AFP Top News

Le plus jeune fils d’Alain Delon saisit la justice pour faire annuler le dernier testament de son père

Le plus jeune fils d’Alain Delon, Alain-Fabien Delon, a saisi la justice pour faire annuler le dernier testament de son père, plus favorable à sa sÅ“ur Anouchka, a indiqué mardi à l’AFP un exécuteur testamentaire de la star décédée, confirmant des informations du Monde et de RTL.Relançant la guerre fratricide qui prévalait avant la mort de l’acteur en 2024, une première audience civile de mise en état se tiendra le 9 mars 2026 au tribunal judiciaire de Paris, a indiqué Me Christophe Ayela, visé par l’assignation en tant que l’un des trois exécuteurs testamentaires d’Alain Delon.Légende du cinéma mondial, Alain Delon est mort le 18 août 2024 dans sa propriété de Douchy (Loiret). D’une santé déclinante au cours de ses dernières années, l’icône du “Samouraï” a vu ses enfants se déchirer autour de sa santé et de son héritage.La procédure civile engagée à Paris par Alain-Fabien, 31 ans, le plus jeune des trois enfants Delon, “vise à demander l’annulation du testament du 24 novembre 2022 et d’une donation du 22 février 2023 au motif d’une incapacité de M. Delon à prendre une décision” à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu en 2019, a expliqué Me Ayela.Remplaçant un précédent testament de 2015, le testament de 2022 d’Alain Delon, de droit suisse, amende le précédent en faisant notamment d’Anouchka Delon l’unique héritière du droit moral du “Guépard”. Spécificité du droit d’auteur français, le droit moral confère à Anouchka Delon, 34 ans, un droit perpétuel au contrôle de l’image et des Å“uvres de son père.La transaction de février 2023 concerne elle une donation d’Alain Delon à Anouchka de 51% des parts de sa société détentrice de ses droits à l’image et de marque.Alain-Fabien Delon “entend solliciter l’annulation de ces actes, dès lors que M. Alain Delon ne disposait plus à leurs dates respectives du discernement nécessaire” suite à son AVC de 2019, selon l’assignation envoyée la semaine dernière à son frère Anthony et à sa sÅ“ur, ainsi qu’aux trois exécuteurs testamentaires.L’état de santé d’Alain Delon était si dégradé à la fin de sa vie que la justice française avait ordonné en janvier 2024, huit mois avant sa mort, un placement sous curatelle renforcée pour une durée de 60 mois.”Je veux déclencher une médiation pour mettre un terme à tout cela car Alain Delon n’aurait absolument pas aimé que ses enfants se déchirent sur le testament, et j’ai bon espoir d’y arriver”, a déclaré à l’AFP Christophe Ayela.Contactés par l’AFP, les avocats d’Anthony et Anouchka Delon n’ont pas donné suite dans l’immédiat.

L’après-Bayrou dans toutes les têtes, Macron réunit les chefs du camp gouvernemental

Emmanuel Macron a réuni mardi les chefs du camp gouvernemental pour un déjeuner de crise à six jours d’une probable chute de François Bayrou, sur fond d’appels pour une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ou une démission du chef de l’Etat.Le Premier ministre, qui se soumettra lundi à un vote de confiance devant les députés qui semble perdu d’avance, est arrivé à l’Elysée à la mi-journée, ont constaté des journalistes de l’AFP. Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains), les chefs des partis qui soutiennent le gouvernement, ont rejoint le duo exécutif pour cette réunion, selon l’entourage de plusieurs participants. Leur “socle commun”, déjà fragile, est lui-même tiraillé, et Emmanuel Macron entend probablement s’assurer de sa solidité.Le président de la République l’a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l’échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres. Et son entourage ne cache pas qu’une dissolution n’est pas exclue en cas de nouveau blocage.En attendant, François Bayrou a repris mardi matin ses rencontres avec les partis politiques pour tenter d’arracher la confiance lundi. Place publique de Raphaël Glucksmann puis le Rassemblement national ont été reçus mais “le miracle n’a pas eu lieu”, a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable. La gauche et l’extrême droite, voire certains LR, rejettent en bloc le plan budgétaire qui prévoit un effort de 44 milliards d’euros en 2026, alors que le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans a dépassé 4,5%, une première depuis 2011. A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ d’Emmanuel Macron, Ecologistes et socialistes tentent d’organiser une nouvelle alliance.Il faut “qu’on se mette dans une pièce et qu’on prépare la suite”, “qu’il y ait une dissolution, qu’il y ait une nomination de quelqu’un plutôt de la gauche et des écologistes ou de quelqu’un d’autre”, ou qu’il y ait “une destitution”, a exhorté lundi soir la patronne des Écologistes Marine Tondelier.Après avoir offert samedi ses services pour prendre la relève, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a répété vouloir “un Premier ministre de gauche, avec un projet de gauche et qui soumette ses propositions au Parlement” car “une dissolution ne changera rien aux équilibres”.- “Petits arrangements” -De l’autre côté de l’échiquier, le RN met en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi dans la cour de Matignon une “dissolution ultra-rapide”. “Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a déclaré le président du RN. De fait, le parti lepéniste pense pouvoir “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée, a assuré mardi son vice-président Sébastien Chenu. Mais c’est au sein du “socle commun”, des macronistes jusqu’à la droite LR qui gouvernent ensemble tant bien que mal depuis un an, que la question divise le plus.Symbole de cette ligne de crête, le président des LR et puissant ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, défend le vote de confiance contre “les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire”. Mais certains députés LR ont l’intention de voter contre et leur patron, Laurent Wauquiez, pousse pour une consultation des adhérents du parti. Le locataire de Beauvau ne cache pas ses réserves sur certaines mesures budgétaires, comme la suppression de deux jours fériés. Opposé à une nouvelle dissolution, Bruno Retailleau l’est également à une démission du président. “Ça fragiliserait nos institutions”, a-t-il plaidé lundi. Mais au sein de LR, des voix comme celles de l’ex-ministre Jean-François Copé, ou de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse l’appellent au contraire de leurs vÅ“ux. Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre, l’opinion aura-t-elle le dernier mot ?  C’est en tout cas le souhait des syndicats, au premier rang desquels la CGT, qui appelle à la mobilisation les 10 et 18 septembre.”Nous voulons reprendre les choses en main: ce n’est plus possible que notre avenir se décide avec des petits arrangements politiciens ou avec des passages en force, comme veut toujours le faire Emmanuel Macron”, a prévenu sa secrétaire générale Sophie Binet sur France 2.

Gérard Depardieu renvoyé en procès pour viols devant la cour criminelle départementale de Paris

Une juge d’instruction a ordonné le renvoi devant la cour criminelle départementale de Paris de Gérard Depardieu, 76 ans, pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, a appris mardi l’AFP de sources proches du dossier.”Sept ans après, sept ans d’horreur et d’enfer… (…) L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j’ai du mal à réaliser tant c’est énorme. Je suis soulagée”, a salué sur Instagram la comédienne, qui avait porté plainte quelques jours après les faits de 2018 qu’elle dénonce.”L’ordonnance de la juge d’instruction ordonne le renvoi de Gérard Depardieu devant la Cour criminelle pour des agressions sexuelles et viols par pénétration digitale à deux dates les 7 et 13 août 2018″ au domicile parisien de l’acteur, a salué Me Carine Durrieu-Diebolt, avocate de la plaignante. “Nous sommes soulagées et confiantes, ma cliente et moi. C’est une forme de vérité judiciaire pour Charlotte en attendant le procès criminel. Cette ordonnance est également une réponse aux allégations mensongères portées à son encontre dans certains médias”, a-t-elle ajouté.L’acteur, qui évoque une relation consentie, est mis en examen depuis le 16 décembre 2020 dans le cadre de cette instruction.Son avocat, sollicité par l’AFP, n’a pas commenté dans l’immédiat.Dans une lettre publiée dans Le Figaro en octobre 2023, l’acteur avait contesté les accusations. “Jamais au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme”, avait-il affirmé, faisant référence aux accusations de Charlotte Arnould. “Une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré dans ma chambre. Elle dit aujourd’hui y avoir été violée”, avait-il écrit. “Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation”.Charlotte Arnould avait initialement déposé une plainte en août 2018 dans une gendarmerie du sud de la France, puis le parquet d’Aix-en-Provence s’était dessaisi au profit du parquet de la capitale.Après un premier classement sans suite pour “infraction insuffisamment caractérisée”, l’actrice avait déposé une plainte avec constitution de partie civile, qui avait abouti à l’été 2020 à l’ouverture d’une information judiciaire.César du meilleur acteur en 1981 pour son rôle dans “Le dernier métro” (1980) de François Truffaut et en 1991 pour “Cyrano de Bergerac” (1990) de Jean-Paul Rappeneau, Gérard Depardieu a été pendant plusieurs décennies considéré comme un monstre sacré du cinéma français, connu dans le monde entier, avant d’être rattrapé par ses outrances verbales et des accusations de violences sexuelles. Mi-mai, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour l’agression sexuelle de deux femmes sur le tournage en 2021 des “Volets verts” de Jean Becker, condamnation dont il a fait appel.

Dissolution ou présidentielle anticipée: l’après-Bayrou dans toutes les têtes

A six jours d’une probable chute du gouvernement Bayrou, les appels se multiplient dans tous les camps politiques pour une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ou une démission anticipée du président Emmanuel Macron, créant des fractures jusque dans le “socle commun” actuellement aux manettes. Le chef de l’Etat l’a répété à plusieurs reprises: législatives ou présidentielle anticipées ne sont pas à son ordre du jour. Mais plus l’échéance approche, plus la question est sur toutes les lèvres. Et son entourage ne cache pas qu’une dissolution n’est pas exclue en cas de nouveau blocage.En attendant, François Bayrou a repris mardi ses rencontres avec les partis politiques pour tenter de les convaincre de lui accorder leur confiance lundi. Place publique de Raphaël Glucksmann puis le RN ont été reçus dans la matinée mais “le miracle n’a pas eu lieu”, a résumé le patron du parti à la flamme Jordan Bardella, rendant la chute du gouvernement quasi-inéluctable. La gauche et l’extrême droite, voire certains Républicains, rejettent en bloc le projet de budget pour 2026 qui prévoit notamment un effort de 44 milliards d’euros, alors que le taux d’intérêt de la dette française à 30 ans a dépassé 4,5%, une première depuis 2011.  A gauche, si La France insoumise plaide sans relâche pour le départ du locataire de l’Elysée, Ecologistes et socialistes tentent d’organiser une nouvelle alliance.Il faut “qu’on se retrouve, qu’on se mette dans une pièce et qu’on prépare la suite”, a déclaré lundi soir la patronne des Écologistes Marine Tondelier, soucieuse d’évoquer avec ses partenaires “tous les scénarios”: “qu’il y ait une dissolution, qu’il y ait une nomination de quelqu’un plutôt de la gauche et des écologistes ou de quelqu’un d’autre”, ou qu’il y ait “une destitution”. Après avoir offert samedi ses services pour prendre la relève, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a répété vouloir “un Premier ministre de gauche, avec un projet de gauche et qui soumette ses propositions au Parlement” car “une dissolution ne changera rien aux équilibres” politiques. – “Position de force” -De l’autre côté de l’échiquier politique, l’extrême droite met, elle, en scène ses préparatifs pour des législatives anticipées. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont réclamé mardi dans la cour de Matignon une “dissolution ultra-rapide”. “Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a estimé le président du parti. De fait, la Rassemblement national se voit bien accéder rapidement à Matignon. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré mardi son vice-président Sébastien Chenu, convaincu que de nouvelles législatives précipiteraient encore “l’écroulement du bloc central”. Mais c’est au sein du “socle commun”, des Macronistes jusqu’à la droite LR qui gouvernent tant bien que mal depuis un an, que la question divise le plus. Symbole de cette ligne de crête, le président des LR et puissant ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, défend le vote de confiance contre “les incendiaires qui voudraient allumer la mèche de ce qui pourrait être demain une explosion financière et budgétaire”. Mais certains députés LR ont l’intention de voter contre et leur patron, Laurent Wauquiez, pousse pour une consultation des adhérents du parti. Le locataire de Beauveau ne cache pas ses réserves sur certaines mesures budgétaires, comme la suppression de deux jours fériés. Opposé à une nouvelle dissolution, Bruno Retailleau l’est également à une démission du président. “Ca fragiliserait nos institutions”, a-t-il plaidé lundi. Mais au sein de LR, des voix comme l’ancien ministre Jean-François Copé, ou la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse l’appellent au contraire de leurs vÅ“ux. Dans cette cacophonie semblant précéder un épilogue aux airs de déjà-vu lors de la chute du gouvernement de Michel Barnier en décembre 2024, l’opinion aura-t-elle le dernier mot ?  C’est en tout cas le souhait des organisations syndicales, au premier rang desquelles la CGT, qui appelle à la mobilisation les 10 et 18 septembre (en intersyndicale) contre le projet de budget. “Nous voulons reprendre les choses en main: ce n’est plus possible que notre avenir se décide avec des petits arrangements politiciens ou avec des passages en force, comme veut toujours le faire Emmanuel Macron”, a prévenu sa secrétaire générale Sophie Binet mardi sur France 2.Soucieuse de “mettre ce budget sous surveillance populaire”, elle a estimé être “en position de force”. 

Pas de “miracle” à Matignon: Le Pen et Bardella demandent une dissolution “ultra-rapide”

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont demandé mardi une “dissolution ultra-rapide” de l’Assemblée nationale après la chute probable du gouvernement de François Bayrou la semaine prochaine, considérant que “le miracle n’a pas eu lieu” à l’issue de leur entretien avec le Premier ministre.M. Bayrou a entamé lundi une série de consultations des forces politiques, à une semaine du vote de confiance qu’il sollicite de l’Assemblée nationale le 8 septembre autour de la question budgétaire et qui pourrait sceller le sort de son gouvernement.”Nous appelons, Jordan et moi-même, à une dissolution ultra-rapide. Parce que la réalité, c’est qu’il faut que la nouvelle majorité issue de ces nouvelles élections puisse construire un budget”, a affirmé la cheffe de file des députés du Rassemblement national, à l’issue d’un entretien d’environ une heure avec M. Bayrou.”Plus tôt on retournera aux urnes, plus tôt la France aura un budget”, a renchéri le président du parti Jordan Bardella, pour qui “le miracle n’a pas eu lieu” lors de cet entretien, qui “ne fera pas changer le Rassemblement national d’avis”, à savoir voter contre la confiance au gouvernement lundi.”Les portes n’étaient pas très ouvertes. Le Premier ministre a indiqué (…) qu’il était prêt peut-être un jour à regarder ce qu’il pouvait y avoir du côté de l’immigration. Mais je pense que le temps n’est plus à la discussion”, a-t-il ajouté, fustigeant les “milliards (d’euros) qui partent en fumée dans une immigration qui est devenue une immigration de guichet social qui pèse sur les comptes de l’Etat”.”Je n’ai pas eu le sentiment que François Bayrou entrait dans une phase de négociation”, a appuyé Mme Le Pen.”La réponse est simple: nous n’avons pas confiance” et “le seul moyen pour un Premier ministre de pouvoir avoir une durée de vie un peu plus longue serait de rompre avec le macronisme”, a-t-elle développé.

France: l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré

L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.”Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.

France: l’été 2025 a été le troisième plus chaud enregistré

L’été 2025, marqué par deux épisodes de canicule, a été le troisième plus chaud enregistré en France depuis le début des mesures par Météo-France en 1900, a annoncé mardi la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.”Le premier des périls n’est pas forcément celui auquel pensent les uns et les autres. C’est celui de notre urgence climatique et écologique”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter le bilan météorologique de l’été (juin-août).L’été 2025, avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C, se classe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C), selon les données de Météo-France.Avec deux épisodes caniculaires, en juin et août, le pays a connu 27 jours en conditions de vague de chaleur. L’été 2025 se classe ainsi au deuxième rang pour le nombre de jours de vague de chaleur, après l’été 2022.”Nous savons tous que l’été que nous venons vivre constitue à bien des égards un basculement”, a souligné Agnès Pannier-Runacher.”C’est un avant-goût de l’après, un avant-goût malheureusement, car les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus importantes dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.

Éducation catholique: enquête pour violences à Saint-Joseph de Nay, près de Bétharram

Une enquête pour violences aggravées au sein de l’établissement catholique Saint-Joseph de Nay (Pyrénées-Atlantiques), à dix kilomètres de Bétharram, a été ouverte en juin pour des faits remontant à plusieurs décennies, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Pau.”Une enquête est ouverte (…) pour violences aggravées depuis le mois de juin à la suite d’un signalement de l’inspection académique pour des faits de violences remontant aux années 1970″, a déclaré à l’AFP Rodolphe Jarry, procureur de la République à Pau.L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Nay, qui a reçu “deux plaintes pour des faits de violences survenus dans cet établissement en 1965-1967 et entre 1975 et 1982”, précise le magistrat.Un collectif des victimes de Saint-Joseph de Nay, créé en mars après les révélations sur des violences physiques et sexuelles dans l’établissement voisin de Notre-Dame-de-Bétharram, a annoncé lundi qu’au moins quatre anciens élèves avaient déposé plainte pour “tortures, traitements inhumain et dégradants, violences physiques et psychologiques s’étalant sur une période allant de 1965 à 1996”.Ces plaintes, précise le collectif, visent “plusieurs surveillants et professeurs, religieux et laïcs, dont un encore en activité”. Une ancienne enseignante a également témoigné devant l’inspection académique, puis auprès de la gendarmerie, concernant un élève victime d’une “baffe à le renverser par terre” infligée par un prêtre dans les années 1970.Le collectif, qui a lancé dans un communiqué un appel à “briser le silence”, a expliqué à l’AFP avoir reçu une vingtaine de témoignages à ce stade, concernant une quinzaine de victimes potentielles, avec notamment des “passages à tabac” ou bien des “punitions dans la cour en pyjama”, mais aussi des faits “d’attouchement sexuel” et de “suspicions de viol”.Dans une enquête publiée en mai, le quotidien L’Humanité avait recueilli les témoignages de sept anciens élèves et décrit “un quotidien fait de violences systémiques”.Parmi les possibles auteurs de violences à Saint-Joseph était cité l’abbé Bernard Lartiguet, ancien séminariste à Nay, selon l’Humanité. Hélène Perlant, fille du Premier ministre François Bayrou, avait révélé en avril avoir été victime, adolescente, de violences physiques de la part de ce prêtre lors d’un camp d’été.Le collège-lycée Saint-Joseph de Nay, établissement fondé en 1875 et sous contrat d’association avec l’État, comptait 744 élèves en 2021-2022.

Rentrée télé: 4 millions de téléspectateurs pour Salamé, jusqu’à 1,5 million pour Hanouna

Pour ses débuts au 20h00 de France 2, Léa Salamé a été regardée lundi soir par 4 millions de téléspectateurs en moyenne, toujours loin derrière le JT de TF1 (5,4 millions), selon les chiffres de Médiamétrie publiés mardi.L’autre star qui faisait sa rentrée télé, Cyril Hanouna, a attiré entre 1,3 et 1,5 million de téléspectateurs durant la dernière heure de sa nouvelle émission “Tout beau tout 9” sur W9, de 20h15 à 21h15.Léa Salamé, ex-star de la matinale de la radio France Inter, a pris les rênes du JT de France 2 à la place d’Anne-Sophie Lapix. Elle a pour mission de combler l’écart d’audience qui s’est creusé avec le JT de TF1 présenté par Gilles Bouleau.Pour ses débuts, elle a réalisé un score qualifié de “décevant” par le site spécialisé Puremédias, qui relève tout de même que “le 20 heures de France 2 n’avait pas atteint les 4 millions de téléspectateurs depuis le 5 mai”.”L’année dernière, pour sa rentrée le mercredi 4 septembre 2024, Anne-Sophie Lapix avait convaincu 4,03 millions de fidèles”, relève Puremédias.Le premier JT de Léa Salamé a réalisé une part d’audience (proportion des téléspectateurs qui le suivaient) de 21,1%, contre 28,7% pour celui de Gilles Bouleau.Tous ces chiffres correspondent à la première partie des deux journaux. Sur la seconde, durant laquelle Gilles Bouleau interviewait le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, TF1 est toujours largement en tête (5,4 millions contre 3,7 million).Pour sa part, Cyril Hanouna a fait un retour en direct à la télé six mois après l’arrêt de sa précédente émission, “Touche pas à mon poste” (“TPMP”) sur C8.Cette chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amendes à cause des dérapages de son animateur vedette, a cessé d’émettre après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel.Entouré de ses chroniqueurs, Cyril Hanouna a proposé lundi une émission proche de celle qu’il présentait précédemment. Découpée en plusieurs partie, elle a attiré de 800.000 téléspectateurs (6,8% de PDA) entre 18h25 et 19h15 à 1,5 million (7,7% de PDA) entre 21h00 et 21h15, tranche la plus suivie.Bien que les comparaisons soient difficiles en raison des découpages, ces ordres de grandeur sont comparables à ceux des audiences de “TPMP”.

Le RN pense obtenir la majorité absolue en cas de dissolution

Le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a estimé mardi que son parti pouvait “avoir une majorité absolue” à l’Assemblée nationale si des législatives anticipées étaient organisées à la suite d’une nouvelle dissolution. “Des sondages nous invitent à penser qu’on peut faire la course en tête et moi je crois que nous pouvons avoir une majorité absolue”, a déclaré le responsable d’extrême-droite sur RMC-BFMTV.Il a affirmé croire que “l’écroulement du bloc central” pourrait “amener une majorité Rassemblement national et alliés” de l’UDR d’Eric Ciotti, car le RN est selon lui “le garant de la stabilité” souhaitée par les Français.Interrogé sur des alliances possibles avec d’autres partis que celui d’Éric Ciotti, il a rejeté tout “bidouillage de cuisines ou d’arrières-salles”. “Ensuite, il y aura des députés, peut-être, d’autres bancs qui diront effectivement +leurs solutions valent le coup d’être mises en Å“uvre et on ira ou les voter ou tout simplement, on ne s’y opposera pas+”, a-t-il détaillé.Le président du parti d’extrême-droite Jordan Bardella, qui vise le poste de Premier ministre en cas de majorité, est “le bienvenu” pour être candidat aux législatives, a précisé Sébastien Chenu, assurant par ailleurs que Marine Le Pen, touchée par une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, “utilisera tous les moyens légaux, qui lui permettront d’être candidate”. Le Premier ministre François Bayrou va demander lundi la confiance de l’Assemblée nationale sur son projet de budget pour 2026. Il a très peu de chance de l’obtenir, la gauche et le Rassemblement national ayant annoncé leur intention de voter contre.