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South Korea’s Yoon avoids fresh questioning after dramatic arrest

South Korea’s impeached President Yoon Suk Yeol refused to appear for fresh questioning by investigators Thursday, a day after his dramatic arrest over an ill-fated martial law declaration.The Constitutional Court also opened its second hearing in a trial that will decide whether to uphold Yoon’s impeachment, following the dawn raid that made him the country’s …

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“Conclave” sur les retraites : Marylise Léon salue une “opportunité inédite”

La numéro un de la CFDT Marylise Léon estime, dans une interview à Libération jeudi, que la réforme des retraites est “en pause” après la décision de François Bayrou de remettre “en chantier” le sujet, une “opportunité inédite” qu’il faut “saisir”.”C’est la reconnaissance que cette réforme est injuste socialement”, dit la secrétaire générale de la CFDT après l’annonce par le Premier ministre François Bayrou de l’ouverture d’un “conclave” de renégociation de trois mois, “sans aucun tabou”, sur la réforme contestée de 2023, entre les partenaires sociaux.”C’est important que ce signal soit envoyé, parce qu’il n’y en a eu aucun de la part de l’exécutif de l’époque, malgré des millions de travailleurs dans la rue. Ce serait les trahir que de ne pas saisir cette opportunité”, ajoute-t-elle.Pour Marylise Léon, “la réforme est bien sur pause puisque le calendrier est restreint et qu’il faut conclure dans un délai qui permet ensuite de renvoyer le sujet à l’Assemblée nationale pour ce qui nécessite une transposition législative.”La réforme de 2023, qui avait été adoptée au forceps grâce à l’article controversé 49.3 de la Constitution, a notamment porté de 62 à 64 ans l’âge légal de la retraite. “Il faut un bougé sur les 64 ans. Il faudra aussi une mesure sur la pénibilité, une mesure sur l’égalité hommes-femmes et une mesure sur l’âge”, énumère Marylise Léon.Les syndicats doivent discuter jeudi après-midi en intersyndicale des premiers contours de la négociation. 

Un herbicide sur la sellette aux Etats-Unis pour son lien potentiel avec la maladie de Parkinson

D’abord ce fut l’apparition d’une certaine lenteur dans ses mouvements, puis un tremblement dans les mains, et à présent, la peur de ce qui l’attend. Quand le diagnostic de la maladie de Parkinson est tombé, il y a trois ans, David Jilbert a vu sa vie basculer.Une nouvelle terrible à laquelle cet Américain est convaincu qu’il aurait pu échapper s’il n’avait pas été exposé au paraquat, un herbicide qu’il employait jadis contre les mauvaises herbes dans son vignoble de l’Ohio.”Il ne s’agit pas seulement de moi”, a insisté cet homme de 65 ans, venu participer à une audition sur le sujet au Congrès américain, auprès de l’AFP. “Il faut faire quelque chose”.Si le paraquat est disponible aux Etats-Unis, il est interdit dans plus de 70 pays, dont le Royaume-Uni où il est produit, la Suisse où se situe le siège social de l’entreprise Syngenta qui le commercialise, et la Chine dont l’entreprise publique Sinochem possède Syngenta.L’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a longtemps soutenu qu’il pouvait être utilisé en toute sécurité s’il était employé conformément aux restrictions en vigueur.Une position que des personnes atteintes de la maladie de Parkinson espèrent faire changer. Un tribunal a ordonné à l’agence de se prononcer sur le sujet d’ici au 17 janvier, après que 90 nouvelles études scientifiques lui ont été présentées par plusieurs associations.- “Frustrant” – Tout en assurant avoir “beaucoup de sympathie pour les personnes souffrant des effets incapacitants de la maladie de Parkinson”, un porte-parole de Syngeta a assuré à l’AFP que “les preuves scientifiques ne permettent tout simplement pas d’établir un lien de cause à effet entre le paraquat et la maladie de Parkinson”.”Le paraquat est sans danger lorsqu’il est utilisé conformément aux instructions”, a-t-il poursuivi dans un communiqué. Plusieurs études sérieuses ont pourtant montré que les travailleurs agricoles manipulant le paraquat – ou vivant à proximité de zones où il est dispersé – présentaient une incidence plus élevée de cas de maladie de Parkinson.Et s’il reste difficile de prouver une causalité directe entre l’herbicide et la maladie neurodégénérative, des recherches sur les animaux ont documenté les effets neurotoxiques du paraquat.”Je trouve extraordinairement frustrant que les entreprises de produits chimiques se réfugient derrière” cette absence de preuve de “causalité” directe chez l’homme, a fustigé David Blacker, professeur de neurologie en Australie, lors d’une interview à l’association Pesticide Action UK.”C’est là qu’intervient le principe de précaution (…) s’il y a un doute, surtout s’il existe des alternatives, il devient alors selon moi éthiquement et même moralement peu judicieux de continuer à utiliser ces produits”, a-t-il estimé.- “Peine de mort” -En prenant sa retraite, David Jilbert rêvait de devenir vigneron. Au début des années 2010, il achète son terrain dans l’Ohio et se met à utiliser du paraquat – souvent vendu sous le nom Gramoxone – contre les mauvaises herbes.Mais moins de dix ans plus tard, il commence à observer un ralentissement des mouvements de ses mains. Sa démarche, elle aussi, se fait plus traînante.Quand le diagnostic tombe, David Jilbert est horrifié. Pour lui, c’est alors comme une “peine de mort”. “Je pensais que si j’utilisais le produit de la manière indiquée sur l’étiquette, je ne tomberai pas malade”, confie-t-il aujourd’hui à l’AFP, alors que les médicaments lui offrent un certain répit.Charlene Tenbrink, 85 ans, propriétaire d’une ferme en Californie, était comme lui convaincue que les produits chimiques mis à la disposition des agriculteurs étaient sans danger lorsqu’ils étaient employés correctement.Elle a pulvérisé du paraquat sur ses pruniers dans les années 1990 et a été diagnostiquée de la maladie de Parkinson en 2020. Avec M. Jilbert et d’autres malades, elle poursuit à présent l’entreprise Syngenta. Et quelle que soit la décision de l’EPA, ces affaires se poursuivront.L’une de leurs avocates, Sarah Doles, soutient auprès de l’AFP que l’entreprise avait l’obligation légale d’alerter les consommateurs sur les effets nocifs du paraquat, mais qu’elle a “dissimulé l’information”.Pour Charlene Tenbrink, il est vital de retirer cet herbicide du marché, d’autant plus que la maladie de Parkinson est “terrible”, souffle-t-elle. “Nous savons qu’il n’y a pas de remède et que la situation va empirer. C’est effrayant”.

Eruption d’un volcan en Indonésie: des milliers d’évacuations en cours

Les autorités indonésiennes ont indiqué jeudi évacuer des milliers d’habitants d’une île de l’est de l’archipel en raison de l’éruption d’un volcan.Le Mont Ibu, situé sur l’île éloignée d’Halmahera, dans la province de Maluku nord, est entré en éruption mercredi, envoyant une colonne de fumée haute de quatre kilomètres dans le ciel.L’agence géologique indonésienne a émis une alerte à son niveau le plus élevé, ce qui a amené les autorités locales à appeler les 3.000 habitants vivant aux alentours à évacuer.Jeudi matin, 517 habitants du village le plus proche du volcan ont déjà été évacués, tandis que les autres résidents devaient suivre dans l’après-midi.”Les abris d’évacuation ont été préparés par l’administration locale”, a déclaré un porte-parole de l’agence locale de gestion des catastrophes, Irfan Idrus.Selon les observations d’un journaliste de l’AFP, les habitants continuaient leurs activités dans leurs villages respectifs au moment où les camions préparaient les évacuations. “Bien sûr on a des craintes et on s’inquiète, mais on est habitués aux éruptions ici”, a déclaré Rista Tuyu, une habitante de 32 ans.”Mais la plus importante est apparue cette semaine”, précise-t-elle, en ajoutant qu’elle espère que le volcan se calmera rapidement.L’Indonésie, vaste archipel situé le long de la ceinture de feu du Pacifique, connaît une activité sismique et volcanique fréquente. L’activité volcanique du Mont Ibu, sur une île où vivent quelque 700.000 habitants, s’est accélérée depuis juin, après une série de séismes. Le volcan étant entré en éruption neuf fois depuis le début de l’année 2025. Les habitants vivant à proximité et les touristes ont été invités à éviter une zone d’exclusion de cinq à six kilomètres autour du sommet du volcan et à porter des masques en cas de chutes de cendres.En novembre dernier, le mont Lewotobi Laki-Laki, un volcan à deux pics de 1 703 mètres situé sur l’île touristique de Flores, est entré en éruption plus d’une douzaine de fois en une semaine, tuant neuf personnes lors de la première explosion.

US bans controversial red food dye, decades after scientists raised alarm

Outgoing US President Joe Biden’s administration on Wednesday announced a ban on Red Dye No 3, a controversial food and drug coloring long known to cause cancer in animals.Decades after scientific evidence first raised alarm, Red 3, as it is also called, is currently used in nearly 3,000 food products in the United States, according …

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