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Blasts in Kyiv as UK’s Starmer inks ‘landmark’ 100-year accord

British Prime Minister Keir Starmer signed a “landmark” 100-year partnership agreement with Ukraine on Thursday during an unannounced visit to the war-torn country, seeking to shore up support for Kyiv before Donald Trump returns to the White House.Loud blasts and air raid sirens rang out over the Ukrainian capital after Starmer’s arrival as air defence …

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Des détenus en quête de rédemption luttent contre les incendies de Los Angeles

Scie à la main, Jacob Castro ouvre des lignes coupe-feu dans des collines autour de Los Angeles. Un travail difficile mais une opportunité de rédemption pour lui, qui a passé 29 ans en prison.   “C’est la première chose que je fais dans ma vie dont je suis fier”, déclare-t-il à l’AFP, profitant d’une courte pause.  Jacob Castro figure parmi un groupe de plus de 900 détenus mobilisés pour prêter main forte aux pompiers afin de tenter de circonscrire les incendies qui ravagent des quartiers entiers de Los Angeles depuis le 7 janvier.  Leur aide, jugée précieuse par les pompiers, est toutefois dénoncée par certains en raison de la faible rémunération perçue pour des heures de dur labeur.  “Il y a des centaines de pompiers prisonniers qui risquent leur vie pour nous sauver”, a écrit la star de téléréalité et femme d’affaires Kim Kardashian sur les réseaux sociaux.  “Ils ne sont quasiment pas payés”.  Ces détenus reçoivent entre 5,80 et 10,24 dollars par jour, et un dollar de plus par heure lorsqu’ils interviennent dans des situations d’urgence, selon le département californien de l’administration pénitentiaire et de la réhabilitation (CDCR). Ce salaire peu élevé est fixé par une loi californienne. Les électeurs de cet Etat traditionnellement libéral ont eu l’opportunité de la changer lors d’un référendum en novembre, mais ont choisi de la maintenir en l’état. – “Deuxième chance” -Les prisonniers voient cette expérience comme l’occasion de reconstruire leur vie, d’être utiles à la société, et d’obtenir une réduction de peine. “Je suis content de le faire, aider la communauté en rattrapant les mauvaises décisions que j’ai prises dans ma vie”, explique Jacob Castro, qui s’est démené en prison pour obtenir une place dans l’un des camps d’entraînement à la lutte contre les incendies gérés par la CDCR en Californie. “C’est une chance de me racheter”, ajoute-t-il. Les prisonniers se distinguent seulement par leurs uniformes orange. Affectés à des travaux manuels, ils peuvent effectuer des gardes de 24 heures, comme les pompiers. Sur les flancs de collines escarpées, ils dégagent la végétation à l’aide de haches, de scies mécaniques et de pelles, pour éviter la propagation des flammes. “C’est sans aucun doute l’une des tâches les plus difficiles que j’ai jamais réalisées”, assure Maurice Griffin, qui en est à sa troisième saison dans ce service. Mais elle a “vraiment fait une différence dans ma vie”. “J’apprécie vraiment de ne pas être en prison, d’être dehors pour changer et sauver des vies, et la solidarité avec mon équipe”, dit-il. L’entraînement a permis à Felix Nolasco, 28 ans, de devenir “travailleur”. “C’est une formidable opportunité pour chacun d’entre nous. On donne une deuxième chance à ceux d’entre nous qui veulent changer”, poursuit-il, la voix brisée par l’émotion. – “Apport significatif” -Des milliers de pompiers ont afflué d’autres Etats de l’ouest américain ou d’autres pays, comme le Mexique, pour aider à combattre les flammes qui ont fait plus d’une vingtaine de morts, forçant des dizaines de milliers de personnes à fuir leur domicile.Les équipes de détenus font partie de ces renforts.”Ils travaillent très dur”, souligne le capitaine Joseph Cruz, chargé d’une de ces équipes à Pacific Palisades, quartier huppé de Los Angeles où près de 2.800 bâtiments ont été détruits. “Leur apport est significatif, sans eux, nos équipes seraient grandement diminuées”.Sur le terrain, pompiers et détenus discutent, rient, mangent et travaillent ensemble. “Cette expérience a changé ma vie”, jure Santana Felix Nolasco, qui veut désormais troquer son uniforme orange pour le jaune de celui des pompiers californiens à sa sortie de prison.Les pompiers apprécient aussi de travailler à leurs côtés. “C’est très gratifiant”, souligne Joseph Cruz. “Le but, c’est qu’ils changent de comportement, qu’ils se débarrassent des habitudes qui ont pu les mener là où ils sont”, assure le capitaine. “Et si l’un d’entre eux a une carrière par la suite, je pourrais mourir tranquille, ça aura valu le coup.”

Israeli cabinet to vote on ceasefire, as US ‘confident’ deal will go ahead

Israel’s cabinet was set to vote Friday on a Gaza ceasefire and hostage release deal, an official said, with mediator the United States “confident” the accord would take effect as planned.As ministers weighed whether to approve the fragile agreement, new Israeli strikes killed dozens of people, Gaza rescuers said Thursday, and Israel’s military reported hitting …

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Bayrou survit à la censure avec la bienveillance prudente du PS

“Un autre chemin se dégage”. François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure déposée contre son gouvernement, les socialistes décidant dans leur grande majorité de se désolidariser du reste de la gauche face à une situation politique “inédite”.Une nouvelle page politique, celle d’un parlementarisme fondé sur le “dialogue” et le “compromis” plutôt que sur “l’affrontement” ? C’est en tout cas ce qu’a espéré le Premier ministre, dont le gouvernement avait mené d’intenses négociations avec les oppositions tout au long de la semaine dernière, et jusqu’à la dernière minute jeudi.Après moult hésitations, au terme d’un long bureau national, le parti à la rose a décidé de ne pas voter cette première motion.La motion a été approuvée par 131 députés – dont huit socialistes -, loin des 288 nécessaires pour faire chuter M. Bayrou. Le suspense ne résidait pas dans l’issue du scrutin, le RN ayant annoncé qu’il ne voterait pas cette fois-ci avec le NFP, mais dans la position du PS, qui depuis 2022 avait quasiment toujours joint ses voix au reste de l’alliance de gauche sur de telles motions.Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a défendu devant un hémicycle clairsemé le choix de son parti d’incarner “une gauche qui propose et qui avance”, et s’est félicité des concessions “arrachées” à François Bayrou, en faveur de la justice fiscale, de l’Éducation nationale ou d’une remise en chantier de la réforme des retraites, “clé de voûte” de la négociation.Il a cependant prévenu: le PS restera “dans l’opposition”, se réservant à tout moment la possibilité de censurer le gouvernement. Chahuté par les Insoumis, M. Faure a réaffirmé son souhait que le Parlement “ait le dernier mot” sur les retraites, et juré que si le débat était “verrouillé”, le PS “déposer(ait) une motion”.-Bayrou “marque un point”-“Savourez la fin du NFP !”, a lancé dans l’hémicycle le député Horizons Sylvain Berrios, membre de la majorité. M. Bayrou “vient de marquer un point” grâce “à ceux qui dirigent aujourd’hui le PS et nous ont affaibli”, a réagi Jean-Luc Mélenchon jeudi soir devant ses partisans.Mais “le Nouveau front populaire n’a pas craqué. Trois (partis) sur quatre (qui ont voté la censure), ça veut dire que la majorité du NFP est et reste dans l’opposition au gouvernement de M. Bayrou, veut le censurer et obtiendra cette censure à la première occasion”, a-t-il ajouté, prévenant qu’aux prochaines législatives, “dans toutes les circonscriptions de France, il y aura une candidature d’alternative à l’ordre actuel, soit par l’union, soit tout seul”.De leur côté, les Écologistes et les communistes ont fait savoir que bien qu’ayant voté la censure, ils entendaient poursuivre les discussions avec le gouvernement.Porte-parole du groupe écologiste et social, Benjamin Lucas a tempéré auprès de la presse la portée d’un “désaccord stratégique” qui “n’efface pas une alliance”.La question de la censure se reposera à nouveau lors de l’adoption à l’Assemblée des budgets de l’État et de la Sécurité sociale, d’ici fin février. François Bayrou, qui pas davantage que ses prédécesseurs Michel Barnier, Gabriel Attal et Élisabeth Borne ne dispose de majorité, pourrait être amené à dégainer l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, s’exposant à de nouvelles motions de censure.-“Verroterie”-Dans un courrier adressé mercredi aux présidents des groupes parlementaires socialistes, le Premier ministre récapitule la liste des concessions accordées à la gauche ces derniers jours.Sur les retraites, il assure que même “si les partenaires sociaux ne parviennent pas à un accord global”, son gouvernement présentera un “nouveau projet de loi”, “sous réserve d’un accord politique et d’un équilibre financier global maintenu”.Il accepte de renoncer à l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires. Point sensible pour les socialistes, il confirme aussi l’abandon de la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale et la création de 2.000 postes supplémentaires d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.Côté fiscal, il confirme, parmi plusieurs mesures, le projet de taxe sur les hauts revenus, qui doit rapporter deux milliards d’euros mais qui a vocation à être remplacée par “un dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale”, “au plus tard” pour le budget 2026.Des concessions brocardées par Sébastien Chenu, du groupe Rassemblement national. Pour lui, le PS, “telle une tribu indigène”, s’est laissé “amadouer avec de la verroterie”, rendant l’examen de la motion “stérile”. “Nous ne vous menaçons de rien, mais nous vous attendons sur des actes”, a-t-il lancé au Premier ministre.Du côté des syndicats, la numéro un de la CFDT Marylise Léon a cependant estimé qu’une “opportunité inédite s’ouvre” pour discuter à la fois de l’âge de départ en retraite à 64 ans, de la pénibilité et de l’égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.bur-parl-bpa-sl/dch  

Une juge d’instruction à Paris enquête pour tortures en Irak sur six jihadistes français

Un “cachot” bondé où les prisonniers sont “régulièrement passés à tabac”: une juge d’instruction parisienne enquête sur des soupçons de tortures en Irak sur six jihadistes français condamnés et détenus à Bagdad.Après la chute de l’organisation État islamique (EI), onze Français avaient été condamnés à mort par pendaison en juin 2019 en Irak. Le 30 mai 2023, la justice irakienne a commué cette peine en un emprisonnement à vie.Ces jihadistes, également visés par des enquêtes antiterroristes en France, demandent depuis leur transfert dans l’Hexagone pour y purger leur peine.Deux femmes avaient aussi été condamnées en Irak, dont Djamila Boutoutaou, qui a écopé de 20 ans de réclusion criminelle en avril 2018.Mme Boutoutaou, trentenaire “gravement malade”, “croupit dans une prison immonde” où elle ne bénéficie “d’aucun soin”, s’est indignée jeudi son avocate Marie Dosé. “Son transfert en France est une urgence sanitaire”.Mme Boutoutaou et cinq des onze hommes condamnés ont porté plainte auprès du pôle Crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris pour dénoncer des tortures, des peines et traitements inhumains dans la prison d’Al-Rusafa à Bagdad.Ils ont également porté plainte pour détention arbitraire, estimant ne pas avoir eu le droit à un procès équitable devant la justice irakienne.- “Faisceau d’indices” -En décembre 2023, une magistrate parisienne a été saisie pour enquêter après la plainte de deux d’entre eux, Brahim Nejara et Vianney Ouraghi. Cette enquête a mis du temps à être ouverte.La plainte avait été déposée avec constitution de partie civile en septembre 2020, mais la justice avait d’abord décidé de ne pas enquêter. Leur avocat avait fait appel et obtenu le lancement des investigations.Deux autres plaintes ont récemment connu la même issue, a appris jeudi l’AFP de sources proches du dossier et judiciaire.Karam El Harchaoui et Mohamed Yassine Sakkam avaient porté plainte en janvier 2024, mais essuyé un refus de la justice qui estimait, entre autres, que les faits dénoncés n’étaient pas assez précis.Leur avocat, Matthieu Bagard, a obtenu, en appel en décembre, l’ouverture d’une information judiciaire.De même pour Djamila Boutoutaou, qui avait porté plainte en octobre 2023.La chambre de l’instruction a notamment pris en compte les trois rapports alarmants de leurs avocats, qui se sont rendus à l’automne 2023, en février et en novembre 2024, en Irak.Leur dernier memorandum, qui se fonde sur des entretiens non confidentiels avec leurs clients, raconte la “très grande promiscuité” et les nombreuses maladies qui se développent entre des prisonniers entassés à “plus de 132 hommes” dans “un cachot”.Le chef de cellule y “fait régulièrement passer à tabac des prisonniers”. Les violences et les agressions sexuelles se sont accrues à l’encontre des détenus français, soupçonnés de “collaborer avec l’État d’Israël” dans le contexte de la guerre à Gaza.Les précédents mémorandums faisaient aussi état de corps qui “se déshydratent très rapidement”, avec “une bouteille d’un litre et demi par jour pour boire, assurer leur hygiène et faire leur vaisselle”.Seule sortie autorisée: une promenade, deux fois par semaine, de “dix minutes à trente minutes (…) dans une cour tellement exiguë qu’il est quasiment impossible de marcher”.Pour la chambre de l’instruction, ce “faisceau d’indices” décrit dans les memorandums doit être investigué par la juge d’instruction pour déterminer si les faits sont bien constitués, selon son arrêt rendu le 18 décembre dont l’AFP a eu connaissance.”Ces décisions de la chambre de l’instruction sont un rappel du droit dont on se félicite”, a déclaré l’avocat Matthieu Bagard, contacté par l’AFP, mais “la vraie victoire adviendra quand les infractions auront été reconnues”.”Nous allons demander aux magistrats de se déplacer pour interroger nos clients”, a poursuivi Me Bagard.Des investigations sont aussi en cours pour un sixième jihadiste, Léonard Lopez, qui avait porté plainte en octobre 2023: le parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert une information judiciaire en novembre pour actes de barbarie, de tortures et détention arbitraire.

Argentine: 2.000 ha de forêt détruits par le feu, 200 foyers évacués en Patagonie

Près de 2.000 hectares de forêt ont été détruits et 200 familles évacuées ces derniers jours dans la province de Chubut, dans le sud de l’Argentine, dans l’un des premiers importants feux de forêts de l’été austral dans le pays, sur fond de vague de chaleur.Parmi plusieurs foyers, le plus important concernait la zone de Epuyen, à 1.750 km au sud de Buenos Aires, ou “environ 50 maisons” ont été ravagées par les flammes, sans victime a déplorer, a indiqué à la presse le gouverneur de la province de Chubut, Ignacio Torres.Il a évoqué, sans précision chiffrée, quelques blessés légers, “des brûlures légères de gens qui essayaient de récupérer leurs biens”, ainsi que quelques pompiers incommodés, mais “aucune situation de gravité”.Après une “croissance exponentielle” mercredi de l’incendie sous l’effet de rafales violentes, celui-ci “restait actif” jeudi, mais a changé de direction, vers des zones inhabitées, et les vents avaient perdu de leur force, a précisé le gouverneur de cette province de la Patagonie argentine.Quelque 270 personnes étaient engagées dans la lutte contre le feu et la logistique d’évacuations, entre pompiers, appuyés par trois avions et un hélicoptère, et protection civile.Le gouverneur a souligné que les autorités sont intriguées par le fait qu'”aient démarré deux foyers simultanés” dans des zones forestières difficiles d’accès autour d’Epuyen, une ville d’environ 2.000 habitants.L’incendie survient en “un été très hostile du point de vue climatique, très sec, sans probabilité de pluie” dans la région de Chubut, a-t-il précisé. Mais aussi sur fond de vague de chaleur cette semaine dans le nord et le centre du pays, avec un pic jeudi. Dix-sept provinces (sur 24) sont en alerte pour chaleur extrême, et 37 degrés sont attendus à Buenos Aires. Une vague qui ne devrait toutefois par durer ce weekend, selon le Service météo national.

Attaque au hachoir visant Charlie Hebdo: l’assaillant et ses influences radicales

L’homme accusé de l’attaque à la feuille de boucher devant les anciens locaux de Charlie Hebdo a justifié jeudi son geste par son éducation religieuse stricte au Pakistan, imprégnée de haine envers ceux qui “se moquent du prophète” de l’islam.”Aujourd’hui je reconnais que ce j’ai fait est un acte de terrorisme. Je comprends”, a déclaré Zaheer Mahmoud depuis le box des accusés devant la cour d’assises spéciale des mineurs, avant d’expliquer qu’à l’époque des faits il pensait “faire le bien pour l’islam”. Le principal accusé a raconté son enfance au Pakistan dans une famille pratiquante avec un père religieux. “Dans mon pays, si quelqu’un se moque du Prophète il est puni de mort car il faut respecter les religions”, a expliqué Zaheer Mahmoud. L’attaque a eu lieu le 25 septembre 2020, en plein procès des attentats de janvier 2015 ayant ciblé notamment Charlie Hebdo. L’hebdomadaire satirique faisait l’objet de nouvelles menaces depuis qu’il avait republié les caricatures de Mahomet le jour de l’ouverture de l’audience. Aux alentours de 11H40, Zaheer Mahmood était arrivé devant un immeuble de la rue Nicolas-Appert (XIe arrondissement de Paris), armé d’une feuille de boucher. Il avait blessé grièvement deux employés de l’agence de presse Premières Lignes, pensant s’attaquer à des salariés de Charlie Hebdo, ignorant que le journal avait quitté les locaux après l’attentat de 2015. En garde à vue, l’assaillant avait justifié son geste par ses convictions religieuses: “J’ai réglé une injustice, ils avaient commis un crime en publiant les caricatures, ils sont bien punis”. “C’est ce que je pensais à cette époque-là, c’est vrai”, a soupiré Zaheer Mahmoud qui a multiplié les demandes de pardon aux deux victimes de l’attaque depuis le début de son procès. À la barre, il a expliqué le choc ressenti en arrivant seul en France, clandestinement, en 2018. Éloigné de sa famille dans un pays qu’il ne connaissait pas, il a raconté avoir trouvé du réconfort sur les réseaux sociaux. C’est sur TikTok qu’il se serait pris de passion pour les prêches de Khadim Hussain Rizvi, fondateur d’un parti islamiste radical pakistanais prônant la décapitation pour ceux qui sont accusés de blasphème.”J’étais influencé, on nous disait que c’était notre devoir”, a-t-il expliqué. À l’en croire, Zaheer Mahmoud aurait pris conscience de la gravité de ses actes en détention. “Je sais que j’ai commis une grave erreur”.”Vous dites beaucoup que vous regrettez mais auriez-vous les mêmes regrets si les personnes que vous avez attaquées avaient bien été des journalistes de Charlie Hebdo”? l’a interrogée la présidente. – “Oui tout à fait”, a répondu Zaheer Mahmoud. Son interrogatoire doit se poursuivre vendredi.