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Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump

Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.

Macron au Groenland pour exprimer la “solidarité européenne” face aux visées de Trump

Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d’annexer le Groenland et exprimé la “solidarité européenne” pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l’île arctique.M. Macron est le premier chef d’Etat étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d’annexion de Donald Trump.Premier président français à se rendre dans le territoire arctique, M. Macron est arrivé vers 11H20 locales (12H20 GMT) à Nuuk où des dizaines de Groenlandais l’attendaient à sa descente d’avion en agitant des drapeaux du Groenland et déroulant un drapeau de l’Union européenne.”Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l’Union européenne pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l’urgence climatique, de l’éducation”, a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s’emparer du territoire autonome, estimant que “ce n’est pas ce qui se fait entre alliés”.Le président américain, invoquant des raisons de “sécurité internationale”, ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde, riche en métaux rares, par tous les moyens, y compris militaires s’il le faut.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les dirigeants danois et groenlandais à bord d’une frégate danoise. Avant ce déplacement du président français, la Première ministre danoise s’était félicitée de ce “témoignage concret de l’unité européenne”.- “Pas du bon travail” -Un accueil qui tranche avec celui réservé au vice-président américain JD Vance le 28 mars. Ce dernier avait dû se cantonner à la base militaire américaine de Pituffik, sur la côte nord-ouest du Groenland, face au tollé suscité par sa venue.La population – 57.000 habitants -, majoritairement inuite, rejette toute perspective de devenir américaine. Le Danemark martèle aussi que le Groenland “n’est pas à vendre”.JD Vance avait accusé lors de sa visite le Danemark de n’avoir “pas fait du bon travail pour le peuple du Groenland”, notamment en matière économique, et “pas bien assuré sa sécurité”.La base de Pituffik, qui se situe sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, constitue un maillon crucial de la défense antimissile américaine.L’Arctique devient aussi un enjeu de sécurité dans la course aux terres rares et aux nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.Face aux visées de tous bords, le Danemark a annoncé qu’il allait consacrer deux milliards d’euros au renforcement de la sécurité dans l’Arctique.L’Otan va de son côté installer un Centre de commandement et de contrôle des opérations aériennes (Caoc) en Norvège, au-dessus du cercle polaire, alors que la Russie cherche à conforter sa puissance militaire dans la région.- Mont Nunatarsuaq -Quelques jours avant la visite présidentielle, deux bâtiments de la marine française ont longé le Groenland en direction du grand nord afin de se familiariser avec les opérations en zone arctique.Emmanuel Macron s’est rendu compte par lui-même de l’impact grandissant du réchauffement climatique sur un glacier du mont Nunatarsuaq, à une trentaine de kilomètres de Nuuk.Depuis l’hélicoptère, une mer de glace fissurée et fondant à perte de vue. Il a ensuite parcouru une étendue de roche dénudée et grise remplaçant la glace, une vision qui affecte les communautés locales, lui a expliqué le Premier ministre groenlandais.Avec une superficie de 9.000 kilomètres carrés, le système de fjords de Nuuk (sud-ouest) est l’un des plus grands au monde.La glace a fondu 17 fois plus vite que la moyenne historique entre le 15 et le 21 mai au Groenland, résultat d’une vague de chaleur record.La France entend “réinvestir massivement dans les connaissances de ces écosystèmes”, dans la tradition de l’explorateur Paul-Emile Victor, qui effectua de multiples expéditions sur l’île, souligne l’Elysée. Les autorités groenlandaises ont récemment classé son refuge, le “camp de base des Expéditions polaires françaises” construit en 1950 dans la baie de Quervain (nord), comme bâtiment historique.Contrairement au Danemark, le Groenland ne fait pas partie de l’Union européenne mais est inscrit sur la liste des territoires d’Outre-mer associés à l’UE. “Ce sera l’occasion d’évoquer la meilleure architecture possible, la meilleure place possible ou le meilleur schéma de coopération possible entre l’Union européenne et le Groenland”, relève la présidence française.

Gaza: départ d’une marche citoyenne Paris-Bruxelles pour dire “l’Europe doit agir!”

Une dizaine de marcheurs issus de la société civile, dont la comédienne française Corinne Masiero, se sont élancés dimanche depuis Paris derrière la banderole “Gaza: stop génocide, l’Europe doit agir!” pour rallier Bruxelles et exiger des autorités européennes des sanctions contre Israël.   “Nous voulons faire entendre la voix de la société civile pour rappeler à l’Union européenne ses devoirs”, notamment celui de “défendre la démocratie et l’état de droit” et de “faire respecter les décisions des cours internationales”, a résumé auprès de l’AFP Nathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’Homme. L’organisation est co-organistatrice de l’initiative, lancée avant l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, aux côtés notamment de la CGT et de la Fédération internationale pour les droits humains.L’idée est qu’ainsi “peut-être s’enclenche la fin de l’impunité pour Israël” en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, ravagée par plus de 20 mois de guerre déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, ajoute Mme Tehio. Les marcheurs espèrent qu’une délégation sera reçue à Bruxelles le 23 juin, date à laquelle doit se tenir un conseil européen des ministres des Affaires étrangères “où justement la question de la suspension de l’accord avec Israël peut être décidée”, selon elle. “Ce n’est pas vrai qu’on ne peut rien faire quand on est citoyen, citoyenne lambda comme moi. On peut ouvrir sa gueule, dire non, stop, et (…) dire aussi à l’Europe: + allez-y, faites respecter le droit+”, a pour sa part commenté Corinne Masiero avant le départ, entourée de dizaines de personnes venus les encourager. D’autres personnalités du monde artistique ont apporté leur soutien, ainsi que des ONG. Jean-François Corty, président de Médecins du Monde, a ainsi déploré que “la faim, la soif soient instrumentalisées comme une arme de guerre” en “rupture totale avec le droit international humanitaire”.”Tout est su sur Gaza, tout a été dit, mais rien ne change. Et ce dont nous avons besoin aujourd’hui”, c’est que “les Etats européens passent à l’action”, a commenté la présidente de MSF France, Isabelle Defourny. “Nos équipes (à Gaza, ndlr) ont reçu des dizaines et des dizaines de personnes blessées par balles, certaines arrivant mortes à l’hôpital alors qu’elles allaient chercher un peu de nourriture.” “Ce qui se dit, c’est que l’on peut obtenir un sac de farine” et “revenir avec un linceul de ces distributions, c’est l’horreur absolue”. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza et intensifié ses opérations militaires le 17 mai dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de l’ensemble du petit territoire et anéantir le Hamas.

Malgré sa victoire, Faure ne parvient pas à réconcilier le PS sur sa relation à LFI

Olivier Faure, réélu d’une très courte tête au poste de premier secrétaire, a échoué à réunifier le Parti socialiste lors de son 81e congrès à Nancy, qui a de nouveau acté de profondes divergences sur son rapport à La France insoumise et la stratégie pour la présidentielle.Sur la scène du Palais des congrès, la photo était pourtant belle: Olivier Faure, élu pour la 4e fois avec 51,15%, côtoie, rose à la main, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, qui a échoué pour la deuxième fois à prendre le parti. A ses côtés également, le troisième homme, le chef des députés socialistes Boris Vallaud, qui a tenté de se poser en rassembleur. Même si le parti a évité le psychodrame du précédent congrès de Marseille, où M. Mayer-Rossignol et M. Faure s’étaient écharpés pendant des jours, celui de Nancy a échoué à ramener la cohésion.   Dans la matinée, Nicolas Mayer-Rossignol a annoncé qu’il ne ferait pas la “synthèse” tant attendue avec la direction, qu’il a accusée de “prendre la responsabilité de diviser” le parti.En cause, une nouvelle fois, le rapport du PS avec La France insoumise.  Les deux courants étaient pourtant proches d’un accord, mais le camp du maire de Rouen a voulu avoir une assurance écrite actant qu’il n’y aurait “pas d’accord national et programmatique” avec LFI en cas de législatives. Ce qu’Olivier Faure a refusé. “Je ne mettrai jamais un signe équivalent entre l’extrême droite et La France insoumise”, a justifié le député Arthur Delaporte, proche du premier secrétaire. En cas de dissolution, “vous faites quoi pour les circonscriptions avec un risque RN? Et si les Verts et les communistes choisissent de partir avec LFI?”Dans son discours de clôture, le patron des socialistes a déploré que ses adversaires aient voulu faire du congrès “un référendum pour ou contre La France insoumise”. Selon lui, cela “témoigne de la domination psychologique” de la gauche radicale sur eux.  “Vous ne pourriez pas vous disputer à propos d’autres sujets que LFI ou moi?”, avait ironisé, la veille, Jean-Luc Mélenchon.Nicolas Mayer-Rossignol réclame, lui, la rupture totale avec le mouvement mélenchoniste, disant préférer “perdre des élections” plutôt que “son âme”.Et le député Jérôme Guedj a accusé Jean-Luc Mélenchon, dont il fut un proche, d’être devenu “un salopard antisémite”. De quoi provoquer la colère du tribun insoumis et du coordinateur de LFI Manuel Bompard, qui ont exigé des excuses publiques du Parti socialiste. “Rompez avec LFI” a aussi exhorté sur France inter l’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui a quitté le PS en 2022 et s’est récemment allié à François Rebsamen, également ex-ministre de François Hollande, pour Å“uvrer à un rassemblement de la gauche sociale-démocrate en vue de 2027.- Avec Boris Vallaud ? -“Un grand parti socialiste ne s’abaisse pas à la polémique permanente avec la gauche (…), un grand parti socialiste parle à toute la gauche, à tous ses électeurs, sans opérer de tri”, a répliqué Olivier Faure, refusant de rejouer le jeu des formations irréconciliables. Celui qui avait été l’un des artisans des alliances de gauche Nupes (en 2022) et du Nouveau Front populaire (en 2024) avec La France insoumise, a cependant rappelé qu’il n’y aurait “pas d’accord national” avec LFI aux élections municipales.Pour la présidentielle, a-t-il martelé, il souhaite une candidature unique “de Ruffin à Glucksmann, d’Autain à Tondelier, des socialistes aux écologistes ou aux communistes”.Encore un point de rupture avec Nicolas Mayer-Rossignol, qui plaide plutôt pour “une affirmation socialiste”. Ces tensions internes, récurrentes au PS, ne semblent cependant pas inquiéter outre mesure les militants. Théo Roussel, 28 ans, originaire des Yvelines, relativise: le PS “a toujours été divisé entre son aile droite et son aile gauche”. “On avait prédit un congrès de vaisselle cassée et ce n’est pas le cas”, a estimé pour sa part Nathan Ball, 25 ans, venu de Moselle: “l’envie d’avancer tous ensemble est quand même présente”.Pour la stratégie à adopter en vue de la présidentielle, le premier secrétaire peut cependant compter sur le soutien de Boris Vallaud, avec qui les négociations continuent, pour bâtir “un pacte de gouvernance”. Olivier Faure lui a encore tendu la main en promettant de reprendre notamment son concept de “démarchandisation” de la société.Et il a indiqué laisser la porte de la direction “ouverte”, au courant de Nicolas Mayer-Rossignol. A condition de respecter “le fait majoritaire” et “la ligne stratégique qui a été adoptée par ce congrès”. 

Orages: deux morts en France depuis vendredi, six départements de l’est en vigilance orange

Les orages qui ont touché l’Hexagone vendredi et samedi ont fait deux morts et six départements de l’est sont placés en vigilance orange orage, a averti Météo-France. Une jeune femme blessée vendredi soir à Paris est décédée, a annoncé dimanche le parquet de Paris. Elle passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a touchée à la tête, selon la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Une enquête pour recherche des causes de la mort a été confiée au commissariat des Ve et VIe arrondissements.Le bilan des orages passe donc à deux morts, avec le décès à Grandchamp (Yvelines) d’un homme de 68 ans qui s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse.Six départements sont placés en vigilance orange orage: le Doubs, le Jura, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.Une accalmie est prévue “en soirée”, précise l’agence météorologique.Quinze départements du centre et de l’est avaient déjà été placés en vigilance orange samedi après-midi avant d’être rétrogradés en vigilance jaune par Météo-France dans la nuit de samedi à dimanche. Les orages survenus vendredi et samedi orages ont également privé de courant quelque 22.500 foyers dans l’Hexagone, samedi, dont plus de la moitié en Dordogne.Les orages ont également occasionné localement des dégâts importants sur des parcelles agricoles : dans la commune de Chaumont-le-Bois, en Côte-d’Or, un poulailler industriel “s’est envolé” dans la nuit de samedi à dimanche et des milliers de volailles sont décédées, a déclaré la maire de la commune Anne Bouhelier, au micro d’ICI Bourgogne.Dans ce même département, plusieurs toitures de bâtiments d’habitation se sont envolées ou ont été abîmées, ainsi que celles d’une église et d’une mairie, ont indiqué à l’AFP les pompiers. Aucune victime ni blessé n’est cependant à déplorer. Touchés par la grêle, l’Yonne et les Nièvre ont recensé quelques dégâts mineurs.mli-ngu-sc-jvi/abb/bow

Orages: deux morts en France depuis vendredi, six départements de l’est en vigilance orange

Les orages qui ont touché l’Hexagone vendredi et samedi ont fait deux morts et six départements de l’est sont placés en vigilance orange orage, a averti Météo-France. Une jeune femme blessée vendredi soir à Paris est décédée, a annoncé dimanche le parquet de Paris. Elle passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a touchée à la tête, selon la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Une enquête pour recherche des causes de la mort a été confiée au commissariat des Ve et VIe arrondissements.Le bilan des orages passe donc à deux morts, avec le décès à Grandchamp (Yvelines) d’un homme de 68 ans qui s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse.Six départements sont placés en vigilance orange orage: le Doubs, le Jura, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.Une accalmie est prévue “en soirée”, précise l’agence météorologique.Quinze départements du centre et de l’est avaient déjà été placés en vigilance orange samedi après-midi avant d’être rétrogradés en vigilance jaune par Météo-France dans la nuit de samedi à dimanche. Les orages survenus vendredi et samedi orages ont également privé de courant quelque 22.500 foyers dans l’Hexagone, samedi, dont plus de la moitié en Dordogne.Les orages ont également occasionné localement des dégâts importants sur des parcelles agricoles : dans la commune de Chaumont-le-Bois, en Côte-d’Or, un poulailler industriel “s’est envolé” dans la nuit de samedi à dimanche et des milliers de volailles sont décédées, a déclaré la maire de la commune Anne Bouhelier, au micro d’ICI Bourgogne.Dans ce même département, plusieurs toitures de bâtiments d’habitation se sont envolées ou ont été abîmées, ainsi que celles d’une église et d’une mairie, ont indiqué à l’AFP les pompiers. Aucune victime ni blessé n’est cependant à déplorer. Touchés par la grêle, l’Yonne et les Nièvre ont recensé quelques dégâts mineurs.mli-ngu-sc-jvi/abb/bow

Prix de Diane : victoire de la pouliche française Gezora , championne d’Europe sur 2.100 mètres

La pouliche française Gezora, montée par le Belge Christophe Soumillon, a été sacrée Championne d’Europe sur 2.100 mètres à Chantilly (Oise) grâce à sa facile victoire dans le Prix de Diane, le défi sportif le plus glamour de l’année hippique.Cette 176e édition a opposé, sur un bon terrain devant des milliers de spectateurs, dont de nombreuses femmes chapeautées, douze compétitrices de sang royal dotées de vitesse et de tenue, sur le parcours exigeant de l’hippodrome des Princes de Condé qui s’achève par une ligne droite en montée longue de 600 mètres.Gezora, âgée de trois ans, s’est élancée des stalles prudemment, patientant à l’arrière-garde. Elle a rejoint les premières Mandanaba, Merrily, Better Together et la favorite Shes Perfect à mi-parcours. Puis elle s’est mêlée à la lutte finale dans les 400 derniers mètres pour s’imposer à 50 mètres du but.”Quel pied! A l’entrée de la ligne droite j’étais un peu bloqué en dedans. J’avais dit à Francis (l’entraineur, ndlr) que je ne voulais pas me retrouver bloqué derrière les juments et quand je me suis décalé, elle a bien accéléré”, a raconté Christophe Soumillon, en lançant sa cravache dans la foule à son retour au rond de présentation, au micro d’Equidia. Il signe un troisième succès dans la course après ceux obtenus avec Latice en 2004 et Zarkava en 2008.”Je savais que Gezora avait une première chance. Dans le métier, il ne faut jamais rien lâcher. Il faut se lever tous les matins, travailler dur. J’espère que ça servira d’exemple aux jeunes”, a ajouté le jockey de 44 ans.De son côté, Francis-Henri Graffard, l’entraîneur de la pouliche à la robe baie foncée, ému aux larmes, a avoué être “soulagé” et “ravi pour toute l’équipe”. “Elle a beaucoup progressé aujourd’hui”, s’est-il réjoui.Il signe lui un deuxième sacre dans la course après sa victoire en 2019 avec Channel.La deuxième place est revenue une longueur plus loin à l’Irlandaise Bedtime Story, sous la selle du jockey anglais de 41 ans Ryan-Lee Moore. Elle aussi avait longtemps attendu avant de porter son attaque.La pouliche grise Cankoura, entrainée également par Francis-Henri Graffard, défendant la casaque de l’Aga Khan et montée par Clément Lecoeuvre, a pris la troisième place après une lutte en pleine piste.”Cankoura a eu un parcours en or et a été très courageuse”, a commenté Francis-Henri Graffard.Elle a devancé sa compagne d’écurie Mandanaba, pilotée par Mickaël Barzalona, toujours en bonne place derrière les leaders, qui a rendu les armes à mi-ligne droite. Mandanaba, qui défendait les couleurs de la princesse Zahra Aga Khan, “a eu une course difficile, contrainte de galoper à l’extérieur en raison de sa place dans la corde 11. Ce sont les circonstances de course qui ont fait qu’elle a échoué”, a analysé Françis-Henri Graffard.Parrainée par la marque d’horlogerie suisse Longines, Le Prix de Diane a récompensé l’entourage de la nouvelle princesse de Chantilly en lui versant 571.400 euros sur le million d’allocation total.Quant à la participation de Gezora dans le Prix de l’Arc de Triomphe, le premier dimanche d’octobre, “Je vais voir avec son propriétaire américain Peter Brant. On ne se ferme aucune porte”, a dit Francis-Henri Graffard lors d’une conférence de presse.Le Prix de Diane, qui sert de tremplin au Prix de l’Arc de Triomphe, à Paris Longchamp, ouvre grand les portes du haras à la pouliche Gezora.

Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Légion d’honneur: Sarkozy “prend acte”, rappelle que la CEDH doit encore examiner son recours

L’ancien président Nicolas Sarkozy a “pris acte” dimanche de son exclusion de la Légion d’honneur et rappelle que la Cour  européenne des droits de l’Homme (CEDH) doit encore se prononcer sur son recours dans l’affaire des écoutes, a indiqué son avocat dans une déclaration transmise à l’AFP.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier. Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a affirmé Me Patrice Spinosi, soulignant que si l’ancien chef de l’Etat “a fait valoir des arguments juridiques, c’était au nom de la fonction même de président de la République”.L’ancien chef de l’Etat (2007-2012) a rappelé que son recours devant la CEDH “est toujours pendant”. Il l’avait déposé après sa condamnation, devenue définitive en décembre, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes.”La condamnation de la France (par la CEDH) impliquera la révision de la condamnation pénale prononcée à l’encontre (de Nicolas Sarkozy) en même temps que l’exclusion de l’ordre de la Légion d’Honneur, l’une n’étant que la conséquence de l’autre”, a assuré Patrice Spinosi.”Il n’y a aucune difficulté à être le fils de mon père. Il n’y a que fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”, a réagi son fils Louis Sarkozy sur France Inter. Il a affirmé que cette distinction lui avait été remise par Jacques Chirac notamment pour son rôle dans la prise d’otage de 1993 dans une école maternelle de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) dont il était maire.Nicolas Sarkozy, également exclu de l’ordre national du Mérite, est le deuxième chef de l’Etat français privé de la Légion d’honneur après le maréchal Pétain, à qui elle avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, s’est emportée la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), prenant “acte”, elle aussi, de cette décision “automatique qui fait partie du code de la Légion d’Honneur”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré sur franceinfo le nouveau secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Dans le camp macroniste, le ton était à la prudence.”Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a réagi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot au Grand Jury RTL/Le Figaro/Public Sénat/M6. A gauche, le député écologiste Benjamin Lucas s’est félicité de la décision, appelant sur X à ce que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction et trahi le serment sacré qui lie le peuple à ses élus, celui de la probité”.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré sur BFMTV le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard.A l’extrême droite, Eric Zemmour a dit sur France 3 ne pas “souhaiter qu’une humiliation soit rajoutée à sa peine”. Â