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Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions

Les parlementaires des deux chambres réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont échoué mardi à s’accorder sur la réforme décriée du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, actant d’importantes divisions au sein du camp gouvernemental sur ce texte toujours défendu par François Bayrou.Ce désaccord entre l’Assemblée nationale – favorable à la réforme – et le Sénat – opposé – est un nouveau contretemps pour le Premier ministre, mais celui-ci semble déterminé à poursuivre le processus parlementaire de cette réforme en donnant le dernier mot aux députés, au risque de se mettre ses alliés Les Républicains du Sénat à dos, à neuf mois des municipales de mars 2026.”Le gouvernement envisage que le texte poursuive son parcours parlementaire et revienne à l’Assemblée à une date indéterminée”, a affirmé une source gouvernementale, sans exclure que cette nouvelle lecture intervienne “avant l’été”. Avant de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale, un nouvel examen dans chaque chambre est en effet nécessaire.Les positions semblent en tout cas irréconciliables entre Assemblée et Sénat: la réunion de mardi matin a tourné court. En moins d’une demi-heure, députés et sénateurs ont constaté leurs divergences de vue, sans même mettre la moindre disposition au vote, selon plusieurs participants.Un député présent a regretté “l’obstruction du Sénat”, un autre a fustigé le “coup de force” des sénateurs sur cette réforme critiquée de longue date par le président de la chambre haute Gérard Larcher, qui l’estime trop précipitée et incomplète. Mais pour le président de la commission des Lois à l’Assemblée, Florent Boudié (Renaissance), “on ne peut délibérer que d’une copie, il n’y en avait pas”.- LR et PS appellent à renoncer -“Si on avait voulu, on aurait pu cheminer de manière positive sur ce texte”, pour éviter de “passer en force à l’Assemblée nationale”, a regretté Jean-Paul Mattei, rapporteur MoDem de l’Assemblée.”Il faut savoir terminer une mauvaise loi”, a rétorqué auprès de l’AFP le sénateur Les Républicains Francis Szpiner, appelant le gouvernement à abandonner la réforme. Même tonalité chez la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo qui appelle “à renoncer à ce projet néfaste pour la démocratie”.La proposition de loi d’origine macroniste entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, il prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.Mais derrière cette formule simple se cachent d’importants enjeux électoraux.- Sans le Sénat ? -Y sont favorables le parti présidentiel Renaissance, le MoDem du Premier ministre, le Rassemblement national, la France insoumise et le groupe Les Républicains (LR) de l’Assemblée nationale.A l’inverse, les socialistes et les sénateurs LR y sont quasi unanimement opposés. Ils jugent la réforme bâclée et téléguidée par Rachida Dati, qui espère via ce texte être en meilleure posture pour ravir la mairie de Paris à la gauche.François Bayrou semble donc contraint de devoir faire sans le Sénat sur ce texte. Un scénario rarissime dans la configuration politique actuelle, où l’exécutif se repose énormément sur la Haute assemblée pour faire cheminer les textes législatifs, là où il ne dispose d’aucune majorité à l’Assemblée nationale.Il faudra aussi que le Premier ministre justifie une sorte de revirement dans son positionnement. En février en effet, il assurait ne pas pouvoir “imagine(r) qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”.Les sénateurs n’ont pas oublié cette promesse. Passer outre leur avis serait “très clairement une forme d’impolitesse”, assure auprès de l’AFP Lauriane Josende, rapporteure LR du Sénat. “Certains parlent d’une déclaration de guerre. Je ne sais pas si nous en sommes là, mais il s’agirait d’une mauvaise manière à l’encontre des alliés que nous sommes”.

Algues vertes: la justice condamne l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016

La cour administrative d’appel de Nantes à condamné mardi l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor).La cour “retient la responsabilité pour faute de l’Etat, en raison de ses carences dans la mise en Å“uvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole” qui est “la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, explique-t-elle dans un communiqué. En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille, le rapporteur public ayant estimé que “lien de causalité” entre la présence des algues et le décès du joggeur “ne (pouvait) être établi”, ni la responsabilité de l’Etat.”M. Auffray est décédé d’une insuffisance respiratoire brutale qui aurait pu être due à une exposition aux algues vertes ou à un arrêt cardiaque”, avait-il déclaré.Ses proches avaient alors fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’Etat à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour estime, en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes, que le décès de la victime, âgée de 50 ans, qui est survenu instantanément et a été causé par un Å“dème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”, explique-t-elle.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’Etat dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue, après de l’AFP. “L’Etat doit plus que jamais agir efficacement”, a-t-il ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.Elle “juge en conséquence que l’Etat est responsable à hauteur de 60% seulement des conséquences dommageables du décès”.L’Etat devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. 

Algues vertes: la justice condamne l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016

La cour administrative d’appel de Nantes à condamné mardi l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor).La cour “retient la responsabilité pour faute de l’Etat, en raison de ses carences dans la mise en Å“uvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole” qui est “la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, explique-t-elle dans un communiqué. En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille, le rapporteur public ayant estimé que “lien de causalité” entre la présence des algues et le décès du joggeur “ne (pouvait) être établi”, ni la responsabilité de l’Etat.”M. Auffray est décédé d’une insuffisance respiratoire brutale qui aurait pu être due à une exposition aux algues vertes ou à un arrêt cardiaque”, avait-il déclaré.Ses proches avaient alors fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’Etat à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour estime, en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes, que le décès de la victime, âgée de 50 ans, qui est survenu instantanément et a été causé par un Å“dème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”, explique-t-elle.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’Etat dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue, après de l’AFP. “L’Etat doit plus que jamais agir efficacement”, a-t-il ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.Elle “juge en conséquence que l’Etat est responsable à hauteur de 60% seulement des conséquences dommageables du décès”.L’Etat devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. 

Retraites: refusant un échec “si près du but”, Bayrou reçoit les partenaires sociaux

Après l’échec du conclave sur les retraites dans la nuit, le Premier ministre François Bayrou va recevoir mardi et séparément organisations syndicales et patronales qui ont participé aux quatre mois de négociations, dans une tentative de la dernière chance de surmonter les blocages.”Je ne peux pas accepter sans réagir qu’on se satisfasse d’échouer si près du but”, a déclaré le Premier ministre depuis Matignon lors d’une courte prise de parole à 07H00, quelques heures après le constat d’un “échec” du conclave qui est également un revers pour la méthode de dialogue social qu’il prônait. Selon lui, une “voie de passage” est encore possible.Ce nouveau format de discussions était le fruit d’un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement lors du vote du budget 2025. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. Le rendez-vous avec les trois syndicats qui participaient au conclave (CFDT, CGE-CGC, CFTC) est prévu vers 12h00, a indiqué Matignon en début de matinée. Le rendez-vous avec les organisations patronales devrait intervenir après, selon la même source. FO et la CGT, qui étaient sorties très rapidement des discussions du conclave, n’ont pas été invitées, malgré la demande mardi matin sur RMC par la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon s’est dite d’accord pour “avoir cette explication de texte” à Matignon, “qui ne soit pas un règlement de comptes”. Mais “on ne va pas être en négociation avec le Premier ministre”, a-t-elle averti sur TF1.Le président du Medef Patrick Martin a estimé sur France Info “qu’on n’est pas loin d’un accord”.Selon M. Martin, la négociation avec les syndicats a notamment achoppé sur le dispositif des carrières longues, qui permet de partir plus tôt que l’âge légal si on a commencé à travaillé tôt, et que le patronat voulait restreindre pour financer notamment des mesures en faveur des femmes.”Au motif qu’ils ont fait des stages, le système permet aujourd’hui à de gens de partir plus tôt que l’âge légal alors qu’ils ont exercé des métiers qui ne sont pas éprouvants”, a-t-il expliqué. “Il y a là une poche financière et en définitive, ça réparerait une iniquité. Donc la voie de passage, elle existe”, a indiqué le président du Medef. “Si l’objectif, c’est que 50% d’une classe d’âge parte avant l’âge légal, ça ne marchera pas”, a-t-il ajouté.Tard lundi soir, à l’issue d’une ultime séance de négociations, syndicats et patronats se sont renvoyés la responsabilité de l’impasse. – “Pas décisif” -Le principal point d’achoppement tournait autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une perspective de départ anticipé à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telles la prévention ou la reconversion.L’échec, “si près du but”, est selon la CPME “d’autant plus incompréhensible que tous les partenaires sociaux partageaient la même volonté de se voir transférer la gouvernance du système de retraite, selon les mêmes modalités que l’Agirc Arrco”.Un point relevé par François Bayrou. “De nombreux points d’accord étaient sur le point d’être actés sur le sujet si important d’une amélioration des calculs de retraite des mères de famille, sur l’âge auquel on peut partir à taux plein, sur un certain nombre de principes de financement”, a-t-il énuméré. Et il s’est satisfait d’un “pas décisif”: le fait que “le principe des règles d’âge pour garantir l’équilibre financier de notre système de retraite” ait été “reconnu par tous”. La question de revenir sur le départ à la retraite à 64 ans avait vite été balayée. A l’issue du conclave, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.- “Voie de passage” -François Bayrou joue gros sur ce dossier.La France insoumise a appelé lundi les autres groupes de gauche à se joindre à une motion de censure contre son gouvernement. “Si le Parlement n’est pas saisi, si nous n’avons pas la possibilité de déposer des amendements qui permettraient de définir quelles seraient les conditions d’un retour à l’équilibre en échange d’un retour à 62 ans, effectivement, nous irons vers la censure”, a averti le premier secrétaire du PS Olivier Faure.Mais en l’absence des voix du Rassemblement national qui a prévenu qu’il ne s’y associerait pas, le gouvernement semble assuré de se maintenir. Avant d’affronter les débats budgétaires encore plus périlleux, cet été et à l’automne.

La surveillante tuée en Haute-Marne reçoit la Légion d’honneur à titre posthume

La surveillante de collège de 31 ans poignardée à mort par un élève le 10 juin à Nogent (Haute-Marne) a été faite chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume, selon le Journal officiel publié mardi.La semaine dernière, le ministère de l’Education nationale avait indiqué qu’elle recevrait aussi le titre de commandeur des Palmes académiques, et la qualité de pupille de la Nation sera attribuée à son enfant.Les obsèques de la jeune femme, Mélanie, ont eu lieu mardi dernier dans une stricte intimité familiale à Sarcey, un petit village près de Nogent où elle vivait.Le collégien de 14 ans interpellé immédiatement après les faits a été mis en examen pour meurtre aggravé par la circonstance que sa victime était chargée d’une mission de service public, et placé en détention provisoire.Du fait de sa minorité, il encourt une peine de 20 ans de prison.Le meurtre a eu lieu à l’entrée du collège Françoise-Dolto, alors que des gendarmes procédaient à un contrôle inopiné des sacs des élèves, pour saisir d’éventuelles armes blanches. Un gendarme a été blessé à la main lors des faits.Durant sa garde à vue, le suspect a confié aux enquêteurs avoir voulu tuer une surveillante, “n’importe laquelle”.Ce nouveau drame en milieu scolaire a eu un grand retentissement en France, dans les sphères politique et éducative en particulier.

Glamour, gripes as celebs head to Venice for exclusive Bezos wedding

Celebrities in superyachts sail into Venice this week for the three-day wedding party of Amazon tycoon Jeff Bezos and Lauren Sanchez, despite irate locals who say the UNESCO city is no billionaire’s playground.The tech magnate and journalist have reportedly invited about 200 guests to their multi-million dollar nuptials in the Italian city, which are expected …

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Municipales Paris-Lyon-Marseille: le camp gouvernemental face à ses divisions internes

Risque de fracture ? Divisé sur la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, le camp gouvernemental va afficher mardi ses dissensions lors d’une commission mixte paritaire, réunion de parlementaires chargés d’aboutir à un compromis. Son issue est très incertaine.L’Assemblée nationale a voté pour, le Sénat a voté contre, mais François Bayrou y tient: à neuf mois des élections municipales, le Premier ministre espère toujours l’émergence in extremis d’un accord au Parlement sur cette réforme critiquée. C’est tout l’objet de la commission mixte paritaire (CMP) convoquée à 9h30 au Sénat. A huis clos, sept députés et sept sénateurs vont tenter d’aligner leurs positions sur cette proposition de loi d’origine macroniste.Le texte entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, elle prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. – “Concertation” -Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.Mais derrière cette formule simple se cachent d’importants enjeux électoraux et de grandes divergences de vues.Y sont favorables: le parti présidentiel Renaissance, le MoDem du Premier ministre, le Rassemblement national, la France insoumise et le groupe Les Républicains (LR) de l’Assemblée nationale.A l’inverse, les socialistes et les sénateurs LR y sont quasi unanimement opposés, jugent la réforme bâclée et téléguidée par Rachida Dati, qui espère via ce texte être en meilleure posture pour ravir Paris à la gauche.Ce scénario est rarissime dans la configuration politique actuelle, où l’exécutif se repose énormément sur le Sénat pour faire cheminer les textes législatifs, là où il ne dispose d’aucune majorité à l’Assemblée nationale.L’influent président du Sénat, Gérard Larcher (LR), ne goûte guère cette obstination du locataire de Matignon. Il lui avait fait savoir par courrier, appelant à plus de “concertation” et obtenant du même coup un report d’une semaine de cette CMP.Ce délai a permis aux rapporteurs des deux chambres d’entrer en contact pour évoquer les contours d’un accord. Mais lundi après-midi, il n’y avait “pas d’accord”, selon une source parlementaire. Le même pessimisme régnait auprès de la plupart des parlementaires sollicités.- Rapport de force serré -Il faudra sortir la calculette: sur les 14 parlementaires disposant d’un droit de vote, sept sont favorables à la réforme quand six y sont défavorables… La position du 14e représentant, le sénateur Horizons Marc Laménie, sera très scrutée.Comme en séance publique, il devrait s’abstenir, a-t-on appris auprès de son groupe parlementaire Les Indépendants dans la soirée. Mais son choix “dépendra des propositions de rédaction nouvelles” soumises en CMP, a-t-on ajouté.Une abstention du parti d’Edouard Philippe offrirait logiquement une majorité aux “pro-réforme”, à sept voix contre six. Mais l’incertitude demeure.Qu’il y ait accord ou non, le texte devra de toute façon repasser par les deux chambres du Parlement avant d’aboutir, avec la possibilité pour le gouvernement de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale, au risque de se mettre les sénateurs à dos.”Je n’imagine pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”, avait pourtant prévenu François Bayrou dès février. Les sénateurs n’ont pas oublié: “Le Premier ministre doit respecter sa parole. En cas de désaccord, la réforme ne peut pas aller plus loin”, martèle auprès de l’AFP la sénatrice LR Catherine Di Folco, membre de la CMP.Les répercussions de ce débat risquent aussi d’agiter le gouvernement, car le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ne la voit pas d’un bon oeil.”Si François Bayrou fait voter cette loi sans le Sénat, c’est un petit accroc dans l’entente”, reconnaît une ministre. “En tout cas Gérard Larcher sera assez mécontent”. François Bayrou prendra-t-il ce risque ?

Millions in US sweat out first extreme heat wave of year

A potentially life-threatening heat wave enveloped the eastern third of the United States on Monday impacting nearly 160 million people, with temperatures this week expected to reach 102 degrees Fahrenheit (39 degrees Celsius) in the New York metropolitan area.The country’s first significant scorching heat of the year triggered health warnings as it arrived over the …

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