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Des députés britanniques s’inquiètent du sort de manchots de l’Aquarium de Londres

Quelque 75 députés britanniques unis pour le bien-être de 15 manchots: ces élus ont alerté mardi sur le sort de ces oiseaux subantarctiques, enfermés dans un local sans fenêtre du principal aquarium de Londres, et dont la captivité est selon eux “contraire aux valeurs britanniques”.Ces élus des partis travaillistes, écologistes ou libéraux-démocrates ont fait part de leur “profonde inquiétude concernant le bien-être des 15 manchots papous du Sea Life Aquarium de Londres, situé à quelques pas du Parlement”, dans une lettre adressée à Emma Reynolds, secrétaire d’Etat à l’Environnement.Ces oiseaux au plumage noir et blanc, originaires des îles subantarctiques, vivent dans un enclos souterrain sans accès à l’extérieur, équipé d’une piscine d’environ deux mètres de profondeur, selon les associations de défense des animaux Born Free et Freedom for Animals, auxquelles les députés ont apporté leur soutien.”Il est contraire aux valeurs britanniques de garder des manchots enfermés dans un sous-sol, sans lumière du jour ni air frais”, a affirmé le député travailliste David Taylor, coordinateur de la lettre.Les signataires demandent au ministère “de mener une enquête indépendante pour déterminer si les conditions actuelles respectent les normes les plus élevées en matière de bien-être animal et, si nécessaire, d’intervenir pour garantir un environnement plus adapté à ces animaux”.Sea Life, propriété du géant britannique des parcs à thème Merlin Entertainments, a introduit en 2011 ces manchots au bec orange, connus pour être des nageurs très rapides. Deux d’entre eux “ont enduré 14 ans dans un sous-sol”, déplore Freedom for Animals, qui avait lancé, avant la lettre des élus, une pétition forte aujourd’hui de 37.000 signatures.Un porte-parole de l’équipe de conservation de Merlin Entertainments a cependant assuré que l’enclos des manchots – qui se trouve selon lui en rez-de-chaussée – reproduisait autant que possible l’habitat naturel des manchots, et répondait aux critères d’organisations évaluant le bien-être dans les zoos.”Nous travaillons avec certains des meilleurs experts en manchots au monde”, et une équipe qui “veille à ce qu’ils soient en bonne santé” au quotidien, a-t-il indiqué dans un communiqué.L’Aquarium de Londres accueille chaque année plus d’un million de visiteurs, selon Sea Life.

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Vietnam: un typhon fait apparaître une épave ancienne au large d’un port historique

Une érosion côtière majeure causée par le typhon Kalmaegi a fait apparaître une épave vieille de plusieurs siècles au Vietnam offrant ainsi l’opportunité de récupérer ce qui pourrait être une découverte historique majeure, selon des experts.Initialement découvert en 2023 au large de la côte de Hoi An, ce navire d’au moins 17,4 mètres de long, dont la coque en bois a survécu presque intacte à des centaines d’années de mer agitée, a été à nouveau submergé avant que les autorités ne puissent le récupérer.Les experts n’ont pas encore daté l’épave, mais les premières éléments suggèrent que le navire a été construit entre le XIVe et le XVIe siècle, à l’époque où Hoi An, dont la vieille ville est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, était au centre d’un commerce régional florissant.”Nous nous préparons actuellement à demander une autorisation de fouille d’urgence”, a déclaré lundi à l’AFP Pham Phu Ngoc, directeur du Centre de préservation du patrimoine culturel mondial de Hoi An.Une équipe d’experts du centre de préservation de Hoi An, de l’université de Ho Chi Minh-Ville et d’un musée local a inspecté l’épave l’année dernière.Outre une estimation approximative de son âge, ils ont découvert qu’il avait été construit avec du “bois durable et très résistant” et renforcé avec des matériaux imperméables pour sceller ses joints.”La structure du navire suggère qu’il était capable de parcourir de longues distances (…)”, avait indiqué le centre de Hoi An dans un communiqué précédent.L’épave risque de “se détériorer gravement si des mesures de conservation ne sont pas prises immédiatement”, compte tenu de la forte érosion côtière et de l’exposition fréquente du navire à des conditions météorologiques difficiles, selon la même source.Lundi, l’épave était encore clairement visible et une foule s’était rassemblée sur la plage pour admirer son impressionnante structure.lam-tym/sjc/cn/bfi

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Philippines: le typhon Fung-wong fait 25 morts, Taïwan en alerte

Des secouristes philippins équipés de pelleteuses et de tronçonneuses ont commencé mardi à nettoyer les zones dévastées par le typhon Fung-wong, profitant de la décrue dans les villages inondés, où le bilan s’élève à 25 morts.Fung-wong, qui a entraîné l’évacuation de 1,4 million de personnes, a été rétrogradé en tempête tropicale alors que ses pluies commence à se déverser sur l’île voisine de Taïwan, où il doit toucher terre mercredi.Le typhon s’est abattu dimanche soir sur la côte est des Philippines, couvrant presque l’ensemble du territoire, quelques jours seulement après le typhon Kalmaegi qui a balayé les îles du centre du pays, faisant au moins 232 morts, selon les derniers chiffres.Dans la province côtière d’Isabela, une ville de 6.000 habitants reste coupée du monde mardi, rapporte un porte-parole de la défense civile à l’AFP, et des parties de la province voisine de Nueva Vizcaya sont également isolées.”Nous avons du mal à accéder à ces zones”, a déclaré Alvin Ayson, porte-parole de la région de la vallée de Cagayan, ajoutant que des glissements de terrain avaient empêché les secouristes d’atteindre les résidents touchés.D’autres habitants se trouvent actuellement “dans des centres d’hébergement, mais lorsqu’ils rentreront chez eux, il leur faudra du temps pour reconstruire”, a-t-il ajouté.Selon lui, un enfant de 10 ans a été tué à Nueva Vizcaya. Il fait partie des 25 tués enregistrés dans un nouveau bilan publié mardi par un haut responsable de la défense civile, Rafaelito Alejandro. Parmi ces décès, 19 ont été déplorés dans la Cordillère, plus grande chaîne de montagne du pays. Selon lui, la plupart des victimes ont péri dans des glissements de terrain.Lors d’une interview téléphonique, M. Alejandro a expliqué à l’AFP que même les secours de “première urgence” prendraient des semaines.”Le plus grand défi pour nous en ce moment est la restauration des accès aux endroits isolés, le déblaiement des routes et la remise en état des lignes électriques et de communication, mais nous y travaillons”, a-t-il expliqué.- Accès à l’eau courante -Sur l’île de Catanduanes, la plus touchée, les difficultés d’accès à l’eau courante pourraient encore durer jusqu’à 20 jours, estime-t-il.Sur cette île, Jossa Floranza, habitante de la ville de Virac, a raconté mardi à l’AFP qu’un autre typhon l’avait déjà obligée à déménager, et qu’elle avait vu sa nouvelle maison également détruite.”Nous pensions être en sécurité ici”, déplore cette femme de 34 ans, alors que les dégâts obligent sa famille à parcourir 20 minutes à moto pour aller chercher de l’eau dans une rivière voisine. “Mes voisins m’ont dit que c’était la première fois qu’ils subissaient des inondations dans cette région”, a déclaré Floranza. “J’en ai vraiment marre. Tellement marre”.À Cagayan, province à l’extrême nord de l’île de Luçon, le responsable local des secours, Rueli Rapsing, a déclaré lundi à l’AFP qu’une crue soudaine dans la province voisine d’Apayao avait provoqué le débordement de la rivière Chico, obligeant les habitants à se réfugier sur leurs toits.Mardi, des secouristes utilisaient des bateaux pour naviguer dans les rues inondées jusqu’à la hauteur de la poitrine afin de secourir les personnes encore piégées, a constaté un journaliste de l’AFP.Il s’agit du “typhon le plus violent (que j’aie) jamais connu”, a confié à l’AFP Mark Lamer, 24 ans, originaire de la ville de Tuao, à Cagayan. “Nous ne pensions pas que l’eau nous atteindrait. Elle n’était jamais montée aussi haut auparavant”, a-t-il assuré.- Fermeture des bureaux à Taïwan -Fung-wong se dirige désormais vers Taïwan, où les écoles et les bureaux ont fermé mardi dans plusieurs comtés. La tempête qui approche intensifie la mousson du nord-est, provoquant de fortes pluies.Jusqu’à 400 millimètres de pluie sont attendus au cours des 24 prochaines heures, rapportent les responsables gouvernementaux et météorologiques.Le président Lai Ching-te a exhorté la population à éviter les zones montagneuses, les plages et “d’autres endroits dangereux” afin de “traverser cette période en toute sécurité”.

Macron commémore le 11-Novembre et honore les incorporés de force dans l’armée allemande

Emmanuel Macron a présidé mardi les cérémonies du 107e anniversaire de l’Armistice de 1918 sur les Champs-Elysées et à l’Arc de Triomphe, rendant aussi hommage aux Alsaciens et Mosellans enrôlés de force à l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale.Les cérémonies du 11-Novembre marquent la fin de la Première Guerre mondiale mais sont dédiées à tous les soldats tombés pour la France, quels que soient les conflits.Le chef de l’Etat a débuté son programme en mettant en lumière le sort des “Malgré-Nous” de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’environ 130.000 Alsaciens et Mosellans qui, considérés comme Allemands après l’annexion de ces territoires, avaient dû intégrer l’armée allemande.Environ 40.000 de ces hommes ne sont jamais revenus: 30.000 ont péri lors des combats ou en captivité et 10.000 à 12.000 sont portés disparus.Le sort des “Malgré-Nous”, accusés après la guerre d’avoir trahi, est longtemps resté tabou et demeure un sujet douloureux.Emmanuel Macron, accompagné du Premier ministre Sébastien Lecornu, de la ministre des Armées Catherine Vautrin et de la ministre déléguée Alice Rufo, a assisté au dévoilement d’une plaque à l’Hôtel national des Invalides.Cette cérémonie avait pour but “de leur rendre hommage, conformément à la volonté du chef de l’Etat de reconnaître et d’enseigner la tragédie des +Malgré-Nous+”, selon l’Elysée.Emmanuel Macron a remercié les invités présents de “porter cette mémoire”. “Elle est gravée maintenant dans la pierre de cette enceinte. Il faudra continuer de la transmettre”, a-t-il dit.Sur les Champs-Elysées, le président a ensuite déposé une gerbe tricolore devant la statue de l’homme d’Etat Georges Clemenceau, surnommé “le père de la victoire” pour son rôle dans la Première Guerre mondiale.Puis son convoi a remonté l’avenue jusqu’à l’Arc de Triomphe. Sous les notes de La Marseillaise, Emmanuel Macron a rendu honneur au drapeau et passé en revue les troupes, avant de se recueillir devant la tombe du Soldat inconnu.Les commémorations ont réuni une multitude de personnalités politiques, comme le président du Sénat Gérard Larcher, la maire de Paris Anne Hidalgo ou encore la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

Après la dermatose, les éleveurs des Alpes reconstituent leurs troupeaux

D’imposantes Montbéliardes sortent prudemment du camion: Tomate, Rome, Sexy et Oasis arrivent pour reconstituer le troupeau de Nicolas Prud’homme, éleveur laitier à Saint-Ferréol, en Haute-Savoie, frappé par l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse.Touché par l’épizootie, une partie de son cheptel, soit 68 bêtes, a été abattu cet été. “C’était une période très difficile, avec des moments durs à vivre”, confie pudiquement le Savoyard, également président du syndicat FDSEA pour le canton de Faverges.Mais ce matin ensoleillé de novembre, le sourire lui revient.”Celle-là, elle m’avait tapé dans l’oeil quand je l’ai vue”, lâche l’éleveur, en désignant Oasis: “elle est puissante, a un bon bassin, de bons aplombs, une mamelle encore fonctionnelle après cinq veaux”.”Le troupeau c’est un effectif, comme un club de foot”, explique Nicolas Prud’homme. Les élevages ont leurs vedettes, les éleveurs recherchent une star, “un peu comme un Ousmane Dembélé” : “c’est le travail de toute une vie”.Cet été, il a perdu deux bêtes de grande valeur pour leur génétique, leur production et leur morphologie, et plusieurs autres pas loin d’être aussi des championnes.Le geste fraternel de son confrère Thierry Dumoulin qui a accepté de lui vendre Oasis, au lieu de la garder pour son propre élevage, le touche d’autant plus : “On ne veut pas la charité. Mais faire l’effort de nous vendre un animal comme ça, c’est phénoménal.” – Lot par lot -“Autant faire plaisir à des éleveurs qui ont quand même eu le mérite de se sacrifier pour les autres”, commente le vendeur, venu de Savoie. Si les confrères n’avaient pas abattu leurs troupeaux, “peut-être qu’on n’aurait pas été touché pareil”, dit-il. Un esprit de solidarité lié aussi à une situation malheureusement familière: dans les années 1990, sa famille avait perdu ses bêtes dans l’épidémie de brucellose. Il le sait, c’est un “traumatisme pour l’éleveur”. Cet été fatal pour ses bêtes, Nicolas Prud’homme “va y penser toute sa vie. Mais je pense qu’il a de quoi rebondir”, espère Thierry Dumoulin.Trois vaches la semaine passée, huit la veille au matin puis trois dans l’après-midi. Les arrivées se poursuivront la semaine prochaine. Par petits lots, pour une acclimatation en douceur des animaux, dont le lait sert à produire du reblochon.Pour stopper la propagation de la maladie, transmise via des insectes piqueurs mais qui n’atteint pas l’homme, les autorités avaient imposé d’abattre toutes les bêtes d’un troupeau vivant ensemble dès qu’un cas était détecté. La mesure, très contestée par les syndicats Coordination rurale et Confédération paysanne, s’est doublée d’une campagne massive de vaccination. Sur 2.700 animaux abattus en France, plus de 1.700 l’ont été dans une zone se partageant entre la Haute-Savoie, la Savoie et l’Ain, premier épicentre de la maladie désormais plus présente dans les Pyrénées.- Faire ses comptes -Pour reconstituer les élevages laitiers des Alpes, il faut 500 ou 600 vaches, selon Cédric Laboret, président de la Chambre d’agriculture Savoie Mont Blanc. “Aujourd’hui, plus des deux tiers des animaux ont déjà été trouvés et amenés dans les fermes”, estime-t-il. Tout la filière a répondu à l’appel: Etat et préfecture, mutuelle, banques, coopératives et interprofession (lait, fromagers, affineurs…), syndicat, etc. L’Aftalp par exemple, l’association des fromages traditionnels des Alpes, a organisé une importante cagnotte de soutien.Nicolas Prud’homme n’a pas encore fait ses comptes. Les dossiers d’indemnisation sont encore en cours, il estime avoir pour l’instant touché un tiers des sommes promises. A l’achat, une vache revient à 2.400-2.500 euros en moyenne par tête.”Il nous faudra cinq ans pour que nos exploitations soient au niveau d’avant crise”, avance-t-il, en invitant la ministre Annie Genevard à revenir “pour faire un bilan”. Les agriculteurs attendent également l’issue de l’enquête sur l’origine de la contamination. “Parce que sinon, il n’y a pas de raison que ça ne se reproduise pas”, met en garde Cédric Laboret.

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En Irlande, la bataille pour le climat se joue dans les champs

Dans une ferme du sud de l’Irlande, des colliers high-tech contrôlent la santé des vaches, la salle de traite fonctionne à l’énergie solaire et éolienne. Objectif: la neutralité carbone, dans un pays où 40% des émissions de gaz à effet de serre proviennent du secteur agricole.Les émissions de cette ferme battue par les vents ont chuté de 27% depuis le lancement du projet Farm Zero C en 2021, se félicite auprès de l’AFP Padraig Walsh, l’un des responsables de cette initiative unique en Irlande qui fait travailler ensemble des agriculteurs, la coopérative laitière Carbery regroupant plus de 1.100 producteurs, et des chercheurs du laboratoire BiOrbic.”Nous essayons de créer un système neutre en carbone et économiquement viable”, explique-t-il. Pour concrétiser cette ambition, de nouvelles pratiques ont été mises en place dans cette ferme à Bandon, qui compte 250 vaches laitières.Des trèfles sont cultivés afin de réduire l’usage d’engrais chimiques : la plante, de la famille des légumineuses, est capable de capter l’azote de l’air et de le transformer en nutriments pour les plantes.Les vaches ont été équipées de colliers connectés permettant de surveiller leur état de santé. Ces appareils doivent permettre d’améliorer le suivi sanitaire des animaux, et ainsi de réduire les émissions de gaz de ces ruminants, notamment de méthane. La salle de traite, elle, fonctionne à 80% à l’énergie solaire et éolienne.Enfin, des haies et des broussailles ont été plantée, offrant un refuge aux pollinisateurs et aux oiseaux.Mais le méthane représente encore environ trois quarts de l’empreinte carbone du site, indique Padraig Walsh.Alors, le projet Farm Zero C explore plusieurs pistes, dont la génétique des troupeaux et le recours à des additifs alimentaires, pour réduire les émissions des vaches, et collecte des données sur la séquestration du carbone dans les sols.- Objectifs climatiques -L’expérimentation Farm Zero C fait figure de modèle alors que l’agriculture compte pour près de 40% des émissions de gaz à effet de serre de l’Irlande, bien au-delà de la moyenne européenne, à 12%.L’agriculture irlandaise, dominée par l’élevage, la production laitière et comptant un cheptel de 7 millions de têtes de bétail, dégage même davantage de gaz à effet de serre que les secteurs des transports et des l’énergie réunis. Les bovins rejettent du méthane en ruminant et l’utilisation d’engrais libère du protoxyde d’azote — le troisième gaz à effet de serre le plus puissant après le dioxyde de carbone et le méthane.Les prairies verdoyantes du pays sont désormais au cœur du débat sur la manière dont Dublin peut tenir ses promesses climatiques: dans le cadre des objectifs de l’UE, l’Irlande doit réduire d’ici 2030 ses émissions de 40% par rapport aux niveaux de 2005.Toutes les mesures préconisées par Farm Zero C ne seront pas forcément adoptées ailleurs, mais “nous recommandons aux agriculteurs d’essayer une ou deux choses sur leurs exploitations”, explique M. Walsh.”Les agriculteurs se sentent un peu diabolisés, alors qu’ils ont déjà fait beaucoup d’efforts pour réduire leurs émissions à leurs propres frais. Ils ont besoin de plus de soutien”, plaide-t-il. “Ici, il n’y a que des exploitations familiales, et elles sont toutes sous pression”.- Changement sociétal -Mais aux championnats annuels de labour, qui mettent à l’honneur les méthodes agricoles traditionnelles et attirent chaque année des centaines de milliers de visiteurs, ces expérimentations sont accueillies avec scepticisme.”Faire de l’agriculture durable doit être viable d’un point de vue économique”, souligne Mary Garvey, agricultrice de 47 ans. “Les agriculteurs les plus âgés ont passé la moitié de leur vie à rendre leurs terres plus fertiles pour l’élevage, et aujourd’hui on leur demande de revenir en arrière”, déplore-t-elle.Selon l’auteur et militant écologiste John Gibbons, les puissants lobbies agroalimentaires ainsi que les politiques gouvernementales sont les principaux responsables du bilan climatique du secteur agricole. Le secteur laitier irlandais, qui s’est fortement développé après la levée des quotas laitiers de l’UE en 2015, a été stimulé par des incitations gouvernementales, ce qui a abouti à une hausse des émissions, dit-il.”Nous avons besoin d’un modèle agricole plus diversifié, avec moins de bovins, et davantage de cultures maraîchères, de productions biologiques”, analyse-t-il pour l’AFP.Selon lui, même avec les progrès technologiques, les émissions ne baisseront pas de manière significative sans un changement sociétal vers un système alimentaire davantage basé sur les végétaux.

Philippines digs out from Typhoon Fung-wong as death toll climbs

Rescuers using backhoes and chainsaws began digging the Philippines out from the devastation of Typhoon Fung-wong on Tuesday, as floodwaters receded in hundreds of villages and the storm’s death toll climbed to 25.Fung-wong, which displaced 1.4 million people, had weakened into a severe tropical storm even as it began dumping rain on neighbouring Taiwan ahead …

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Abdeslam envisage une démarche de justice restaurative avec des victimes du 13-Novembre, selon son avocate

Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015, aimerait “ouvrir une porte aux parties civiles” dans une démarche de “justice restaurative”, a fait savoir mardi son avocate.”On a une personne qui essaie d’accéder à l’éducation, une personne qui par ailleurs a présenté des excuses aux parties civiles lors de son procès, (…) qui aimerait pouvoir expliquer la situation et peut-être discuter, ouvrir une porte aux parties civiles, si toutefois celles-ci le souhaitent, pour pouvoir évoquer la détention et évoquer ce procès-là”, a déclaré Me Olivia Ronen sur franceinfo.”Ça a été exprimé et c’est une demande qui a aussi été faite par certaines parties civiles de pouvoir entrer en contact avec lui”, a-t-elle assuré.”C’est vraiment des principes de justice restaurative où les personnes mises en cause et les personnes qui ont été victimes des infractions arrivent à dépasser quelque chose pour essayer de viser – je sais qu’on en est encore loin – mais viser un apaisement social”, a encore expliqué l’avocate.Arthur Dénouveaux, rescapé du Bataclan et président de l’association Life for Paris, a répondu sur X à Me Ronen que “plusieurs victimes des attentats” s’intéressaient à la justice restaurative, “ce qui pourrait aboutir comme en Espagne ou en Italie à des rencontres en prison avec votre client”.La justice restaurative, qui émerge depuis une dizaine d’années en France, ne se substitue pas à la justice pénale. Les rencontres entre auteurs et victimes d’une même infraction, mais pas de la même affaire, constituent la mesure la plus connue. D’autres dispositifs existent, comme la médiation restaurative, qui associe victime et auteur de la même affaire.Le seul membre vivant des commandos meurtriers du 13 novembre 2015, incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), a été placé la semaine dernière deux fois en garde à vue puis relâché et réintégré en détention, dans une enquête sur la détention d’une clé USB chargée selon le parquet national antiterroriste (Pnat) de documents ayant “trait à la propagande officielle d’organisations terroristes, État islamique ou Al-Qaïda”. Le Pnat a requis sa “mise en examen ultérieure”.Cette clé lui a été fournie lors d’une visite au parloir par une ex-compagne, Maëva B., qui a elle été doublement mise en examen et incarcérée. Elle est aussi soupçonnée d’être impliquée dans un projet d’attentat déjoué.Lundi, la directrice générale de la sécurité intérieure Céline Berthon a affirmé que Salah Abdeslam, toujours “radicalisé”, “n’était pas mis en cause” dans ce projet d’attentat.La France va commémorer jeudi, au cours d’une journée d’hommage aux victimes, les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, qui ont fait 132 morts – dont deux suicides de rescapés du Bataclan emportés par de profondes blessures psychiques.