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Biden grants clemency to 2,500 people, most ever in a day

President Joe Biden on Friday commuted the sentences of nearly 2,500 people convicted of non-violent drug offenses in what the White House called the largest single-day act of clemency in US history.Those whose sentences were commuted were serving “disproportionately long sentences” compared to what they would receive today, Biden said in a statement.He called the …

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Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux échappe à des poursuites judiciaires

Un “immense soulagement”: après une garde à vue et une perquisition qui avaient scandalisé la profession, la journaliste Ariane Lavrilleux a échappé vendredi à une mise en examen dans une enquête sur le secret défense autour du possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, a annoncé la journaliste à l’AFP, à l’issue de trois heures d’interrogatoire.Le parquet de Paris a confirmé cette mesure, qui lui permet, si elle garde ce statut jusqu’au bout de la procédure, d’échapper à un procès éventuel.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec Christophe Bigot (son avocat, ndlr) et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste, ancienne correspondante en Egypte.Et d’ajouter: “La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.Mathias Destal, co-fondateur de Disclose, et Reporters sans frontières (RSF) ont exprimé leur “soulagement”. Sur X, l’organisation a appelé “à l’abandon total de la procédure”.L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi sur l’opération “Sirli”, une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants.L’Égypte est un des principaux destinataires d’équipements militaires français.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.Le porte-parole du gouvernement de l’époque, Olivier Véran, avait refusé de répondre à plusieurs questions sur cette affaire. – “La loi doit changer” -Avant son interrogatoire vendredi, devant ses soutiens rassemblés devant le Tribunal judiciaire de Paris à l’appel d’une centaine d’organisations, Mme Lavrilleux a évoqué une “procédure totalement hallucinante” qui a “déployé les moyens de la lutte antiterroriste pour la géolocalisation de (s)on téléphone, (la) suivre dans le tramway, dans (s)es déplacements professionnels ou privés, éplucher (s)es comptes bancaires.”Mais témoin assisté, “ce n’est pas la fin de la bataille”, a-t-elle dit en milieu de journée : “la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, avaient plaidé dans une lettre au gouvernement lundi une centaine d’organisations, dont l’ONG Reporters sans frontières (RSF), les syndicats SNJ et CFDT, l’association du Prix Albert Londres et plusieurs médias dont StreetPress et Médiacités.Thibaut Bruttin, directeur général de RSF, a évoqué devant le tribunal vendredi matin un “consensus pour une réforme ambitieuse” avec un “renforcement du rôle du juge”, “la nullité des procédures” et “une sanction pour le recours abusif à la notion d’impératif prépondérant et d’atteinte au secret des sources”.La journaliste a salué l’engagement jeudi de la ministre de la Culture, Rachida Dati, rapporté par le quotidien régional La Marseillaise, de renforcer la protection des sources.  Dans sa déclaration de politique générale mardi, François Bayrou a dit lui sa volonté de “traduire” dans les faits les conclusions des États généraux de l’information, parmi lesquelles figure la protection renforcée des sources des journalistes.Sur LinkedIn, Ariane Lavrilleux soulignait d’ailleurs lundi que “cette histoire n’est pas extraordinaire” car “27 journalistes ont été intimidé.es par la DGSI avant (elle) depuis 2010”.Au moins deux d’entre eux ont subi ces dernières années des mesures coercitives: le journaliste Alex Jordanov, auteur d’un livre sur le renseignement intérieur, a été placé en garde à vue et poursuivi en juin 2022 pour divulgation du secret défense. Début décembre, un autre journaliste, Philippe Miller (pseudonyme), a été interpellé et son matériel saisi dans un dossier de vol de données confidentielles d’un cabinet d’avocat.

L’Eglise catholique demande à la justice d’ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre

Après l’ouverture de ses archives, l’Église catholique a pris une mesure à la symbolique forte vendredi en demandant à la justice d’ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre, dans le sillage de nouvelles révélations de violences sexuelles.Le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Éric de Moulins-Beaufort a annoncé sur RMC qu’il avait “saisi la justice” mardi pour qu’elle étudie la possibilité d’une enquête sur le prêtre, longtemps figure iconique de la défense des démunis mais qui a fait l’objet de nouvelles accusations gravissimes cette semaine.Le responsable explique avoir “écrit un signalement au procureur de Paris pour lui demander de réfléchir à ouvrir une enquête sur l’abbé Pierre”. Dans un communiqué la CEF précise que ce signalement a été fait “pour non-dénonciation de viols et agressions sexuelles sur personnes vulnérables et mineurs”.Il s’agit aussi d’enquêter sur “d’éventuelles autres victimes ou éventuels complices”, a précisé Mgr de Moulins-Beaufort, en soulignant que le parquet “a des moyens d’investigation qu’une commission d’enquête historique comme celle qu’a réunie Emmaüs (…) n’a pas”. Cette commission a commencé ses travaux en janvier pour une durée prévisible de deux ans.- “Vérité” -Car il faut aller “jusqu’au bout de la vérité”, a martelé le président de la CEF, en redisant son “horreur” après les nouvelles révélations du cabinet spécialisé Egaé lundi et la diffusion de deux documentaires télévisés cette semaine.Dans le rapport publié lundi, le prêtre décédé en 2007 est visé par neuf nouvelles accusations de violences sexuelles, ce qui porte à 33 le nombre total de témoignages depuis le premier rapport du cabinet Egaé, mandaté par Emmaüs, qui avait créé une déflagration en juillet.Parmi les nouvelles révélations, une membre de la famille de l’abbé Pierre assure avoir subi de sa part des “contacts sexuels sur ses seins et sa bouche à la fin des années 90”. Un autre témoignage fait état d’un “acte sexuel avec pénétration sur un garçon mineur”. “Tout cela mis bout à bout dessine le portrait d’un prédateur”, avait estimé lundi Tarek Daher, délégué général d’Emmaüs France.Selon Mgr de Moulins-Beaufort, “à chaque rapport du cabinet on franchit un seuil dans la découverte de ce qu’il a pu faire”, et “une sorte de système qu’il semble avoir construit”.Une action en justice risque toutefois de se heurter à des obstacles, compte-tenu de l’ancienneté des faits remontant à une période allant des années 50 aux années 2000.Ces faits ne peuvent faire l’objet de poursuites pénales s’agissant de l’abbé Pierre, mort, ce qui entraîne l’extinction de toute poursuite. Quant aux personnes qui n’ont pas dénoncé les actes, l’ancienneté des faits rend probable la prescription de toute infraction éventuelle — même si le calcul en la matière est toujours compliqué.- “Peine immense” -Vendredi le président de la CEF a redit aux victimes sa “peine immense”, et incité “toute personne qui aurait subi des violences sexuelles de la part de l’abbé Pierre à se manifester si elle le souhaite auprès de l”un des dispositifs d’écoute de l’Église, ou mis en place par Emmaüs”.Depuis les révélations de juillet l’Église s’est retrouvée sous pression pour faire la lumière sur le silence autour des comportements de l’abbé Pierre. Mgr de Moulins Beaufort a plusieurs fois assuré que l’affaire n’était pas de notoriété publique au sein de l’institution, même si quelques évêques avaient pu être au courant de comportements problématiques à l’époque.La CEF a ouvert en septembre les archives de l’Église sur l’abbé Pierre, dérogeant au délai habituel de 75 ans. Dans le mince dossier cartonné consulté par l’AFP, lettres et notes évoquent certes un comportement “problématique” mais la nature n’en est jamais explicitée.

French patrol aircraft threatened by Russian military: minister

A French maritime patrol aircraft was the object of an “intimidation attempt” this week by the Russian military over the Baltic Sea, France said Friday, calling the incident “unacceptable”.The French Navy’s Atlantique-2 plane was carrying out a surveillance flight when it became the victim of an “attempted jamming” and was also tracked by the radar …

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Secret défense: la journaliste Ariane Lavrilleux annonce échapper à des poursuites

La journaliste Ariane Lavrilleux, mise en cause dans une enquête sur la divulgation du secret de la défense nationale concernant le possible détournement d’une opération de l’armée française par l’Égypte pour cibler des opposants, a annoncé vendredi à l’AFP avoir été placée sous le statut de témoin assisté.Si elle conserve ce statut jusqu’à la fin de la procédure, elle échappera à un procès éventuel. L’information n’a pas été confirmée dans l’immédiat de source judiciaire.”J’ai été placée sous le statut de témoin assisté en raison de l’intérêt public de l’enquête publiée par Disclose et Complément d’enquête (France 2) et de l’absence d’indices graves ou concordants contre moi”, s’est félicitée la journaliste à l’issue de trois heures d’interrogatoire.”C’est un immense soulagement parce que ça fait plusieurs mois qu’on se bat avec (son avocat,  ndlr) Christophe Bigot et Disclose pour expliquer l’intérêt public de ces révélations qui n’auraient jamais dû être classées secret défense”, a ajouté cette journaliste autrefois correspondante en Egypte.”La justice a montré qu’elle était indépendante, qu’elle n’était pas le bras armé du ministère de la Défense”, qui avait porté plainte dans ce dossier.”Mais ce n’est pas la fin de la bataille: la loi Dati, toujours en place, permet de poursuivre les journalistes et de les perquisitionner. Cette loi doit changer”, a-t-elle demandé.Le cadre légal en vigueur avec cette loi est jugé “insuffisamment protecteur” et “est désormais abusé ou contourné”, ont plaidé une centaine d’organisations lundi dans une lettre au gouvernement, appelant à un rassemblement vendredi matin devant le Tribunal judiciaire de Paris.”Nous sommes très inquiets à Reporters sans frontières de ce qui se passe dans ce dossier”, a dit lors de ce rassemblement devant le tribunal Thibaut Bruttin, directeur général de l’organisation. L’enquête se concentre sur plusieurs articles publiés par Disclose depuis 2019, relatifs aux ventes d’armes françaises à l’étranger, mais aussi à l’opération “Sirli”.Une instruction a été ouverte en juillet 2022. La journaliste avait été placée en garde à vue et perquisitionnée en septembre 2023. Dans la foulée, un ancien militaire avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour détournement et divulgation du secret de la défense nationale par son dépositaire.

Ecole: Elisabeth Borne dévoile ses arbitrages et revient sur le “brevet couperet”

Le brevet ne sera finalement pas un sésame obligatoire pour entrer en seconde, a annoncé le gouvernement qui, après être revenu sur la suppression de 4.000 postes dans l’Education nationale, vient de dévoiler ses arbitrages pour la prochaine rentrée.La décision de revenir sur les 4.000 suppressions “est un choix fort”, qui “reflète notre ambition de réduire les inégalités entre les élèves et les territoires”, a déclaré la ministre de l’Education Elisabeth Borne, lors d’une réunion ministérielle avec les organisations syndicales pour leur présenter la répartition par académie des postes dans l’enseignement public à la rentrée 2025.”Cette décision témoigne de ma volonté d’améliorer, dans l’ensemble des académies, l’encadrement des élèves”, a-t-elle encore dit dans son discours, communiqué à la presse. Et pour le collège, “à la rentrée 2025, nous intensifierons également nos efforts en faveur de l’apprentissage des fondamentaux, pour élever le niveau des élèves”.Au collège, la nouvelle ministre a annoncé que l’obtention du brevet en classe de troisième ne serait finalement “pas rendu obligatoire pour accéder à la classe de seconde”, contrairement à ce qu’avait prévu le précédent gouvernement.”C’est une bonne nouvelle” a réagi auprès de l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du second degré (collèges et lycées), pour qui cette mesure “inacceptable” aurait “marqué un retour en arrière de près de 50 ans sur la démocratisation scolaire”.- les groupes “envers et contre tous” -La prédécesseure d’Elisabeth Borne, Anne Genetet, avait repris à son compte ce “brevet couperet” pour entrer en seconde, l’une des mesures phare du “choc des savoirs” lancé par Gabriel Attal en décembre 2023, annonçant qu’il se mettrait en place en 2027.S’il est abandonné, le niveau d’exigence du brevet sera, lui, “renforcé” grâce à la suppression des correctifs académiques des notes, déjà mise en place, et la modification de la répartition confirmée entre le contrôle continu et le contrôle terminal (l’examen passant de 50 à 60% de la note finale), a souligné Elisabeth Borne.Autre mesure emblématique du “choc des savoirs”, les “groupes de niveau” en français et mathématiques en 6e et 5e, rebaptisés “groupes de besoin”, seront en revanche poursuivis, mais une première évaluation sur cette mesure sera faite “en juin”.La ministre les maintient “envers et contre tous, alors même que tout montre que c’est un échec pédagogique”, a regretté Sophie Vénétitay.Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE Unsa, a déploré aussi qu”‘il n’y ait pas “d’abandon global” de “la feuille de route du +choc des savoirs+”.- “Flou” -La ministre ne reprend toutefois pas l’extension partielle des groupes de besoin en 4e et 3e, comme s’y était engagée Anne Genetet, à raison d’une heure par semaine en alternance, en français et en mathématiques.Elle veut en revanche “permettre aux équipes de concevoir des dispositifs d’approfondissements”, “renforcer les moyens alloués aux dispositifs +Devoirs faits+ pour les classes de 4e et 3e, et aux stages de réussite de la 4e à la seconde.”L’expérimentation de classes de “prépa-seconde” – des classes sur-mesure pour les élèves n’ayant pas eu leur brevet -, mise en place cette année, sera de son côté maintenue pour l’année scolaire 2025-2026 “le temps d’une évaluation approfondie de leurs effets”, a indiqué la ministre. Mme Borne a dit vouloir une réflexion pour “la mise en place de nouveaux dispositifs de soutien” pour ces élèves. Concernant les postes pour la rentrée, le ministère prévoit la création nette de 324 emplois dans le second degré (collèges et lycées), malgré la diminution de 11.902 élèves prévue en septembre.Dans le premier degré (école maternelle et élémentaire), le ministère table pour la rentrée sur une réduction de 470 emplois –  beaucoup moins que prévu dans le projet de budget (plus de 3.000) -, liée à la baisse démographique (avec 80.811 élèves en moins attendus à la rentrée). Cela permettra notamment d’améliorer le taux d’encadrement (à 6,13 enseignants pour 100 élèves, contre 6,05 à la rentrée 2024) et de “renforcer les brigades de remplacement” des enseignants absents, a promis Elisabeth Borne.