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Organisation d’événements à Nice: toutes les gardes à vue levées sans poursuites (parquet)

Les gardes à vue des dix personnes, dont le maire de Nice Christian Estrosi, son épouse et la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte-Cunci, entendues dans l’enquête sur l’organisation de plusieurs événements à Nice, ont été levées sans poursuites, a précisé mardi le parquet de Marseille.Outre le maire Horizons de Nice, son épouse Laura Cohen-Tenoudji, avec laquelle il est marié depuis 2016, et Delphine Ernotte-Cunci, le président de La Tribune Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, avait aussi été convoqué lundi par les gendarmes.”A l’issue des auditions, les gardes à vue ont été levées en fin de journée”, a indiqué mardi le parquet de Marseille dans un communiqué.Les avocats des mis en cause ont désormais un délai de deux mois “pour présenter des observations”, à l’issue desquelles “le procureur de la République (de Marseille) décidera des suites à donner”, ajoute le parquet.Au total, dix personnes avaient été convoquées lundi à Marseille, Fréjus et Nice, dans le cadre d’une “enquête ouverte par le parquet de Marseille, au titre de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS), des chefs de prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, recel, faux dans un acte authentique par personne dépositaire de l’autorité publique et usage”, précise-t-il.L’enquête porte sur les conditions dans lesquelles la ville de Nice, que Christian Estrosi dirige de façon presque ininterrompue depuis 2008, et la métropole de Nice Côte d’Azur, qu’il préside depuis 2012, ont “été conduites à accorder des aides publiques, directes et indirectes, courant 2023 à La Tribune Nouvelle pour l’organisation” du colloque Nice Climat Summit, et à France TV Studio pour celle du concours de chant Eurovision Junior”, au regard des liens existants entre ces sociétés et Laura Cohen-Tenoudji”, salariée du groupe France TV, qui collaborait aussi avec le média économique La Tribune, note le parquet de Marseille.”Le périmètre de l’enquête a ensuite été étendu à plusieurs autres événements organisés à Nice par France Télévision, dont la fête de la musique 2018 et 2019, et par La Tribune nouvelle courant 2020 à 2022, ayant de la même manière bénéficié d’aides publiques”, ajoute le communiqué.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, avait déclaré lundi à l’AFP Me Mathias Chichportich, l’avocat de M. Estrosi. Le maire de Nice, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection, pour un quatrième mandat, en 2026.

Thailand’s PM suspended by Constitutional Court

Thai Prime Minister Paetongtarn Shinawatra was suspended by the country’s Constitutional Court on Tuesday, while her father went on trial for royal defamation in the latest setbacks for the country’s dominant political dynasty.Thailand’s affairs have been driven for years by a battle between the conservative, pro-military, pro-royalist elite and the Shinawatra clan, whom they consider …

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Pic de canicule, l’ÃŽle-de-France dans le rouge

Paris et sa banlieue vont voir rouge, comme une partie de la France qui va suffoquer mardi, journée qui devrait marquer le pic d’une canicule précoce et exceptionnelle par sa durée.En début de matinée déjà le soleil s’annonce brûlant.”Il y a la clim mais pas très fort, ça risque de taper aujourd’hui”, commente dans la matinée Raphaël, 27 ans, pantalon noir et t-shirt bleu, croisé à Nanterre (Hauts-de-Seine), en périphérie du quartier de la Défense.”Mon bureau fait pas grand chose pour la canicule donc mon chef a assoupli le code vestimentaire, d’habitude c’est chemise et veste…”, ajoute l’employé d’une entreprise de l’agroalimentaire.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus.Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’ÃŽle-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange.Météo-France a étendu la vigilance rouge à mercredi dans ces 16 départements mais prévoit néanmoins une baisse progressive des températures dans la journée. “C’est une journée particulièrement chaude et la vigilance rouge a un sens, c’est que cela concerne tout le monde (…) et que tout le monde, pas seulement les personnes vulnérables, doit faire attention”, a rappelé la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin sur TF1.Le Premier ministre François Bayrou doit se rendre vers 11H00 au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) pour faire un point sur la situation.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de Mme Vautrin, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. Le bitume dans cette ville très minérale est plus chaud encore. “Quand il fait froid, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit-il, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Sur les passages aux urgences, “pour l’instant, nous n’avons pas de remontées significatives, mais nous savons qu’il existe un décalage de quelques jours, ce que les professionnels appellent décompenser”, a rappelé la ministre de la Santé. Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au cÅ“ur de l’été”, selon Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe.  La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Pic de canicule, l’ÃŽle-de-France dans le rouge

Paris et sa banlieue vont voir rouge, comme une partie de la France qui va suffoquer mardi, journée qui devrait marquer le pic d’une canicule précoce et exceptionnelle par sa durée.En début de matinée déjà le soleil s’annonce brûlant.”Il y a la clim mais pas très fort, ça risque de taper aujourd’hui”, commente dans la matinée Raphaël, 27 ans, pantalon noir et t-shirt bleu, croisé à Nanterre (Hauts-de-Seine), en périphérie du quartier de la Défense.”Mon bureau fait pas grand chose pour la canicule donc mon chef a assoupli le code vestimentaire, d’habitude c’est chemise et veste…”, ajoute l’employé d’une entreprise de l’agroalimentaire.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus.Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’ÃŽle-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange.Météo-France a étendu la vigilance rouge à mercredi dans ces 16 départements mais prévoit néanmoins une baisse progressive des températures dans la journée. “C’est une journée particulièrement chaude et la vigilance rouge a un sens, c’est que cela concerne tout le monde (…) et que tout le monde, pas seulement les personnes vulnérables, doit faire attention”, a rappelé la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin sur TF1.Le Premier ministre François Bayrou doit se rendre vers 11H00 au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) pour faire un point sur la situation.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de Mme Vautrin, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. Le bitume dans cette ville très minérale est plus chaud encore. “Quand il fait froid, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit-il, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Sur les passages aux urgences, “pour l’instant, nous n’avons pas de remontées significatives, mais nous savons qu’il existe un décalage de quelques jours, ce que les professionnels appellent décompenser”, a rappelé la ministre de la Santé. Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au cÅ“ur de l’été”, selon Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe.  La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Organisation d’événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), son épouse Laura Tenoudji et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, sont ressortis libres lundi soir après avoir été placés en garde à vue toute la journée dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’événements à Nice, dont l’Eurovision Junior.”A l’issue des réponses que Christian Estrosi a apportées, il a été décidé de lever la mesure sans lui notifier la moindre poursuite”, a déclaré son avocat, Me Mathias Chichportich.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, a-t-il souligné. “Cette mise en cause par des élus de l’opposition, à la veille d’une nouvelle échéance électorale, est particulièrement choquante”, a insisté Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate de Mme Tenoudji. M. Estrosi, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection en 2026.”S’en prendre à la femme de M. Estrosi, du seul fait qu’elle est son épouse, en dit long sur leur conception de la place et de l’indépendance des femmes qui travaillent!”, a ajouté l’avocate.La patronne de France Télévisions est également “ressortie libre et sans charges retenues contre elle”, a indiqué son entourage à l’AFP.Au total, une dizaine de personnes ont été convoquées lundi dans le cadre d’enquêtes initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation de deux événements à l’automne 2023 à Nice.Il s’agit du concours de chant Eurovision Junior, organisé et retransmis par France Télévisions, et du colloque Nice Climate Summit, organisé par le média économique La Tribune, avait affirmé la semaine dernière à l’AFP une autre source proche, confirmant une information du site Mediapart.- Animation -Le président de La Tribune, Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, a lui aussi été convoqué lundi.Interrogé par l’AFP sur ce dossier, le parquet de Marseille a répondu qu’il “n’entend(ait) pas communiquer à ce stade de la procédure”.France Télévisions avait confirmé dès vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale, pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”.Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”, avait ajouté France TV.Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’information assure qu’elles “vise(nt) directement” les époux Estrosi, mariés depuis 2016, “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le Nice Climate Summit. Chroniqueuse à Télématin sur France 2 et salariée du groupe France TV, Laura Tenoudji-Estrosi, qui collaborait aussi avec La Tribune, devait animer deux tables rondes, “à titre bénévole” selon la ville. Face à la polémique, elle y avait renoncé, mais l’opposition avait relevé que M. Estrosi ne s’était pas absenté, malgré le conflit d’intérêts potentiel, lors du vote d’une subvention de 20.000 euros à La Tribune pour ce colloque.Concernant l’Eurovision Junior, les doutes portaient en particulier sur le choix de confier à Laura Tenoudji la co-animation de la cérémonie d’ouverture, malgré un niveau d’anglais inférieur aux standards dans ce genre d’émissions internationales.La justice doit vérifier si ce choix relevait d’une décision interne à France Télévisions ou s’il avait fait l’objet d’un accord explicite ou implicite lors des négociations avec la ville.Nice a en effet versé une importante subvention – 605.000 euros selon Mediapart – pour l’organisation de ce concours de chant, au long duquel la ville et la métropole ont été particulièrement mises en valeur.sm-so-reb-mdv-fcc/ol/jnd/pta

Canicule: Paris voit rouge, la France continue d’étouffer

La France suffoque et fait le dos rond mardi face à une chaleur extrême et qui dure, avec pour la première fois depuis cinq ans la vigilance rouge pour canicule activée en ÃŽle-de-France, et toujours un soleil brûlant.Paris va voir rouge.”C’est très, très, très dur, mais ce n’est pas grave, on est habitués”, soupirait déjà lundi Jimmy George, éboueur assis sur un trottoir à l’ombre. Comme pour d’autres secteurs, ses horaires ont été aménagés. “On a des pauses un peu allongées”, une prise de poste avancée, explique-t-il, combinaison verte et casquette trempée à la main.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus. Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’ÃŽle-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange. La consigne pour tous: “ne sortez pas aux heures les plus chaudes (11h-21h), ou essayez de vous rendre dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour”.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales de 23-24°C dans le Sud, et des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de la ministre de la Santé Catherine Vautrin sur RTL, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, dans une boulangerie près du Grand Théâtre, Jordan Lods, 30 ans, essuie les gouttes de sueur sur son visage. “On a une clim’ mais on ne la sent pas trop”, euphémise ce responsable de vente. Dans les rues de la ville très minérale, le bitume est plus chaud encore, faisant suer les rares cyclistes ou piétons dehors.  “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. “Quand il fait froid, on se couvre, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit l’homme, grosses lunettes de soleil vertes vissées au visage, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Canicule: Paris voit rouge, la France continue d’étouffer

La France suffoque et fait le dos rond mardi face à une chaleur extrême et qui dure, avec pour la première fois depuis cinq ans la vigilance rouge pour canicule activée en ÃŽle-de-France, et toujours un soleil brûlant.Paris va voir rouge.”C’est très, très, très dur, mais ce n’est pas grave, on est habitués”, soupirait déjà lundi Jimmy George, éboueur assis sur un trottoir à l’ombre. Comme pour d’autres secteurs, ses horaires ont été aménagés. “On a des pauses un peu allongées”, une prise de poste avancée, explique-t-il, combinaison verte et casquette trempée à la main.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus. Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’ÃŽle-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange. La consigne pour tous: “ne sortez pas aux heures les plus chaudes (11h-21h), ou essayez de vous rendre dans un endroit frais ou climatisé deux à trois heures par jour”.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des minimales de 23-24°C dans le Sud, et des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de la ministre de la Santé Catherine Vautrin sur RTL, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, dans une boulangerie près du Grand Théâtre, Jordan Lods, 30 ans, essuie les gouttes de sueur sur son visage. “On a une clim’ mais on ne la sent pas trop”, euphémise ce responsable de vente. Dans les rues de la ville très minérale, le bitume est plus chaud encore, faisant suer les rares cyclistes ou piétons dehors.  “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. “Quand il fait froid, on se couvre, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit l’homme, grosses lunettes de soleil vertes vissées au visage, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Porté par les victimes, le délit d’homicide routier entre les mains des sénateurs

“Consensuel”, “transpartisan” et doté d’un “message sociétal”: le délit d’homicide routier, proposé par le député Eric Pauget, devrait achever son processus parlementaire mardi devant le Sénat, au grand soulagement des victimes qui en ont fait leur combat depuis plusieurs années.Mardi, en deuxième lecture, les sénateurs se dirigent vers un vote conforme sur le texte des députés, adopté en deuxième lecture dans l’hémicycle le 3 juin. Cette adoption à l’identique, très probable, permettra une entrée en vigueur rapide, après promulgation par le président de la République.”C’est un texte qui, pour une fois, en matière pénale, est fait avec les victimes et pour les victimes”, défend Eric Pauget (LR) auprès de l’AFP.”C’est un texte qui a vocation à être une aide à la justice car bien qualifier juridiquement ce qui s’est passé permet d’éviter de banaliser la portée et la gravité des faits. Et c’est un signal envoyé à toute la société pour dire que la route ne peut plus être le défouloir des violences de la société”, explique-t-il.Le débat sur le délit d’homicide et blessures routiers a été relancé après l’accident provoqué par Pierre Palmade en février 2023. Le comédien avait blessé grièvement trois personnes lors d’une violente collision en conduisant sous l’emprise de stupéfiants et a été condamné à cinq ans de prison dont deux ferme en novembre 2024 “pour blessures involontaires”.Depuis trois ans, c’est aussi le combat du chef étoilé Yannick Alléno et son association Antoine Alléno, du nom de son fils mort en mai 2022 après avoir été percuté par un conducteur multipliant les infractions graves, qui a été condamné à 7 ans de prison pour “homicide involontaire”.- “Changement sémantique” -“Les victimes et co-victimes annuelles de la violence routière n’acceptent plus que les auteurs des collisions qui ont détruit leur vie ne soient poursuivis que pour homicide involontaire. L’homicide routier propose un changement sémantique, souhaité par les victimes, mais intègre aussi des circonstances aggravantes plus nombreuses”, argue la Ligue contre la violence routière, qui réclame aussi depuis quelques années l’homicide routier.Avec ce délit, les responsables d’accidents mortels de la circulation accompagnés d’au moins une circonstance aggravante seront poursuivis pour homicide routier.Les circonstances aggravantes sont la violation d’une mesure de sécurité, l’état d’ivresse, la consommation de stupéfiants et/ou des substances psychoactives, ne pas être titulaire du permis, un dépassement de la vitesse maximale autorisée égal ou supérieur à 30 km/h, le délit de fuite, se servir de son téléphone portable à la main (ou avec des écouteurs), le refus d’obtempérer, le rodéo urbain.Lorsqu’un conducteur se rendra coupable d’une de ces circonstances, il sera passible de 7 ans de prison et 100.000 euros d’amende, une peine élevée à 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros au delà de deux circonstances aggravantes.- Quantum inchangé -Ce sont les mêmes peines que celles appliquées actuellement avec l’homicide involontaire.Un point qui inquiète, alors que certains observateurs estiment que la moyenne des peines prononcées actuellement est de 2 ans.”Je redoute l’idée que les magistrats ne dépassent pas leur analyse de l’accident de la circulation comme demeurant un accident. Ils auraient pu le faire si on avait changé le quantum des peines”, souligne à l’AFP Maître Vincent Julé-Parade, spécialisé dans la défense des victimes de la route, qui craint “que cette adoption d’homicide routier quelque part ne se limite qu’à un changement sémantique”.Selon lui, “au fond le vrai problème, c’est quel regard les magistrats portent sur le quantum. J’espère me tromper mais j’avoue avoir encore un peu de doutes”. En 2024, 3.190 personnes sont décédées sur les routes de France métropolitaine et 233.000 ont été blessées, dont près de 16.000 gravement. Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), les deux tiers des accidents corporels présentent au moins un facteur aggravant et les trois quarts des responsables récidivent, presque aussi fréquemment et plus gravement qu’avant.

Jugement mardi pour Mimi Marchand, accusée de chantage sur Karine Le Marchand

La papesse de la presse people Mimi Marchand, jugée le mois dernier devant le tribunal correctionnel de Paris pour extorsion sur l’animatrice Karine Le Marchand, sera fixée mardi sur son sort.L’accusation a réclamé une peine d’un an de prison avec sursis et 20.000 euros d’amende à l’encontre de Michèle dite Mimi Marchand, 78 ans, soupçonnée d’avoir fait du chantage à la célèbre animatrice à l’aide de photos de sa fille mineure sortant de garde à vue.En février 2020, Mimi Marchand avait alerté l’animatrice de “L’amour est dans le pré” qu’un “jeune” photographe inconnu avait tenté de lui vendre ces photos. Elle l’avait rassurée, disant les avoir “bloquées” en donnant 3.000 euros au photographe.A la barre, Mimi Marchand a reconnu avoir “menti” – les images avaient été faites par l’un de ses paparazzi habituels, Sébastien Valiela. “Merci Mimi”, avait répondu soulagée Karine Le Marchand, avant de “rembourser” une première partie de l’argent avancé, 1.600 euros.Devant le tribunal, Mimi Marchand, s’est “traitée d’idiote et d’abrutie” mais n’a pas donné plus d’explications, et il n’y a pas eu de “remise en cause”, a insisté pendant ses réquisitions la procureure, évoquant un sentiment de “toute-puissance”. Elle a rappelé que Mimi Marchand avait, après ce “service”, multiplié les demandes auprès de l’animatrice, maintenant une “pression”.”Il s’agit pour Karine Le Marchand de sauver la réputation de sa fille, ça l’a placée dans des conditions qui l’ont conduite à remettre des fonds, une contrainte morale insidieuse”.La défense de Mimi Marchand a plaidé la relaxe. Dans cette “affaire croustillante (qui) n’en est pas une”, où apparaît une “façon de profiter de la situation qui n’avait pas lieu d’être”, il n’y a juridiquement pas d’extorsion, a soutenu son avocate Me Caroline Toby.La procureure avait aussi réclamé deux ans de prison avec sursis pour violation du secret professionnel contre le policier qui avait donné l’information de la garde à vue au paparazzo Sébastien Valiela, et un an avec sursis contre ce dernier pour recel.Ils étaient tous deux aussi jugés pour les mêmes infractions dans un dossier annexe, également en février 2020: le premier avait alerté le second de la possible arrestation de l’artiste russe Piotr Pavlenski dans l’affaire des vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux.A l’ouverture du procès, Piotr Pavlenski s’était fait expulser de la salle après avoir réclamé la relaxe de Mimi Marchand (qui a bénéficié d’un non-lieu sur ce volet), estimant que la diffusion des images de son interpellation participaient à son oeuvre de “pornopolitique”.