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Budget de la Sécu: reprise des débats mercredi, dans des délais très difficiles à tenir

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu? Les débats se sont interrompus dimanche à minuit avec plusieurs centaines d’amendements encore à étudier. Ils reprendront mercredi pour une ultime journée, en commençant par la suspension de la réforme des retraites, mais parvenir à un vote sur l’ensemble du texte dans les délais semble désormais extrêmement difficile. Les députés auront en effet peu de temps pour arriver au bout des amendements avant d’atteindre la fin du délai constitutionnel réservé à l’Assemblée en première lecture, qui expire mercredi à minuit.Le gouvernement s’est toutefois engagé à transmettre le texte au Sénat avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite, après plusieurs jours de débats. Ils ont ensuite débuté l’examen du volet sur les “dépenses”, lors de discussions souvent très approfondies et menées dans le calme.Mais le calendrier est très contraint: quelque 380 amendements étaient encore au menu dimanche à minuit, avant deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée en priorité, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein, en permettant aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, alors qu’elle est normalement située en fin de texte. – “Lisible” ? -“Nous nous opposons à l’idée que la discussion puisse se terminer à l’Assemblée nationale sans vote”, a déclaré dimanche soir dans l’hémicycle le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.”Il est possible de terminer l’examen du texte dans les 7H30 qui nous restent, à partir du moment où nous diminuons par deux le nombre d’amendements déposés”, a-t-il ajouté, disant son groupe prêt à le faire.Des demandes, notamment de LFI et des Ecologistes, pour prolonger la séance dans la nuit de dimanche à lundi ou pour l’ouvrir lundi n’ont pas recueilli de majorité.”On ne sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a par ailleurs jugé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée a lui aussi estimé que le gouvernement pouvait avoir envie que les débats ne se terminent pas, afin d’éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et selon lui, le Parti socialiste peut avoir la même tentation. “Ce n’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais ce n’est pas si grave si on y va aussi”, a estimé dimanche après-midi un député socialiste, soulignant que l’important serait surtout le “vote final en deuxième lecture”. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- Équation difficile -Le scrutin très serré de samedi sur la partie “recettes”, avec 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile en cas de vote sur l’ensemble du projet de loi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats. Un rejet aurait en effet immédiatement interrompu les discussions, sans aborder les dépenses. Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter les dépassements d’honoraires des médecins.L’Assemblée a enfin adopté une limitation de la durée des arrêts de travail, à un mois pour une première prescription et deux mois pour un renouvellement. Les médecins pourront toutefois déroger au plafond prévu.

US flights could ‘slow to a trickle’ as shutdown bites: transport secretary

Air travel in the United States could soon “slow to a trickle,” authorities warned Sunday as thousands more flights were cancelled or delayed and passengers faced chaos triggered by the federal government shutdown.Transportation Secretary Sean Duffy said the number of flights being snarled or cut would multiply if the funding impasse between Democrats and Republicans …

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Three Premier League talking points

Manchester City made a significant statement in the Premier League title race, beating troubled champions Liverpool to take advantage of a stumble by leaders Arsenal.Emerging teenage star Estevao Willian had the antidote to Chelsea’s anxiety as the Blues bolstered their own title ambitions.AFP Sport looks at three talking points from the weekend’s action:Dazzling Doku clicks …

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Norris extends title lead in Sao Paulo, Verstappen third from pit-lane

Lando Norris extended his lead in the drivers’ world championship to 24 points ahead of McLaren team-mate Oscar Piastri with a well-judged victory in Sunday’s dramatic Sao Paulo Grand Prix – but Red Bull’s Max Verstappen stole the show by racing from a pit-lane start to finish third. In a tense and incident-filled contest, Norris won …

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Ukraine scrambles for energy after Russian attacks

Ukrainian crews scrambled Sunday to repair damage caused by one of the most devastating Russian attacks on Ukraine’s energy infrastructure, President Volodymyr Zelensky said.Moscow, which has escalated attacks on Ukraine’s infrastructure in recent months, launched hundreds of drones at energy facilities across the country overnight into Saturday.”Repair crews are working almost around the clock in …

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Budget de la Sécu : l’Assemblée débat, mais les délais se resserrent

L’Assemblée ira-t-elle au bout du budget de la Sécu ? Avec plusieurs centaines d’amendements, moins de deux jours d’examen prévus, et un débat crucial attendu sur la réforme des retraites, la question plane sur l’hémicycle. Si les débats dépassent les délais constitutionnels, à minuit mercredi, le gouvernement s’est engagé à transmettre au Sénat le texte avec “tous les amendements votés”, a indiqué dimanche sur X la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Samedi, les députés ont adopté sur le fil une partie “recettes” largement réécrite et débuté l’examen du second volet sur les “dépenses” avec la mesure cruciale de la suspension de la réforme des retraites, promesse du gouvernement de Sébastien Lecornu pour tenter d’éloigner une censure du PS.Mais le calendrier reste très contraint: quelque 500 amendements étaient encore au menu dimanche vers 18H30, avant une interruption à minuit, et deux journées de relâche en raison de l’Armistice du 11-Novembre.Les débats ne reprendront que mercredi à 15H00, dans une plage horaire consacrée notamment, sur décision du gouvernement, à l’article suspendant la réforme des retraites.La manoeuvre est présentée comme une façon d’avoir le débat devant un hémicycle plein. Mais elle permet aussi d’assurer que l’examen sur cette réforme très contestée puisse se tenir, même si tous les amendements avant cet article n’ont pas été examinés.- “Lisible” ? -“Le plus probable aujourd’hui, c’est que mercredi, le budget ne soit pas voté”, s’est inquiété le coordinateur de LFI, Manuel Bompard dans Questions politiques (France inter/franceinfo/Le Monde).Et ce au risque “d’envoyer au Sénat une copie inachevée”, a pointé plus tôt dans l’hémicycle Damien Maudet (LFI), suspectant le gouvernement de préparer “une sorte de 49.3 sur le long terme”. “On sent pas un empressement de la part du gouvernement à aller au vote, ça c’est très clair”, a estimé sur BFMTV Cyrielle Chatelain, patronne du groupe écologiste.”Le Sénat va remettre les choses d’aplomb”, a au contraire estimé Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France, fustigeant sur Radio J une “avalanche” de “racket fiscal”.Un cadre du camp gouvernemental à l’Assemblée s’interroge lui-aussi, estimant que le gouvernement peut avoir envie que les débats ne se terminent pas, pour éviter un vote final risqué sur l’ensemble du texte. Et il estime que le Parti socialiste, qui a fait le pari de la non-censure, peut avoir la même tentation.”C’est pas si grave” s’il n’y a pas de vote, “mais c’est pas si grave si on y va aussi”, estimait dans l’après-midi un député socialiste. “Le problème de la période c’est est-ce que tout ça est lisible pour les gens à l’arrivée ?”- “Cocasse” -Dimanche dans l’hémicycle, Jérôme Guedj (PS) a appelé à avancer “à marche rythmée, forcée, pour pouvoir aller le plus loin possible dans l’examen de ce texte et si possible à son terme”, qualifiant de “cocasse” les inquiétudes des Insoumis qui ont voté contre la partie “recettes”. Si elle avait été rejetée, cela aurait immédiatement interrompu les débats, sans aborder les dépenses. Le scrutin très serré samedi, 176 voix pour et 161 contre, laisse présager une équation encore plus difficile si un vote sur l’ensemble du projet de loi intervenait mercredi.Car le gouvernement a bénéficié sur les recettes de votes favorables des socialistes, et de quelques votes pour et d’abstentions de communistes et écologistes, soucieux de poursuivre les débats.Mais le terreau ne sera peut-être pas aussi favorable sur l’ensemble du texte, même avec la suspension de la réforme des retraites, alors que les oppositions ne votent traditionnellement pas pour les budgets, marqueurs politiques du gouvernement. LFI entend une nouvelle fois “rejeter ce budget”, a prévenu M. Bompard. Et le Rassemblement national, opposé à la partie “recettes” et à une hausse de la CSG sur le patrimoine décrochée par la gauche, a annoncé qu’il voterait contre l’ensemble du texte.Sur le fond, les députés ont approuvé dimanche la création d’un “réseau France Santé” proposé par Sébastien Lecornu pour améliorer l’accès aux soins, mais accueilli très froidement par la gauche. Ils ont également adopté des mesures visant à réduire des tarifs jugés excessifs dans certains secteurs médicaux particulièrement rentables, mais repoussé un article supposé limiter certains dépassements d’honoraires.

Heurts à la Philharmonie: les quatre suspects mis en examen

Les trois hommes et la femme retenus depuis jeudi soir à la suite des heurts lors d’un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris ont été mis en examen dimanche par un juge d’instruction, a indiqué le parquet de Paris à l’AFP.”Les mis en cause ont été déférés en vue de l’ouverture d’une information judiciaire ce dimanche”, a précisé le ministère public en début d’après-midi.”Les quatre mis en cause ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire”, a précisé ultérieurement le ministère public.Le juge est saisi de nombreuses infractions: dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, mise en danger d’autrui, détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produit incendiaire, organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration, refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques intégrés dans un fichier de police par personne soupçonnée de délit, violence avec usage ou menace d’une arme.Le parquet a indiqué avoir requis pour les mis en cause des interdictions de paraître à Paris, aux abords et dans les salles de spectacles.Par ailleurs, samedi, en fin d’après-midi, un groupe propalestinien s’est rassemblé, en soutien, devant le commissariat du XIXe arrondissement où ces quatre personnes étaient entendues, avant d’être déférées au tribunal judiciaire de Paris, selon une source policière.Ils ont rapidement été rejoints par un groupe pro-israélien et une rixe a éclaté entre eux.Des policiers sont intervenus pour les séparer et trois d’entre eux ont été blessés.Trois militants pro-israéliens et un propalestinien ont été interpellés après cette rixe, selon la source policière.Les trois premiers ont été arrêtés “pour outrage, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique” et placés en garde à vue. Le militant propalestinien a été interpellé par la suite, après avoir tenu des propos antisémites.Jeudi, lors d’une représentation donnée par l’Israel Philharmonic Orchestra, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes. Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a estimé jeudi qu'”il n’y a aucune cause qui justifie qu’on mette en danger la vie des spectateurs”.La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte et a condamné “fermement les graves incidents” survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.”La violence n’a pas sa place dans une salle de concert”, avait dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que “la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République”.