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13-Novembre: les Parisiens invités à un “geste commémoratif” place de la République

Déposer une bougie, une fleur ou un mot place de la République: dix ans après les attentats de Saint-Denis et Paris, la mairie de la capitale invite la population à faire, dès ce samedi, “un geste commémoratif” sur ce “lieu symbole des recueillements en 2015”.Quelques bougies et fleurs avaient été déposées sous la statue de Marianne, au centre de la place samedi en fin de matinée. A côté, l’exposition “13 novembre 2015, Paris se souvient”, présente des photos illustrant les hommages spontanés qui s’étaient multipliés juste après les attentats. Un hommage a déjà été rendu vendredi soir, selon Arthur Dénouveaux, président de l’association de victimes Life for Paris, par des supporters du Paris-Saint-Germain. Des membres du collectif Ultras Paris ont notamment déployé, place de la République et devant le Bataclan, une banderole Fluctuat Nec Mergitur (“Il est battu par les flots mais ne sombre pas”), la devise de la capitale.”La Ville de Paris organise plusieurs temps d’hommages et de commémorations dès le 8 novembre, date à laquelle les Parisiennes et Parisiens sont invités à faire un geste commémoratif en déposant une bougie, une fleur ou un mot Place de la République”, a écrit la mairie cette semaine dans un communiqué.Le 13 novembre 2015, une vague coordonnée d’attentats menée par des commandos du groupe Etat islamique avaient visé le Stade de France, à Saint-Denis, des terrasses de café et la salle de spectacle du Bataclan à Paris, tuant 130 personnes et en blessant des centaines d’autres.  La place de la République avait été transformée en mémorial improvisé par les habitants de la capitale, traumatisés par ces attaques, y déposant bougies, bouquets de fleurs ou mots en hommage aux victimes.Plusieurs évènements sont organisés cette année, une décennie après ces attentats, comme la création d’une fresque murale dans le 11e arrondissement, dès le 12 novembre.Dimanche, deux courses sont organisés par l’Association française des Victimes du Terrorismme (AfVT), un évènement baptisé “13-Unis”: “La course de la Liberté” s’élancera du Stade de France et “la marche de l’Egalité” de la Place de la République, avec une arrivée à l’Hôtel de Ville.  Jeudi 13 novembre, Emmanuel Macron commémorera les dix ans des attaques en se recueillant sur chacun des lieux visés. Cette journée d’hommages s’achèvera par l’inauguration du jardin du souvenir du 13-Novembre – déjà ouvert au public – sur la place Saint-Gervais, en face de l’Hôtel de Ville de Paris, où le président de la République devrait prononcer un discours.”Le 13 novembre, les Parisiennes et Parisiens pourront également se rassembler Place de la République pour suivre les commémorations, retransmises en direct sur France Télévisions et TF1″, précise le communiqué de la mairie de Paris. 

Festival de BD d’Angoulême: vers une organisation partagée pour sortir de la crise

À défaut de choisir entre eux, l’association propriétaire du festival de BD d’Angoulême (FIBD), menacé de boycott pour sa prochaine édition, a prôné samedi le rapprochement des deux candidats à sa future organisation, dont l’actuel délégataire très critiqué dans la profession.Celui-ci, la société privée 9eArt+, et la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l’Image (CIBDI), un établissement public qui abrite le musée de la BD, doivent “envisager un rapprochement” pour soumettre “un projet commun” d’ici au 20 novembre, a annoncé l’association du FIBD à l’issue d’un appel à projets pour l’organisation de l’événement après 2028.Depuis 2007 et jusqu’en 2027, elle est confiée à 9eArt+, dont la simple reconduction aurait été fatale au festival créé en 1974, selon des observateurs.Un “rapprochement” entre les deux offres candidates vise à produire une “plus grande transparence dans la gestion de l’événement” et offre aux financeurs publics “l’opportunité de prendre une place appropriée” dans la gouvernance du festival, a fait valoir l’association dans un communiqué.Son annonce intervient après des mois de tensions autour de l’événement.Sa dernière édition, en début d’année, avait été marquée par une virulente mise en cause de 9eArt+, accusé dans la presse d’opacité financière, de “dérives” mercantiles et d’avoir licencié une salariée, en 2024, qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge du festival.Une information judiciaire est ouverte sur ces faits et la jeune femme conteste son licenciement pour “faute grave – 9eArt+ lui reproche un “comportement incompatible avec l’image de l’entreprise” – devant les prud’hommes.- “Nouvelle page” -Les collectivités locales (Région Nouvelle-Aquitaine, Conseil départemental de Charente, intercommunalité du Grand Angoulême et ville d’Angoulême), qui cofinancent l’événement avec l’État à hauteur de 40%, ont pris acte samedi de la proposition de l’association et souhaitent qu'”une nouvelle page s’écrive” pour assurer “le développement et la pérennité” du festival.Interrogé par l’AFP, Patrick Mardikian, président de la CIBDI que subventionnent les mêmes financeurs publics, s’est dit “pas opposé” à un rapprochement des projets mais il souhaite que les tutelles chargent cette dernière de “piloter un travail de préfiguration, en lien avec l’interprofession” de la bande dessinée.”Nous avons l’opportunité d’écrire une page blanche mais cela doit être organisé”, a-t-il insisté auprès de l’AFP, jugeant le délai fixé au 20 novembre “pas tenable”: “Arrêtons de bousculer les choses, on a deux ans devant nous”.”On nous respecte pas, on nous écoute pas, donc on y va pas”, a maintenu de son côté le Syndicat des travailleurs.euses Artistes-Auteur.ices CNT-SO, qui réclame le départ de 9eArt+.”Delphine Groux (présidente de l’association du FIBD, ndlr) ne fait que gagner du temps grâce à cette manœuvre qui ne trompe personne”, a-t-il ajouté le syndicat sur son compte Instagram.- Boycott -Avec le collectif MeToo#BD, il est à l’origine d’une pétition en ligne appelant à boycotter le prochain festival, organisée du 29 janvier au 1er février.Elle a recueilli près de 2.300 signatures, dont celles de lauréats récents du Grand Prix de la BD d’Angoulême comme la Britannique Posy Simmonds, l’Américain Art Spiegelman ou les Français Blutch, Lewis Trondheim, Luz ou Fabcaro.Mi-octobre, la dessinatrice et autrice française Anouk Ricard, lauréate en 2025, avait annoncé qu’elle boycotterait la prochaine édition et l’exposition qui devait lui y être consacrée, pour réclamer un “changement” à la tête de l’événement.Au printemps, sous la pression des financeurs publics et face à l’appel au boycott, l’association du FIBD avait dénoncé le contract actuel de 9eArt+, reconductible, ouvrant à la concurrence la future organisation de l’événement.Puis en juillet, le délégataire historique avait annoncé le retrait à cet horizon de son directeur général décrié, Franck Bondoux, sans renoncer à candidater à l’appel à projets.La société 9eArt+ a “confirmé de nouveau son départ et son désir de transmission de son entreprise”, a assuré l’association du FIBD samedi.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans le Lot, les traverses de chemin de fer deviennent moins polluantes

Dans l’usine de Bretenoux-Biars, dans le Lot, les traverses des voies ferrées sont immergées dans d’immenses cuves contenant un mélange d’huiles cuivrées, un procédé moins polluant qu’auparavant, qui permettra à terme leur recyclage.Ces poutres rectangulaires en bois d’environ 80 kg, placées sous les rails, assurent la stabilité et l’inclinaison des voies ferrées. Elles étaient jusqu’alors protégées des intempéries par une imprégnation à la créosote, substance cancérogène et hautement toxique, et devenaient des déchets dangereux une fois retirées.Devant l’usine flambant neuve, les traverses de bois s’empilent, séchées à l’air libre avant d’être traitées. L’huile cuivrée, désormais utilisée, est une substance “moins toxique” et “plus respectueuse de l’environnement” que la créosote, a assuré le PDG de SNCF Réseau Matthieu Chabanel devant les nouvelles installations.SNCF-Réseau vient d’investir 6,5 millions d’euros pour moderniser son usine du Lot et abandonner progressivement la créosote, dont l’odeur âcre imprègne encore l’air. Non loin des forêts du Lot, qui fournissent en partie le bois, Estelle Masclet, directrice des opérations à SNCF Réseau, explique que les traverses, ainsi traitées à l’huile cuivrée, ont une durée de vie d’environ 35 ans sur le réseau ferroviaire.- “Deuxième vie” -“Les traverses pourront avoir une deuxième vie après avoir assuré le maintien des circulations sur le réseau”, dit-elle à l’AFP. “On pourra les réutiliser pour des aménagements paysagers ou des soutiens de talus.”Chaque année, quelque 700.000 traverses en bois sont retirées du réseau en France. Puis, un processus “très réglementé” consiste “à les brûler dans des incinérateurs”, précise Matthieu Chabanel. Pour Marion Carrier, chercheuse en génie des matériaux, jointe par l’AFP, “que la SNCF s’éloigne de la créosote est une très bonne nouvelle”. Elle souligne toutefois que “le cuivre est un métal lourd dont le recyclage reste complexe”.La réglementation européenne prévoit l’interdiction totale de la créosote d’ici 2029. La France a banni son usage en 2019, octroyant seulement une dérogation pour ses traverses de chemin de fer et les poteaux électriques ou de télécommunications.Le traitement étant essentiel pour éviter la putréfaction du bois, l’entreprise en charge du réseau ferroviaire français cherchait depuis plusieurs années une alternative à la créosote. L’usine du Lot, inaugurée fin octobre, produit chaque année 300.000 traverses, soit l’essentiel de la production française, intégralement absorbée par SNCF Réseau. C’est l’une des principales en Europe dans le domaine. Le marché européen des traverses en bois représente 2 millions de pièces par an.- Filière du bois -Depuis les années 1970, les traverses en béton s’imposent progressivement en France, notamment sur les Lignes à grande vitesse (LGV), mais plus de 15% des traverses sont encore en bois, parce qu’elles sont plus légères et plus souples, un avantage sur les ponts, par exemple. “Et puis le bois, c’est aussi un matériau qui soutient toute une filière économique”, avance le PDG de SNCF Réseau.Le bois de chêne est coupé et séché plusieurs mois pour atteindre le bon taux d’humidité, puis percé, entaillé et finalement imbibé d’huiles cuivrées, dans l’infrastructure de Bretenoux-Biars.Avant que leur réutilisation ne soit bannie, les vieilles traverses de chemin de fer traitées à la créosote finissaient en meubles, en barrières de jardin, en plancher ou en feu de cheminée, mais cet emploi domestique s’est révélé dangereux et a été interdit il y a une quinzaine d’années par le gouvernement français. 

Dans le Lot, les traverses de chemin de fer deviennent moins polluantes

Dans l’usine de Bretenoux-Biars, dans le Lot, les traverses des voies ferrées sont immergées dans d’immenses cuves contenant un mélange d’huiles cuivrées, un procédé moins polluant qu’auparavant, qui permettra à terme leur recyclage.Ces poutres rectangulaires en bois d’environ 80 kg, placées sous les rails, assurent la stabilité et l’inclinaison des voies ferrées. Elles étaient jusqu’alors protégées des intempéries par une imprégnation à la créosote, substance cancérogène et hautement toxique, et devenaient des déchets dangereux une fois retirées.Devant l’usine flambant neuve, les traverses de bois s’empilent, séchées à l’air libre avant d’être traitées. L’huile cuivrée, désormais utilisée, est une substance “moins toxique” et “plus respectueuse de l’environnement” que la créosote, a assuré le PDG de SNCF Réseau Matthieu Chabanel devant les nouvelles installations.SNCF-Réseau vient d’investir 6,5 millions d’euros pour moderniser son usine du Lot et abandonner progressivement la créosote, dont l’odeur âcre imprègne encore l’air. Non loin des forêts du Lot, qui fournissent en partie le bois, Estelle Masclet, directrice des opérations à SNCF Réseau, explique que les traverses, ainsi traitées à l’huile cuivrée, ont une durée de vie d’environ 35 ans sur le réseau ferroviaire.- “Deuxième vie” -“Les traverses pourront avoir une deuxième vie après avoir assuré le maintien des circulations sur le réseau”, dit-elle à l’AFP. “On pourra les réutiliser pour des aménagements paysagers ou des soutiens de talus.”Chaque année, quelque 700.000 traverses en bois sont retirées du réseau en France. Puis, un processus “très réglementé” consiste “à les brûler dans des incinérateurs”, précise Matthieu Chabanel. Pour Marion Carrier, chercheuse en génie des matériaux, jointe par l’AFP, “que la SNCF s’éloigne de la créosote est une très bonne nouvelle”. Elle souligne toutefois que “le cuivre est un métal lourd dont le recyclage reste complexe”.La réglementation européenne prévoit l’interdiction totale de la créosote d’ici 2029. La France a banni son usage en 2019, octroyant seulement une dérogation pour ses traverses de chemin de fer et les poteaux électriques ou de télécommunications.Le traitement étant essentiel pour éviter la putréfaction du bois, l’entreprise en charge du réseau ferroviaire français cherchait depuis plusieurs années une alternative à la créosote. L’usine du Lot, inaugurée fin octobre, produit chaque année 300.000 traverses, soit l’essentiel de la production française, intégralement absorbée par SNCF Réseau. C’est l’une des principales en Europe dans le domaine. Le marché européen des traverses en bois représente 2 millions de pièces par an.- Filière du bois -Depuis les années 1970, les traverses en béton s’imposent progressivement en France, notamment sur les Lignes à grande vitesse (LGV), mais plus de 15% des traverses sont encore en bois, parce qu’elles sont plus légères et plus souples, un avantage sur les ponts, par exemple. “Et puis le bois, c’est aussi un matériau qui soutient toute une filière économique”, avance le PDG de SNCF Réseau.Le bois de chêne est coupé et séché plusieurs mois pour atteindre le bon taux d’humidité, puis percé, entaillé et finalement imbibé d’huiles cuivrées, dans l’infrastructure de Bretenoux-Biars.Avant que leur réutilisation ne soit bannie, les vieilles traverses de chemin de fer traitées à la créosote finissaient en meubles, en barrières de jardin, en plancher ou en feu de cheminée, mais cet emploi domestique s’est révélé dangereux et a été interdit il y a une quinzaine d’années par le gouvernement français. 

Suppression prime de Noël: Farandou prêt à une “suspension” si une compensation est trouvée

Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou s’est dit ouvert samedi à une “suspension” de la suppression de la prime de Noël pour les foyers éligibles sans enfants, si une recette compensatoire est trouvée dans le budget 2026.”Je suis en train de réfléchir à comment cette proposition pourrait évoluer”, a déclaré le ministre sur BFMTV.”S’il y a une recette qui vient compenser les effets de cette proposition, je n’aurais pas de grandes difficultés à envisager sa suspension”, a ajouté Jean-Pierre Farandou.Réserver la prime de Noël aux allocataires de minima sociaux ayant des enfants a été jugé “honteux” et “mesquin” par la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.Son homologue de la CFDT Marylise Léon considère que cette prime n’est ni “de la générosité” ni “un luxe”, alors que le ministre du Travail avait justifié cette suppression partielle de la prime de Noël pour des raisons budgétaires.”L’Etat français a été très généreux”, avait estimé mardi sur France Inter Jean-Pierre Farandou, ajoutant qu’il n’était “pas sûr que notre pays ait les moyens de poursuivre ces politiques de générosité maximale. Il faut donc accepter un recentrage”, avait-il dit.

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Philippines: secours suspendus à l’approche d’un autre typhon après Kalmaegi

Les opérations de secours ont été suspendues à Cebu, province philippine la plus meurtrie par le typhon Kalmaegi, en raison d’une autre redoutable tempête à l’approche, ont annoncé samedi les autorités.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré samedi à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de cette région du centre du pays.  Fung-wong doit se transformer en “super-typhon” avant de toucher terre entre dimanche et lundi. Le typhon frappera les Philippines quelques jours seulement après le passage de Kalmaegi, responsable d’au moins 204 morts dans l’archipel d’Asie du Sud-Est où 109 personnes sont encore portées disparues, selon des chiffres officiels.Cebu déplore près de 70% des victimes.Vers 11H00 locales (03H00 GMT) samedi, Fung-wong progressait vers l’ouest en direction de l’île principale de Luçon, soufflant des vents à 140 km/h, avec des pointes à 170.”A part des vents puissants, nous pouvons nous attendre à des fortes pluies (…) des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a mis en garde le météorologue Benison Estareja lors d’une conférence de presse.Le typhon semble assez massif pour couvrir “presque l’intégralité du pays”, a-t-il prévenu.Dans la province d’Aurora (nord), sur sa trajectoire, les secouristes faisaient du porte-à-porte pour appeler les habitants à se réfugier en hauteur, a déclaré à l’AFP l’un d’eux, Elson Egargue.Sur l’île de Catanduanes (est), les locaux rivaient leurs maisons au sol avec des cordes “afin qu’elles ne soient pas emportées par le vent”, a raconté à l’AFP Roberto Monterola, un responsable des secours.Kalmaegi est jusqu’à présent le typhon le plus létal de l’année, d’après la base de données spécialisée EM-DAT. Chaque année, une vingtaine de tempêtes ou de typhons frappe les Philippines ou s’en approche, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.

Le festival de BD d’Angoulême, menacé de boycott, veut rapprocher les candidats à son organisation

Les deux candidats à l’organisation du festival international de bande dessinée (FIBD) d’Angoulême doivent “envisager un rapprochement”, a annoncé samedi l’association propriétaire de l’événement, dont la prochaine édition est menacée de boycott par de nombreux auteurs.La société privée 9eArt+, délégataire actuel ciblé par de vives critiques au sein de la profession, et la Cité Internationale de la Bande dessinée et de l’Image, ont jusqu’au 20 novembre pour soumettre “un projet commun”, a précisé l’association à l’issue d’un appel à projets lancé sur fond de vives tensions.Depuis 2007 et jusqu’en 2027, la gestion du festival est confiée à 9eArt+, dont la simple reconduction aurait été fatale au festival créé en 1974, selon des observateurs.Mi-octobre, la dessinatrice et autrice française Anouk Ricard, lauréate du Grand prix 2025, avait annoncé qu’elle boycotterait la prochaine édition et l’exposition qui devait lui y être consacrée, pour réclamer un “changement” à sa tête de l’événement.En début d’année, le dernier FIBD avait été marqué par une virulente mise en cause de 9eArt+, accusé dans la presse d’opacité financière, de “dérives” mercantiles et d’avoir licencié une salariée, en 2024, qui venait de porter plainte pour un viol survenu en marge de l’événement.Une information judiciaire est ouverte sur ces faits et la jeune femme conteste son licenciement devant les prud’hommes.Au printemps, sous la pression des financeurs publics du festival (État et collectivités locales) et d’un appel au boycott signé par des auteurs comme Luz ou Fabcaro, l’association du FIBD avait mis fin au contrat de 9eArt+, ouvrant à la concurrence l’organisation de l’événement à partir de 2028.Puis en juillet, le délégataire historique avait annoncé le retrait à cet horizon de son directeur décrié, Franck Bondoux, sans renoncer à candidater à l’appel à projets.Au final, 9eArt+ figurait parmi les deux structures retenues par l’association du FIBD, en compagnie de La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême. Cet établissement public de coopération culturelle, subventionné lui aussi par les collectivités locales et l’État, abrite notamment le musée local de la BD.Un “rapprochement” entre les deux offres “vise à produire” une “plus grande transparence dans la gestion de l’événement”, a souligné samedi l’association du FIBD.Cette potentielle fusion “offre” également “aux financeurs publics de l’événement (…) l’opportunité de prendre une place appropriée dans la structuration de la gouvernance du Festival”, a-t-elle ajouté.Vendredi soir, l’appel à déserter le 53e festival (29 janvier-1er février) avait recueilli en ligne près de 2.300 signatures, dont celles d’autres lauréats récents du Grand Prix comme la Britannique Posy Simmonds, l’Américain Art Spiegelman ou les Français Blutch et Lewis Trondheim.

Philippines halts search for typhoon dead as huge new storm nears

Rescue work was suspended and preemptive evacuations began Saturday as Typhoon Fung-wong bore down on the Philippines, days after another storm killed at least 204 people.Fung-wong, expected to be a “super typhoon” before making landfall, bears a huge footprint, with a radius that could cover “almost the entire country,” a government meteorologist said.”Apart from the …

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Le budget de la Sécu et son débat sur les retraites suspendus au vote sur les “recettes”

Le budget de la Sécurité sociale va-t-il poursuivre son chemin à l’Assemblée? Les députés doivent se prononcer, potentiellement samedi, sur sa partie “recettes” largement remaniée, et dont le rejet interromprait les débats avant même l’article-phare suspendant la réforme des retraites.Signe de l’importance du moment, le ministère des Relations avec le Parlement a appelé les députés à adopter cette partie du texte pour que le débat “se poursuive” sur les dépenses, avant un vote sur l’ensemble du texte prévu mercredi, plutôt que d’envoyer dès ce week-end tout le projet de loi initial au Sénat. Laconique, et s’exprimant depuis le Mexique, Emmanuel Macron a tout de même répété ses vœux de “stabilité” pour le pays, en misant sur “la responsabilité de chacun” dans l’examen de ce budget.La partie “dépenses” contient des “sujets de santé, de prévention, d’hôpital” et “la suspension de la réforme des retraites”, rappelle le ministère.Un message nécessairement adressé aux oppositions, mais qui peut aussi se lire comme un appel à la mobilisation de son propre camp, échaudé par certaines concessions à la gauche. “On est loyal à un gouvernement qui fait n’importe quoi”, s’est emporté anonymement cette semaine un député Renaissance.L’opportunité d’aborder tous les sujets pèse à gauche: “on ne votera pas contre la partie recettes, ne serait-ce que parce qu’on veut qu’il y ait le débat sur la réforme des retraites”, a expliqué à l’AFP Stéphane Peu, patron du groupe communiste, qui devrait s’abstenir.Renaud Labaye, secrétaire général du groupe RN, pense que tous les groupes ont “intérêt à ce qu’on aborde les dépenses” car “ce n’est pas bon de laisser entendre aux Français que quand on parle de budget on ne parle que de fiscalité”. Mais la décision sera actée par la patronne Marine Le Pen.Le gouvernement espérera nécessairement une abstention des socialistes plutôt qu’un vote contre, alors que le PS, qui a obtenu sous la menace d’une censure l’annonce d’une suspension de la réforme des retraites, a un intérêt objectif à ce que les débats aillent jusqu’à cet article crucial.- Quel déficit? -Les oppositions, mais aussi une partie du camp gouvernemental, peuvent aussi se targuer d’avoir largement réécrit la partie recettes: exit la surtaxe sur les mutuelles, la cotisation patronale sur les tickets-restaurants ou la fin d’une exonération sur les salaires des apprentis.Et la gauche a aussi fait adopter des amendements PS, LFI et communiste pour une hausse de CSG sur les revenus du patrimoine, et dégager 2,8 milliards de recettes en 2026. Le tout avec un avis favorable, quoique très froid, du gouvernement, qui n’a pas approuvé le dispositif mais veut qu’il reste sur la table pour la suite de la navette parlementaire.”C’est la seule chose, pour l’instant, qu’ils ont cédée. Si les choses ne changent pas (…) ce sera un vote contre”, estimait vendredi après-midi Hendrik Davi, du groupe écologiste, qui décidera samedi de sa position.”J’aurais bien aimé qu’il y ait un petit peu plus de recettes”, pointait aussi Jérôme Guedj (PS) vendredi, déçu du manque de soutien à certaines réductions d’exonérations patronales. “Il faut qu’on voit à la fin ce qu’il y a.”Plus d’impôts, moins de dépenses… Tous les groupes s’inquiètent à leur manière de la façon dont sera réduit le déficit de la Sécu. La copie du gouvernement prévoyait 17,5 milliards d’euros de déficit en 2026 (contre 23 milliards en 2025).Mais le feu nourri des parlementaires contre plusieurs mesures-phares, comme le gel des retraites et des minima sociaux auquel le gouvernement entend renoncer, éloigne l’objectif.”Il faudra nous assurer que, de manière absolue, le déficit de la sécurité sociale ne soit pas supérieur à 20 milliards d’euros”, a insisté mercredi la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.Une alerte perçue comme une marge de manœuvre par certains à gauche, qui considèrent que le gouvernement de Sébastien Lecornu est effectivement prêt à renoncer à certaines mesures d’économies.sac-parl/la/jmt/abl/jnd

Trump gives Hungary’s Orban one-year Russia oil sanctions reprieve

US President Donald Trump handed Hungarian Prime Minister Viktor Orban a one-year exemption from sanctions for buying Russian oil and gas after the close right-wing allies held a chummy White House meeting on Friday.Trump slapped sanctions on Moscow’s two largest oil companies in October after losing patience with Russian President Vladimir Putin over his refusal …

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