AFP Top News

Teen qualifier Tien stuns Medvedev as Sinner roars back in Melbourne

Teenage qualifier Learner Tien stunned last year’s Australian Open runner-up Daniil Medvedev in an epic match ending at nearly 3:00 am Friday after defending champion Jannik Sinner roared back to take his place in the third round.Taylor Fritz was an emphatic winner in his pursuit of a maiden major title but exciting 18-year-old Joao Fonseca …

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AFP strikes deal for France’s Mistral AI to use news articles

Global news agency Agence France-Presse (AFP) and French artificial intelligence company Mistral AI have signed a deal for the start-up’s chatbot to use news agency reports to respond to users’ requests, executives from the two organisations said Thursday.The parties did not reveal the value of the “multi-year” contract nor its precise duration.It was the first …

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“HelloQuitteX”: des chercheurs français facilitent l’exode des utilisateurs de X

Des chercheurs du CNRS ont développé une application qui aide les utilisateurs de X à migrer vers d’autres réseaux sociaux sans perdre leurs contacts. Objectif: quitter collectivement la plateforme le 20 janvier, jour de l’investiture de Donald Trump.Institutions, ministères, personnalités publiques… Ces dernières semaines, les annonces de départ du réseau social américain se multiplient à travers le monde.Ainsi, l’Institut Pasteur annonçait à son tour jeudi quitter la plateforme du milliardaire américain Elon Musk, comme plus de 80 associations, dont La Ligue des droits de l’Homme et Emmaüs France, qui avaient dénoncé la veille “l’absence de modération et le paramétrage des algorithmes” qui “y favorisent la prolifération des contenus haineux”.Le message automatique “Je viens de faire mon #eXit”, lui, fleurit, partagé notamment sur le compte de l’astrophysicien Eric Lagadec ou de l’association écologiste “Générations Futures”.Ces utilisateurs ont eu recours à une application développée par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS): “HelloQuitteX”.”Beaucoup d’utilisateurs sont captifs de leur audience sur X”, explique à l’AFP David Chavalarias, mathématicien au CNRS à l’origine du concept. “Certains n’arrivent pas à se décider à partir, de peur de perdre leurs sources ou leur public.”- Faciliter un “processus complexe” -C’est pour les accompagner qu’il a développé “HelloQuitteX”, avec une équipe de 30 personnes.Cette application – qui tire son nom d’un jeu de mots avec la marque japonaise “Hello Kitty” – propose à l’utilisateur de transférer ses abonnés et abonnements vers Bluesky ou Mastodon, jugés “plus compatibles avec la vie privée et la liberté d’expression”, selon ses créateurs.Pour cela, ils doivent récupérer leurs archives personnelles sur X et les télécharger sur le site de “HelloQuitteX”. Le CNRS s’engage à supprimer toutes ces données par la suite.Selon David Chavalarias, plus de 5.000 personnes et organisations se sont inscrites en une semaine.Une initiative française jugée “très intéressante” par le chercheur en communication allemand Jakob Jünger, qui reconnaît que “changer de plateforme est toujours un processus complexe”.”Il y a toujours un risque de ne pas retrouver les mêmes contenus”, ajoute-t-il.Pour David Chavalarias, également auteur du livre “Toxic Data: comment les réseaux manipulent des opinions”, “X est devenu très dangereux pour les individus et pour la démocratie. Ce réseau n’est plus neutre, il est incompatible avec un débat public sain”.Selon le chercheur, la proportion de contenus d’extrême droite et “toxiques” a considérablement augmenté depuis son rachat par Elon Musk fin 2022. “C’est devenu une fabrique de division”, regrette-t-il.Un constat partagé par plusieurs études récentes qui montrent que la visibilité des contenus de droite a augmenté sur cette plateforme tandis que les publications à tendance démocrate ou de gauche ont vu leur place diminuer.Aux Etats-Unis, une étude du Washington Post pointe également que les contenus de comptes républicains attirent plus l’attention et gagnent plus d’abonnés.- “Idéologisation” -“HelloQuitteX” n’est pas le premier mouvement de départs qu’a connu la plateforme: plusieurs vagues de migrations numériques ont déjà eu lieu, notamment après le rachat en 2022, puis à l’issue de la réélection de Donald Trump en novembre.Si la date de son investiture a été choisie, c’est aussi pour marquer le lien entre les deux milliardaires, Trump ayant nommé Musk à la tête d’un ministère de “l’efficacité gouvernementale”.Ces dernières semaines, sur son propre réseau social, le milliardaire s’en est pris à de nombreux dirigeants européens, dont le social-démocrate allemand Olaf Scholz et le travailliste britannique Keir Starmer, et a soutenu ouvertement des partis d’extrême droite, comme l’allemand AfD.Face aux accusations de propager de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de moyens pour modérer les échanges, Elon Musk défend une vision radicale de la liberté d’expression et rejette toute forme de censure.Un point de vue auquel semble s’être rallié le patron de Meta Mark Zuckerberg, qui a récemment introduit des changements dans ses politiques de modération, faisant craindre un recul pour la lutte contre les discours de haine ou de harcèlement des minorités.Ce qui pourrait mener, à terme, à un nouvel exode numérique, selon David Chavalarias.”Facebook serait une prochaine étape si son idéologisation continue” affirme-t-il.

Grand messe de l’extrême droite en hommage à Jean-Marie Le Pen

Toute l’extrême droite s’est réunie jeudi pour un dernier hommage rendu au fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, dans et hors de l’église Notre-Dame du Val-de-Grâce, à Paris.  Mort le 7 janvier à 96 ans, le finaliste de la présidentielle de 2002 a déjà été inhumée samedi dans le cimetière de sa ville natale de La Trinité-sur-Mer (Morbihan) à l’issue d’une messe célébrée dans la plus stricte intimité familiale. Ses trois filles, Marie-Caroline, Yann et Marine Le Pen, avaient cependant souhaité organiser un autre hommage, à Paris, celui-là ouvert au public.Mais seules les quelques 400 personnes invitées pouvaient entrer dans l’église construite par Anne d’Autriche pour remercier de la naissance du futur Louis XIV: les badauds, environ deux milliers, étaient cantonnés sur le parvis, sur lequel se dressaient deux écrans géants retransmettant la cérémonie. Outre les membres du Rassemblement national, son président Jordan Bardella en tête, toutes les chapelles de l’extrême droite avaient fait le déplacement, y compris l’adversaire de Marine Le Pen, Éric Zemmour, mais aussi Bruno Mégret, ancien numéro deux du FN qui avait rompu avec Jean-Marie Le Pen en 1998 ou Carl Lang, également dissident. Philippe de Villiers était également présent. L’historien spécialiste de l’extrême droite Jean-Yves Camus était également dans l’église.En revanche, plusieurs personnalités d’ultra-droite indésirables ont été reléguées à l’extérieur, tels les négationnistes Thomas Joly, président du pétainiste Parti de la France, ou Yvan Benedetti, son fondateur. “Refoulé avec les parias de l’hommage religieux à Jean-Marie Le Pen à Paris”, a tweeté le premier avec une photo montrant également Jérôme Bourbon, le patron de l’hebdomadaire d’extrême-droite Rivarol.Resté dans la rue aux abords de l’église, l’ancien humoriste Dieudonné, condamné pour antisémitisme, a estimé que Jean-Marie Le Pen “était un homme libre” au milieu d’un “paysage politique peut-être trop étroit”. – “Une idée vraie” -“Je ne m’étends pas sur les engagements politiques de M. Le Pen, qui ne sont pas de ma compétence, si ce n’est qu’ils ont toujours été motivés par l’amour de la France”, a pour sa part assuré l’abbé Christophe Kowalczyk au début de l’office.Au cours de cette messe longue de plus d’une heure et demi, Bruno Gollnisch, vieux compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, a pris la parole, une flamme tricolore épinglée au revers de sa veste, de même que Marie-Christine Arnautu, très proche du fondateur du FN, et sa fille Marie-Caroline Le Pen, qui a célébré un “patriote indomptable”. Davantage politiques, les discours de  Marion Maréchal -qui s’était éloignée un temps de sa tante Marine Le Pen pour soutenir Eric Zemmour, avant de se rapprocher à nouveau du RN- et de Louis Aliot, ancien compagnon de Marine Le Pen, ont été applaudis. “On n’arrête pas un peuple en marche, on n’arrête pas une idée vraie, on n’arrête pas un exemple juste”, a tonné Marion Maréchal, quand le maire de Perpignan rappelait que “le 21 avril 2002”, date de la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, “il faisait trembler le système, éliminant la gauche en restant fidèle à son histoire, ses idées, ses valeurs et ses amis”.L’ancien président du Front national de la jeunesse a alors entamé une litanie de ses compagnons politiques disparus, du militant de l’OAS Roger Holeindre à Jean-Pierre Stirbois, l’homme des premiers succès électoraux du parti à la flamme dans les années 80. Plusieurs petits-enfants de Jean-Marie Le Pen s’étaient auparavant succédé pour lire une partie de l’homélie, l’un d’entre eux appelant à prier “pour la France”: “Que les Français sachent choisir pour les gouverner et les guider des hommes sages et justes”. De nombreuses prières ont été lues ou chantées, parmi lesquelles la prière des paras, la prière à Jeanne d’Arc et une prière de l’écrivain catholique Charles Péguy, “La foi que j’aime le mieux, c’est Dieu, c’est l’espérance”.Aux abords de l’église, avant le début de la cérémonie, on pouvait entendre le “ChÅ“ur des esclaves hébreux” de Verdi -dans une version allemande-, que le leader frontiste faisait déjà jouer dans ses meetings, et voir une charrette richement décorée à la gloire de la garde impériale.Pendant toute la cérémonie, des porte-drapeaux aux bérets de différentes couleurs s’étaient placés de part et d’autre de l’église.Derrière eux, au pied d’une statue devant l’église, on apercevait des autocollants “pied noir pour toujours” sur une grande étole aux couleurs du RN. A côté, un militant transi de froid replongeait de temps en temps dans la lecture de son roman, “Ecritures corsaires”, de l’écrivain marxiste Pier Paolo Pasolini.

L’Ordre des médecins lance une charte des médecins créateurs de contenus

De fausses informations médicales distillées sur les réseaux peuvent “pourrir la vie” des patients malades: l’Ordre des médecins (Cnom) a dévoilé jeudi une charte de bonnes pratiques destinée aux professionnels prenant la parole en ligne.”Les vidéos de santé qui circulent sur les réseaux sociaux attirent des millions de vues. Mais combien d’entre elles reposent sur des éléments scientifiquement solides ?”, s’est interrogé lors d’une conférence de presse le président du Cnom, François Arnault.Avec cette charte – déclinée en dix principes – l’Ordre a ainsi pour objectif de “favoriser une information médicale à la fois rigoureuse et accessible et de protéger la santé publique”.En la signant, le professionnel s’engage par exemple à produire sur les réseaux sociaux du contenu pédagogique, médical et scientifique vulgarisé, et à ne faire la promotion “d’aucune pratique ou thérapeutique non validée scientifiquement”.Face à des professionnels parfois “auto-proclamés” qui utilisent les réseaux pour promouvoir “des médecines alternatives”, “il fallait prendre des actions”, insiste Claire Siret, docteur en médecine générale.Parmi les principes fondateurs: ne pas donner de conseil médical personnalisé, ne pas promouvoir sa propre activité, ne pas utiliser de moyens payants pour mieux référencer son contenu…Pour Nawale Hadouiri, @Dr_Nawell2.0 sur les plateformes qui a participé à la création de la charte, celle-ci permettra aussi “de répondre aux doutes des médecins qui voudraient se lancer sur les réseaux sociaux”.Selon le Cnom, il s’agit de “fixer un cadre éthique et déontologique, non contraignant”, à l’attention des plusieurs dizaines de médecins qui animent des chaînes sur les réseaux.Cette charte a également été élaborée en partenariat avec Youtube, qui cherche depuis la pandémie de Covid-19 à mieux combattre la désinformation médicale.Après la mise en place d’un partenariat avec des hôpitaux et d’un label des “vidéos fiables en santé”, dont peuvent déjà bénéficier les professionnels, Youtube souhaite “s’adresser à la nouvelle génération de médecins qui sort de son cabinet et utilise les réseaux comme canal de communication direct”, a indiqué Justice Ryst, directrice générale France de la plateforme.Pour répondre aux professionnels qui redouteraient d’être “bridés”, Arthur Lefort, un docteur en médecine générale ayant participé à l’élaboration du texte, soutient que l’idée “n’est pas de restreindre” mais “de crédibiliser la parole des médecins face aux influenceurs”.

Premier test pour le gouvernement Bayrou face à une motion de censure à l’Assemblée

François Bayrou fait face jeudi à une première épreuve avec l’examen à l’Assemblée nationale d’une motion de censure qui, même si elle ne devrait pas être adoptée, obligera les socialistes à clarifier leur position face au gouvernement.Nommé il y a trois semaines, le Premier ministre n’a pas demandé la confiance des députés mardi après sa déclaration de politique générale, car comme Michel Barnier, Gabriel Attal et Elisabeth Borne avant lui, il est privé de majorité.En retour, les élus de La France insoumise, qui ne cessent de réclamer la démission d’Emmanuel Macron, ont déposé une motion de censure, la 150e de la Ve République. Le texte est également signé par des députés communistes et écologistes. Mais par aucun socialiste.Au PS, malgré de longues discussions, la décision de voter ou non la motion de censure a finalement été repoussée… à ce jeudi.Après moult tergiversations, les 66 députés socialistes doivent déterminer si les concessions du gouvernement, notamment l’annonce d’un “conclave” de trois mois entre partenaires sociaux pour réviser la réforme des retraites, sont suffisantes pour arracher leur non-censure.Un bureau national du PS est prévu à 12H30 avant ensuite une réunion du groupe à l’Assemblée. Le vote de cette motion de censure est prévu vers 17h30.”On attend un courrier de Bayrou”, a indiqué à l’AFP le secrétaire général du PS Pierre Jouvet, sans révéler les demandes du parti.Selon le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner, après l’abandon des 4.000 suppressions de postes prévues à l’Education nationale, le gouvernement va aussi revenir sur l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires.En conséquence, “à titre personnel”, M. Kanner considère “que, puisque chaque jour nous obtenons des choses nouvelles, la responsabilité devrait nous amener à ne pas censurer”.”Il faut absolument que les socialistes n’aient qu’une seule position. Sinon, on envoie au gouvernement le signal qu’il peut faire du shopping chez nous et on envoie à Jean-Luc Mélenchon le signal qu’il peut faire du shopping chez nous. Il faut que le groupe vote comme un seul homme”, plaide un député PS.- “Le compte n’y est pas” -“Les socialistes se sont ridiculisés et ont entaché la crédibilité du Nouveau Front populaire (…) La vie politique est binaire: si on ne vote pas la censure, on est dans le soutien au gouvernement”, estime le coordinateur national de LFI Manuel Bompard, qui défendra la motion de censure.Pour la cheffe des écologistes Marine Tondelier, “le compte n’y est pas”, même avec l’engagement de François Bayrou de saisir le Parlement sur les retraites même en cas d’accord seulement partiel entre les partenaires sociaux.”Les règles du jeu sont pipées” car “l’Assemblée nationale ne pourra se prononcer que ce sur quoi le Medef est d’accord”, a-t-elle estimé.La numéro un de la CFDT Marylise Léon estime cependant qu’une “opportunité inédite s’ouvre” pour discuter à la fois de l’âge de départ à 64 ans, la pénibilité et l’égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.Dans le camp macroniste, la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet a demandé aux socialistes “d’agir en responsabilité” car si le gouvernement est renversé, l’Assemblée ne pourra, par exemple, pas examiner dès lundi la loi d’urgence pour Mayotte.Mais, de chute du gouvernement, il ne devrait pas y avoir puisque les députés RN ne voteront pas la motion de censure, voulant juger le gouvernement sur ses actes au moment du budget. Impossible alors pour la gauche, sans le RN, d’atteindre les 288 voix nécessaires.Le vote servira donc surtout à clarifier le positionnement du PS vis-à-vis du gouvernement Bayrou, à l’approche des échéances décisives des budgets de l’Etat et de la sécurité sociale, avec la possibilité de recours au 49-3 et donc, en retour, de nouvelles motions de censure.Le gouvernement espère achever la procédure budgétaire d’ici fin février pour que le pays puisse retrouver son cours normal de fonctionnement au 1er mars.Il vise un effort de 32 milliards d’économies et 21 milliards de recettes pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre un niveau de 6,1% attendu pour 2024.