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Sacre du PSG: le mineur tué à Dax avait un “contentieux préexistant” avec son agresseur

L’adolescent de 17 ans tué samedi soir à l’arme blanche à Dax, lors “des célébrations” du sacre européen du Paris SG, avait un “contentieux préexistant” avec le suspect principal, qui lui avait volé une casquette, a indiqué lundi soir le parquet de Dax.Selon le procureur de Dax Benoît Fontaine, “la commission des faits n’est pas en lien avec le soutien à l’une ou l’autre équipe de football jouant ce soir-là.””Les investigations diligentées confirment l’existence d’un contentieux préexistant de plusieurs jours concernant notamment le vol d’une casquette au préjudice de la victime”, précise-t-il dans un communiqué.Le suspect principal et plusieurs complices potentiels “sont activement recherchés par les services d’enquête”, ajoute le magistrat.Les faits se sont produits samedi vers 23h00 à proximité de la place de la Fontaine-Chaude, dans le centre-ville de Dax, où se trouvaient plusieurs centaines de personnes venues suivre la finale de la Ligue des champions PSG-Inter Milan diffusée par plusieurs bars, sans fan zone officielle.L’adolescent a été “grièvement blessé par plusieurs coups portés à l’arme blanche” dans “une rue adjacente de la place”, peu fréquentée, selon le parquet, avant de succomber à ses blessures à l’hôpital vers 01h15 dimanche.Selon le journal Sud Ouest, la victime, qui pratiquait la boxe thaïlandaise, avait eu un différend à deux reprises avec son agresseur la semaine précédent les faits, d’abord en tentant de récupérer sa casquette dans le quartier de Dax où vivait le suspect, puis en le croisant à nouveau sur une plage du littoral landais.

Procès Kardashian: les peines des “papys braqueurs” sont définitives

Les peines des “papys braqueurs” de la superstar américaine Kim Kardashian sont définitives, ni les condamnés ni le parquet général n’ayant fait appel, a appris l’AFP mardi matin auprès de ce dernier.Le délai d’appel a expiré lundi soir et aucun des huit condamnés n’a formé de recours. L’accusation avait annoncé lundi son intention de ne pas faire appel, y compris des deux acquittements prononcés le 23 mai par la cour d’assises.Après quatre semaines d’audience, la cour a prononcé des peines clémentes contre les accusés, évitant un retour en prison à ces hommes reconnus coupables de ce braquage record à 9 millions d’euros de bijoux qui s’est déroulé à Paris dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016 pendant la Fashion Week.Les sanctions sont bien en deçà de celles requises par l’avocate générale qui avait réclamé 10 ans de prison pour les principaux accusés, dont deux pour être entrés arme au poing dans l’hôtel parisien de la reine des influenceuses, qui avait été ligotée et bâillonnée.”Elles ont été pensées à distance de cet événement grave”, en prenant en considération “le temps écoulé” – neuf ans – et l’état de santé des principaux protagonistes qui “interdit éthiquement d’incarcérer quiconque”, a expliqué le président David de Pas.Quatre hommes ont été reconnus coupables d’avoir braqué et séquestré la femme d’affaires américaine – qui a aujourd’hui 356 millions d’abonnés. Le principal, Aomar Aït Khedache, 69 ans, a été condamné à huit ans de prison dont cinq avec sursis. Pour les trois ans de prison ferme, la cour a ordonné une confusion avec une autre peine, ce qui signifie qu’il ne retournera pas en prison.Les trois autres “opérationnels” du braquage ont écopé de sept ans de prison dont deux ferme. Le fils d’Aomar Aït Khedache et son ancienne compagne se sont vu infliger respectivement un an ferme et quatre ans avec sursis, quand les deux derniers accusés ont été condamnés pour des délits connexes.Kim Kardashian s’est immédiatement dite “satisfaite” du verdict tout en déclarant vouloir “tourner la page”. Le 13 mai, elle avait dit à la barre avoir “cru mourir” ce jour-là, mais aussi accepté les excuses d’Aomar Aït Khedache.”Je vous pardonne” même si “ça ne change rien au traumatisme”. “Je crois à la deuxième chance”, lui avait dit, émue, celle qui a annoncé avoir obtenu son diplôme de droit presque le jour du verdict.

Mongolia PM resigns after anti-corruption protests

Mongolian Prime Minister Luvsannamsrain Oyun-Erdene resigned on Tuesday following weeks of anti-corruption protests in the country’s capital.The landlocked democracy in northern Asia has battled deep-seated corruption for decades, with many arguing that wealthy elites are hoarding the profits of a years-long coal mining boom at the expense of the general population.Frustrations have flared since last …

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La “bataille” des mairies contre les meublés touristiques commence à faire ses preuves

“Depuis les nouvelles réglementations, à Biarritz, on a perdu la moitié de notre business”. Comme d’autres acteurs de la location meublée touristique, la conciergerie HostnFly commence à ressentir les effets des différentes réglementations mises en place pour contrer l’explosion des locations de courte durée.En novembre 2024 a été adoptée une loi pour rendre la location de meublés touristiques moins avantageuse fiscalement et donner aux maires des outils pour limiter leur développement, qui accentue la crise du logement dans certaines zones déjà tendues. S’ils le jugent nécessaire, les maires peuvent désormais plafonner à 90 le nombre de jours dans l’année où un particulier peut louer sa résidence principale sur une plateforme. “À Paris, ça n’impacte pas tant que ça le business pour le moment” mais “dans certaines villes, c’est drastique”, constate Quentin Brackers de Hugo, président de la conciergerie HostnFly.Marie Pistinier, présidente du syndicat des professionnels de la location meublée, voit pour sa part des “impacts directs” de cette mesure et affirme avoir “dû (se) réorienter vers des locations moyenne et longue durée en partie à cause des réglementations” récentes.Désormais dans de nombreuses villes, si un propriétaire veut louer sa résidence secondaire sur des plateformes de location touristique, comme Airbnb ou Abritel, il doit demander à la mairie une autorisation de changement d’usage du bien immobilier vers une activité commerciale. “On est en train de gagner la bataille contre les Airbnb”, se félicite Jacques Baudrier, adjoint au logement de la mairie de Paris. À Biarritz, les réglementations mises en place font que “quasiment plus aucun nouveau logement ne peut être mis en location, et les autorisations ne sont pas renouvelées par la mairie”, selon le président de la conciergerie HostnFly. Il s’oppose à ces nouvelles règles avec comme arguments que des résidences secondaires vont rester vides “en moyenne 330 jours par an” et que la baisse du nombre de logements en location touristique a un impact négatif sur “le tourisme local, sur les commerces de proximité”. “À Biarritz, les commerçants ont fait grise mine l’année dernière”, déplore-t-il.- Chasse aux locations illégales -Toutes les communes peuvent maintenant aussi mettre en place des quotas de meublés de tourisme.Une mesure “très intéressante”, selon M. Brackers de Hugo qui critique cependant les quotas “trop stricts” de certaines villes, dont Saint-Malo, qui a limité à 370 le nombre de locations touristiques autorisées dans la vieille ville intra muros.À Nice, où, selon la mairie, dans certains quartiers comme le Vieux-Nice ou la Promenade des Anglais, jusqu’à 70% des logements touristiques sont détenus par des investisseurs professionnels, la mise en place de ces quotas et d’autres mesures ont permis “d’infléchir la courbe du nombre de locations saisonnières depuis deux à trois ans”, se félicite Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice, délégué au logement.Airbnb indique n’avoir “pas constaté d’évolution récente significative du volume d’offres disponibles sur Airbnb en France en général”.Depuis la nouvelle loi, les propriétaires ne peuvent plus se cacher derrière des sociétés civiles immobilières (SCI) ou des conciergeries, désormais soumises à la même réglementation que les personnes physiques.”Avant, il pouvait y avoir des abus et des gens qui passaient sous le radar. La mairie de Paris s’assure que la loi est suivie, (…) les mailles du filet sont de plus en plus fines”, conclut Quentin Brackers de Hugo.”Comme on est en train de gagner de plus en plus de procès et que les amendes sont beaucoup plus élevées, les propriétaires vont peu à peu arrêter devant le risque”, explique l’adjoint PCF Jacques Baudrier.Les locations de meublés touristiques illégaux sont estimées à 25.000 à Paris, selon les services de la ville.”On est dans une dynamique où, maintenant, l’arsenal juridique nous est favorable, donc on va limiter très fortement le nombre de meublés touristiques illégaux”, anticipe Jacques Baudrier.À Paris, pour lutter contre les locations de ce genre de meublés, des agents de terrain mènent des enquêtes sur les réseaux, cherchent des preuves et intentent des procès.

Au CEA, une machine à remonter le temps grâce au carbone 14

Démasquer un faussaire, dater les agrafes en fer de Notre-Dame ou établir une chronologie du climat: dans un laboratoire du CEA, un accélérateur de particules remonte le temps grâce au carbone 14.La technique de datation, qui a valu un prix Nobel à son découvreur Willard Frank Libby en 1960, a “révolutionné l’archéologie”, rappelle à l’AFP Lucile Beck devant l’imposante machine qui occupe une pièce entière dans le complexe du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) à Saclay (Essonne).La directrice du laboratoire de mesure du C14 (LMC14) raconte “la surprise” des préhistoriens quand, dans les années 1990, ses collègues sont parvenus à dater les foyers des artistes de la grotte Chauvet. Le chef d’œuvre de l’art pariétal, qui ne pouvait être que postérieur à Lascaux selon les experts, était en fait vieux de 36.000 ans!- 50.000 ans -Le laboratoire date chaque année 3.000 à 4.000 échantillons pour ses propres recherches et celles de la “communauté scientifique nationale”: CNRS, ministère de la Culture, CEA, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR).Chaque prélèvement est d’abord examiné pour éliminer toute trace de contamination. “Typiquement, des fibres de pull-over” de l’archéologue qui a manipulé l’objet, s’amuse Mme Beck.Il est nettoyé dans des bains d’acide et de base et brûlé à 800°C pour en récupérer le dioxyde de carbone (CO2). Un gaz réduit ensuite en graphite et inséré dans de minuscules capsules. Direction l’accélérateur de particules, qui va séparer et mesurer les isotopes du carbone.Un isotope est une variante d’un même élément chimique, possédant un nombre différent de neutrons, ce qui change sa masse atomique.Certains isotopes sont stables, comme le carbone 12. D’autres sont radioactifs et se désintègrent avec le temps, comme le carbone 14.Celui-ci est créé dans la haute atmosphère par le bombardement des rayonnements cosmiques et solaires sur l’azote. Dans l’atmosphère, ce carbone s’oxyde et devient du CO2 qui est absorbé par les végétaux lors de la photosynthèse, puis par les animaux qui consomment ces plantes. Tous les organismes vivants contiennent du carbone 14. À leur mort, il se désintègre de façon exponentielle. Il n’en reste que la moitié au bout de 5.730 ans. Et quasiment rien après 50.000 ans, limite de la technique. En comparant le nombre de particules de carbone 12 et 14 à la sortie de l’accélérateur, on obtient un âge relatif.”Si la production de carbone 14 ne fluctuait pas au cours du temps, on pourrait transformer directement en date le taux qui reste dans l’échantillon”, explique Mme Beck. Mais les rayonnements cosmiques “ne sont pas constants”. Tout comme l’intensité du champ magnétique qui nous en protège. Les scientifiques ont dû mettre au point des courbes de calibration, basées sur des échantillons dont l’âge est connu avec certitude.Ce qui permet in fine d’identifier un faux tableau, en déterminant que le lin de la toile a été récolté après la mort du peintre supposé.Ou d’établir une chronologie du climat, en analysant le squelette en calcite du plancton au fond des océans.  – Blanc de plomb -Si le carbone 14 permet de dater ossements, bois ou tissus, le LMC14 a développé des techniques de pointe pour analyser des matériaux qui ne sont pas directement issus du vivant. Par exemple, en datant le carbone “piégé” dans le fer, lorsque le minerai a été chauffé avec du charbon de bois. Et montrer ainsi que les agrafes en fer de Notre-Dame de Paris ne dataient pas de sa restauration, mais bien de sa construction.Ou en utilisant le blanc de plomb, un pigment synthétisé depuis le 4e siècle avant J.-C., que l’on retrouve sur de nombreux bâtiments et Å“uvres d’art.Pour le fabriquer, on “mettait du plomb à corroder avec du vinaigre et du crottin de cheval, qui produit du CO2 par fermentation”, raconte Mme Beck. Le pigment contient ainsi du carbone organique.”Je dis toujours aux archéologues: ne nettoyez pas les traces de corrosion, elles racontent aussi notre passé!”, poursuit-elle.C’est ce qui a permis de dater les tombes d’une abbaye médiévale dans lesquelles n’avaient été retrouvées que de petites bouteilles en plomb. En se décomposant, les corps avaient dégagé du CO2 qui les avaient corrodées.”Cette corrosion, c’était finalement le seul témoin qui restait de l’esprit du moine”, songe la chercheuse. 

Après les violences en marge du sacre du PSG, Darmanin souhaite la suppression du sursis

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a dit souhaiter mardi, après les violences en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions, la suppression du sursis pour “toute agression envers un représentant de l’Etat”.”Comme je l’ai proposé publiquement, il faut faire évoluer radicalement la loi: supprimer les aménagements de peine obligatoires, supprimer le sursis et mettre en place par la loi une condamnation minimum systématique une fois la culpabilité reconnue”, a écrit le ministre sur X.”Par exemple, trois mois de prison ferme (réellement exécutés) minimum pour toute agression envers un représentant de l’Etat ou encore amende très élevée pour toute destruction”, a-t-il ajouté.La grande fête après la victoire sans appel du PSG face à l’Inter Milan (5-0) samedi soir à Munich a été assombrie par de nombreux incidents et dégradations à Paris et dans le reste de la France.Un mineur de 17 ans a notamment été tué à coups de couteau à Dax, dans le Sud-Ouest, et un jeune homme d’une vingtaine d’années est mort dans la capitale après avoir été percuté à scooter par une voiture.Les forces de l’ordre ont procédé à 563 interpellations dans la nuit de samedi à dimanche à travers le pays et à 79 autres la nuit suivante. “A la suite des graves incidents d’ordre public et des désordres répétés de ce week-end, une partie des condamnations pour violences, notamment commises à l’encontre forces de l’ordre et pour destructions de biens, ne sont plus à la hauteur de la violence que connaît notre pays”, a estimé mardi Gérald Darmanin.”Il faut que les magistrats (…) puissent juger ces faits en disposant d’une échelle de peines ferme, simple et réellement adaptée à délinquance d’aujourd’hui”, a-t-il développé alors que de premières comparutions immédiates de personnes interpellées au cours du week-end ont débouché sur du sursis.

Réunion ce mardi à Bercy sur le redressement des comptes de la Sécurité sociale

Composée de parlementaires, partenaires sociaux et ministres, la commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) se réunit ce mardi pour réfléchir “aux leviers” d’un retour à l’équilibre financier avant 2029, objectif du gouvernement malgré un déficit chronique.La commission “prend cette année une ampleur inédite”, avec l’ambition de “réfléchir collectivement aux leviers de redressement”, peut-on lire dans un communiqué de l’exécutif.Le gouvernement évoque encore “un moment clé de dialogue et de transparence”, avec “le lancement d’un travail partagé en vue du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026″, première étape du chantier.”L’objectif (…) c’est que nous revenions à l’équilibre avant 2029″, avait déclaré la ministre chargée des Comptes publics, Amélie de Montchalin, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale et au Sénat la semaine passée.Mme de Montchalin participera à la réunion de la CCSS (créée en 1979) au ministère de l’Economie et des Finances, à partir de 14h00, aux côtés de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. Yannick Neuder et Charlotte Parmentier-Lecocq, ministres délégués de cette dernière, seront également présents.En l’absence de mesures, le déficit de la Sécurité sociale se creuserait en 2029 à 24,8 milliards d’euros, contre 21,9 milliards prévus en 2025, selon le rapport de la CCSS dont l’AFP a eu connaissance.”Il y a de quoi être préoccupé”, a commenté mardi la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon sur France 2, citant les défis auxquels la Sécurité sociale est aujourd’hui confrontée comme la “crise démographique” ou le “défi climatique”. “Il faut essayer de sortir un peu des vieilles recettes et de se dire comment on peut pérenniser cette Sécurité sociale”, a-t-elle affirmé en ciblant à ce titre la proposition de “TVA sociale” qui “ne fonctionne pas”. Devant les sénateurs, François Bayrou a estimé la semaine dernière qu’il faudrait “reprendre totalement la question du financement de notre modèle social”.Le Premier ministre n’écarte aucune piste, y compris la “TVA sociale” dénoncée par la gauche et le RN. Mais “aucune des mesures” qui composeront le futur plan de retour à l’équilibre des comptes publics “n’est arrêtée” pour l’instant selon lui. M. Bayrou n’a pas exclu que dans le prolongement des négociations en cours sur la réforme des retraites, les partenaires sociaux s’emparent de la question du financement de la protection sociale.Le Premier ministre a promis de présenter au début du mois de juillet “un plan de retour à l’équilibre des finances publiques sur trois ou quatre années”.

Orages: cinq départements du centre-est en vigilance orange

Cinq départements du centre-est vont passer en vigilance orange pour risque d’orages mardi à partir de 14h00, a indiqué Météo-France.Des “orages forts” sont prévus dans l’après-midi et en soirée dans les départements de la Saône-et-Loire, du Jura, de la Loire, du Rhône et de l’Ain, précise l’agence dans son bulletin publié à 06h00.”Ils pourront s’accompagner de chutes de grêle, de rafales de vent de 80 à 100 km/h, d’intenses précipitations de l’ordre de 20 à 40 mm en une à trois heures et d’un foudroiement important”, ajoute-t-elle.Météo-France indique qu’une accalmie est “attendue en milieu de nuit” et a prévu de lever sa vigilance vers 23h00.Si le sud-ouest de l’hexagone n’est pour le moment pas concerné, des orages sont attendus dans la soirée avec des “pluies très abondantes” qui pourraient toutefois “justifier un passage en vigilance orange de certains départements d’Occitanie notamment”, souligne Météo-France.

Climat: les Outre-mer français “en première ligne”, alerte un rapport

Cyclones plus intenses, sécheresses prolongées, recul du trait de côte: les territoires ultramarins français sont parmi “les plus exposés aux impacts du changement climatique”, alerte le Réseau Action Climat dans un rapport publié mardi.Basé sur les données scientifiques existantes et enrichi de témoignages locaux, le document dresse un panorama des menaces qui pèsent sur les onze territoires d’outre-mer habités de France.Il met notamment en garde contre une hausse de 13% des cyclones les plus violents (catégories 4 et 5) dans un scénario de réchauffement climatique à +2°C, à l’image de Chido, cyclone de catégorie 4, qui a frappé Mayotte en décembre et fait au moins 40 morts.Autres signaux d’alerte: l’élévation rapide du niveau de la mer, la disparition accélérée des récifs coralliens – 70% sont déjà dégradés en Guadeloupe -, “des sécheresses plus fréquentes, longues et intenses” ou encore “le recul du trait de côte qui va engloutir des pans de territoires”.”Ces impacts ont des répercussions en chaîne” et “mettent en danger les vies humaines, les écosystèmes et les tissus économiques locaux”, prévient le rapport.”Cette vulnérabilité est certes liée à des facteurs géographiques, mais surtout à des fragilités structurelles”, a commenté pour l’AFP Benjamin Crettenand, auteur du rapport, notant que plusieurs régions ultramarines “sont en situation de précarité avec (…) une dépendance à l’État français”, compliquant leur adaptation. Ces risques frappent en outre des territoires déjà marqués par de fortes inégalités. À Mayotte, 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national, selon l’Insee. Le taux atteint 53% en Guyane et 42% à La Réunion.L’accès à l’eau potable illustre cette vulnérabilité. En Guadeloupe, le mètre cube coûte 6,52 euros, un record national. Dans plusieurs territoires, jusqu’à 63% de l’eau est perdue à cause de réseaux vétustes.”L’adaptation n’est plus une option mais une nécessité urgente”, insiste l’organisation, qui demande “des moyens financiers à la hauteur des enjeux” et des “politiques climatiques pensées à l’échelle locale”.À l’approche de la COP30 en novembre à Belém, au Brésil, le Réseau Action Climat appelle aussi à une meilleure représentation des Outre-mer dans les négociations.”Aujourd’hui, il n’y a pas de système mis en place pour assurer la représentation des territoires d’outre-mer dans la délégation française. Ce serait bien d’avoir des représentants par territoire pour apporter leur expertise et leur regard”, estime M. Crettenand.

Climat: les Outre-mer français “en première ligne”, alerte un rapport

Cyclones plus intenses, sécheresses prolongées, recul du trait de côte: les territoires ultramarins français sont parmi “les plus exposés aux impacts du changement climatique”, alerte le Réseau Action Climat dans un rapport publié mardi.Basé sur les données scientifiques existantes et enrichi de témoignages locaux, le document dresse un panorama des menaces qui pèsent sur les onze territoires d’outre-mer habités de France.Il met notamment en garde contre une hausse de 13% des cyclones les plus violents (catégories 4 et 5) dans un scénario de réchauffement climatique à +2°C, à l’image de Chido, cyclone de catégorie 4, qui a frappé Mayotte en décembre et fait au moins 40 morts.Autres signaux d’alerte: l’élévation rapide du niveau de la mer, la disparition accélérée des récifs coralliens – 70% sont déjà dégradés en Guadeloupe -, “des sécheresses plus fréquentes, longues et intenses” ou encore “le recul du trait de côte qui va engloutir des pans de territoires”.”Ces impacts ont des répercussions en chaîne” et “mettent en danger les vies humaines, les écosystèmes et les tissus économiques locaux”, prévient le rapport.”Cette vulnérabilité est certes liée à des facteurs géographiques, mais surtout à des fragilités structurelles”, a commenté pour l’AFP Benjamin Crettenand, auteur du rapport, notant que plusieurs régions ultramarines “sont en situation de précarité avec (…) une dépendance à l’État français”, compliquant leur adaptation. Ces risques frappent en outre des territoires déjà marqués par de fortes inégalités. À Mayotte, 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national, selon l’Insee. Le taux atteint 53% en Guyane et 42% à La Réunion.L’accès à l’eau potable illustre cette vulnérabilité. En Guadeloupe, le mètre cube coûte 6,52 euros, un record national. Dans plusieurs territoires, jusqu’à 63% de l’eau est perdue à cause de réseaux vétustes.”L’adaptation n’est plus une option mais une nécessité urgente”, insiste l’organisation, qui demande “des moyens financiers à la hauteur des enjeux” et des “politiques climatiques pensées à l’échelle locale”.À l’approche de la COP30 en novembre à Belém, au Brésil, le Réseau Action Climat appelle aussi à une meilleure représentation des Outre-mer dans les négociations.”Aujourd’hui, il n’y a pas de système mis en place pour assurer la représentation des territoires d’outre-mer dans la délégation française. Ce serait bien d’avoir des représentants par territoire pour apporter leur expertise et leur regard”, estime M. Crettenand.