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‘Ketamine Queen’ pleads guilty over Matthew Perry death

A dealer dubbed the “Ketamine Queen” pleaded guilty to supplying the drugs that killed “Friends” actor Matthew Perry, when she appeared in a California court on Wednesday.Jasveen Sangha could face over six decades in prison after admitting to a bevy of charges, including one count of distributing ketamine resulting in death or serious bodily injury.Sangha, …

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Emmanuel Carrère dans la première sélection du prix Goncourt

Qui succédera à “Houris”, le roman de Kamel Daoud sacré en 2024? L’Académie Goncourt a dévoilé mercredi une première sélection de 15 romans, dont celui d’Emmanuel Carrère (“Kolkhoze”), locomotive de la rentrée littéraire.Le nom du lauréat du plus illustre des prix littéraires français sera dévoilé le 4 novembre. D’ici là, la sélection sera réduite de 15 à huit le 7 octobre, puis à quatre le 28 octobre.Dans cette course d’obstacles, Emmanuel Carrère, présenté comme le favori depuis des semaines, fait face à des écrivains accomplis, dont Nathacha Appanah (“La nuit au cœur”), Laurent Mauvignier (“La maison vide”) et David Diop (“Où s’adosse le ciel”), remarqués par la critique.Fidèle à leur réputation, les dix membres de l’Académie Goncourt ont également sélectionné des écrivains moins expérimentés ou débutant comme Paul Gasnier (“La collision”), Hélène Laurain (“Tambora”) ou Ghislaine Dunant (“Un amour infini”).Sur la liste de ce prix réservé aux livres écrits en français, figurent en outre la Belge Caroline Lamarche (“Le bel obscur”) l’Haïtienne Yanick Lahens (“Passagères de nuit”) et le Libanais Charif Majdalani (“Le Nom des rois”).Leurs romans font partie des quelque 500 romans publiés entre août et octobre à l’occasion d’une rentrée qui s’est ouverte dans un climat morose pour la littérature et pourrait souffrir des incertitudes politiques et économiques.A l’image de “Kolkhoze”, de nombreux romans de cette rentrée font le récit de la vie de la mère, du père ou des aïeux de l’auteur.C’est le cas de Laurent Mauvignier, dont “La maison vide”, une ample fresque familiale de 750 pages, a été récompensée mercredi par le Prix littéraire du Monde. “Par son écriture dense et lente, Laurent Mauvignier saisit les existences de l’intérieur. Il fait vivre passionnément des êtres sans leur donner de raisons, et c’est tout l’art du roman”, ont estimé les jurés du quotidien.- Dix euros -L’heureux lauréat sacré par le Goncourt le 4 novembre au restaurant Drouant à Paris ne recevra qu’un chèque de 10 euros. Mais le prix lui offrira à la fois une certaine notoriété et la promesse de vendre plusieurs centaines de milliers d’exemplaires grâce à l’effet catalyseur du fameux bandeau rouge apposé sur la couverture du livre.Du côté des maisons d’édition, la première sélection est plutôt bonne pour Gallimard et les autres marques du groupe Madrigall (P.O.L, Minuit et Verticales). Elle est également à savourer pour de petites maisons comme Sabine Wespieser, Verdier et Marchialy, une entreprise récemment créée et spécialisée dans la non-fiction.En revanche, Grasset, pilier de l’édition française et souvent récompensé, est absent, le roman de Sorj Chalandon (“Le livre de Kells”) n’ayant pas été retenu par le jury présidé par le romancier Philippe Besson.L’Académie Goncourt va également proclamer cet automne un prix des lycéens et un autre des détenus.Soutenu par les ministères de la Culture et de la Justice, ce dernier “donne l’opportunité à près de 600 détenus de 45 établissements pénitentiaires de se plonger dans une lecture passionnée” et de rencontrer les auteurs sélectionnés pour le Goncourt, selon ses organisateurs.Malgré leur médiatisation, les nombreux prix littéraires restent ignorés par une grande partie des lecteurs, qui privilégient les auteurs considérés comme plus grand public comme Mélissa Da Costa, Guillaume Musso ou Joël Dicker.”Ce n’est pas très grave” de ne pas avoir le Goncourt, confiait fin août sur France Inter l’autrice belge Amélie Nothomb, dont le dernier roman, “Tant mieux”, figure en tête des meilleures ventes.

L’assaillant de Marseille, un profil plutôt psychiatrique selon les premiers élements

L’auteur d’une attaque au couteau mardi à Marseille, un Tunisien de 35 ans abattu ensuite par la police, présentait un profil psychiatrique fait de violences et d’addictions, plutôt que radicalisé, même s’il a crié “Allah Akbar”, selon les premiers éléments d’enquête.Les cinq victimes, trois touchées au couteau et deux à la barre de fer ou à coup de poing, sont a priori toutes hors de danger, y compris le plus gravement blessé, l’ancien “colocataire” de l’assaillant dans un hôtel dont il venait d’être expulsé pour défaut de paiement. Ce dernier avait été frappé au thorax, a indiqué lors d’un point presse mercredi le procureur de Marseille.Selon les premiers éléments avancés par Nicolas Bessone, le “périple criminel” d’Abdelkader Dibi, 35 ans, dans le quartier populaire et très fréquenté de Belsunce, dans l’hyper-centre de la deuxième ville de France, a bien pour origine cette expulsion.Son parcours sanglant a ainsi débuté dans un hôtel bon marché, poignardant son ex-colocataire, le réceptionniste, et non le gérant comme initialement indiqué, et le fils du gérant, avant d’entamer une errance menaçante dans les rues, qui l’a mené à quelques centaines de mètres de l’emblématique Vieux Port, armé de deux couteaux et d’une barre de fer.C’est avec ces armes qu’il menace une patrouille de policiers en civil qui, alertés par “la rumeur publique”, le confrontent et le mettent en joue devant un kebab du cours Belsunce. L’homme les menaçant, les fonctionnaires ont ouvert le feu à six reprises alors qu’il faisait des mouvements vers eux. Touché de cinq balles, Abdelkader Dibi n’a pu être ranimé et est décédé sur place.”Au regard des éléments objectifs”, vidéos et caméra piéton d’un des policiers, “la légitime défense est très fortement envisagée”, a souligné M. Bessone. L’IGPN, la police des polices, est saisie sur ce volet.L’assaillant a à plusieurs reprises crié “Allah akbar” et “moi aussi je veux mourir” lors de son parcours, mais les premiers éléments de l’enquête semblent écarter une motivation islamiste radicale, a souligné le magistrat.- Cocaïne et alcool -Le parquet national anti-terroriste, qui a été en lien avec celui de Marseille “ne souhaite pas retenir sa compétence” à l’heure actuelle sur ce dossier, a confirmé M. Bessone.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, venu mardi soir à Marseille à la rencontre des policiers, qu’il a félicité pour avoir évité un bilan “encore plus grave” avait déjà évoqué un “mobile d’ordre privé”.L’assaillant présentait depuis son arrivée en 2019 France, où il était en situation régulière, un parcours marqué par “sa violence” et “ses problèmes d’addiction à la fois à la cocaïne et à l’alcool”, selon le procureur.Des analyses toxicologiques ont été menées lors de l’autopsie pratiquée mercredi mais n’ont pas encore livré leurs résultats.En 2020, Abdelkader Dibi s’était marié à La Rochelle où il s’était d’abord installé, mais son épouse l’avait quitté peu après précisément en raison de ses accès de violence et de ses addictions, selon le magistrat. Et il avait été condamné dans cette même ville pour des violences avec arme commises en 2023 sur un neveu.Fin juin il avait été placé en garde à vue après un incident dans une mosquée de Sète où il “avait pris la parole en sous-entendant que le pays était gouverné par des juifs et des sionistes”, propos pour lesquels il devait être prochainement jugé à la suite d’un signalement du préfet de l’Hérault.Mais “sur le plan d’une éventuelle radicalisation, il faisait l’objet d’un criblage (après l’incident sétois) dont il ressortait que l’individu n’apparaissait pas radicalisé mais souffrant de troubles psychiatriques”, a souligné le procureur.

Days after quake, Afghan survivors still await aid

Rescue teams struggled Wednesday to reach survivors days after a powerful earthquake in eastern Afghanistan, as access to remote areas remained obstructed.A magnitude-6.0 shallow earthquake hit the mountainous region bordering Pakistan late on Sunday, collapsing mud-brick homes on families as they slept.Fearful of the near-constant aftershocks rattling the area, people huddled in the open air …

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L’auteur de l’attaque de Marseille “pas radicalisé”, souffrait de “troubles psychiatriques”

L’auteur de l’attaque au couteau qui a fait cinq blessés mardi à Marseille “n’apparaissait pas radicalisé mais souffrant de troubles psychiatriques” suite à une enquête menée après un incident dans une mosquée de Sète (Hérault) en juin, a indiqué mercredi le procureur de Marseille.Le parquet national anti-terroriste “ne souhaite pas retenir sa compétence” à l’heure actuelle sur ce dossier, même si l’homme a crié “Allah akbar” à plusieurs reprises lors de son “périple criminel” avant d’être abattu par des policiers, a précisé Nicolas Bessone au cours d’un point presse.Les trois victimes touchées au couteau lors de l’attaque sont hors de danger, y compris le “colocataire” de l’assaillant dans un hôtel dont il avait été expulsé pour non paiement. Ce dernier était le plus grièvement touché, blessé au coeur.L’assaillant, Abdelkader Dibi, un Tunisien de 35 ans en situation régulière en France, était connu pour “sa violence et de ses problèmes d’addiction à la fois à la cocaïne et à l’alcool”, a précisé le procureur. Il avait notamment été condamné à La Rochelle pour des violences avec arme commises en 2023 sur un neveu.Fin juin il avait été placé en garde à vue après un incident dans une mosquée de Sète où il “avait pris la parole en sous-entendant que le pays était gouverné par des juifs et des sionistes”, propos pour lesquels il devait être prochainement jugé.”Sur le plan d’une éventuelle radicalisation, il faisait l’objet d’un criblage (après l’incident sétois) dont il ressortait que l’individu n’apparaissait pas radicalisé mais souffrant de troubles psychiatriques”, a souligné le procureur.Il a par ailleurs estimé que “la légitime défense est très fortement envisagée au regard des éléments objectifs” concernant la confrontation avec l’équipe de quatre policiers qui sont intervenus et ont abattu l’assaillant alors qu’il les menaçait, armé de deux couteaux, dans une rue très fréquentée de l’hyper-centre de Marseille.Six douilles ont été retrouvées sur les lieux, et l’attaquant a été touché par cinq balles, a précisé M. Bessone.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“David contre Goliath”: une île indonésienne et le cimentier Holcim s’affrontent en justice

Une action en justice aux allures de David contre Goliath, opposant les habitants d’une petite île indonésienne menacée par la montée des océans au cimentier suisse Holcim, a été lancée mercredi en Suisse, marquant une première étape dans ce qui pourrait devenir une longue procédure climatique.Quatre habitants de l’île de Pari, dans la mer de Java près de Jakarta, demandent au géant des matériaux de construction, qui avait fusionné en 2015 avec le français Lafarge, de les indemniser pour les dommages causés par la montée des eaux.L’audience qui s’est tenue à Zoug, où se trouve le siège d’Holcim, visait à déterminer la recevabilité de leur plainte, déposée en 2023, l’objectif étant de déterminer si la cour est compétente ou non pour se prononcer sur le fond. Sa décision peut tomber rapidement ou dans plusieurs semaines ou mois.”C’est un combat de David contre Goliath”, a déclaré à l’AFP Mme Asmania, une des plaignantes, au sortir des trois heures d’audience. “Nous venons d’une très petite île, dans un endroit isolé, en Indonésie, mais nous devons nous battre contre une très grande entreprise”, a ajouté cette mère de trois enfants, qui vit du tourisme sur l’île ainsi que de la pêche et de la culture d’algues. – menace “existentielle” -“A première vue, l’île a l’air idyllique”, a déclaré Cordelia Bähr, l’avocate des plaignants, et pourtant le changement climatique constitue “une menace existentielle” pour ce bout de terre de 42 hectares et ses habitants. “Mais il reste encore de l’espoir” si des mesures sont prises pour défendre l’île contre la montée des eaux, a poursuivi l’avocate. Les plaignants réclament aussi qu’Holcim participe aux frais pour la protéger, notamment en plantant des palétuviers.En onze ans, l’île a perdu 11% de son territoire et risque d’être engloutie d’ici 2050, selon l’Entraide protestante suisse (Eper), une des ONG soutenant les plaignants.Stefanie Pfisterer, une des avocates d’Holcim, a, elle tenté de convaincre la cour qu’un procès n’est pas “la bonne plateforme” pour “le combat” contre le changement climatique.Selon elle, les ONG essaient d’obtenir “par la voie juridique” ce qu’elles ne parviennent pas obtenir “politiquement”, a-t-elle argumenté.Si les procédures contre les entreprises dans les énergies fossiles se sont multipliées ces dernières années, cette plainte contre Holcim pourrait marquer un tournant dans les litiges climatiques, dans la mesure où elle s’attaque à un secteur moins en vue que l’aviation ou le pétrole mais également très polluant. Les fours à haute température pour cuire le calcaire et fabriquer le ciment brûlent généralement du charbon, et la réaction chimique elle-même génère du CO2 supplémentaire, le secteur étant responsable d’environ 8% du CO2 rejeté chaque année dans l’atmosphère.- Eviter un précédent -Holcim avait entièrement vendu ses activités en Indonésie en 2019, mais les plaignants considèrent que le groupe est “coresponsable de l’élévation des températures, et donc de l’élévation du niveau de la mer”, a expliqué à l’AFP Yvan Maillard-Ardenti, membre de l’ONG EPER. Il cite une étude estimant qu’Holcim a émis 7 milliards de tonnes de CO2 entre 1950 et 2021, soit 0,42% du total des émissions industrielles depuis 1750, les plaignants exigeant un dédommagement qui correspond à ces émissions.”Le contraste est énorme entre cette île qui est en train de disparaître et la richesse que l’on a ici à Zoug”, a-t-il déclaré à l’issue de l’audience, cette petite ville du centre de la Suisse connue pour sa fiscalité avantageuse qui attire de nombreuses entreprises internationales.  Les quatre plaignants réclament chacun 3.600 francs (3.840 euros) de dédommagements, “un montant extrêmement faible par rapport aux milliards de bénéfices que l’entreprise fait”. En 2024, son chiffre d’affaires se montait à 24,6 milliards de francs et son bénéfice net à 2,9 milliards francs.  Ces procès impliquent de petites sommes mais les entreprises “veulent éviter un précédent”, a déclaré à l’AFP Roda Verheyen, une avocate qui a soutenu un agriculteur péruvien dans un procès contre le groupe allemand d’énergie RWE, et qui est venue assister à l’audience à Zoug. “Elles ne veulent tout simplement pas accepter leur responsabilité”, selon elle. 

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En Afghanistan, trois jours après le séisme, les rescapés attendent encore de l’aide

Au troisième jour de difficiles opérations, les secours peinent encore à parvenir jusqu’aux rescapés d’un des séismes les plus meurtriers en Afghanistan, démunis face à l’avenir après avoir tout perdu.Vers minuit dimanche, un tremblement de terre de magnitude 6 a tué 1.469 personnes, en a blessé plus de 3.500 autres et a fait entièrement s’écrouler près de 7.000 maisons dans les provinces orientales de Kounar, de Laghman et de Nangarhar, près du Pakistan, d’après un bilan actualisé par les autorités talibanes mercredi après-midi.”Notre village s’est écroulé, aucune maison n’est intacte”, a déclaré à l’AFP Omarkhan Omari, 56 ans, qui dit n’avoir jamais senti la terre trembler si fort dans son village de Dara-i-Nur, dans la province de Nangarhar.L’Afghanistan, à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, est fréquemment frappé par des tremblements de terre, mais celui-ci arrive “au pire moment” assurent les ONG et l’ONU, forcées depuis des mois de réduire leur assistance aux Afghans en raison des coupes dans l’aide internationale. Dans le district de Nourgal, dans la province de Kounar, “certains villages n’ont toujours pas reçu d’aide”, rapporte à l’AFP Ijaz Ulhaq Yaad, un haut fonctionnaire local. Les glissements de terrain rendent très difficile l’accès aux hameaux de montagne et l’ONG Save The Children a rapporté qu’une de ses équipes avait marché 20 km pour “atteindre un village coupé du monde par des éboulements, transportant de l’équipement médical sur leurs dos”.- “Course contre la montre” -Sur place, les familles n’ont désormais plus rien pour survivre à flanc de montagne.Malik Chahwaiz, 55 ans, raconte que tout le monde vit dehors, loin des habitations de pierre et de terre battue.”Nous ne laissons pas nos enfants entrer dans les maisons, elles ont toutes tremblées, sont fissurées, il y a des toits qui s’écroulent”, dit-il à l’AFP.L’ONG ActionAid, se dit elle “engagée dans une course contre la montre”.”Les services publics sont déjà à bout” dans le pays, l’un des plus pauvres au monde, explique Srikanta Misra, son directeur national. Et le séisme a frappé des villages reculés “où les gens souffraient déjà de pénuries alimentaires, avec un habitant sur cinq souffrant de la faim”.Surtout, dans ces villages se trouvaient des familles tout juste revenues du Pakistan, en pleine campagne d’expulsion d’Afghans sur son sol. Ces départs, pour beaucoup forcés selon l’ONU, se sont malgré tout accélérés depuis le jour du séisme, qui correspondait à la date butoir donnée par Islamabad aux Afghans porteurs de cartes de réfugiés de l’ONU pour quitter le territoire.Depuis lundi, des milliers d’Afghans sont repartis, ont rapporté à l’AFP des responsables des deux côtés de la frontière.Il faut que cela cesse, a plaidé sur X le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés Filippo Grandi.”Compte tenu des circonstances, je lance un appel au gouvernement du Pakistan pour qu’il suspende la mise en oeuvre du Plan de rapatriement des étrangers illégaux”, a-t-il écrit.- Après-séisme? -Dans l’Est dévasté, le ministère afghan de la Défense assure avoir organisé des dizaines de vols pour évacuer quelque 2.000 blessés et leurs proches vers des hôpitaux de la région.Depuis dimanche, les autorités talibanes n’ont pas fait état de plan pour l’après-séisme, que ce soit en termes d’aide financière aux sinistrés, de stratégie de relogement et, à plus long terme, de reconstruction. Elles se contentent d’affirmer qu’elles ne pourront pas faire face seules.Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, a indiqué que des camps avaient été établis près de l’épicentre pour notamment stocker les fournitures d’urgence et gérer le transfert des blessés.L’ONU a déjà débloqué cinq millions de dollars de son fonds mondial d’intervention d’urgence.Mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà dit manquer de trois millions de dollars pour mettre en œuvre sa réponse d’urgence.L’agence onusienne a par ailleurs souligné dans un communiqué le risque d’apparition d’épidémies, “au sein de populations déplacées déjà vulnérables”.Après leur retour au pouvoir en 2021, les talibans avaient déjà été confrontés au séisme le plus meurtrier en 25 ans: en 2023, dans la région d’Hérat (ouest), à l’autre extrémité de l’Afghanistan, plus de 1.500 personnes avaient été tuées et plus de 63.000 habitations détruites.Depuis 1900, le nord-est de ce pays a connu 12 séismes d’une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.

Gérard Depardieu, déjà condamné pour agressions sexuelles, sera jugé pour viols

Déjà condamné pour agressions sexuelles, l’acteur français Gérard Depardieu, 76 ans, devrait être traduit en justice au cours d’un nouveau procès, cette fois devant la cour criminelle départementale de Paris, pour viols sur la comédienne Charlotte Arnould.M. Depardieu pourrait comparaître prochainement lors d’un retentissant procès dans la capitale, sous réserve d’une décision différente de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.L’avocat de l’acteur, Jérémie Assous, a en effet annoncé sur BFMTV qu’il allait faire appel, possible en matière criminelle, de l’ordonnance de renvoi rendue le 28 août.”Le magistrat instructeur a œuvré depuis 2020, date de la mise en examen, à ce que Gérard Depardieu soit renvoyé devant une juridiction de jugement. Elle n’a jamais pensé un instant (qu’il) pouvait bénéficier comme tout à chacun d’une instruction à charge et à décharge”, a-t-il dénoncé.La comédienne, née en 1995, a de son côté salué le renvoi, sur Instagram : “Sept ans après, sept ans d’horreur et d’enfer… (…). L’ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j’ai du mal à réaliser tant c’est énorme. Je suis soulagée”.La juge d’instruction “ordonne le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour des viols par pénétration digitale à deux dates, les 7 et 13 août 2018” au domicile parisien de l’acteur, a déclaré à l’AFP son avocate Me Carine Durrieu Diebolt.Et d’ajouter: “Nous sommes soulagées et confiantes, ma cliente et moi (…). Cette ordonnance est également une réponse aux allégations mensongères portées à son encontre dans certains médias”.- “Je survis” -La comédienne avait déposé plainte en août 2018 dans les Bouches-du-Rhône, quelques jours après les faits. Ses accusations avaient fuité dans la presse.Le parquet de Paris avait récupéré l’enquête puis l’avait classée en juin 2019 pour “infraction insuffisamment caractérisée”. Charlotte Arnould a obtenu ensuite par une nouvelle plainte la désignation à l’été 2020 d’une juge d’instruction, qui a mis en examen l’acteur le 16 décembre suivant.Un an plus tard, choquée de voir que “rien ne se passe” et que Gérard Depardieu continuait sa carrière “alors que je survis”, Charlotte Arnould avait révélé son identité sur Twitter (devenu X). Puis en avril 2023, deux semaines après un article de Mediapart annonçant que treize femmes accusaient l’acteur de violences sexuelles, la plaignante avait raconté au magazine Elle sa version.Cet été 2018, la jeune femme alors âgée de 22 ans, sur les rails d’une carrière de danseuse mais souffrant d’anorexie, change de voie et est retenue pour une pièce mise en scène par Fanny Ardant. A son invitation, elle se rend chez l’acteur, un “ami de la famille”, au courant de sa “maladie”, qu’elle considérait comme son “petit père du cinéma” et en qui elle avait “forcément confiance”. – “Non-consentement” -“Au bout de 10 minutes”, celui qui “pourrait être (son) grand-père” a mis “sa main dans (sa) culotte”, a-t-elle également affirmé. Viol, d’après elle. Relation consentie, selon lui.”Jamais au grand jamais, je n’ai abusé d’une femme”, avait répliqué l’acteur dans une lettre publiée dans Le Figaro en octobre 2023, soutenant que Charlotte Arnould serait venue “de son plein gré dans (sa) chambre”.Selon des éléments de l’ordonnance de mise en accusation obtenus par l’AFP, la magistrate instructrice a souligné les “déclarations claires et précises” de Charlotte Arnould dès sa plainte puis au cours de l’instruction, corroborées ensuite par la vidéosurveillance du domicile de l’acteur qui a eu lui au contraire des “déclarations fluctuantes”.La magistrate a estimé que l’acteur “a commis les faits en toute connaissance du non-consentement de Charlotte Arnould”, ajoutant qu’il avait “admis en confrontation que Charlotte Arnould n’était pas consentante mais qu’il (ne l’)avait pas perçu” alors.Multiprimé du “Dernier métro” à “Cyrano de Bergerac”, Gérard Depardieu a été pendant plusieurs décennies considéré comme un géant du cinéma français, connu dans le monde entier, avant d’être rattrapé par ses outrances verbales et des accusations de violences sexuelles. Mi-mai, il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour les agressions sexuelles de deux femmes sur le tournage en 2021 des “Volets verts” de Jean Becker. Il a fait appel.

Bayrou droit dans ses bottes à cinq jours de sa chute probable

François Bayrou n’a fait aucune concession aux oppositions mercredi, à cinq jours du vote de confiance à même de se solder par sa chute, Emmanuel Macron appelant le gouvernement à “faire acte de mobilisation” autour du Premier ministre.Alors que les ministres, informés à la dernière minute de la décision du chef du gouvernement qui a suscité parmi eux “colère” et “frustration”, ne se bousculent pas dans les médias pour la défendre, le président de la République a demandé “de faire acte de mobilisation, de pédagogie”, a rapporté la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, à l’issue du probable dernier Conseil des ministres de l’équipe Bayrou.L’avenir du Premier ministre ne semble tenir qu’à un fil alors que l’ensemble des oppositions, Parti socialiste compris, ont déjà annoncé qu’elles ne voteraient pas la confiance qu’il a sollicitée sur l’urgence à résorber la dette du pays. Le chef de l’Etat a prévenu à cet égard que, “quel que soit le vote (…) la situation de la France ne sera pas résolue”, ajoutant que “s’affranchir du réel n’était pas responsable pour la suite”, a affirmé Mme Primas.Tentant de conjurer le sort qui lui est promis, François Bayrou reçoit les forces politiques une à une cette semaine et multiplie les passages dans les médias, comme sur BFMTV et RMC mercredi.- “Même question” -“Personne n’a intérêt au chaos et à l’instabilité”, a plaidé à sa sortie de Matignon le vice-président du MoDem Marc Fesneau. Si François Bayrou est renversé, “la même question (sur la dette) sera posée”, a-t-il prévenu.Au nom de l’UDR, allié au RN, Eric Ciotti a répété qu’il ne voterait pas la confiance à François Bayrou autant qu’à Emmanuel Macron “pour l’ensemble de leur œuvre”.Quand au chef de file des députés Liot Laurent Panifous, il a appelé “l’ensemble des forces républicaines” à “se réunir, à discuter, à travailler” à un compromis budgétaire, le porte-parole du groupe Harold Huwart plaidant pour un futur Premier ministre “indépendant du président”.Accusé de faire les choses à l’envers en demandant la confiance avant de négocier avec les forces politiques, François Bayrou a défendu sur BFMTV sa décision, jugeant “absurde” de “commencer par l’ordonnance avant de faire le diagnostic”.Il a néanmoins semblé se préparer à son départ, concédant que le scénario de sa chute était “peut-être réaliste” mais que lui se refusait à être “défaitiste”, jugeant encore “possible” que les députés ne votent pas contre lui. Pour autant le chef du gouvernement n’a fait aucune concession en direction des socialistes, qu’il doit recevoir jeudi matin, pour tenter d’inverser leur décision de faire tomber le gouvernement, notamment sur la suppression de deux jours fériés.Il a également balayé les propositions du PS, qui veut diviser par deux l’année prochaine l’effort voulu par le Premier ministre de 44 milliards d’euros.- Compromis “inévitables” -M. Macron avait pourtant enjoint, lors d’un déjeuner à l’Elysée mardi, aux chefs de la coalition gouvernementale et François Bayrou, Premier ministre mais aussi président du MoDem, de “travailler avec les socialistes” et d’autres partis à l’exclusion de LFI et du RN pour “élargir” son assise. Au contraire, le locataire de Matignon a jugé “pas très cohérente” et “risquée” la démarche du PS de “vouloir abattre son gouvernement” tout en réclamant de gouverner ensuite avec “le soutien du bloc central” dont il fait partie. Des compromis avec les socialistes sur le budget seront pourtant “inévitables” si le gouvernement tombait, a anticipé mercredi dans le Financial Times le ministre de l’Economie Eric Lombard, cité parmi les possibles remplaçants de M. Bayrou.Ce dernier a semblé faire un pas en direction de l’extrême droite, confirmant des projets de décrets visant à réduire la liste des soins de santé pris en charge par l’Aide médicale d’Etat (AME) pour les étrangers en situation irrégulière.Sans faire changer d’avis le RN de voter contre. Le président du parti, Jordan Bardella, s’est dit sur RMC “pas dupe” de la “mansuétude” du Premier ministre à l’égard de sa formation politique “à quelques jours d’une chute probable”.Malgré cette bataille qui semble perdue d’avance, François Bayrou a assuré que ses “aventures” politiques n’étaient pas “finies”, sans dire s’il allait se représenter à la mairie de Pau ou à l’élection présidentielle.