immeubles, ils observent la circulation bourdonnante de la ville. Mais beaucoup de Hongkongais ignorent qu’il côtoient une espèce menacée. “Nous pensions vraiment que c’était une perruche ordinaire”, confie à l’AFP un habitant, Erfan. Les cacatoès soufrés, en réalité bien plus grands que des perruches, sont souvent confondus avec les cacatoès à huppe jaune, très répandus en Australie, mais les deux espèces sont génétiquement distinctes, et celle à huppe jaune n’est pas en danger.Au marché aux oiseaux de Hong Kong, un journaliste de l’AFP a pu voir des cacatoès à huppe jaune ouvertement exposés. Mais les arrières-boutiques proposent également des soufrés, bien que l’espèce soit protégée.- Marché noir -Leur prix pour un oiseau d’un an atteint les 56.000 dollars hongkongais (6.150 euros), tandis qu’un poussin de deux mois s’échange pour 14.000 dollars hongkongais.La vente d’animaux élevés en captivité est autorisée, mais les éleveurs doivent détenir des licences valides conformément à la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES), et il n’existe pas de tels éleveurs enregistrés à Hong Kong.”Je pense que nous avons besoin d’une répression”, estime Pong Sharon Kwok, fondatrice d’une association locale de sauvetage de perroquets, évoquant un “marché noir”.Mme Andersson a mis au point un test qui permet de déterminer, d’après son régime alimentaire, l’origine sauvage ou non d’un cacatoès, afin de lutter contre les ventes illégales.Dans leurs régions d’origine, le braconnage, la perte d’abris naturels ainsi que le changement climatique ont également contribué à diminuer le nombre de cacatoès soufrés.D’où le rôle crucial de Hong Kong, où “il est possible que la population locale ait des lignées génétiques qui ont maintenant disparu en Indonésie”, selon Mme Andersson. La mégalopole peut ainsi faire office de “réservoir génétique” à l’espèce, ajoute-t-elle.

Fin de la canicule, la vigilance orange levée sur l’ensemble du pays

L’épisode caniculaire a pris fin mardi matin après 11 jours d’une vague de chaleur écrasante sur la quasi-totalité du territoire, annonce Météo-France dans son dernier bulletin, qui lève les dernières vigilances orange.Sur le pourtour méditerranéen, les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse ont été rétrogradés en vigilance jaune, indique l’institut météorologique à 06H00.”Un épisode pluvio-orageux se met en place du sud-ouest au centre-est ainsi qu’aux régions méditerranéennes”, prévient par ailleurs Météo-France, prévoyant des “cumuls de pluie attendus (qui) pourront localement être importants en peu de temps”.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi la semaine dernière du sud-ouest au centre-est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

Fin de la canicule, la vigilance orange levée sur l’ensemble du pays

L’épisode caniculaire a pris fin mardi matin après 11 jours d’une vague de chaleur écrasante sur la quasi-totalité du territoire, annonce Météo-France dans son dernier bulletin, qui lève les dernières vigilances orange.Sur le pourtour méditerranéen, les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse ont été rétrogradés en vigilance jaune, indique l’institut météorologique à 06H00.”Un épisode pluvio-orageux se met en place du sud-ouest au centre-est ainsi qu’aux régions méditerranéennes”, prévient par ailleurs Météo-France, prévoyant des “cumuls de pluie attendus (qui) pourront localement être importants en peu de temps”.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi la semaine dernière du sud-ouest au centre-est, où de nombreux records ont été battus. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). 

L’ouragan Erin progresse dans les Caraïbes, menace la côte est américaine

Le puissant ouragan Erin continue lundi sa progression près des Bahamas, accompagné de rafales de vent puissantes et de pluies intenses, alors que la menace de vagues destructrices sur les côtes américaines grandit.Reclassé en catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue dans la région des Caraïbes avec des vents allant jusqu’à 205 km/h, selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC) à 23H00 (03H00 GMT).Erin est “inhabituellement gros”, soufflant des rafales de la puissance d’un ouragan jusqu’à près de 130 kilomètres au-delà de son oeil, et de l’ordre d’une tempête tropicale jusqu’à 370 kilomètres, d’après le NHC.De fortes averses localisées liées à son passage étaient attendues lundi dans le sud-est des Bahamas, l’archipel des Îles Turques-et-Caïques ainsi qu’en Haïti et en République dominicaine, avec un risque d’inondations.Après avoir frôlé les Bahamas, il doit opérer mardi un virage vers le nord pour ensuite passer entre la côte est des Etats-Unis et les Bermudes en milieu de semaine.Bien qu’il ne soit pas prévu qu’il touche terre, les services météorologiques ont exhorté lundi après-midi la population américaine à ne pas prendre à la légère cet ouragan.”Beaucoup d’entre vous pensent peut-être que la trajectoire d’Erin au large n’aura que peu ou pas d’impact au cours des prochains jours sur la côte est des États-Unis. Rien ne pourrait être plus faux”, a ainsi alerté Jamie Rhome, directeur adjoint du NHC, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.Des courants dangereux ainsi que des vagues puissantes allant jusqu’à 6 mètres de hauteur sont en effet attendus, faisant courir le risque d’inondations côtières, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord. En prévision, certaines zones ont été soumises à des ordres d’évacuation.- Intensification rapide -L’ouragan Erin s’était rapproché au cours du week-end du nord des Petites Antilles et de Porto Rico, provoquant des dégâts matériels. Dans ce territoire américain dévasté en 2017 par l’ouragan Maria, des maisons et routes ont été submergées par les eaux.Les vents puissants ont également couché des arbres sur la chaussée, et 150.000 ménages avaient été privés de courant dimanche. D’autres coupures sont survenues lundi, a indiqué la compagnie d’électricité locale Luma, tout en assurant que le service avait été rétabli pour plus de 90% de ses clients.Premier ouragan de la saison en Atlantique Nord, Erin s’est très rapidement renforcé, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité.Soit l’une des intensifications les plus fortes et les plus rapides “jamais enregistrées”, a souligné Daniel Gilford, climatologue à Climate Central.D’après les analyses réalisées par cette organisation, Erin a traversé dans l’océan Atlantique des eaux exceptionnellement chaudes ce qui a permis une telle montée en puissance. “Nous savons que les ouragans agissent comme des moteurs thermiques qui absorbent l’énergie de la surface de l’océan et la convertissent en vents”, a rappelé M. Gilford.En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des Etats-Unis.

Lassana Diarra seeks 65 mn euros from FIFA and Belgian FA in transfer case

Former France international Lassana Diarra is seeking 65 million euros ($76 million) from FIFA and the Belgian football association as part of a long-running legal battle, the player’s lawyer announced on Monday.Diarra’s challenge to FIFA prompted world football’s governing body to amend its transfer rules after a landmark legal ruling last year, but he has …

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