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‘Never been this bad’: Jamaica surveys ruins in hurricane’s wake

A demolished church, roofs blown off homes, shattered windows and debris-strewn, impassable roads: Hurricane Melissa dealt a direct hit to Jamaica’s southwestern coastal communities that face a long haul picking up the pieces.”It has been devastating,” officer Warrell Nicholson told AFP by phone from the Black River police station, a building that was damaged but …

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Les économies sur les allocations familiales financeront le nouveau congé de naissance

Le rabot prévu sur les allocations familiales – soit le décalage de 14 à 18 ans de la majoration des allocations – permettra de financer le nouveau “congé de naissance” inscrit dans le projet de budget de la Sécu, a indiqué mercredi la ministre de la Santé.Ce “congé de naissance supplémentaire” de deux mois par parent, rémunéré à 70% du salaire net le premier mois et 60% le deuxième mois, est une mesure “autofinancée, dans le cadre du sérieux budgétaire qui a été proposé” dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, a indiqué la ministre de la Santé Stéphanie Rist, interrogée par la commission des Affaires sociales du Sénat dans le cadre de l’examen des textes budgétaires.Cette mesure n’induit pas de déficit supplémentaire pour la Sécu, car elle sera financée par le décalage de la majoration des allocations familiales des 14 ans aux 18 ans de l’enfant (toujours versées à partir du 2e enfant, ndlr), a-t-elle dit.Selon le journal Le Parisien, ce décalage de la majoration permet à la branche famille d’économiser 200 millions d’euros.Ce décalage intervient “en raison d’études, notamment de la Drees (Direction statistique des ministères sociaux), mais pas que, qui montrent que le coût d’un enfant est vraiment sensiblement plus important quand il arrive à 18 ans plutôt qu’à 14 ans. Ce qui n’était pas vrai il y a des années” a encore justifié Stéphanie Rist, estimant que l’aide arrivera ainsi au moment où elle est “la plus efficace”.S’agissant de la nouvelle taxe exceptionnelle sur les complémentaires santé, initialement prévue à 2,05% et pourrait grimper à 2,25% – soit 1,1 milliard d’euros – pour financer la suspension de la réforme des retraites, la ministre a invoqué la nécessité d’un “effort partagé” entre tous les acteurs de la Sécurité sociale.Elle annoncé le lancement d’une mission “avec deux personnalités qualifiées dans les jours qui viennent” pour travailler sur les liens entre Assurance maladie et complémentaire santé “pour faire évoluer notre modèle de financement”.Mme Rist a également défendu fermement le doublement des franchises médicales payées par les patients, qu’elle préfère appeler “forfaits de responsabilité”.”Ce n’est pas de la culpabilisation, ce n’est pas de la stigmatisation”, a-t-elle indiqué, mais il y a “15.000, 16.000 personnes qui voient 25 médecins généralistes dans l’année”, a-t-elle indiqué.Par ailleurs, “18 millions de nos concitoyens (ndlr les mineurs, les femmes enceintes, les bénéficiaires de la complémentaire solidaire) ne paient pas ces franchises” et ne seront pas donc pas concernés, a-t-elle indiqué. Mme Rist a enfin précisé que les “efforts collectifs” faits dans le budget de la Sécu allaient notamment permettre de financer les maisons France Santé annoncées par Sébastien Lecornu à son arrivée à Matignon, et dont les missions sont encore très floues. “Dans les prochains jours, le Premier ministre va avoir l’occasion de préciser sa vision” sur ces maisons “qui seront un vrai levier d’accès aux soins”, a-t-elle dit.   

Paramilitary chief vows united Sudan as his forces are accused of mass killings

The head of the Rapid Support Forces paramilitaries vowed on Wednesday Sudan would be unified by “peace or through war” and expressed sympathy after reports of mass killings by his group in the newly captured El-Fasher.The RSF took the city, the last army holdout in the vast Darfur region of western Sudan, after more than …

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Caribbean reels from ‘unprecedented’ hurricane destruction

Cubans waded through flooded, debris-strewn streets Wednesday as Hurricane Melissa blasted across the Caribbean, leaving 30 dead or missing in Haiti and devastating swaths of Jamaica.Headed for the Bahamas and Bermuda as a weakened but still threatening storm, Melissa left behind “unprecedented” devastation in Jamaica, according to a UN official, and untold misery to Cuba.”It …

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Fraude bancaire: le Parlement entérine la création d’un fichier centralisé des “IBAN” frauduleux

Le Parlement a entériné mercredi la création d’un fichier national des numéros de compte bancaire frauduleux, principale mesure d’une proposition de loi macroniste.Le texte du député Renaissance Daniel Labaronne, déjà adopté fin mars à l’Assemblée nationale, a été approuvé à l’identique par le Sénat, permettant d’envisager sa promulgation rapide.Il prévoit la création de ce fichier des “IBAN” frauduleux, baptisé fichier national des comptes signalés pour risque de fraude (FNC-RF). Géré par la Banque de France, il constituera un outil de de partage d’information pour lutter contre la fraude.Ce registre “permettra de bloquer plus vite les virements suspects et de renforcer la coopération entre acteurs publics et privés”, a salué la ministre déléguée au Numérique Anne Le Hénanff.En 2023, la fraude aux moyens de paiement a engendré un préjudice estimé à 1,2 milliard d’euros par l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP).La proposition de loi “visant à renforcer la lutte contre la fraude bancaire” prévoit également de lutter plus efficacement contre ces dernières, en confortant le cadre juridique du Fichier national des chèques irréguliers (FNCI), et en prévoyant que les banquiers puissent comme les commerçants accéder à ce fichier lorsqu’un client veut encaisser un chèque.L’adoption de ce texte s’inscrit dans une période où le Sénat est saisi de plusieurs initiatives sur la fraude: un projet de loi gouvernemental contre les fraudes sociales et fiscales sera examiné à partir du 12 novembre en première lecture. Et dès le 5 novembre, un texte de la sénatrice centriste Nathalie Goulet portant plusieurs mesures de lutte contre le blanchiment et la délinquance financière, fruit d’une commission d’enquête parlementaire, sera également débattu.

Mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah: les Bulgares se présentent comme de “simples exécutants”

Trois Bulgares jugés dans l’affaire des “mains rouges” taguées en mai 2024 sur le Mémorial de la Shoah, sur fond de soupçons d’ingérence étrangère, se sont présentés mercredi comme de simples exécutants guidés par l’appât du gain, rejetant toute motivation idéologique.Cette affaire est la première jugée d’une série de tentatives de déstabilisation visant à “semer le trouble” et “créer des fractures” dans la population française, avait affirmé en septembre la procureure de Paris, Laure Beccuau.Dans le box des prévenus du tribunal correctionnel de Paris, devant lequel le procès s’est ouvert mercredi après-midi, un quatrième siège n’est pas occupé.L’absent, Mircho Angelov, visé par un mandat d’arrêt, est pourtant bien jugé. Et ses trois compagnons d’infortune, qui comparaissent détenus, n’hésitent pas à charger celui qu’ils présentent comme le “leader” de cette entreprise nocturne au cours de laquelle plus de 500 tags ont été dénombrés, 35 sur le seul Mémorial de la Shoah.”Je n’avais absolument aucune idée de l’endroit où nous nous trouvions. C’est Angelov qui repérait les lieux, il me disait, +ici+ ou +là+”, explique le premier, Georgi Filipov, qui jure ne pas s’être aperçu qu’il taguait le “Mur des Justes” du Mémorial, malgré les étoiles de David et les listes de noms – “si j’avais eu le temps de le parcourir des yeux, j’aurais peut-être pris le temps de prendre une autre décision”.Pourquoi avoir accepté de se rendre en France depuis la Bulgarie, via la Belgique? “Pour des raisons d’argent”, assure-t-il, 1.000 euros en sus des frais de séjour.Pourquoi des mains rouges? “Angelov m’a parlé d’un projet pour mettre fin à la guerre Israël contre Palestine”, “la main gauche serait le symbole des victimes enfants: c’était son idée”. En tout cas pas un symbole pouvant être lié au lynchage de soldats israéliens à Ramallah, en Cisjordanie, en 2000, tel que le soutient le parquet. Pourquoi l’avoir recruté, lui, le militant nationaliste qui arbore sur son torse le tatouage d’une croix gammée et dont plusieurs photos sur les réseaux sociaux le montrent tantôt faire un salut nazi, tantôt porter un t-shirt à l’effigie d’Hitler barré de la mention “He was right” – comprendre “Il avait raison”?”Même si ça peut paraître bizarre, ça n’a rien à voir”, commence par répondre Georgi Filipov. Avant de “supposer” malgré tout qu’il n’a “pas été choisi de manière aléatoire”. “Angelov, ses contacts russes, ont dû étudier ma situation, réfléchir sur moi”, concède-t-il. Selon lui, à tort: “Dans le passé, j’ai fait des mauvais choix”, il a quitté son mouvement politique, a déjà “effacé quatre tatouages”, lesquels, d’ailleurs, “n’ont jamais visé le peuple juif”, avance-t-il.- “Ombre de la Russie” -Cette piste russe a quoi qu’il en soit été mise en évidence par l’information judiciaire, qui a relevé “l’hypothèse que cette action était susceptible de correspondre à une action de déstabilisation de la France orchestrée par les services de renseignement” moscovites.D’autant que le service Viginum, chargé de la lutte contre les ingérences numériques étrangères, avait observé “une instrumentalisation” de cette affaire sur X “par des acteurs liés à la Russie”.Ce dossier s’inscrit dans d’autres affaires liées à des ingérences étrangères: étoiles de David taguées en région parisienne; têtes de cochon déposées devant plusieurs mosquées; ou cercueils déposés au pied de la tour Eiffel… pour laquelle Georgi Filipov a d’ailleurs été “mis en cause”, mais en l’état pas mis en examen.Avant l’ouverture des débats, son avocat, Me Martin Vettes, avait fait observer que “l’ombre de la Russie plane sur cette salle d’audience”, pour mieux renvoyer les prévenus à de “simples exécutants qui n’avaient même pas conscience d’agir indirectement pour les intérêts” de Moscou. Le directeur du Mémorial, Jacques Fredj, avait pour sa part rappelé qu’il s’agissait du “premier acte antisémite” que l’institution avait à déplorer depuis sa création en 1956.Deux des Bulgares dans le box ainsi que l’absent Mircho Angelov sont poursuivis pour dégradations en réunion et en raison de la prétendue appartenance à une race, ethnie ou religion, ainsi que pour association de malfaiteurs. Le quatrième prévenu, soupçonné d’avoir effectué les réservations d’hébergement et de transports des auteurs principaux, est mis en cause pour complicité dans les dégradations et association de malfaiteurs. Tous encourent sept ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende. Le procès doit se tenir jusqu’à vendredi. 

Jean Castex à la tête de la SNCF pour un mandat de 4 ans

L’ex-Premier ministre Jean Castex a été nommé mercredi PDG du groupe ferroviaire public français SNCF pour un mandat de quatre ans.Abandonnant sa casquette de PDG de la RATP où il avait été nommé en 2022 et reconduit en octobre 2024, M. Castex a immédiatement exprimé sa “fierté” de rejoindre cette “grande entreprise publique dont les missions sont au coeur de la vie quotidienne des citoyens”.Sa nomination a été annoncée par un communiqué de la SNCF à l’issue d’un conseil d’administration et après l’adoption en conseil des ministres le même jour d’un décret portant nomination.Le nouveau patron des cheminots, âgé de 60 ans, y fait part de sa “détermination” pour assurer la réussite de la SNCF et de ses filiales Rail Logistics Europe, Keolis et Geodis.Parmi les défis qu’il devra relever, il cite en premier “l’amélioration permanente du service rendu aux voyageurs”, puis “la transformation nécessaire pour gagner dans la concurrence”, “la montée en puissance de la régénération et enfin “la modernisation du réseau ferré comme son adaptation face au changement climatique”.Tout en plaçant “la poursuite de la transformation de la SNCF dans un contexte d’ouverture à la concurrence” comme première priorité de son mandat, le ministre des Transports Philippe Tabarot a aussi qualifié ses futurs chantiers de “stratégiques”, alors que “la demande de voyages en train n’a jamais été aussi forte chez les Français”.M. Castex a donné “rendez-vous aux cheminots” qu’il entend “rencontrer très vite” et leur dire “qu’il sera à leur écoute et engagé à leurs côtés”.Il salue le travail de son prédécesseur Jean-Pierre Farandou, nouveau ministre du Travail, dont le mandat à la tête de la SNCF “a permis la mise en oeuvre de la réforme +pour un nouveau pacte ferroviaire+, le rétablissement des finances du groupe, un dialogue social soutenu et un engagement sans faille pour porter les besoins cruciaux de financements supplémentaires pour le réseau ferré”.- conflits d’intérêt -Dans une interview publiée par le Monde mercredi, M. Castex précise sa méthode de travail: “un dialogue social exigeant et de qualité et une présence permanente sur le terrain”. “Je n’en connais pas d’autre”, dit l’ancien patron de la RATP, crédité d’avoir réussi sans heurts à organiser les déplacements massifs en transports en commun dans toute l’Ile-de-France durant la période des Jeux Olympiques à l’été 2024.Sur le sujet du traitement de ses éventuels conflits d’intérêt  -la RATP qu’il connait de l’intérieur étant concurrente de la SNCF dans beaucoup d’appels d’offres d’ouverture à la concurrence de gestion de réseaux de transports locaux- M. Castex a rappelé ses propositions “de stricte étanchéité”.”Déport complet sur tous les dossiers, qui sont relativement peu nombreux, où les deux entreprises ont présenté des offres concurrentes, et déport complet également pendant les trois ans à venir pour les marchés où la RATP est sortante, si la SNCF ou sa filiale Keolis décide de présenter des offres”, a-t-il expliqué.Avec la réputation d’un haut fonctionnaire pragmatique et habile à la concertation, M. Castex avait été chargé en avril 2020 par Emmanuel Macron de mettre en oeuvre le premier déconfinement de la crise sanitaire, puis nommé dans la foulée à Matignon en juillet 2020 jusqu’en 2022.Cet “amoureux des trains” autoproclamé qui a relancé les trains de nuit lorsqu’il était à Matignon et a essayé, sans vraiment y parvenir, de sauver le fret en déshérence depuis plus de 30 ans, a ensuite pris les rênes de la RATP.Il avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019, mais sa candidature avait alors été écartée au profit de celle de M. Farandou.Dans un communiqué saluant la nomination de M. Castex, le GART (groupement des autorités de transport), reprenant une expression utilisée par l’ancien Premier ministre, estime que “la mère des batailles” sera “l’état du réseau”. Il rappelle que le besoin d’investissement supplémentaire a été chiffré à 1,5 milliard d’euros par an par la Conférence Ambition France Transports réunie sous le gouvernement Bayrou.

Budget: entre la “surenchère fiscale” et les attentes de la gauche, Lecornu sur un chemin toujours plus étroit

Après l’adoption à l’Assemblée nationale de taxes visant les grandes entreprises, le gouvernement et la coalition gouvernementale s’alarment d’une “surenchère fiscale”, rendant le chemin de crête de Sébastien Lecornu toujours plus étroit face aux demandes de “justice fiscale” de la gauche. “La justice fiscale a laissé place à la surenchère fiscale”, a mis en garde mercredi le ministre de l’Économie Roland Lescure. Le Premier ministre s’est lui inquiété devant les sénateurs d’une déconnexion entre le débat fiscal et “la question économique générale et globale”.Dans leur ligne de mire, le vote mardi par une alliance de la gauche et du RN d’un “impôt universel” sur les multinationales. Cette mesure, qui vise à taxer les bénéfices des multinationales proportionnellement à leur activité réalisée en France et lutter contre l’évasion et l’optimisation fiscale, pourrait rapporter 26 milliards d’euros au budget de l’État, selon ses défenseurs.- “Pas honteux” -Pointée du doigt par la droite pour son soutien à la mesure, Marine Le Pen s’est défendue devant l’Association des journalistes parlementaires.”On voit bien qu’il ne s’agit pas là de taxer, il s’agit juste de faire respecter la loi. Et puis accessoirement l’éthique et la morale”, a expliqué Mme Le Pen, estimant de manière générale que “pour l’instant, ce qui a été voté” à l’Assemblée dans le cadre de l’examen du budget de l’État n’est “pas honteux, contrairement aux hurlements du gouvernement”.Pour Roland Lescure, la mesure est “concrètement inopérante et inapplicable”, et “incompatible avec les 125 conventions bilatérales signées par la France”.Mercredi matin, le président de LR Bruno Retailleau a dénoncé une “folie fiscale”, le chef des députés MoDem Marc Fesneau estimant lui que le texte “devient totalement invotable”.Sous couvert d’anonymat, un cadre Renaissance tempère, soulignant que la mesure n’est “pas un motif de rejet à ce stade”, précisément en raison de son caractère “inapplicable”.Autre mesure votée largement, cette fois-ci avec le bloc central, le doublement de la taxe Gafam, qui cible les grandes entreprises de la tech, passant de 3 à 6% en dépit de l’opposition du gouvernement, inquiet d’éventuelles représailles commerciales de l’administration Trump.M. Retailleau a également critiqué une hausse de deux milliards d’euros de la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, cette fois-ci sur proposition du gouvernement. Mais ce dernier répond qu’il s’agit aussi de financer des amendements… LR supprimant le gel du barème de l’impôt sur le revenu et défiscalisant l’intégralité des heures supplémentaires.En tout cas, ce “choc fiscal” rend le budget “encore moins votable qu’hier” aux yeux de M. Retailleau qui juge “le coût de la stabilité politique exorbitant”.A l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a relativisé ces votes, rappelant qu’on n’est “qu’au tout début du processus parlementaire”. “Les votes qui ont déjà eu lieu ne sont pas la copie finale”, a-t-elle assuré. – Amendement de compromis ? -M. Retailleau pense d’ailleurs que la première partie du budget sur les recettes “sera refusée par l’Assemblée” et donc que ce sera le Sénat “qui devra reprendre la copie”.Sous couvert d’anonymat, plusieurs cadres de la coalition gouvernementale disent s’attendre à ce qu’il n’y ait “pas de budget” et que le gouvernement doive se contenter d’une “loi spéciale”, qui lui permet de reconduire en 2026 les impôts et dépenses de 2025.Autre option: l’adoption d’un budget par ordonnances, comme l’autorise la Constitution si les délais d’examen du texte sont dépassés, et comme s’en inquiète le RN.Les groupes politiques ont accepté de retirer une partie de leurs amendements afin d’accélérer les débats.La fiscalité va continuer d’alimenter les tensions dans les prochains jours, cette fois-ci à travers la discussion prévue vendredi ou lundi sur le patrimoine des très riches.Du fait de l’opposition résolue du bloc central, de la droite et du RN, la taxe Zucman n’a guère de chance d’être votée, que ce soit dans sa forme initiale (un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros) ou modifiée (3% à partir de 10 millions d’euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales).Un amendement de compromis pourrait donc être encore présenté par le gouvernement au moment des débats. “Il y a encore du travail”, a indiqué Mme Bregeon.Certains macronistes imaginent même un scénario où le PS renonce à une mesure emblématique sur le patrimoine et se contente d’un éventail d’augmentations d’impôts permettant d’expurger le budget de ses baisses de dépenses les plus irritantes pour lui. parl-far-sl/hr/swi