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Macron attendu à Monaco pour une visite d’Etat sous le signe des océans

Un micro-Etat, du faste et une “communauté de destins”: Emmanuel Macron entame samedi une visite d’Etat de deux jours à Monaco, la première d’un président français depuis 41 ans, en prélude à la conférence des Nations unies de Nice sur l’océan.Le président français et son épouse Brigitte seront accueillis à 16H45 (14H45 GMT) par le prince Albert II et la princesse Charlène dans la cour d’honneur du palais princier, perché sur le Rocher de la petite principauté méditerranéenne. Emmanuel Macron et Albert II auront dans la foulée un entretien privé, suivi d’un dîner d’Etat. Dimanche, ils se rendront ensemble dans une entreprise de thalassothermie, qui produit donc de l’énergie thermique grâce à la mer, ainsi qu’au musée océanographique de Monaco, avant un déjeuner avec leurs épouses.”Cette visite, qui illustre les liens d’amitié forts et historiques entre les deux pays, sera la première visite d’Etat d’un président français à Monaco depuis celle de François Mitterrand en (janvier) 1984″, souligne l’Elysée.Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande y ont aussi effectué des visites présidentielles en 1997, 2008 et 2013 mais à un niveau protocolaire moindre. M. Macron était passé en janvier, à titre privé, pour les funérailles du chef du gouvernement.La principauté, un des plus petits Etats souverains de la planète après le Vatican, est célèbre pour sa famille princière, son casino, ses fastes, son grand prix de Formule 1 et son paradis fiscal.- Accord douanier -Les Grimaldi, qui y règnent sans partage depuis sept siècles, alimentent régulièrement la chronique depuis le mariage du prince Rainier avec l’actrice américaine Grace Kelly en 1956 et celui de son fils Albert avec la championne de natation sud-africaine Charlène Wittstock en 2011. Minuscule enclave de deux km2 sur la Côte d’Azur, entre Nice et Menton, Monaco entretient des liens étroits – bancaires, fiscaux, douaniers – avec la France, régis par une série de conventions.Avec 9.900 nationaux – sur 38.000 habitants – la principauté n’a pas les moyens de gérer seule son micro-Etat. La France assure donc la sécurité de son territoire, et détache en permanence des magistrats, des enseignants et des hauts fonctionnaires.Le poste de ministre d’Etat, ou chef du gouvernement, revient traditionnellement à une personnalité détachée par la France. Le conseiller d’Etat Philippe Mettoux y a ainsi été nommé mercredi en remplacement de Didier Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture, décédé en décembre.Un accord renforçant la coopération douanière bilatérale sera signé dimanche à l’occasion de la visite. Il s’agit d’un enjeu complexe, notamment pour les flux d’argent liquide, en l’absence de frontières visibles entre Monaco et la France.- “Pensé pour Monaco” -Les deux gouvernements vont aussi intensifier la coopération sur le “partage de données et les infractions routières” commises par des Monégasques en France, précise l’Elysée.La protection des océans, un sujet de préoccupation de longue date des princes Rainier et Albert, sera aussi au cÅ“ur de la visite.Juste avant l’ouverture de la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc3) lundi à Nice, Emmanuel Macron et le prince clôtureront un forum sur l’économie et la finance bleue à Monaco.Intégré au programme onusien, ce rendez-vous vise à réunir des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan et de très gros acteurs financiers, avec l’idée que dans ce domaine particulier, l’intérêt de la planète peut coïncider avec celui des investisseurs.Conscient de l’engagement de la principauté en matière de préservation des océans, M. Macron a tenu à l’associer à l’Unoc3. “Le choix de Nice a été pensé pour Monaco, dans une discussion entre le prince Albert et le président de la République”, a expliqué Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur français pour les pôles et les enjeux maritimes.

Wrongly deported Salvadoran migrant arrested on return to US

The Salvadoran migrant at the heart of a row over President Donald Trump’s hardline deportation policies was returned to the United States on Friday and arrested on human smuggling charges.Kilmar Armando Abrego Garcia was brought back to the United States from El Salvador and charged with trafficking undocumented migrants, Attorney General Pam Bondi said.”Abrego Garcia …

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L’ex-directeur de Saint-Jean-de-Passy condamné à 5 ans avec sursis pour agression sexuelle

Daniel Chapellier, ex-directeur de Saint-Jean-de-Passy à Paris, a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur un élève de 14 ans dans cet établissement privé, et condamné à cinq ans de prison avec sursis vendredi soir par le tribunal de Nanterre.Au cÅ“ur des débats, un quasi huis-clos dans le bureau du directeur de cet établissement réputé de Paris.”Le tribunal a considéré que la version de (la victime) était plus vraisemblable que la vôtre”, a détaillé la présidente Céline Ballerini qui évoque des “faits particulièrement graves”.”On n’est pas sur une agression sexuelle simple, parce que vous êtes précisément un directeur d’établissement, et que (…) à partir du moment ou vous êtes un éducateur vous devez être exemplaire”, a encore poursuivi le tribunal.Cette condamnation et cette peine, dont son avocat Me Yassine Yakouti a annoncé immédiatement interjeter appel, vont au-delà des trois ans d’emprisonnement avec sursis requis par la procureure. Les parents de l’adolescent, qui avait 14 ans au moment des faits, l’association de l’établissement privé parisien et l’association Innocence en danger ont été reçues en tant que parties civiles.L’ex-directeur a également été condamné à une peine d’inéligibilité de cinq ans, une interdiction d’exercer une activité en lien avec les mineurs assortie de l’exécution provisoire et inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais). La deuxième journée d’audience se tenait vendredi devant le tribunal judiciaire de Nanterre, après une première journée le 21 mai et une mise en continuation, douze témoins cités par la défense de l’ex-directeur devant encore être entendus.Ce sont ces témoins qui ont défilé à la barre vendredi, affirmant leur sidération face aux faits dénoncés, disant n’avoir jamais été témoins ni n’avoir entendu parler de propos ambigus du prévenu.Un seul témoin, une assistante de direction, a témoigné avoir vu l’adolescent, convoqué pour des problèmes scolaires, dans le bureau du directeur ce jour de février 2021, mais sans avoir rien constaté d’autre. L’adolescent accuse le responsable de l’avoir agressé sexuellement, alors que ce dernier assure que c’est l’élève qui s’est exhibé devant lui.Plusieurs autres témoins, tous cités à comparaître par la défense -père ou mère d’élève, encadrant, non présents lors des faits- ont en revanche jugé plausible que l’adolescent ait menti.D’autres encore, dont le fils du prévenu, sont venus réaffirmer à la barre leur confiance dans les qualités d'”éducateur” de M. Chapellier, réputé sévère voire autoritaire selon plusieurs témoignages.Daniel Chapellier, 75 ans, a fait carrière dans des établissements privés sous contrat et a notamment dirigé le collège Stanislas, établissement accusé de dérives homophobes et sexistes ayant fait l’objet d’une enquête administrative en 2023.Ce dossier prend une coloration symbolique alors que les révélations de violences sexuelles et physiques dans l’enseignement catholique se succèdent, déclenchées par l’affaire Bétharram.- Questions sur la sexualité -Vendredi en début de soirée, M. Chapellier a une dernière fois réaffirmé “son innocence absolue” à la barre avant que le tribunal ne parte délibérer.”Je n’ai pas d’éléments, pas de dénonciations, j’ai un gamin de 14 ans qui raconte une scène à sa maman et ça suffit à déclencher une garde à vue de Daniel Chapellier”, a tonné peu avant Yassine Yakouti, l’un de ses avocats.”Contrairement à ce qu’on va vous dire, ce n’est pas un dossier 50/50, (qui oppose) la vraisemblance d’un discours contre la vraisemblance d’un autre discours, (le plaignant) raconte dans le détail”, a de son côté plaidé Me Clotide Lepetit.Elle a souligné que, comme le plaignant, des anciens élèves d’établissements où a travaillé M. Chapellier ont également déclaré aux enquêteurs qu’il leur posait des questions liées à la sexualité lors d’entretiens dans le cadre scolaire.Durant l’enquête, des recherches sur des sites pornographiques de termes comme “teen boys” (“adolescents”) ont été retrouvées sur le matériel informatique de M. Chapellier, qui assure qu’il cherchait simplement à comprendre ce que ses élèves regardaient.

Le gouvernement dévoile sans convaincre ses propositions pour les quartiers populaires

Le gouvernement a dévoilé vendredi à Montpellier quarante-deux propositions visant à renforcer l’égalité des chances pour les enfants et adolescents des quartiers populaires, et à mieux les accompagner psychologiquement, mais sans annonce forte et sans parvenir à convaincre les élus. Plus de la moitié des annonces correspondent à des programmes existants, plébiscités par les élus.Près de deux ans après les émeutes qui ont en partie enflammé les quartiers populaires, le chef du gouvernement et huit de ses ministres ont détaillé leurs propositions à l’occasion d’un comité interministériel des villes (CIV) placé sous le signe de “l’enfant dans la ville”.”Tout le monde voit qu’il y a des difficultés qui sont énormes et en même temps ces difficultés, on peut arriver à les surmonter au moins en partie”, a déclaré François Bayrou devant la presse à l’issue du comité.Trois axes ont été retenus: le soutien à l’enfance et à l’émancipation de la jeunesse, l’amélioration du cadre de vie des habitants et le développement économique, notamment en faveur de l’entrepreneuriat féminin.Sur l’enfance, les objectifs de scolarisation des moins de trois ans seront ainsi “doublés dès la rentrée 2026” dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) — la France en compte 1.600, soit six millions d’habitants.Cela correspond à 100 nouvelles classes de très petite section de maternelle par an pour favoriser la socialisation précoce et lutter contre les inégalités scolaires “à la racine”.Cent nouvelles crèches seront également créées d’ici 2029.Pour renforcer la prise en charge psychologique des jeunes, un accueil psychologique sera mis en place là où existent déjà des programmes de lutte contre le décrochage scolaire, en mobilisant le dispositif Mon soutien psy. Rien n’a été précisé en revanche sur la façon dont seraient mobilisés ces spécialistes dans un contexte de forte pénurie dans les quartiers.- Dispositifs évaluables -D’autres programmes seront par ailleurs amplifiés, telles les cités éducatives, aujourd’hui au nombre de 250 dans 600 QPV. De source gouvernementale, 60% des mesures présentées sont “reconduites, parce qu’elles marchent”.Des formations de l’enseignement supérieur “d’excellence” seront également fléchées pour des lycéens, et les jeunes pourront être préparés dès le lycée à des concours de catégorie A et B de la fonction publique.”Nous nous sommes efforcés de constituer un socle de dispositifs crédibles (…) évaluables, avec des objectifs qui ont une échéance”, a précisé une source gouvernementale, ajoutant que les crédits votés en 2025 “seront exécutés” et les nouvelles actions “financées”.Environ 70% des mesures du dernier CIV sont “réalisées ou en cours de déploiement” et 30% ont été “retravaillées” ou abandonnées faute de budget. Deuxième grand axe: l’amélioration du cadre de vie des habitants, avec le doublement à près de 500 du nombre de “délégués à la cohésion police/population”, souvent d’anciens policiers ou gendarmes qui assurent une présence sur le terrain.Le gouvernement entend également résoudre, d’ici janvier 2026, “l’ensemble des difficultés d’entretien des parties communes” des immeubles sociaux, en privant certains bailleurs défaillants de l’abattement fiscal dont ils bénéficient aujourd’hui. Mesure innovante, mille offres de stage d’internat dans les QPV seront proposées aux jeunes médecins.Enfin une batterie de mesures pour favoriser le développement économique, notamment au bénéfice des femmes, prévoient la création d’un fonds d’investissement de 60 millions d’euros en 2025 et une enveloppe de 150 millions d’euros de microcrédit. Pour attirer les investisseurs privés et dynamiser l’économie des quartiers, des incitations fiscales remplaceront le dispositif des zones franches urbaines-territoire entrepreneur (ZFU-TE).”Nous allons cibler les entreprises et les secteurs sous-représentés”, a expliqué à l’AFP Juliette Méadel, qui souhaite notamment faire revenir dans les quartiers du “commerce artisanal de qualité comme un salon de thé, une librairie ou un marchand de légumes”. Ce rendez-vous se tient dans un contexte budgétaire particulièrement tendu, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d’économies pour 2026.”Les mesures ne sont pas au niveau des souffrances vécues par les habitants”, a taclé Gilles Leproust, président de l’association Ville et Banlieue, qui regrette l’absence de propositions “pour les associations, qui sont en train de crever”.”Des outils parfois intéressants, parfois insuffisants et certains insignifiants” a réagi Philippe Rio, maire PCF de Grigny (Essonne), alors que Driss Ettazaoui, vice-président de la communauté d’agglomération d’Évreux (MoDem), estime qu’il n’y a “rien de nouveau ou d’innovant”.”Le CIV a mis en avant l’enfance et l’éducation comme priorités. Pourtant, des centaines de fermetures de classes sont programmées pour la rentrée prochaine, y compris dans les quartiers populaires”, a relevé Mélody Tonolli, adjointe à la maire de Paris à la politique de la Ville.

Lecornu et son homologue américain Hegseth célèbrent les 81 ans du débarquement à Omaha Beach

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu et le secrétaire à la Défense des Etats-Unis Pete Hegseth ont salué les “hommes ordinaires au courage extraordinaire” qui ont débarqué le 6 juin 1944 en Normandie lors de deux cérémonies vendredi sur les plages du Débarquement, a constaté l’AFP.M. Lecornu, qui a fait chevalier de la légion d’honneur un vétéran centenaire du Débarquement, a célébré à Utah Beach en fin de journée les soldats de la dizaine de pays qui ont participé à l’invasion amphibie, ainsi que “l’armée des ombres” de la résistance.Il a appelé les Etats-Unis, le Royaume-uni, l’Europe et le Canada à “oeuvrer pour la paix” et imiter ceux qui, il y a 81 ans, ont “vaincu l’idéologie de la haine”.La journée de commémorations, initiée avec les forces spéciales des bérets verts à Colleville-Montgomery tôt le matin, s’est poursuivie pour le ministre français des armées par une cérémonie au cimetière américain de Colleville-sur-mer (Calvados) en compagnie de son homologue Pete Hegseth.Elle s’est achevée par la cérémonie internationale regroupant tous les pays qui ont participé au Débarquement, au musée Utah Beach de Sainte-Marie-du-Mont (Manche).Le secrétaire d’Etat à la défense britannique John Healey s’est ému durant la cérémonie internationale en évoquant cette jeunesse qui s’est “battue pour un futur auquel elle n’aurait pas accès”, animée par “la foi en la démocratie et la liberté”.”Aujourd’hui nous ne devons rien oublier face aux dangers d’un monde marqué par le retour (…) des idéologies de haine”, avait déclaré M. Lecornu dans la matinée devant les plus de 9.000 tombes de soldats américains morts lors de la bataille de Normandie enterrés dans le cimetière surplombant la plage d’Omaha Beach.Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a lui salué “des hommes ordinaires au courage extraordinaire” qui se sont battus “pour que nos enfants et petits-enfants n’aient pas à le faire”.M. Hegseth a souligné “qu’aujourd’hui encore, la France et les Etats-Unis s’allient pour faire face à ces menaces” (sur la liberté, NDLR).Après des prises de paroles d’officiels polonais, danois, néerlandais ou encore norvégien, l’attaché de défense allemand en France Markus Reinhardt a parlé à Utah Beach du 6 juin comme d’un “tournant historique”.C’était selon lui “la libération du joug d’un régime totalitaire inhumain”, et il a exprimé sa gratitude pour ceux qui ont “choisi la réconciliation plutôt que la vengeance” après la guerre. Interrogé par l’AFP avant le début de la cérémonie américaine, Wilbur “Jack” Myers, un canonnier chasseur de chars vétéran de la bataille de Normandie, arrivé “quelques jours après le Débarquement”, s’est dit “très heureux” d’assister aux commémorations.Retourné vivre aux Etats-Unis, il s’est souvenu de combats “âpres”.Lui qui est venu combattre parce qu’en 1944 “les Européens ne pouvaient pas être ce qu’ils souhaitaient être”, libres, a tenu à adresser un message “d’amour et de fraternité”. “Nous aimons les Allemands, nous aimons tout le monde parce que Dieu nous l’a demandé”, a-t-il conclu, “nous sommes venus nous battre pour la liberté et ces soldats (morts au combat, NDLR) étaient très courageux”.

Un incendie dans une tour HLM fait quatre morts dont deux adolescents à Reims

Quatre personnes, dont deux adolescents, sont morts dans l’incendie d’un immeuble HLM de dix étages dans la nuit de jeudi à vendredi à Reims, un drame pour lequel la piste accidentelle est jugée “très probable”.Parmi les victimes se trouvent “probablement” deux frères âgés de 13 et 15 ans, qui vivaient dans un appartement avec leur beau-père, selon le procureur de Reims François Schneider.Le corps du plus jeune, qui s’était défenestré face à la furie des flammes, a été reconnu par sa famille. Un second corps, retrouvé calciné dans l’appartement, est probablement celui de son frère aîné mais n’a pas encore pu être “formellement identifié” pour l’instant, a détaillé le procureur.”Les deux autres victimes sont un homme âgé de 59 ans et sa mère de 87 ans asphyxiés tous les deux” a ajouté le magistrat, précisant que ces deux personnes habitaient aux étages supérieurs, aux 7e et au 10e.Deux blessés se trouvaient en urgence absolue: “possiblement” le beau-père des deux adolescents, “atteint de brûlures graves”, et une autre personne asphyxiée, toujours selon M. Schneider, qui a prévu une conférence de presse samedi matin à Reims.Selon les premiers éléments de l’enquête, une origine accidentelle de cet incendie est “très probable”, a-t-il encore déclaré.- “Les flammes étaient énormes” -Quatorze autres personnes ont été plus légèrement touchées, indique la préfecture, le tribunal judiciaire et la Ville de Reims dans un communiqué à 20H00. “Demain (samedi) un point complet sera réalisé pour toutes les familles ne disposant pas d’une solution d’hébergement durable”, précisent les autorités.L’incendie s’est déclaré vers 00H30 au quatrième étage de cette tour HLM et s’est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la même source. “On voyait tout le monde qui criait, qui était sur les fenêtres de l’immeuble en train d’appeler à l’aide, jusqu’au dernier étage, il y avait des personnes en danger, c’était assez impressionnant”, raconte un lycéen témoin du début de l’incendie, Yael Coché. “Au bout d’un moment, il y avait des explosions (…) qui ont retenti et là, les flammes étaient énormes, ça montait jusqu’en haut des arbres, c’était impressionnant”.Michèle, 38 ans, qui habitait au 8e étage, a pu fuir avec ses filles de 15 et 18 ans et son chien au début de l’incendie. Elle été réveillée par son aînée, qui “dort fenêtre ouverte et a vu que ça sentait le feu”.Elle se sent “sonnée” mais “tant que moi, mes filles et mon chien sommes en vie, le reste est du matériel (…). On a de la chance”, souffle-t-elle.Situé dans le quartier Croix-Rouge, au sud-ouest de Reims, l’immeuble où le drame s’est produit compte 11 niveaux. Des fenêtres étaient entièrement noircies vendredi sur trois niveaux du milieu, a constaté l’AFP sur place.- Un immeuble “salubre” -Selon le maire de Reims, Arnaud Robinet, la tour ne posait pas de problème de salubrité et avait fait l’objet d’un programme de rénovation thermique. L’immeuble voisin avait été touché par un incendie en février, causé par un feu de cuisine, mais sans conséquences dramatiques.Des policiers patrouillant dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes qui se trouvaient dans les escaliers “avec un énorme courage”, a rapporté M. Robinet. Les pompiers sont ensuite arrivés rapidement sur les lieux.Mais malgré la mobilisation d’importants moyens de secours, leur intervention a été “difficile”, a souligné Henri Prévost, le préfet de la Marne. “Il y avait beaucoup de vent sur Reims dans la nuit, et les fumées avaient tendance à se rabattre vers l’intérieur”, ce qui compliquait l’évacuation des habitants, a-t-il expliqué.Plusieurs dizaines de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.L’essentiel est de “reloger le plus rapidement possible les gens”, souligne Mikaël Cornolti, directeur de l’urgence et du secourisme de la Marne, évoquant un “élan de solidarité impressionnant”.Il y a “41 logements qui ont été touchés, avec 41 familles”, a précisé à l’AFP Johnny Huat, le directeur général du bailleur social Plurial Novilia, gestionnaire de l’immeuble dévasté. “Toutes ont une solution de relogement” a-t-il assuré.Selon M. Huat, “l’immeuble était parfaitement salubre”, avec un million d’euros investis dans son entretien depuis sa réhabilitation en 2012 dans le cadre de l’Anru 1, le premier programme de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine.cor-bj-bbr-zl-lg/abl

Israel warns of more Lebanon strikes if Hezbollah not disarmed

Israel warned Friday that it would keep striking Lebanon until militant group Hezbollah has been disarmed, after hitting south Beirut in what Lebanese leaders called a major violation of a November ceasefire.Thursday’s attacks on what the Israeli military said were underground Hezbollah drone factories came after an Israeli evacuation call on the eve of Eid …

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Un Palestinien en soins psychiatriques après l’agression d’un rabbin près de Paris

Un Palestinien soupçonné d’avoir agressé un rabbin à coup de chaise, vendredi à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été placé en hospitalisation sous contrainte pour recevoir des soins psychiatriques après avoir initialement été mis en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre.Cette agression a suscité l’indignation de la communauté juive et du gouvernement qui a pointé la “radicalisation” du débat public comme terreau de cet acte.”L’homme initialement placé en garde à vue depuis 12H08 au commissariat de Neuilly-sur-Seine a fait l’objet dans l’après-midi d’un examen psychiatrique imposant son placement en hospitalisation sous contrainte”, a précisé le parquet à l’AFP vendredi soir.L’agresseur, qui s’en est pris au rabbin Elie Lemmel, installé à une terrasse de café, notamment en lui jetant une chaise au visage, avait été interpellé dans la foulée.Le ministère public a précisé que “selon les documents d’identité en langue allemande trouvés en sa possession”, cet homme “serait né à Rafah (dans le sud de la bande de Gaza, NDLR) et serait âgé de 28 ans”.Selon une source proche du dossier, l’homme est en situation irrégulière en Allemagne mais titulaire d’un document lui permettant de circuler dans son Land allemand et bénéficie d’un statut qui offre une forme de “tolérance” pour les personnes qui ne sont pas expulsables vers un territoire en conflit.Le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire, pour “violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours (4 jours), aggravées par le fait qu’elles auraient été commises à raison de la religion et avec arme par destination”.La victime, qui présente une plaie au front, a expliqué quelques instants après l’agression avoir déjà fait l’objet d’un acte similaire la semaine dernière à Deauville (Calvados).”J’ai l’impression qu’on est face à (…) un délit de faciès et c’est bouleversant”, a déclaré sur BFMTV le rabbin, kippa sur la tête et longue barbe grise. Elie Lemmel assure n’avoir jamais vu son agresseur dont il n’a pas anticipé le passage à l’acte sur la terrasse de café.”J’étais concentré sur mon échange avec la personne en face de moi. Et donc il a peut-être crié, mais je n’ai pas du tout prêté attention à cela. Par contre le coup, clairement, je l’ai ressenti très fortement”, a-t-il expliqué.- “Solidarité dévoyée” -Le rabbin Lemmel assure ne pas connaître les motifs de l’agression: “Ce qui m’intéresse, c’est la suite, sur comment on construit, comment on avance et comment on agit pour que, justement, ça ne se repasse plus. (…) Et au fond, j’ai très peur qu’on soit dans un monde dans lequel les mots génèrent de plus en plus de maux”, a-t-il affirmé.”C’est une agression clairement parce que la personne agressée était un rabbin avec une apparence extérieure qui a mobilisé contre lui l’agression, le déchaînement, la haine d’une personne qui était là”, a réagi le Premier ministre François Bayrou, en marge d’un déplacement à Montpellier.S’il s’est félicité que “l’issue n'(ait) pas (été) tragique”, le chef du gouvernement a déploré que “l’état de la société entraîne la radicalisation du débat public et que l’un soutient l’autre”. “S’en prendre à une personne en raison de sa foi est une honte”, avait réagi sur X un peu plus tôt dans l’après-midi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, estimant que l’auteur, “qui n’avait rien à faire en France”, devait “être puni sévèrement et éloigné”.”On a beau déployer le maximum de moyens, l’agression isolée, erratique, imprévisible comme celle qui s’est produit inquiète car elle est imparable”, a déploré auprès de l’AFP le maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (DVD), qui doit se rendre dans la soirée dans la synagogue de la ville en compagnie du préfet des Hauts-de-Seine.Sur le réseau social X, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a condamné “avec la plus grande fermeté l’agression antisémite dont a été victime” le rabbin parisien.”Quand on est identifié publiquement comme juif, on est potentiellement la cible d’activistes haineux qui peuvent, au nom d’une solidarité dévoyée avec la cause palestinienne, décider de s’en prendre à des Français juifs”, a insisté également sur BFMTV le président du Crif Yonathan Arfi.”Les actes antireligieux doivent entraîner une tolérance zéro”, a pour sa part réclamé sur CNews le président du Consistoire central, Elie Korchia. En 2024, 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.bur-sha-mca-dho/cal/cbn

Finistère: premières démolitions de maisons menacées par la montée des eaux

Les deux premières maisons d’un groupe de sept habitations menacées par l’érosion côtière et la submersion marine ont été rasées de manière préventive vendredi à Treffiagat (Finistère), a constaté un photographe de l’AFP. Quelques riverains se sont déplacés près de la plage de Léhan pour assister à cette scène inédite. Le toit et les murs des deux maisons ont été grignotés sous les mouvements de la pelle de démolition.”Avec l’avis des scientifiques, la décision est tombée que la seule solution qui était pérenne, c’était de racheter ces sept maisons et de les déconstruire pour renaturer l’espace”, a précisé à l’AFP Stéphane Le Doaré, président de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).La collectivité va y consacrer trois millions d’euros, provenant en majorité de fonds publics.Deux autres maisons, parmi les sept ciblées, seront détruites à l’automne. Pour les trois dernières, les procédures prendront “18 à 24 mois”.Cette destruction à titre préventif face aux risques d’érosion du littoral et de submersion marine est une première pour la région, a rappelé M. Le Doaré.  “C’est un exercice difficile. Quand j’ai été élu président de la communauté des communes (en 2020, ndlr), je n’avais pas imaginé qu’on aurait ce type de sujets à traiter”, a-t-il ajouté. Ces habitations ont été construites en zone basse dans les années 70 et 80, elles étaient alors séparées de la plage par une simple dune, qui s’est amincie lentement au fil du temps, laissant les maisons sujettes aux aléas des tempêtes.  Pour les 366 autres maisons du quartier de Léhan, deux digues vont être construites et l’enrochement sera poursuivi “pour protéger les autres habitations d’un potentiel risque de submersion”, a précisé le président de la CCPBS. En novembre 2023, en prévision du passage de la tempête Ciaran, une vingtaine de maisons avaient d’ailleurs été évacuées par arrêté préfectoral dans la commune d’environ 2.500 habitants.Près d’un quart des côtes en France sont en érosion, d’après le ministère de la Transition écologique, qui se base sur plusieurs études.Â