AFP Top News

Trump ‘open’ to meeting Ukraine, Russia leaders to push ceasefire

US President Donald Trump is “open” to meeting his Russian and Ukrainian counterparts in Turkey, the White House said, after the two sides failed on Monday to make headway towards an elusive ceasefire.Delegations from both sides did, however, agree another large-scale prisoner exchange in their meeting in Istanbul, which in mid-May also hosted their first …

Trump ‘open’ to meeting Ukraine, Russia leaders to push ceasefire Read More »

Le parquet antiterroriste se saisit de l’enquête sur le meurtre d’un Tunisien dans le Var

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi lundi de l’enquête sur le meurtre samedi dans le Var d’un homme de nationalité tunisienne. Selon une source proche du dossier, le suspect, qui avait diffusé deux vidéos au contenu raciste, avait comme volonté de “troubler l’ordre public par la terreur”.Le Tunisien tué à Puget-sur-Argens (Var) est né en 1979, a indiqué lundi cette source proche du dossier à l’AFP. Son corps était criblé de cinq impacts de balles, d’après une autre source proche.Un Turc a aussi été blessé au moment des faits.Le mis en cause est l’un des voisins du Tunisien, “actuellement en garde à vue”, dans une enquête désormais “confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la Sous-direction antiterroriste (SDAT)”, a indiqué lundi le Pnat, confirmant une information de Paris Match.Les investigations sont précisément menées pour assassinat et tentative d’assassinat, en relation avec une entreprise terroriste, “commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion”. Elles sont aussi lancées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Le suspect, né en 1971 selon l’une des sources proches du dossier, a été interpellé dans la foulée à bord de son véhicule, où ont été retrouvées des armes “de type pistolet automatique, fusil à pompe et arme de poing”, selon le procureur de Draguignan.”De nationalité française” et adepte du tir sportif, le mis en cause avait “diffusé, avant et après son passage à l’acte, deux vidéos sur son compte d’un réseau social au contenu raciste et haineux”, selon ce magistrat, dont le parquet s’est dessaisi au profit du Pnat.- “Acte anti-français” -Cette saisine du parquet antiterroriste s’explique car “la portée que le mis en cause a lui-même entendu donner à son acte va au-delà de l’action individuelle commise, avec une volonté de troubler l’ordre public par la terreur”, a souligné lundi une source proche du dossier à l’AFP.Selon le journal Le Parisien, le suspect a notamment assuré “prêter allégeance au drapeau français” et appelé les Français à “tirer” sur les personnes d’origine étrangère dans l’une de ses vidéos publiées sur Facebook.Lundi, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé un crime “raciste” et “prémédité”, ajoutant que “chaque acte raciste est un acte antifrançais”.”Ce que je veux dire, c’est que le racisme en France et ailleurs, c’est un poison et on le voit bien, c’est un poison qui tue”, a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre François Bayrou à Matignon, ajoutant s’être entretenu au téléphone avec l’ambassadeur de Tunisie en France.Le ministre de l’Intérieur s’est également entretenu lundi soir par téléphone avec son homologue tunisien Khaled Nouri, qui a condamné l’assassinat et lui a demandé de protéger ses compatriotes.M. Nouri a expliqué que le crime a “suscité un profond mécontentement et une profonde tristesse dans l’opinion publique” du pays, et a souligné “la nécessité d’assurer la protection de la communauté tunisienne sur le territoire français”, selon un communiqué officiel.Le ministre tunisien a aussi demandé à son homologue français d'”adopter une approche proactive pour éviter de tels crimes et garantir qu’ils ne se reproduisent pas”.M. Retailleau avait été critiqué dès dimanche par le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. “Infâme meurtre raciste dans le Var. Ne laissons pas l’officialité attiser la haine raciste en la légitimant”, avait écrit M. Mélenchon sur son compte X.”Ceci est le message de compassion pour la famille agressée. Tous les français informés pensent de même et constatent la faillite dangereuse de Bruno Retailleau”, avait-il insisté.La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a qualifié le meurtre d'”odieux et révoltant” sur X lundi, fustigeant les “immondes vidéos xénophobes” de son auteur. “Plus que jamais, mobilisons-nous pour la République et contre les poisons du racisme, de la haine et de la division qui cherchent à la rendre malade”, a-t-elle lancé.L’association SOS Racisme avait aussi dénoncé dimanche dans un communiqué un “double crime”, “résultat d’un travail minutieux mené par le camp du racisme et visant à rendre légitime l’expression du racisme en mots et en actes”.L’alerte avait été donnée par la compagne du suspect. Les militaires de la gendarmerie nationale avaient alors fait appel à l’antenne locale du GIGN pour interpeller le suspect qui avait pris la fuite en voiture.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

“Fast fashion”: le Sénat resserre une loi pour freiner la mode “ultra éphémère”

Pénalités pour les entreprises polluantes, publicité interdite… Une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” a été recentrée lundi au Sénat sur la mode “ultra express”, avec dans le viseur des sénateurs le géant Shein et ses vêtements expédiés à prix cassés depuis la Chine.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces produits textiles qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de cette industrie verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte de la députée Horizons Anne-Cécile Violland, une proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile”. Adoptée en mars 2024 à l’Assemblée nationale, elle a enfin repris son parcours législatif avec son examen au Sénat lundi soir. Un vote solennel des sénateurs est prévu le mardi 10 juin sur l’ensemble du texte.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.Dénonçant une “invasion” de la mode “ultra éphémère”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a promis à l’ouverture des débats de s’attaquer à un “triple fléau”: “l’incitation à la surconsommation, le désastre écologique et la menace pour nos entreprises”.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a espéré que cette loi fera “bouger les lignes” ailleurs en Europe. Elle a promis que ce texte sera notifié à Bruxelles pour en sécuriser les contours avant son adoption définitive.- Viser “l’ultra express” -Les sénateurs, dominés par une alliance droite-centristes, ont apporté plusieurs modifications substantielles au texte, en le recentrant sur la mode “ultra éphémère” surtout symbolisée par les plateformes asiatiques Shein ou Temu et leurs centaines de milliers de références.Plus précisément, c’est la notion de “mode ultra express” qui a été retenue par la chambre haute dans le texte, là où l’Assemblée avait opté pour une définition large englobant de plus nombreux acteurs du secteur.Les entreprises concernées par cette définition auront des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. Avec ces diverses modifications, le Sénat espère épargner les entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte voté à l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Je ne souhaite pas faire payer un euro aux entreprises qui disposent d’enseignes en France et qui contribuent ainsi à la vitalité économique de nos territoires”, a martelé la rapporteure Les Républicains Sylvie Valente Le Hir.La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour les acteurs de la “fast fashion” à travers un système de “bonus-malus” tenant compte de “l’affichage environnemental” des entreprises, une sorte “d’écoscore”. Malgré les réticences de la droite sénatoriale, ce dispositif touchera tous les acteurs de la “fast fashion”, et non seulement les géants asiatiques, selon la ministre Pannier-Runacher.Le montant des pénalités pour les mauvais élèves sera arrêté dans un “cahier des charges” ministériel, mais il a été encadré dans la loi: il sera au minimum de 5 euros par produit en 2025 et d’au moins 10 euros en 2030, dans la limite de 50% du prix hors taxe du produit.- Publicité interdite -Sur RTL, le porte-parole de Shein Quentin Ruffat a estimé lundi que l’encadrement de l’industrie textile ne fonctionnera “que si cette action est collective”, et pas “en visant un seul acteur”. Il a fustigé une loi qui ajoutera selon lui “une taxe de 10 euros par vêtement vendu d’ici 2030” et va “impacter le pouvoir d’achat” des Français.Ce recentrage du texte avait inquiété ces derniers jours les associations environnementales, qui ont regretté un “détricotage” du texte. Le sénateur écologiste Jacques Fernique a lui aussi craint de voir les débats accoucher d’une “coquille certes intéressante, mais un peu vide”.L’Union des industries textiles (UIT) a de son côté salué lundi “un premier pas”, appelant à ce que cette loi soit “adoptée rapidement”, “même si le texte n’est pas totalement conforme à nos attentes”.Les associations ont néanmoins pu se satisfaire d’une bonne surprise dans la soirée: alors que le Sénat avait supprimé en commission l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la mode “ultra éphémère”, celle-ci a été rétablie à l’initiative du gouvernement, assortie d’un volet de sanctions dédié aux influenceurs.

Suspect faces US hate charges after fire attack on Jewish protest

The man suspected of a Molotov cocktail attack on Jewish protesters in Colorado is facing federal hate crime charges, officials said Monday, as President Donald Trump’s administration vowed to pursue “terrorists” living in the US on visas.Mohammed Sabry Soliman is alleged to have thrown fire bombs and sprayed burning gasoline at a group of people …

Suspect faces US hate charges after fire attack on Jewish protest Read More »

Mexico president defends world-first judicial vote despite low turnout

Mexican President Claudia Sheinbaum hit back Monday at criticism of her country’s unprecedented election of judges, after most voters skipped a ballot that her opponents branded a farce.Sunday’s election followed highly contentious reforms making Mexico the only country in the world to let voters select all of their judges, including Supreme Court justices. As officials tallied …

Mexico president defends world-first judicial vote despite low turnout Read More »

Trump ‘open’ to meeting leaders of Ukraine, Russia to push ceasefire

US President Donald Trump is “open” to meeting his Russian and Ukrainian counterparts in Turkey, the White House said, after the two sides failed on Monday to make headway towards an elusive ceasefire.Delegations from both sides did, however, agree another large-scale prisoner exchange in their meeting in Istanbul, which in mid-May also hosted their first …

Trump ‘open’ to meeting leaders of Ukraine, Russia to push ceasefire Read More »

A69: un texte visant à sécuriser juridiquement le chantier saute la case des débats à l’Assemblée

Les Insoumis pris au piège de leur propre stratégie: les députés ont approuvé lundi une motion de rejet LFI contre un texte Renaissance visant à sécuriser juridiquement le chantier de l’A69, avec pour effet d’accélérer le parcours législatif du texte en l’envoyant directement devant une commission mixte députés-sénateurs.La motion de rejet a été approuvée à l’unanimité, les groupes du socle commun et de l’extrême droite joignant leurs voix à celles de LFI, bien malgré elle.Le rapporteur Jean Terlier (Renaissance) a apporté son soutien à la motion, invoquant “l’obstruction” de la France insoumise et des écologistes, auteurs de la quasi-totalité des plus de 700 amendements déposés, dont un peu plus de 230 déclarés recevables. Le gouvernement a donné lui un “avis de sagesse” (ni pour ni contre).La semaine dernière, les députés du socle commun et du RN avaient, dans une tactique assez proche, adopté une motion de rejet contre la proposition de loi Duplomb-Menonville sur les contraintes pesant sur le métier d’agriculteur, afin d’accélérer les débats et d’envoyer le texte en commission mixte paritaire. La motion avait été déposée par le rapporteur du texte lui-même, Julien Dive (LR).”Cela fait maintenant deux fois que vous détournez la motion de rejet en 49.3 parlementaire”, a tonné la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, menaçant de saisir le Conseil constitutionnel pour atteinte à la “sincérité des débats” et au “droit d’amendement”. La députée du Val-de-Marne a cependant estimé que la coalition gouvernementale avait “offert une victoire” aux Insoumis, “puisque le seul vote de l’Assemblée nationale sur l’A69 a été de rejeter ce texte”.”C’est l’arroseur arrosé”, lui a répondu Jean Terlier. “La prochaine fois, vous réfléchirez à deux fois avant de déposer une motion de rejet et plus de 700 amendements”, a dit le député du Tarn, en rappelant que le texte a obtenu “un vote large” lors de son examen en commission.- Une mobilisation prévue début juillet -Selon des sources au groupe écologiste et social, celui-ci a demandé au groupe LFI de retirer sa motion de rejet, sans le convaincre.Mais la députée EELV Christine Arrighi a dit à l’AFP comprendre le choix de LFI, qui était selon elle une “manière de démontrer qu’Ensemble pour la République (le groupe macroniste de Gabriel Attal, NDLR) détourne la procédure” parlementaire.Le texte porté par M. Terlier, déjà adopté au Sénat, vise à conférer au chantier de l’autoroute qui doit relier Castres et Toulouse une “raison impérative d’intérêt public majeur”, ouvrant la voie à des dérogations à la protection des espèces, au nom du désenclavement du territoire. En validant rétroactivement des autorisations environnementales, il pourrait ainsi empêcher un éventuel nouvel arrêt des travaux.La cour administrative d’appel a certes autorisé qu’ils reprennent, “mi-juin” selon le gouvernement, mais elle s’est prononcée uniquement sur un recours en urgence de l’État, et doit encore trancher sur le fond dans plusieurs mois.A l’ouverture de la séance lundi, le ministre des Transports Philippe Tabarot a souligné “l’importance particulière” du texte “pour le développement territorial” ainsi que pour la “sécurisation juridique de nos grandes infrastructures”, tout en émettant comme au Sénat un avis de sagesse sur le fond (ni pour ni contre).A contrario, les députés écologistes et Insoumis, à l’instar d’Anne Stambach-Terrenoir (LFI), y voient “un énième passage en force pour ce projet absurde d’autoroute qui longe littéralement une route nationale que l’on aurait pu réaménager”, et une volonté “d’écraser une décision judiciaire” qui avait invalidé les autorisations environnementales.L’A69 devait initialement être mise en service fin 2025, selon la société Atosca, en charge des travaux, mais l’échéance ne pourra pas être respectée. Pour finaliser le chantier, la société doit rapatrier dans le Tarn un millier de salariés et de nombreux engins.De leur côté, les opposants s’organisent. Une grande mobilisation est convoquée les 4, 5 et 6 juillet aux abords du chantier.Une action symbolique a également eu lieu lundi matin à proximité de l’Assemblée: un militant du Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) s’est brièvement perché dans un arbre, déployant des banderoles, telles que “Non à la loi de validation” ou “Stop à l’A69”.