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Le Pen et Bardella réunissent leurs partenaires européens pour une démonstration d’unité champêtre

Un an après les élections européennes, et surtout deux ans avant la présidentielle, Marine Le Pen et Jordan Bardella s’affichent ensemble lundi dans le Loiret lors d’un meeting avec plusieurs de leurs partenaires continentaux, un banquet champêtre qui entend montrer l’unité de leur binôme.Dans la campagne de Mormant-sur-Vernisson, l’événement a été baptisé “La fête de la victoire”: celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen en recueillant 31,37% des suffrages, à l’époque le meilleur score de l’histoire du parti d’extrême droite lors d’un premier tour.Dès midi, quelques milliers de partisans – français pour la plupart – s’étaient massés face à la scène montée dans une vaste cour de ferme, entre food-trucks et stands de bonbons, pour écouter les premières prises de parole des invités venus des quatre coins de l’Europe, à commencer par la grecque Afroditi Latinopoulou, le polonais Krzysztof Bosak, l’estonien Martin Helme, et le belge Tom Van Grieken.Sont également attendus le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox Santiago Abascal, ainsi que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s’est déjà fendu dimanche sur les réseaux d’un message évoquant Montargis, théâtre de violences urbaines il y a deux ans et selon lui “un exemple à petite échelle de ce (…) qui se passe lorsque les patriotes perdent le contrôle”.- “Arrêter d’avoir peur” -Dans l’assistance, beaucoup sont toutefois venus entendre Mme Le Pen et M. Bardella, comme Antoine Contrant, 21 ans et déjà responsable local du RN près de Dunkerque, curieux de savoir ce que ses dirigeants “vont dire aux alliés” européens avec lesquels “on sera amenés à travailler” car “on veut accéder au pouvoir”.D’autres comme Marine, 29 ans, assistante maternelle près de Chartres, attend plutôt “un message positif, pour que les gens arrêtent d’avoir peur” du parti d’extrême droite et au contraire “donner envie aux gens de leur faire confiance”.Les opposants s’étaient, eux, donné rendez-vous pour une contre-manifestation à Montargis, à une dizaine de kilomètres, en présence des parlementaires Philippe Brun et Chloé Ridel (PS), Ian Brossat (PCF), Manon Aubry et Louis Boyard (LFI), ainsi que plusieurs leaders syndicaux dont Sophie Binet (CGT) et Marylise Léon (CFDT).Mobilisation censée faire contrepoids à celle des leaders nationalistes, réunis sous la bannière “Patriotes pour l’Europe” (85 eurodéputés sur 720) et venus afficher leur unité malgré de profondes divergences, notamment entre Marine Le Pen et certains de ses partenaires adeptes des saillies ultra-conservatrices et d’un trumpisme béat.- Poison lent -La garden party de lundi doit de toute façon s’articuler autour d’enjeux principalement franco-français et illustrer la solidité du “duo” Le Pen-Bardella.Car l’anniversaire des européennes du 9 juin coïncide également avec celui de la dissolution, point de départ d’une campagne législative initialement jugée gagnable, mais qui s’est fracassée sur un casting hasardeux de candidats et un “front républicain”. Au final, le RN a fait élire 120 députés, très loin des 289 nécessaires pour envoyer M. Bardella à Matignon.Un an après, l’aspirant Premier ministre de 2024 a changé de statut, à présent candidat putatif à la présidentielle si l’inéligibilité de Marine Le Pen devait être confirmée par la Cour d’appel à l’été 2026.Le coup de tonnerre provoqué par cette condamnation, le 31 mars dernier, a sérieusement ébranlé le “ticket” qu’avait mis sur pied la députée du Pas-de-Calais. Le “plan B comme Bardella”? C’est toujours elle la “candidate”, ne cesse-t-elle de rappeler pour minimiser l’hypothèse, sans cacher son exaspération envers “ceux qui veulent l’enterrer trop tôt”.Reste que le succès de son livre en librairie, sa popularité et, surtout, ses intentions de vote comparables à celle de sa “patronne”, ont propulsé Jordan Bardella dans le cercle fermé des “présidentiables”. L’idée, notamment relayée par la presse d’extrême droite qui n’a jamais caché sa préférence pour le bientôt trentenaire plutôt que pour Marine Le Pen, agit depuis deux mois comme un poison lent chez les lepénistes. Lesquels veulent se convaincre que le rendez-vous champêtre dans le Loiret de lundi agira comme une dose d’antidote.

Les océans ne doivent pas devenir un “Far West” pour l’exploitation minière, lance l’ONU

La conférence de l’ONU sur les océans s’est ouverte lundi à Nice par des appels à la mobilisation et au multilatéralisme pour éviter le chacun-pour-soi dans les eaux internationales, avec en filigrane une dénonciation de la politique unilatérale du président américain Donald Trump, absent du sommet.Premier à prendre la parole, le président français Emmanuel Macron a appelé à la “mobilisation” pour des “océans” en “ébullition”.Plus de 60 dirigeants mondiaux sont réunis sur la Côte d’Azur, dont beaucoup du Pacifique et d’Amérique latine, pour cette troisième conférence visant à mieux protéger un océan surchauffé, pollué et surpêché.”La première réponse, c’est le multilatéralisme”, a estimé le président français. “Les abysses ne sont pas à vendre, pas plus que le Groenland n’est à vendre, pas plus que l’Antarctique ou la haute mer ne sont à vendre”, a-t-il enchaîné en visant implicitement les déclarations expansionnistes du président américain. Le Français se rendra le 15 juin en visite officielle au Groenland.M. Macron, qui a renouvelé son appel à un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins, a été rejoint par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans ses appels au respect du droit international.”Les grands fonds ne peuvent pas devenir un Far West”, a lancé M. Guterres, alors que Donald Trump prévoit de lancer unilatéralement l’exploitation des galets de nickel et autres métaux critiques dans les eaux internationales du Pacifique.”Nous voyons maintenant planer sur l’océan la menace de l’unilatéralisme. Nous ne pouvons pas permettre qu’il arrive à la mer ce qui est arrivé au commerce international”, a abondé le président brésilien Lula, en appelant à des “actes clairs” de l’Autorité internationale des fonds marins, pour mettre fin à cette “course prédatrice” aux métaux critiques.- “C’est gagné” pour la haute mer -Sur le traité sur la haute mer, autre sujet brûlant du sommet, M. Macron a affirmé qu’il “serait bien mis en oeuvre”. “C’est donc gagné!”, a affirmé le président.Selon lui, 50 pays ont déposé leur ratification à ce jour, et “quinze pays se sont formellement engagés à les rejoindre”. L’Elysée, sans donner de listes de pays, a précisé que ce serait le cas d’ici la fin de l’année.Le traité vise à mieux protéger la vie marine dans les eaux internationales (au-delà de 200 milles marins – 370 km – des côtes). Signé en 2023, il pourra entrer en vigueur 120 jours après la 60e ratification. La France espérait franchir ces 60 ratifications à Nice mais a dû renoncé à ce calendrier symbolique.Plusieurs pays pourraient profiter du sommet pour annoncer la création de nouvelles aires marines protégées ou des interdictions de certaines pratiques de pêche, comme le chalut de fond.La France a annoncé samedi une limitation du chalut de fond dans ses aires marines protégées (AMP), sans toutefois convaincre les ONG, qui soulignent que cela ne concerne que 4% des eaux métropolitaines, soit 15.000 km2.Lundi, Londres prévoit d’annoncer son intention d’interdire le chalutage dans 41 zones protégées, couvrant 30.000 km2. La moitié des aires marines protégées anglaises sera ainsi interdite au chalutage si le processus aboutit.Mis en lumière dans le film “Ocean” du Britannique David Attenborough, le chalutage de fond est critiqué pour les dommages qu’il engendre sur les habitats marins sensibles (herbiers, coraux, etc.) en raclant le plancher marin.La communauté internationale s’est fixé un objectif de 30% de protection en 2030, contre seulement 8,36% aujourd’hui. La France espère atteindre 10% grâce à des annonces à Nice. Mais “protection” signifie rarement interdiction de la pêche ou d’autres activités, chaque pays décidant du niveau de protection.- Jumeau numérique  -Autre annonce à Nice: la société Mercator, qui surveille l’état de l’océan depuis plus de 20 ans, doit, être transformée en organisation internationale. Elle a créé un “jumeau numérique” de l’océan, qui pourrait aider, par exemple, à la compréhension des cyclones.”Il s’agit d’un outil formidable qui nous permet de mieux comprendre l’Océan, de la pollution à la navigation en passant par les risques qui pèsent sur nos côtes et la biodiversité”, a salué la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen.

Les océans ne doivent pas devenir un “Far West” pour l’exploitation minière, lance l’ONU

La conférence de l’ONU sur les océans s’est ouverte lundi à Nice par des appels à la mobilisation et au multilatéralisme pour éviter le chacun-pour-soi dans les eaux internationales, avec en filigrane une dénonciation de la politique unilatérale du président américain Donald Trump, absent du sommet.Premier à prendre la parole, le président français Emmanuel Macron a appelé à la “mobilisation” pour des “océans” en “ébullition”.Plus de 60 dirigeants mondiaux sont réunis sur la Côte d’Azur, dont beaucoup du Pacifique et d’Amérique latine, pour cette troisième conférence visant à mieux protéger un océan surchauffé, pollué et surpêché.”La première réponse, c’est le multilatéralisme”, a estimé le président français. “Les abysses ne sont pas à vendre, pas plus que le Groenland n’est à vendre, pas plus que l’Antarctique ou la haute mer ne sont à vendre”, a-t-il enchaîné en visant implicitement les déclarations expansionnistes du président américain. Le Français se rendra le 15 juin en visite officielle au Groenland.M. Macron, qui a renouvelé son appel à un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins, a été rejoint par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans ses appels au respect du droit international.”Les grands fonds ne peuvent pas devenir un Far West”, a lancé M. Guterres, alors que Donald Trump prévoit de lancer unilatéralement l’exploitation des galets de nickel et autres métaux critiques dans les eaux internationales du Pacifique.”Nous voyons maintenant planer sur l’océan la menace de l’unilatéralisme. Nous ne pouvons pas permettre qu’il arrive à la mer ce qui est arrivé au commerce international”, a abondé le président brésilien Lula, en appelant à des “actes clairs” de l’Autorité internationale des fonds marins, pour mettre fin à cette “course prédatrice” aux métaux critiques.- “C’est gagné” pour la haute mer -Sur le traité sur la haute mer, autre sujet brûlant du sommet, M. Macron a affirmé qu’il “serait bien mis en oeuvre”. “C’est donc gagné!”, a affirmé le président.Selon lui, 50 pays ont déposé leur ratification à ce jour, et “quinze pays se sont formellement engagés à les rejoindre”. L’Elysée, sans donner de listes de pays, a précisé que ce serait le cas d’ici la fin de l’année.Le traité vise à mieux protéger la vie marine dans les eaux internationales (au-delà de 200 milles marins – 370 km – des côtes). Signé en 2023, il pourra entrer en vigueur 120 jours après la 60e ratification. La France espérait franchir ces 60 ratifications à Nice mais a dû renoncé à ce calendrier symbolique.Plusieurs pays pourraient profiter du sommet pour annoncer la création de nouvelles aires marines protégées ou des interdictions de certaines pratiques de pêche, comme le chalut de fond.La France a annoncé samedi une limitation du chalut de fond dans ses aires marines protégées (AMP), sans toutefois convaincre les ONG, qui soulignent que cela ne concerne que 4% des eaux métropolitaines, soit 15.000 km2.Lundi, Londres prévoit d’annoncer son intention d’interdire le chalutage dans 41 zones protégées, couvrant 30.000 km2. La moitié des aires marines protégées anglaises sera ainsi interdite au chalutage si le processus aboutit.Mis en lumière dans le film “Ocean” du Britannique David Attenborough, le chalutage de fond est critiqué pour les dommages qu’il engendre sur les habitats marins sensibles (herbiers, coraux, etc.) en raclant le plancher marin.La communauté internationale s’est fixé un objectif de 30% de protection en 2030, contre seulement 8,36% aujourd’hui. La France espère atteindre 10% grâce à des annonces à Nice. Mais “protection” signifie rarement interdiction de la pêche ou d’autres activités, chaque pays décidant du niveau de protection.- Jumeau numérique  -Autre annonce à Nice: la société Mercator, qui surveille l’état de l’océan depuis plus de 20 ans, doit, être transformée en organisation internationale. Elle a créé un “jumeau numérique” de l’océan, qui pourrait aider, par exemple, à la compréhension des cyclones.”Il s’agit d’un outil formidable qui nous permet de mieux comprendre l’Océan, de la pollution à la navigation en passant par les risques qui pèsent sur nos côtes et la biodiversité”, a salué la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen.

Bateau pour Gaza intercepté: la gauche française dénonce le “silence” des dirigeants européens

Plusieurs responsables de la gauche française ont dénoncé lundi le “silence” des dirigeants européens dont Emmanuel Macron après l’interception dans la nuit par les autorités israéliennes du bateau Madleen qui tentait de rallier Gaza.”Ce que vient de faire le gouvernement israélien est illégal au regard du droit international à plusieurs égards. D’abord parce qu’ils ont été arrêtés en eaux internationales (…) Ensuite, parce que ma collègue Rima Hassan bénéficie de l’immunité parlementaire”, a développé l’eurodéputée La France insoumise Manon Aubry sur BFMTV et RMC.Le voilier avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais dont l’activiste Greta Thunberg et l’eurodéputée Insoumise Rima Hassan, a été dérouté dans la nuit de dimanche à lundi par les autorités israéliennes, qui ont invité ses passagers à “retourner dans leurs pays”.”Toutes les communications ont été coupées”, a noté Manon Aubry, affirmant n’avoir eu aucun contact avec sa collègue parlementaire depuis le milieu de la nuit.Elle a appelé le président français Emmanuel Macron, la présidente du Parlement européen Roberta Metsola et celle de la Commission européenne Ursula von der Leyen à passer à “l’action” pour “demander la libération la plus rapide possible de l’équipage de la Flottille de la liberté, faute de quoi ils auront aussi à rendre des comptes de leur complicité”. Elle a également fustigé “le silence complice et lâche de ceux qui ne font rien face à ce génocide, face à cette arrestation illégale”.LFI a appelé à une manifestation à Paris lundi à 18H00, place de la République, pour demander la “libération” de l’équipage et la poursuite de la mission humanitaire.”Même sans images et en brouillant Internet, le monde entier regarde ce que le suprémaciste Netanyahu fait à l’équipage en toute illégalité”, a pour sa part réagi sur X Mathilde Panot, la cheffe des députés Insoumis à l’Assemblée nationale, tout en interpellant Emmanuel Macron et le Premier ministre François Bayrou. Autre voix de la gauche française à s’exprimer, la patronne des Ecologistes Marine Tondelier a appelé à “une mobilisation populaire internationale” pour “amener les États à s’engager pour leur protection et leur libération”.”L’équipage a atteint son but. Il doit maintenant faire l’objet d’un soutien des états européens. Le silence des gouvernements serait une faute”, a réagi pour sa part le patron du Parti socialiste Olivier Faure sur X.”Le gouvernement israélien ajoute l’indignité à l’inhumanité”, a ajouté le chef du Parti communiste Fabien Roussel.Le ministère israélien des Affaires étrangères a assuré que le voilier faisait route “en toute sécurité vers les côtes d’Israël”, publiant des images montrant une distribution de sandwiches et d’eau aux passagers du bateau, équipés de gilets de sauvetage.

Une vague de nouvelles protections attendues à Nice pour les océans

Le sommet mondial sur les océans s’ouvre lundi à Nice, en France, avec des appels à interdire le chalutage de fond et à renforcer la protection des aires marines protégées dans le monde.Décrite comme un sommet de “mobilisation”, la conférence va permettre d'”augmenter le niveau de protection des eaux mondiales”, a annoncé dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Une vague de nouveaux engagements des États devrait déferler sur la Côte d’Azur où 63 chefs d’État et de gouvernement sont attendus, dont de nombreux dirigeants du Pacifique et d’Amérique latine.”On n’a jamais rassemblé dans l’histoire de l’humanité autant de monde pour les océans”, a souligné dimanche le président français Emmanuel Macron.Cette semaine, les îles Samoa ont ouvert la voie en créant neuf nouveaux parcs marins interdits à la pêche, couvrant 30% de leurs eaux nationales, sur 36.000 kilomètres carrés.Pays hôte, la France a annoncé dès samedi, par la voix d’Emmanuel Macron, une limitation du chalut de fond dans ses aires marines protégées (AMP) pour protéger les fonds marins, sans toutefois parvenir à convaincre les ONG, qui ont critiqué le “manque d’ambition” de ces annonces.Lundi, le gouvernement britannique doit également annoncer son intention d’interdire le chalutage dans 41 zones protégées, couvrant une superficie de 30.000 km2. La moitié des AMP anglaises sera ainsi interdite au chalutage si le processus arrive à son terme.Mis en lumière dans le film “Ocean” du Britannique David Attenborough, le chalutage de fond est critiqué pour son impact carbone et les dommages qu’il engendre sur les habitats marins sensibles (herbiers, coraux, etc.).D’autres pays devraient également profiter du sommet de Nice pour annoncer la création de nouvelles aires marines protégées dans leurs eaux nationales.La communauté internationale s’est fixé un objectif de 30% de protection en 2030 (objectif “30X30”). Seulement 8,36% des océans sont protégés à ce jour, et, au rythme actuel, cet objectif ne sera pas atteint avant 2107, selon .Les annonces attendues à Nice devraient permettre de dépasser 10% de protection au niveau mondial, selon le cabinet de Mme Pannier-Runacher.- “Transformer les paroles en actions”-“Un nombre historique de chefs d’État participent aux négociations sur les océans. Il faut que tous les pays agissent”, a enjoint dans un communiqué Enric Sala, directeur du projet Pristine Seas à la National Geographic, en appelant à “transformer les paroles en actions audacieuses et ambitieuses”.Autre sujet brûlant: la ratification du traité sur la haute mer doit donner lieu à un événement spécial lundi soir.De nouvelles ratifications pourraient être officialisées pour ce traité destiné à protéger les eaux internationales, aujourd’hui ratifié par 31 pays et l’Union européenne.La France, qui espérait franchir les 60 ratifications à Nice pour l’entrée en vigueur du traité, a dû revoir ses ambitions à la baisse.Dimanche, M. Macron a cependant promis une entrée en vigueur d’ici à la prochaine assemblée générale des Nations Unies, prévue en septembre.La première journée de la conférence sera également ponctuée d’annonces scientifiques, avec le lancement de l’Ipos, une plateforme conçue pour conseiller les États sur leurs engagements liés au développement durable de l’océan.La société Mercator, qui surveille l’état de l’océan depuis plus de 20 ans, doit, elle, être transformée en organisation internationale, à l’occasion de la signature d’un traité.”C’est un fait majeur. L’océan sera à la table des discussions” internationales, a salué son directeur général Pierre Bahurel, alors qu’il n’existe pas d’organisation internationale spécifiquement dédiée aux océans.Mercator Å“uvre notamment à concevoir un “jumeau numérique” de l’océan, qui pourrait aider en particulier pour la compréhension des cyclones.Enfin une coalition spatiale pour l’océan (Space4Ocean) devrait voir le jour afin de renforcer des efforts de préservation et de conservation des océans.

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