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Orages: 28 départements en vigilance orange, une femme tuée par une chute d’arbre

Vingt-huit départements des Pyrénées jusqu’au Bas-Rhin sont en vigilance orange pour de violents orages mercredi après-midi, tandis qu’une quadragénaire est décédée après avoir été atteinte la veille par la chute d’un arbre dans une tempête en Bourgogne.Mercredi vers 13H00, la victime est décédée à l’hôpital de Dijon où elle avait été transportée mardi dans le coma, après la chute d’un arbre dans un camping à Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre, ont indiqué à l’AFP les pompiers.Au total, 770 personnes résidant au camping des Bains ont dû être évacuées après un violent coup de vent qui a fait s’effondrer plusieurs arbres. Elles ont pu regagner les lieux “vers 23H00″, a précisé la mairie de la commune concernée. A la différence des départements voisins de Côte-d’Or et de Saône-et-Loire, la Nièvre est en vigilance jaune.Au total, 28 départements sont concernés par la vigilance orange depuis 14H00 et il est possible qu’elle soit étendue sur les départements cotiers de la région PACA, précise Météo-France dans son dernier bulletin.”C’est le caractère fortement pluvieux de ces orages qui est à surveiller”, indique l’institut météorologique, qui prévoit de forts cumuls de pluie en peu de temps de l’ordre de 20 à 40 mm en une heure, voire 50 mm, et localement de 50 à 80 mm sur l’épisode.De la grosse grêle est localement attendue dans le sud-ouest ainsi que des rafales de vent de 70 à 80 km/h, très localement 90-100 km/h.Outre les Vosges, le Haut-Rhin et le Territoire de Belfort, ajoutés en dernier, les départements concernés sont: l’Ain, l’Allier, l’Ariège, l’Aude, l’Aveyron, le Cantal, la Côte-d’Or, le Doubs, le Gard, la Haute-Garonne, le Gers, l’Hérault, le Jura, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Rhône, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Tarn et le Tarn-et-Garonne.Le Doubs, le Jura, l’Ain, la Haute-Saône, le Haut-Rhin, les Vosges, la Lozère, le Gard et l’Hérault resteront concernés par ce niveau d’alerte jusqu’à 06H00 jeudi mais tous les autres départements seront rétrogradés en jaune dès minuit cette nuit, précise Météo-France.

Budget: les syndicats veulent mobiliser ensemble, mais sont divisés sur le 10 septembre

La CGT a annoncé mercredi son soutien au mouvement du 10 septembre, vu comme une “première étape” pour mobiliser contre le projet de budget du gouvernement, mais la CFDT, premier syndicat, ne s’y joindra pas: une divergence qui n’empêchera pas l’ensemble des organisations syndicales de chercher à se mettre d’accord vendredi sur une autre date.”La dynamique de l’initiative citoyenne du 10 septembre démontre l’ampleur de la colère sociale”, affirme la CGT à l’issue d’une réunion mardi et mercredi de son instance dirigeante, et “souhaite que cette journée soit une première étape réussie, ce qui passe en particulier par la grève sur les lieux de travail”.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, à propos du mouvement appelant à “tout bloquer”.La numéro un de l’organisation Sophie Binet avait pourtant affiché sa prudence par rapport à ces appels disparates nés sur les réseaux sociaux qu’elle avait qualifiés de “nébuleux”, craignant un “noyautage de l’extrême droite”.Plusieurs fédérations de la CGT, dont celle de la chimie ainsi que commerce et services, tout comme plusieurs unions départementales, avaient cependant déjà appelé ces dernières semaines à se mobiliser le 10 septembre.La direction du syndicat dénonce mercredi un projet de budget d’une “violence inédite”, citant “le vol de deux jours fériés”, le “doublement des franchises médicales”,  le “gel du salaire des fonctionnaires, des pensions des retraités et de toutes les allocations sociales”.- “efforts disproportionnés” -L’Union syndicale Solidaires a aussi annoncé mercredi son soutien au mouvement “bloquons tout”, qui  “exprime la colère sociale multiforme et grandissante face aux annonces budgétaires du gouvernement Bayrou”.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, s’est réjoui le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.Une récupération politique qui n’est pas du goût de tous les syndicats. “Tout bloquer, la désobéissance, ce n’est pas la méthode de la CFDT. Et le syndicat ne répond pas aux injonctions des partis politiques”, déclaré au journal Le Monde sa chef de file Marylise Léon.Pour autant la numéro un du premier syndicat n’a pas mâché ses mots mardi à l’égard du projet de budget du Premier ministre, qu’elle recevait dans l’Essonne pour l’université d’été de son organisation.Elle a dénoncé un “projet de budget qui demande des efforts disproportionnés au monde du travail tandis que d’autres sont trop largement épargnés”, prévenant aussi qu’elle ne participerait pas à une négociation sur la suppression de deux jours fériés.La CFDT proposera vendredi à tous les syndicats une date de mobilisation pour le mois de septembre, et cet appel à l’unité a été entendu par la CGT, tout comme Solidaires.A l’occasion de l’intersyndicale, FO, le troisième syndicat, devrait officiellement se déterminer par rapport au 10 septembre. Son chef de file Frédéric Souillot a toutefois déjà prévenu qu’il se tenait “à distance” d’un mouvement dont certains groupes rejettent les syndicats représentatifs, d’après lui.

Macron et Faye martèlent leur “volonté” de renforcer la relation entre la France et le Sénégal

Le président français Emmanuel Macron et son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont marqué mercredi leur “volonté” de renforcer la relation entre leurs deux pays après une prise de distance des nouvelles autorités sénégalaises à leur arrivée au pouvoir en 2024, ont indiqué les deux chefs d’Etat sur le réseau X.”Nous avons travaillé au renouvellement de notre partenariat” et au “rapprochement entre notre deux pays”, a relevé le président français à l’issue d’un petit-déjeuner à l’Elysée, en se félicitant d’un “excellent entretien”.”Ce petit-déjeuner nous a permis (…) de réaffirmer notre volonté commune de renforcer la relation bilatérale dans des domaines tels que l’investissement, le commerce, la défense et la sécurité”, a relevé Bassirou Diomaye Faye.Les deux dirigeants ont aussi évoqué les questions “mémorielles, internationales” ainsi que la préparation du sommet Afrique-France de 2026, a précisé Emmanuel Macron.Le massacre de Thiaroye par les forces coloniales françaises, que le président Macron a reconnu en novembre 2024, était notamment sur la table.Des tirailleurs – 35 selon les autorités françaises d’alors, jusqu’à 400 selon les historiens – avaient été tués en décembre 1944 alors qu’à leur retour d’Europe, ils réclamaient des arriérés de soldes pour leur participation à la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement sénégalais reproche à la France de dissimuler des faits sur ce massacre, en retenant notamment des documents d’archives permettant de connaître le bilan humain.MM. Macron et Faye avaient déjà exprimé une “volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat” bilatéral lors de leur première rencontre en juin 2024 à l’Elysée.Le Sénégal est resté après son indépendance l’un des alliés africains les plus sûrs de la France, ancienne puissance coloniale dominante en Afrique de l’Ouest.Mais les nouveaux dirigeants en fonction depuis avril 2024 ont promis de traiter désormais la France à l’égal des autres partenaires étrangers, et plaident pour un “partenariat rénové” et “équilibré”, au nom d’une souveraineté recouvrée.L’armée française a ainsi quitté en juillet le Sénégal où elle était présente depuis l’indépendance en 1960, après avoir déjà fait de même au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad en Côte d’Ivoire et au Gabon.Lors d’une rencontre avec Donald Trump le 10 juillet à la Maison Blanche, le président sénégalais a aussi convié les investisseurs américains dans son pays, en soulignant ses riches ressources en pétrole et gaz naturel. En 2024, le Sénégal est devenu producteur de pétrole et de gaz.

US tariffs on Indian goods double to 50% over Russian oil purchases

US tariffs of 50 percent took effect Wednesday on many Indian products, doubling an existing duty as President Donald Trump sought to punish New Delhi for buying Russian oil.India has criticized the levies as “unfair, unjustified and unreasonable,” with its export body calling on Wednesday for government intervention to assuage fears of heavy job cuts.Trump …

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La CGT veut que le 10 septembre “soit une première étape réussie” et appelle à “construire la grève”

La CGT a dit mercredi souhaiter que le mouvement du 10 septembre soit “une première étape réussie” et appelle “à construire la grève partout où c’est possible”, tout en appelant à une autre journée de mobilisation “unitaire” avec les autres syndicats, à l’issue d’une réunion de son instance dirigeante.”Un mouvement citoyen a émergé contre la violence sociale et c’est une très bonne nouvelle”, a déclaré à l’AFP à propos du mouvement né sur les réseaux sociaux Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT.”Suite au (projet de) budget Bayrou, il y a de quoi être en colère et nous sommes en colère”, a souligné le responsable syndical après le comité confédéral national (CCN) qui s’est tenu mardi et mercredi. “La CGT a décidé de contribuer à sa réussite à partir des entreprises et de débattre avec les salariés de la grève, en assemblée générale et en réunion d’information”, a-t-il expliqué.Le syndicat Solidaires avait appelé plus tôt mercredi à la mobilisation le 10 septembre.”La CGT et Sud Solidaires appellent à la grève le 10 septembre. Des sections de FSU en font autant. La France du travail écrit son calendrier de libération du libéralisme. Le 8 septembre : on vote pour faire partir Bayrou. Le 10 septembre : on agit pour faire partir Macron”, a réagi le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, sur X.La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet s’était montrée prudente vendredi par rapport à ce mouvement qu’elle juge “nébuleux”, redoutant un “noyautage de l’extrême droite”.La CFDT a pour sa part décidé de ne pas se joindre à ce mouvement, et avait annoncé mardi qu’elle proposerait elle aussi de son côté une autre date de mobilisation pour septembre.Le chef de file de FO Frédéric Souillot se tient également “à distance” du mouvement du 10 septembre. Son organisation se déterminera lors de l’intersyndicale de vendredi.Lors de cette réunion, la CGT  “proposera d’appeler en septembre à une journée interprofessionnelle unitaire de mobilisation, de grève et de manifestations, et de construire un processus dans la durée pour gagner un budget à la hauteur des besoins”, selon le communiqué de son instance dirigeante.

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Inde: des inondations et glissements de terrain font au moins 30 morts dans le nord-ouest

Au moins 30 personnes ont été tuées dans la région himalayenne du Jammu et Cachemire, dans le nord-ouest de l’Inde, à la suite d’inondations et de glissements de terrain causés par de fortes pluies, ont annoncé mercredi les autorités locales.Ces 30 personnes ont été emportées par les flots qui ont recouvert une route menant au temple hindou de Vaishno Devi, a précisé à l’AFP un responsable chargé des secours.Inondations et glissements de terrain sont fréquents dans le nord de l’Inde pendant la saison de la mousson de juin à septembre.Les scientfiques assurent que le changement climatique, combiné au développement mal planifié des infrastructures, a augmenté leur fréquence, leur gravité et leur impact.Mardi, un nouvel épisode pluvieux s’est abattu sur la partie indienne du Cachemire, y faisant rapidement gonfler les cours d’eau qui ont noyé de nombreuses habitations.Le Premier ministre Narendra Modi s’est dit “très attristé” par les pertes humaines.Selon le représentant de l’Etat fédéral dans la région, Manoj Sinha, plus de 5.000 personnes avaient été évacuées mercredi après-midi.”Nous faisons en sorte que le matériel d’urgence et toute l’assistance possible soient rapidement fournis aux victimes”, a-t-il déclaré, précisant que l’armée avait été mobilisée pour leur venir en aide.Les écoles de la région affectée par les précipitations ont été fermées, a précisé un responsable  local, Omar Abdullah, ajoutant que les secours étaient ralentis pour cause de “communications quasi-inexistantes”.Le principal fleuve du Jammu et Cachemire, le Jhelum, a dépassé sa cote d’alerte, notamment au niveau de la principale ville Srinagar.Le 14 août dernier déjà, de puissants torrents provoqués par une pluie intense avaient dévasté le village de Chisoti, dans le même Cachemire indien, faisant au moins 65 morts et 33 disparus.Quelques jours plus tôt, le 5 août, la ville de Dharali, dans l’Etat voisin de l’Uttarakhand, avait été submergée par une vague de boue. Le bilan probable de cette catastrophe dépasse les 70 morts, mais n’a pas été confirmé.

Tatouages, piercings: plus que deux mois d’attente pour donner son sang

À partir du 1er septembre, il sera possible de donner son sang deux mois après un tatouage ou un piercing, au lieu de quatre mois jusqu’ici, grâce à l’amélioration des techniques de dépistage de virus comme l’hépatite C, rappelle mercredi l’Établissement français du sang.Il faudra donc attendre deux fois moins longtemps après un tatouage, piercing (perçage des oreilles compris), une séance d’acupuncture, de sclérose de varices ou de mésothérapie pour faire un don de sang, de plasma ou de plaquettes, une modification que détaille un décret publié au Journal officiel le 10 avril.En outre “l’évolution des critères de sélection des donneurs est (…) l’occasion pour l’EFS de rappeler qu’être tatoué n’empêche pas de donner son sang de manière définitive”, souligne l’EFS dans un communiqué.Ce délai règlementaire a été instauré car un tatouage ou un piercing peut exposer au risque de contamination par des virus comme l’hépatite C.Grâce à l’amélioration des techniques de dépistage, systématique pour chaque donneur de sang, ce délai a pu être réduit, précise l’EFS: après contamination, les infections sont désormais détectées plus tôt qu’auparavant.Créé après la crise du sang contaminé, l’Établissement du sang cite également “l’amélioration des conditions d’hygiène” dans les salons de tatouage et de piercing qui permettent de prévenir les risques de contamination.L’EFS rappelle qu’il est possible de donner son sang toutes les huit semaines, jusqu’à quatre fois par an pour les femmes et six pour les hommes.Moins de 4% des Français en âge de donner, entre 18 et 70 ans, donnent leur sang au moins une fois par an.”On peut faire mieux”, avait déclaré le président de l’EFS, Frédéric Pacoud, lors d’une conférence de presse avant la Journée mondiale des donneurs de sang, le 14 juin.Pour les dons de plasma, il est possible de donner toutes les deux semaines, jusqu’à 24 fois par an. C’est toutes les quatre semaines pour les dons de plaquettes et jusqu’à douze fois par an. “Chaque année, les dons de sang, de plasma et de plaquettes permettent de soigner un million de patients atteints de cancers, de maladies chroniques ou encore victimes d’hémorragies”, rappelle l’EFS.

Gendarme tué en mai 2024 en Nouvelle-Calédonie: trois personnes écrouées

Trois personnes ont été placées en détention provisoire dans l’enquête sur la mort du gendarme Nicolas Molinari, tué d’une balle dans la tête en mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, et six autres ont été mises en examen, a annoncé mercredi le parquet de Nouméa.Outre les trois détenus, une quatrième personne est assignée à résidence sous surveillance électronique et cinq autres sont placées sous contrôle judiciaire, a précisé dans un communiqué le procureur de la République de Nouméa, Yves Dupas.Parmi ces neuf mis en cause, l’un l’est pour “meurtre et tentative de meurtre”, trois pour “complicité de meurtre et de tentative de meurtre” et cinq autres pour “association de malfaiteurs en vue de commettre un crime”.Âgé de 22 ans, le gendarme mobile avait été atteint alors qu’il se trouvait assis à la place du conducteur dans un bus de gendarmerie stationné à proximité du fief indépendantiste de Saint-Louis, deux jours après le déclenchement des violentes émeutes de mai 2024.L’expertise balistique a établi que le tireur “avait utilisé une arme longue équipée d’une lunette de visée” et se trouvait à une distance de 200 à 230 mètres, selon le communiqué du procureur.L’enquête, “menée de manière particulièrement minutieuse”, a permis d’identifier dix personnes mises en cause, originaires de la tribu de Saint-Louis.Deux tireurs présumés ont été identifiés: l’un fait partie des personnes placées en détention, l’autre a été tué lors d’un affrontement avec les gendarmes le 19 septembre 2024 dans la tribu de Saint-Louis.”Les investigations se poursuivent notamment pour identifier formellement l’auteur du tir mortel”, souligne le parquet.Dans la nuit du 18 au 19 août, une reconstitution sous haute surveillance a mobilisé 450 gendarmes et entraîné la fermeture complète de l’axe routier traversant Saint-Louis.Les violences de 2024, liées à une réforme visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales malgré le désaccord du camp indépendantiste, ont fait 14 morts dont deux gendarmes, Nicolas Molinari et Xavier Salou. Ce dernier est décédé d’un tir accidentel au sein d’une caserne, avant un départ en mission.

Les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2026, annonce le gouvernement

Les élections municipales se tiendront les 15 et 22 mars 2026, a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l’issue du Conseil des ministres.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a présenté un décret fixant ces dates en Conseil des ministres, a-t-elle précisé.Ces élections municipales marqueront en particulier l’entrée en vigueur d’un nouveau mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille.La réforme votée début juillet par le Parlement va conduire à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).Elle met un terme pour les trois grandes villes au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.

Le chikungunya toujours sur une pente croissante dans l’Hexagone

Les cas de chikungunya ont continué d’augmenter en métropole ces derniers jours, a observé mercredi Santé publique France, dans un été marqué par l’accroissement, la précocité et l’expansion géographique des cas de maladies virales transmises par des moustiques.Au 26 août, 30 foyers de transmission autochtone de chikungunya, totalisant 228 cas, ont été identifiés en France hexagonale, a résumé l’agence sanitaire dans un bilan hebdomadaire, soit “3 nouveaux épisodes de transmission de chikungunya (en Occitanie, Paca et Nouvelle-Aquitaine)”. Si plusieurs épisodes sont désormais clos, l’été 2025 est d’une ampleur sans précédent en métropole pour les cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet d’un humain à l’autre via des piqûres de moustiques tigres.”Le nombre important de foyers de chikungunya constatés cette année et leur précocité sont liés à l’épidémie qui a sévi à La Réunion et dans la zone de l’Océan Indien due à une souche virale, bien adaptée au moustique Aedes albopictus”, a rappelé l’agence sanitaire. L’épidémie majeure à La Réunion a facilité l’arrivée de cas importés, qui ont ensuite favorisé des contaminations en métropole.Autre maladie transmise par le moustique tigre et en augmentation, la dengue ne totalise pas, à ce stade, autant de cas autochtones qu’en 2024 – avec un record de 66 en métropole- mais des foyers sont régulièrement identifiés depuis le mois de juillet. Il n’y a cependant pas eu de nouvelle hausse hebdomadaire et, sur les sept foyers identifiés dans l’Hexagone à ce stade, quatre sont clos.Les cas de chikungunya et de dengue identifiés jusqu’ici se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, déjà affectées les années précédentes, et pour la première fois en Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Bourgogne-Franche Comté.Dernière maladie sous surveillance renforcée: la fièvre “West Nile” ou fièvre du Nil occidental, qui n’est pas transmise par le moustique tigre mais la variété Culex, plus courante en France métropolitaine.Avec 15 cas autochtones identifiés pour l’instant, il n’y a certes pas de record battu pour l’instant cet été dans l’Hexagone, mais leur localisation confirme une transmission croissante hors de la zone historique de l’arc méditerranéen. Outre ceux en Paca et en Occitanie, plusieurs cas ont été identifiés en Ile-de-France pour la première fois.L’Europe a enregistré cette année un nombre record de cas de maladies transmises par des moustiques comme le chikungunya et le virus du Nil occidental, une “nouvelle normalité” créée par le changement climatique, a annoncé mercredi dernier l’agence de santé de l’Union européenne, insistant sur une prévention plus importante que jamais.