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Trump admin insists Iran strikes success, attacks media

The Trump administration went on the offensive against the media Thursday over coverage of strikes on Iranian nuclear sites, insisting the operation was a total success and berating journalists for reporting on an intelligence assessment that raised doubts.American B-2 bombers hit two Iranian nuclear sites with massive GBU-57 bunker-buster bombs last weekend, while a guided …

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Photographie: la “folie humaine” d’Auschwitz-Birkenau vu par Depardon

“Là tu te dis c’est la folie humaine”: c’est ainsi que le photographe français Raymond Depardon, 82 ans, décrit à l’AFP sa découverte en hélicoptère, en 1979, du camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau, objet d’une exposition inédite au Mémorial de la Shoah à Paris.”Tu vois des choses que tu ne vois pas au sol et là tu te dis c’est la folie humaine (…) on ne peut comparer cela à rien, je n’avais jamais vu ça”, ajoute celui qui a été l’un des tout premiers photographes professionnels occidentaux à photographier le site de plus de 40 km2 situé près de la petite ville d’Oswiecim (Pologne), entré la même année au patrimoine mondial de l’Unesco.Plus d’un million de personnes dont 90% de confession juive y ont été exterminées pendant la Seconde Guerre mondiale.”Pour moi ce camp c’était toute la guerre”, ajoute cet “enfant de l’après-guerre” qui raconte avoir grandi dans la ferme de ses parents près de Villefranche-sur-Saône (Rhône), où travaillaient “deux prisonniers allemands” qui lui ont fabriqué une “luge” et qu’il voyait comme des “hommes normaux”, son seul souvenir de la guerre.Baraquements, quai de gare, potences, miradors, barbelés, chambres à gaz, fours crématoires… Les photographies en noir et blanc qu’il a réalisées à Auschwitz-Birkenau ont été reproduites en très grand format sur les murs de deux salles du Mémorial.Des dizaines de planches contact de ce reportage commandé par Paris-Match sont également exposées aux côtés de magazines et extraits de journaux internationaux où elles ont été publiées à l’époque.Parmi elles: une célèbre vue de la voie ferrée enneigée qui acheminait les convois de déportés jusqu’aux camps de la mort.- “Energie de l’enfermement” -“L’un des premiers convois, c’est le jour de ma naissance le 6 juillet 1942 (…) c’est un peu comme s’il avait été écrit que je devais faire ces photos”, souligne le photographe, qui décrit un travail réalisé avec une “énergie de l’enfermement” qu’il ne s’explique toujours pas aujourd’hui.”Les vues que j’ai faites sont inouïes parce que d’abord j’ai demandé du temps, j’ai survolé un peu autour, c’était très impressionnant car j’ai vu plein de petites fermes, des poules en liberté dans la neige, des petites fermes très modestes”, raconte le photographe qui a survolé le site à bord d’un hélicoptère soviétique venu de Varsovie.Au sol, il y avait, “la neige, le froid, les bouleaux” décharnés, mais ce qui l’a le plus frappé, dit-il, “c’est la parfaite organisation” de ce complexe en parfait état de conservation.Il peine à décrire cet univers concentrationnaire avec des mots et pose sa main sur un mur où ses clichés en gros plan de cristaux de gaz toxique Zyklon B  (que les nazis utilisaient dans les chambres à gaz) ou de la porte d’un four crématoire entrouverte, parlent d’eux-mêmes.Il évoque aussi avec émotion le film réalisé par les soldats de l’Armée rouge entrés à Auschwitz-Birkenau le 27 janvier 1945, “tous des jeunes qui ont 18, 20 ans et qui filment à la (Sergeï) Eisenstein (pionnier du cinéma soviétique, NDLR)”, sans doute le “film le plus émouvant” qu’il ait jamais vu.”Souvent la mort ça se sent, là en l’occurrence ce n’est pas le cas. La deuxième chose qui vient avec la mort c’est sans doute la lumière, là on voit l’apocalypse, la fin”, ajoute le photographe, connu pour ses innombrables reportages en Afrique mais aussi pour ses documentaires sur le monde paysan, la vie d’un commissariat ou les urgences psychiatriques.”Je sais qu’il y a des résistants polonais qui ont fabriqué un appareil photo (à l’époque, NDLR) pour garder une trace parce que la première chose que j’imagine, et je pense c’est dans l’esprit de tous ces gens qu’on a sacrifiés, c’est que c’est bien de garder une trace”, ajoute-t-il, “content” que ses photos aient trouvé “leur place” au Mémorial de la Shoah.

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

Après les violents orages ayant fait deux morts, des foyers toujours privés d’électricité

Deux personnes sont mortes et 17 ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi, selon un bilan de la Sécurité civile communiqué jeudi matin, lors des violents orages qui se sont déclenchés en France après une intense vague de chaleur.Un adolescent de 12 ans a été tué à Piquecos, près de Montauban, “touché par la chute d’un arbre alors qu’il se trouvait au bord de la rivière Aveyron avec sa famille”, d’après la préfecture locale.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors de cet épisode orageux, ont fait savoir les pompiers.La vigilance orange a été levée à 03H00 dans l’ensemble des départements concernés. Selon le dernier bilan de la Sécurité civile jeudi, 17 personnes ont été blessées, dont un gravement dans la Nièvre.Les pompiers ont réalisé 2.500 interventions en France durant la nuit de mercredi à jeudi, selon la même source.Quelque 30.000 foyers étaient toujours privés d’électricité jeudi à 19H00, a indiqué le gestionnaire du réseau électrique Enedis.Les coupures de courant concernaient “essentiellement” le Sud-Ouest du pays et l’Auvergne, mais aussi le Centre-Val-de-Loire, la Normandie et la Bourgogne.”Le passage de ces orages, parfois très intenses, a provoqué des chutes d’arbres et de branches sur des lignes”, a expliqué Enedis. Les orages ont également occasionné des perturbations dans les transports. La ligne TER Paris-Amiens a notamment été suspendue dans les deux sens jeudi matin en raison d’un “arbre (qui menaçait) de tomber sur les câbles d’alimentation électrique entre Amiens et Creil”, a indiqué la SNCF.- Dégâts matériels -Mercredi soir, trois avions qui devaient atterrir à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle ont été déroutés vers celui de Lille-Lesquin en raison des intempéries en région parisienne, a indiqué à l’AFP Pierre Fernemont, le directeur commercial de l’aéroport lillois.Succédant au pic de chaleur qui a vu les températures dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole, les orages et les rafales de vent enregistrées pendant la nuit -jusqu’à 140 km/h à Bailleul-le-Soc (Oise), selon Météo-France- ont également fait des dégâts matériels.”Dans une grande partie des départements affectés, des chutes d’objets ou d’arbres coupant les routes, des détériorations d’infrastructures et d’habitations au niveau des toitures, des inondations et des coupures d’électricité ont été signalées”, a indiqué la Sécurité civile.A Valailles (Eure), la foudre est tombée sur le clocher d’une église, “qui s’est partiellement effondrée”, selon la préfecture. A quelques dizaines de kilomètres, dans le même département, la toiture de la salle des fêtes d’Herqueville a été lourdement endommagée.A Paris, l’épisode a été particulièrement violent dans les arrondissements de l’Ouest, notamment dans le 16e arrondissement, “où certains agents disent que les dégâts sont plus importants qu’en 1999”, a déclaré l’adjoint aux espaces verts à la maire de Paris, Christophe Nadjovski.Dans la capitale, entre 500 et 1.000 arbres ont été sévèrement touchés, “pour l’essentiel des arbres matures, de 80 ans voire 100 ans, ce qui témoigne de la violence et de la soudaineté de l’épisode”, a poursuivi l’adjoint.- Dérèglement climatique -Dans le Gers, Matthieu Carté, directeur d’une jardinerie-pépinière à Pavie, a estimé que le passage des grêlons “de 5 à 7 cm de diamètre”, qui ont endommagés l’intégralité de ses 6.000 m2 de serres en verre et une partie de ses serres en plastique, allait lui coûter 100.000 à 150.000 euros.C’est une “perte sèche”, a dit l’entrepreneur à l’AFP, car ces serres, anciennes, n’étaient pas assurées. “Ca fait 20 ans que je suis là, on n’avait pas encore eu ça”.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.”Ces orages illustrent ce que nous allons devoir vivre de plus en plus dans les années à venir: des épisodes climatiques violents, dus au dérèglement climatique”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher devant la presse. 

Sean ‘Diddy’ Combs used ‘power, violence and fear’: prosecutor

Sean “Diddy” Combs used “power, violence, and fear” as the head of a decades-old criminal enterprise, a prosecutor said Thursday in closing arguments in his high-profile trial.”He counted on silence and shame to keep his crimes hidden,” Christy Slavik told the jury as the government began wrapping up its case against the once-powerful music mogul.The …

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Yvelines: la fin des chalets flottants confirmée par le tribunal administratif

Les occupants des chalets flottants de l’étang de la Galiotte à Carrières-sous-Poissy (Yvelines) vont devoir quitter leurs logements avant la fin de l’année, a décidé jeudi le tribunal administratif de Versailles, donnant raison au conseil départemental.Dans cet étang au cÅ“ur du parc du Peuple de l’Herbe, 37 cabanons de pêche construits par d’anciens ouvriers ont au fil des années été transformés en des lieux de villégiature.Mais le conseil départemental des Yvelines, propriétaire du parc, “a finalement jugé que les objectifs qu’il poursuivait en termes de protection des écosystèmes et d’ouverture à un large public étaient désormais incompatibles avec l’occupation privative des berges de l’étang de la Galiotte, l’amarrage des chalets flottants faisant en outre obstacle à sa volonté de renaturation des berges”, note le tribunal administratif dans sa décision.L’association de la Galiotte avait recueilli plus de 4.000 signatures dans une pétition pour sauver les chalets flottants et insiste sur la valeur patrimoniale des constructions.”C’est un très bel exemple d’architecture populaire avec un ensemble de maisons disparates, qui ont chacune leur caractère”, avait décrit à l’AFP son président, Emmanuel Soyer.

Pratiques d’enquête contestées: la cheffe de l’office anti-stupéfiants de Marseille et son adjoint mis en examen

Séisme à l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille: sa cheffe et son adjoint ont été mis en examen à Paris dans le cadre d’une enquête sur une livraison surveillée en 2023 de cocaïne suspectée d’avoir connu de graves dérives.Ces commissaires ont été mis en examen, respectivement mercredi et jeudi, par les juges d’instruction de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), notamment pour “complicité de faux en écriture publique par une personne dépositaire de l’autorité publique” et “violation du secret d’une enquête portant sur la criminalité organisée”, a indiqué le parquet de Paris, confirmant à l’AFP une information de sources proches du dossier.Les deux hauts gradés sont aussi mis en examen pour “complicité d’atteinte à l’intimité par captation d’images et de paroles”, selon le ministère public.”Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d’exercer des fonctions et missions de police judiciaire, de se rendre dans tous les locaux de police des Bouches-du-Rhône, interdiction d’entrer en relation avec d’autres personnes apparaissant dans le dossier”, a ajouté la même source.”Après deux jours de garde à vue, ma cliente, cheffe de l’Ofast Marseille, n’est ni mise en examen pour corruption, ni (…) pour trafic de cocaïne, ni (…) pour importation de stupéfiants en bande organisée”, a relevé auprès de l’AFP son avocat, Louis Cailliez.- “Instrumentalisation” -“Elle conteste vigoureusement toute infraction pénale de sa part et défendra son honneur et sa probité en dépit des tentatives d’instrumentalisation de ce dossier”, a-t-il affirmé.En avril, deux policiers de l’Ofast de Marseille avaient déjà été mis en examen, puis placés en détention provisoire, eux pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment ou encore association de malfaiteurs. Puis en juin, un autre avait à son tour été mis en examen.Car l’enquête dirigée par la Junalco a révélé, selon le ministère public, de possibles “échanges entre des policiers et d’autres personnes, portant sur la cession d’au moins 360 kg de cocaïne, en dehors de tout contrôle hiérarchique, et sur la dissimulation des quantités réelles arrivées sur le territoire”.Pour Me Cailliez, la garde à vue cette semaine de la cheffe de l’Ofast a justement “permis de lever les doutes sur l’absence de connaissance (et donc de validation) hiérarchique du déroulement réel du dossier Trident”, nom de l’opération de livraison de cocaïne surveillée dans le viseur de la justice.”Tel est également le cas de certaines pratiques de ses effectifs, combattues et dénoncées par elle, et pour lesquelles elle a pourtant été mise en examen”, a-t-il insisté.”Avec ma consÅ“ur, Marie Cornanguer, nous nous réjouissions de la légitime mise hors de cause du commissaire X du cÅ“ur de ce dossier concernant des faits de trafic de stupéfiants”, a réagi de son côté auprès de l’AFP Me Vanessa Bousardo, avocate de l’adjoint.- “Lanceurs d’alerte” -“Sa mise en examen résiduelle alors même qu’il est l’auteur du signalement à l’origine de cette procédure sera contestée par toutes les voies de droit à notre disposition. Une telle mise en cause adresse d’ailleurs un très mauvais signal aux lanceurs d’alerte”, a-t-elle estimé.Selon elle, “ce fonctionnaire intègre, qui ne s’est jamais départi de sa probité, conteste catégoriquement les faits qui lui sont lui imputés”. “Une requête en nullité sera déposée prochainement à l’encontre de sa mise en examen et des irrégularités relevées”, a-t-elle ajouté.Les investigations initiales dans ce dossier, parties d’un renseignement anonyme en février 2023, portaient sur une arrivée de cocaïne au port de Marseille en container depuis la Colombie et à destination de la région parisienne.Sauf qu’il s’est “avéré que cette livraison a permis l’entrée sur le territoire de près de 400 kg de cocaïne”, selon le parquet. “Plusieurs acteurs du dossier s’étaient par ailleurs étonnés de la difficulté avec laquelle ces stupéfiants auraient été écoulés à Marseille, laissant entendre que la surveillance policière était éventée”.cco-gd-sm-clw/bfa/dsa

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

“Beaucoup d’air” et “peu d’eau”: une nouvelle lance à incendie plus économe et plus légère pour les pompiers de Paris

La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a présenté jeudi à la presse sa nouvelle lance à incendie “révolutionnaire” qui fonctionne à partir d’une idée “contradictoire” devenue une “évidence”: propulser plus d’air que d’eau pour éteindre les feux.Cinq fois plus économe en eau qu’une lance traditionnelle, provoquant donc moins de dégâts et plus simple d’usage avec un poids réduit de 70%: le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a vanté dans la cour de la caserne Champerret (17e arrondissement) un “outil extrêmement performant”. Cette lance dite “diphasique”, qui brumise plus qu’elle n’arrose, fonctionne grâce à un tuyau doté d’une double membrane propulsant eau et air en même temps. Le sergent Hugo, qui teste la lance depuis un an, explique: “Le fait qu’il y ait moins d’eau rend le tuyau moins lourd donc ça permet d’économiser les équipes” et de “transporter le tuyau même avec de l’eau dedans (…) plus rapidement vers le sinistre”. Lors d’une intervention pour un feu d’appartement, en utilisant cette lance, il a pu “rester à l’extérieur” et “en 20-30 secondes le feu est déjà quasiment éteint”, louant un gain de “sécurité”.Si l’idée remonte à plus d’un siècle, elle n’avait jamais été mise en oeuvre jusqu’à présent du fait de “verrous technologiques”. Déjà armée sur quatre camions FPTL (fourgon pompe tonne léger), elle équipera les 52 camions “premiers secours et évacuation” de sixième génération que la BSPP doit recevoir d’ici à 2030, dont 10 seront opérationnels dès 2025, a détaillé à l’AFP le général de division Arnaud de Cacqueray. Les pompiers de la Seine-Maritime sont en train de s’équiper de cette lance, selon lui et les pompiers d’Ille-et-Vilaine, du Rhône et les marins-pompiers de Marseille ont “travaillé sur le projet”. “Plusieurs pays étrangers” seraient également intéressés par cette technologie et notamment par les économies d’eau qu’elle permet, a-t-il ajouté, sans préciser lesquels. 

Souheil tué par un policier à Marseille: réapparition surprise des scellés disparus

L’enquête sur la mort de Souheil, un jeune homme tué en 2021 à Marseille par un tir policier, a connu un rebondissement rocambolesque jeudi avec l’annonce que des “pièces capitales” du dossier, données perdues début juin, avaient finalement été retrouvées… dans le bureau d’un juge.”Les neuf scellés égarés dans l’affaire Souheil El Khalfaoui ont été retrouvés ce jour dans le bureau du juge d’instruction initialement saisi”, a indiqué dans un communiqué le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, qui assure que “le tribunal judiciaire de Marseille poursuivra les investigations pour la manifestation de la vérité”.La famille s’est dite auprès de l’AFP “particulièrement inquiète du déroulement de l’instruction dans la mesure où c’est ce même juge (Patrick De Firmas, ndlr), qui avait fait la demande de recherche de scellés”.Dans son communiqué, transmis à l’AFP par Issam El Khalfaoui, le père de Souheil, la famille relève que “des recherches avaient déjà été faites dans ce même bureau”. Elle se dit néanmoins “soulagée que la mobilisation politique ait permis de retrouver ces scellés”.Souheil avait été tué dans le quartier de la Belle de Mai aux alentours de 19H30, le 4 août 2021, lors d’un contrôle auquel il aurait tenté de se soustraire en faisant marche arrière, percutant un policier, selon les forces de l’ordre. Une version que la famille réfute. – “désorganisation grave” -La nouvelle juge en charge de l’affaire avait annoncé le 4 juin dans un courrier adressé à la famille et à son conseil que neuf pièces capitales du dossier avaient été perdues, “après plusieurs mois de recherches”. Après leur sortie du service de stockage début 2022, “ils n’ont en effet jamais été restitués au greffe des scellés”. Or, parmi eux figurent des pièces à conviction capitales, comme une vidéo de caméra de surveillance d’une agence bancaire de la Caisse d’Epargne toute proche, l’enregistrement de l’audition filmée du policier mis en cause et la balle qui a tué Souheil.Après l’annonce de cette perte, la famille a porté plainte contre l’ancienne procureure de Marseille Dominique Laurens, l’accusant d’avoir “volontairement détourné les neuf scellés”.La famille de Souheil avait également organisé une conférence de presse, mardi à l’Assemblée nationale en présence d’élus et de députés de gauche.Dans le même temps, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait annoncé pendant les questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, saisir l’Inspection générale de la justice si ces pièces n’étaient pas retrouvées “d’ici mercredi” soir. “La famille est soulagée mais inquiète qu’il ait fallu une mobilisation nationale pour que les scellés réapparaissent”, a déclaré jeudi à l’AFP son avocat, Me Arié Alimi. “Compte tenu de la désorganisation grave et manifeste de la justice Marseillaise, une inspection générale de la justice est plus que jamais nécessaire”, a-t-il estimé.”Il est fréquent dans les affaires de violences policières que les pièces disparaissent, que les vidéos disparaissent”, avait pointé mardi l’avocat, ajoutant que “cela fait deux fois” que “les pièces disparaissent ou ne sont pas demandées” dans ce dossier.Les images d’une caméra de vidéosurveillance qui auraient pu filmer le tir du policier n’ont en effet pas été demandées au cours de l’enquête, avait-il relevé.cgc-edy-san-alc/so/ol/cbn