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Lecornu sous la menace de la censure dès sa reconduction à Matignon

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, à peine reconduit vendredi soir, est déjà sous la menace d’une censure des socialistes s’il ne fait pas d’emblée plusieurs concessions majeures, dont la suspension de la réforme des retraites.”Nous rappelons de manière très claire ce soir au Premier ministre que s’il n’y a pas dès sa déclaration de politique générale la confirmation de l’abandon du 49-3 (adoption d’un texte sans vote, ndlr), des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a déclaré à l’AFP le secrétaire général du PS Pierre Jouvet.Les votes des socialistes seront décisifs en cas de motion de censure, le Rassemblement national et les Insoumis ayant d’ores et déjà annoncé qu’ils la voteraient.Emmanuel Macron a choisi de reconduire Sébastien Lecornu, cinq jours après sa démission, en dépit des mises en garde de son propre camp et de l’hostilité déclarée des oppositions.Le président “donne carte blanche au Premier ministre”, a-t-on ajouté dans l’entourage du chef de l’Etat.Le Premier ministre démissionnaire a dit accepter “par devoir” sa reconduction et promis que “tous les dossiers évoqués” pendant ses consultations avec les partis seraient “ouverts au débat parlementaire”.Sébastien Lecornu, 39 ans, un proche du chef de l’Etat, avait démissionné lundi matin, quatre semaines après sa nomination et 14 heures seulement après la formation de son gouvernement qui a conduit à l’implosion du “socle commun” entre le camp présidentiel et les Républicains (LR).C’est “un nouveau bras d’honneur aux Français”, a aussitôt dénoncé Manuel Bompard chez les Insoumis. Le Rassemblement national censurera “immédiatement cet attelage sans aucun avenir”, a assuré son président Jordan Bardella.Même dans le camp présidentiel, de plus en plus fracturé, le scénario Lecornu 2 ne faisait pas l’unanimité. “Je ne comprendrais pas qu’il y ait une renomination d’un Premier ministre macroniste”, avait prévenu Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure et membre du gouvernement démissionnaire.Il pourra néanmoins bénéficier du soutien des Républicains (LR) au Parlement, même si leur participation au gouvernement est incertaine.- “Ca va mal se terminer” -Lundi, peu après sa démission, Emmanuel Macron avait donné 48 heures à Sébastien Lecornu pour tenter de trouver un accord de la dernière chance avec les forces politiques et éviter la censure du futur gouvernement, en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée.Après deux jours de tractations, Sébastien Lecornu avait estimé mercredi qu’un “chemin” était encore “possible”.Mais une ultime réunion de crise, convoquée en urgence vendredi à l’Elysée entre le président et les chefs de parti, n’a pas apporté plus de clarté.La gauche, qui réclamait un Premier ministre issu de ses rangs, en est sortie “sidérée”. M. Macron n’a apporté “aucune réponse claire” sur les retraites ou le pouvoir d’achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure.”Tout ça va très mal se terminer” avec une possible “dissolution”, a renchéri la patronne des Ecologistes Marine Tondelier à la sortie de l’Elysée.La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du président qui en avait fait un totem de son second quinquennat.Emmanuel Macron a proposé “non pas de suspendre, mais décaler dans le temps” la mesure sur l’âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Châtelain.Le Parti socialiste n’a “absolument aucun deal” avec Sébastien Lecornu sur une non-censure, et n’a “aucune assurance ni garantie” sur ses demandes, a affirmé à l’AFP le secrétaire général du parti Pierre Jouvet.- “Pas parfait” -Sébastien Lecornu, dont la reconduction était évoquée avec insistance ces derniers jours, avait lui-même assuré ne pas courir “après le job” et avoir achevé sa “mission”. Il a réaffirmé vendredi que lui-même et sa future équipe devront être dépourvus de toute ambition présidentielle pour 2027.S’il parvient à former un gouvernement dans les prochains jours, Sébastien Lecornu pourrait prononcer dès la semaine prochaine une déclaration de politique générale devant le Parlement, pour exposer sa feuille de route. La France insoumise (LFI) a déjà indiqué qu’elle déposerait dès que possible une motion de censure.Confronté aux répliques sans fin du séisme de la dissolution en 2024, Emmanuel Macron a préféré se replier sur son dernier carré de fidèles après avoir tenté une semi-cohabitation avec l’opposant LR Michel Barnier puis avec le centriste Bayrou.Déjà en décembre dernier, il avait voulu nommer Sébastien Lecornu à Matignon, mais son allié historique François Bayrou avait fini par s’imposer à lui.En attendant, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.Venu de la droite, discret au point d’être quasi inconnu du grand public, Sébastien Lecornu, qui se définit lui-même comme un “moine soldat”, est un compagnon de route du chef de l’Etat depuis 2017, devenu un rouage essentiel de la macronie. De tous les gouvernements depuis la première élection d’Emmanuel Macron, il officiait depuis 2022 au poste stratégique des Armées, après l’Ecologie, les Collectivités et l’Outre-mer.

Lecornu reconduit à Matignon au risque de la censure

Emmanuel Macron a choisi vendredi soir de reconduire le Premier ministre Sébastien Lecornu, démissionnaire depuis lundi, un scénario très critiqué jusque dans son propre camp, qui laisse entière la menace de censure d’une gauche indignée par la décision présidentielle.”Le président de la République a nommé M. Sébastien Lecornu Premier ministre, et l’a chargé de former un gouvernement”, a dit l’Elysée au terme du délai de 48 heures qu’il s’était donné pour une nomination.Le président “donne carte blanche au Premier ministre”, a-t-on ajouté dans l’entourage d’Emmanuel Macron.Le Premier ministre démissionnaire a dit accepter “par devoir” sa reconduction et promis que “tous les dossiers évoqués” pendant ses consultations avec les partis seraient “ouverts au débat parlementaire”. Sébastien Lecornu, 39 ans, un proche du chef de l’Etat, avait démissionné lundi matin, quatre semaines après sa nomination et 14 heures seulement après la formation de son gouvernement qui a conduit à l’implosion du “socle commun” entre le camp présidentiel et les Républicains (LR).En le reconduisant, Emmanuel Macron prend le risque d’un nouveau tir de barrage et d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale alors que la gauche et la droite réclamaient un Premier ministre qui ne soit pas un “macroniste”.C’est “un nouveau bras d’honneur aux Français”, a aussitôt dénoncé Manuel Bompard chez les Insoumis. Le Rassemblement national censurera “immédiatement cet attelage sans aucun avenir”, a assuré son président Jordan Bardella.Même dans le camp présidentiel, de plus en plus fracturé, le scénario Lecornu 2 ne faisait pas l’unanimité. “Je ne comprendrais pas qu’il y ait une renomination d’un Premier ministre macroniste”, avait prévenu Agnès Pannier-Runacher, macroniste de la première heure et membre du gouvernement démissionnaire.- “Ca va mal se terminer” -Lundi, peu après sa démission, le chef de l’Etat avait donné 48 heures à Sébastien Lecornu pour tenter de trouver un accord de la dernière chance avec les forces politiques et éviter la censure du futur gouvernement, en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée.Après deux jours de tractations, Sébastien Lecornu avait estimé mercedi qu’un “chemin” était encore “possible”. Mais une ultime réunion de crise, convoquée en urgence vendredi à l’Elysée, entre le président et les chefs de partis n’a pas apporté plus de clarté.La gauche, qui réclamait un Premier ministre issu de ses rangs, en est sortie “sidérée”. M. Macron n’a apporté “aucune réponse claire” sur les retraites ou le pouvoir d’achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, refusant de donner une “garantie de non censure” au futur exécutif.”Tout ça va très mal se terminer” avec une possible “dissolution”, a renchéri la patronne des Ecologistes Marine Tondelier à la sortie de l’Elysée.La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du président qui en avait fait un totem de son second quinquennat.Emmanuel Macron a proposé “non pas de suspendre, mais décaler dans le temps” la mesure sur l’âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Châtelain.Le PS, dont la position sera décisive pour la survie du gouvernement, a dû démentir vendredi des spéculations sur un accord de non-censure.Le Parti socialiste n’a “absolument aucun deal” avec Sébastien Lecornu sur une non-censure, et n’a “aucune assurance ni garantie” sur ses demandes, a affirmé à l’AFP le secrétaire général du parti Pierre Jouvet.- “Pas parfait” -Sébastien Lecornu, dont la reconduction était évoquée avec insistance ces derniers jours, avait lui-même assuré ne pas courir “après le job” et avoir achevé sa “mission”. Il a réaffirmé vendredi que lui-même et sa future équipe devront être dépourvus de toute ambition présidentielle pour 2027.Confronté aux répliques sans fin du séisme de la dissolution en 2024, Emmanuel Macron a préféré se replier sur son dernier carré de fidèles après avoir tenté une semi-cohabitation avec l’opposant LR Michel Barnier puis avec le centriste Bayrou.Déjà en décembre dernier, il avait voulu nommer Sébastien Lecornu à Matignon, mais son allié historique François Bayrou avait fini par s’imposer à lui.En attendant, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.Venu de la droite, discret au point d’être quasi inconnu du grand public, Sébastien Lecornu, qui se définit lui-même comme un “moine soldat”, est un compagnon de route du chef de l’Etat depuis 2017, devenu un rouage essentiel de la macronie. De tous les gouvernements depuis la première élection d’Emmanuel Macron, il officiait depuis 2022 au poste stratégique des Armées, après l’Ecologie, les Collectivités et l’Outre-mer.

Macron tarde à nommer un Premier ministre, ça coince sur un Lecornu 2

Emmanuel Macron a promis vendredi de nommer un Premier ministre “dans les prochaines heures”, mais faisait face aux vetos croisés de ses propres alliés sur une reconduction du démissionnaire Sébastien Lecornu, tandis que la gauche menace toujours de censure après une réunion cruciale à l’Elysée.”Ça parlemente” sur le nom de ce fidèle du président qui a démissionné avec fracas lundi en raison de l’explosion de son gouvernement à peine formé, rapporte un cadre centriste.Entré dans cette réunion de crise avec les chefs de parti convoquée nuitamment avec la volonté de le “renommer”, le chef de l’Etat en est “sorti avec la conviction que ce n’est pas si simple”, ajoute-t-il.”Grosse bronca contre Lecornu 2 venant du camp présidentiel”, renchérit un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron.- Horizons s’interroge -Le parti Horizons de l’ex-Premier ministre Edouard Philippe menace notamment d’un “soutien sans participation”, c’est-à-dire de ne plus envoyer de ministre au gouvernement, selon plusieurs sources internes, et se décidera en fonction du nom du Premier ministre.Dans l’après-midi, au cours d’une réunion d’environ deux heures trente à huis clos, le président de la République avait confirmé qu’il nommerait un chef de gouvernement “dans les prochaines heures”, selon les participants.Mais depuis, son entourage laisse planer le doute sur le timing. D’ordinaire, une nomination d’une telle importance intervient toujours avant les journaux télévisés de 20H.Dans la soirée, un autre nom a circulé, celui du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ténor du parti de droite Les Républicains. Quant à la cote de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, encore haute la veille, elle semblait avoir largement faibli.Emmanuel Macron “ne se résignera pas à ne pas nommer Lecornu 2”, estime une autre source macroniste.Ce ne sera pas, en tout cas, un chef de gouvernement de gauche, ont jugé l’écologiste Marine Tondelier, le socialiste Olivier Faure et le communiste Fabien Roussel, malgré leur demande conjointe d’accéder à Matignon.Le chef de l’Etat n’a apporté “aucune réponse claire” sur les retraites ou le pouvoir d’achat, a déploré le premier secrétaire du Parti socialiste, refusant de donner une “garantie de non censure” au futur exécutif, qui était pourtant le principal enjeu de la réunion.”Tout ça va très mal se terminer” avec une possible “dissolution” de l’Assemblée nationale, a même lancé Marine Tondelier, “sidérée”.La gauche a jugé décevantes les esquisses de concession sur la réforme des retraites, pourtant inédites dans la bouche du président qui en avait fait un totem de son second quinquennat.Emmanuel Macron a proposé “non pas de suspendre, mais décaler dans le temps” la mesure sur l’âge de départ à la retraite et non celle sur le nombre de trimestres cotisés, a expliqué la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Châtelain.- “A titre d’exemple” -Le chef de l’Etat a jugé à l’inverse à l’issue de cette rencontre qu’il existe “un chemin possible pour tisser des compromis et éviter la dissolution”, a rapporté son entourage.Sur les retraites, il a repris “une proposition de la CFDT” visant à “décaler le report de l’âge légal du 1er janvier 2027 au 1er janvier 2028”, qu’il n’a “pas endossée” mais citée “à titre d’exemple dans le débat”, a-t-on ajouté. La majorité des députés LR sont “en faveur d’une solution pour sortir de la crise” et veulent “être responsables”, a assuré, à droite, Laurent Wauquiez lors d’une réunion de groupe.Seuls absents à cette rencontre: le Rassemblement national et la France insoumise, qui n’ont pas été conviés car, contrairement aux autres, ils “ont tous les deux indiqué rechercher la dissolution”, a justifié l’entourage d’Emmanuel Macron.Une “rupture avec (…) la fonction” présidentielle, a protesté Marine Le Pen, dénonçant “une réunion de marchands de tapis”, depuis le congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans où elle a joué à fond la contre-programmation, suivie au milieu de la foule par les caméras des chaînes info.- Projet de budget prêt -En attendant, l’urgence est de déposer un projet de budget lundi. Le Parlement aura ensuite une fenêtre de 70 jours pour l’examiner, comme le prévoit la Constitution.Il “ne sera pas parfait”, avait reconnu le Premier ministre démissionnaire mercredi à l’issue de ses multiples rencontres avec les partis, et devra être débattu.Sébastien Lecornu a recommandé à Emmanuel Macron que la future équipe gouvernementale soit “complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027”, des ambitions qu’il n’a lui-même jamais manifestées.Bruno Retailleau, qui a précipité la chute du gouvernement Lecornu, a indiqué vendredi qu’il ne resterait pas au ministère de l’Intérieur. 

Inquiets pour leur avenir, des salariés du BHV se mobilisent contre l’arrivée de Shein

Au pied du BHV, plus d’une centaine de personnes scandent “Non à Shein”. Mais derrière ce slogan visant le géant asiatique du commerce en ligne s’exprime une inquiétude plus profonde quant à l’avenir de ce grand magasin mythique du centre de Paris.L’intersyndicale du Bazar de l’Hôtel de Ville (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, SUD Solidaires) a appelé à un débrayage de 15H00 à 18H00, qui n’a pas empêché le fonctionnement de l’établissement au premier jour de la “BHV Week”, opération de promotions prévue jusqu’au 19 octobre.  “Merlin, Merlin, arrête ton baratin”, chante aussi la foule de manifestants à l’adresse de Frédéric Merlin, président de la foncière SGM qui a racheté le fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette en 2023.En cause, l’implantation de Shein, marque de mode ultra-éphémère régulièrement accusée de pollution environnementale, de concurrence déloyale ou encore de conditions de travail indignes, prévue en novembre au sixième étage du BHV. Ce projet, dont l’annonce a soulevé un tollé, chez les commerçants comme chez les politiques, “menace à court terme” la “survie” du magasin, s’alarment les syndicats.”Shein ne correspond pas du tout aux valeurs du BHV, des grands magasins, et aux valeurs des marques, en fait, qui sont présentes au BHV”, a expliqué à la presse Dorothée, porte-parole de l’intersyndicale, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.Présent pour soutenir les grévistes, l’adjoint au commerce à la mairie de Paris, Nicolas Bonnet-Oulaldj, s’est à nouveau dit “totalement opposé à la venue de Shein”, assurant partager “l’inquiétude” des salariés.La SGM s’est au contraire dite auprès de l’AFP “convaincue” que ce partenariat était “bénéfique pour le groupe et ses salariés”, affirmant vouloir “maintenir le dialogue avec les salariés et syndicats pour leur expliquer l’intérêt de ce projet”.Au-delà de l’arrivée de Shein, la situation du BHV n’a cessé de se dégrader depuis sa reprise en main par Frédéric Merlin, selon les syndicats.- “plus de marchandises” -Outre la suppression “de plus de 300 emplois directs”, ils pointent dans un communiqué l’accumulation d’impayés qui a poussé plusieurs fournisseurs – comme le Slip Français –  à quitter le BHV ou suspendre leurs livraisons.Plus récemment, d’autres marques (AIME, Culture Vintage, Talm…) ont plié bagage pour protester contre le partenariat avec Shein.”Il y a des marques qui partent, qui reviennent, comme dans un soap-opera”, a déploré auprès de l’AFP une salariée gréviste de 45 ans, qui a souhaité rester anonyme et pour qui la “problématique est plus profonde” que l’arrivée de Shein. “On nous demande toujours plus”, ajoute celle qui travaille depuis 21 ans au BHV, citant le “sous-effectif” ou encore le non-versement de primes de participation.  Pour ne rien arranger, mercredi, la Banque des territoires s’est retirée des négociations entamées en juin avec la SGM pour l’aider à racheter les murs du BHV, invoquant “une rupture de confiance”. La SGM a assuré de son côté avoir “d’autres partenaires qui ont confirmé leur engagement”.De son côté, Nicolas Bonnet-Oulaldj assure à l’AFP oeuvrer en coulisses pour un “autre chemin” : “On essaie de convaincre la direction générale et M. Merlin, on essaie de travailler avec la Banque des territoires pour une autre vision et relancer le BHV”, dont le sort met en danger “toute l’économie du quartier”.”La vraie crainte, ça va être vraiment l’avenir du magasin”, a abondé Dorothée. “Comment il va pouvoir perdurer avec les marques qui partent (….) c’est très compliqué, parce qu’on n’a plus de marchandises à vendre, que notre chiffre d’affaires s’effondre”.De nombreux rayons vides témoignent de l’ampleur des difficultés, notamment dans les espaces reservés au bricolage et à la papeterie, où déambulaient toujours des clients vendredi malgré la grève.  “Il y a des réductions”, a justifié une retraitée de 68 ans, pas au courant de la mobilisation. Si Shein et ses prix discount l'”interroge”, celle qui préfère “acheter français” pense “aussi à la jeunesse qui n’a pas toujours les moyens”. Du côté des salariés, un non-gréviste qui avait participé à une précédente mobilisation en juillet, a dénoncé auprès de l’AFP la focalisation de celle de vendredi sur Shein…et sa récupération par certains politiques.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Guadeloupe: un mort dans la tempête Jerry, l’archipel repasse en vigilance orange

Un automobiliste emporté par les eaux a été retrouvé mort vendredi après le passage de la tempête tropicale Jerry sur la Guadeloupe, désormais rétrogradée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages”, a appris l’AFP des autorités locales.Les secours avaient été alertés tôt dans la matinée par l’homme lui-même, pris au piège par la montée des eaux sur la commune du Moule, en Grande-Terre. Il avait indiqué ne pas savoir nager.”Nous l’avons retrouvé dans une zone proche de l’endroit qu’il avait indiqué: la voiture a pu être localisée avec la décrue”, a précisé à l’AFP le colonel Guillaume Leroy, du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Guadeloupe. Le corps a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.La préfecture, qui a confirmé ce décès, a annoncé le passage en vigilance orange aux environs de midi locales (18H00 à Paris), après la levée du niveau rouge. Dans son dernier bulletin, Météo-France Guadeloupe évoque “une amélioration progressive de la situation”, même si “des passages pluvieux soutenus et orageux”, persistent localement.La tempête tropicale Jerry, qui s’est aussi approchée des côtes de la Martinique et des îles du Nord (Saint-Barthélemy et Saint-Martin), s’éloigne désormais de l’arc antillais et continue sa route vers l’Atlantique nord.Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm avaient été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, la partie est de la Guadeloupe, selon Météo-France.Dans un point de situation, la préfecture fait état de difficultés ponctuelles sur les routes et le réseau électrique, mais pas de dégâts majeurs. Environ 600 clients restaient privés d’électricité vendredi après-midi, selon elle.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi, tout comme les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les pompiers.- Aéroports fermés -Plus au sud, la Martinique est restée placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion” même si le temps était de nouveau calme, selon un journaliste de l’AFP. Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, un chiffre ramené à 713 en début d’après-midi, répartis sur plusieurs communes, selon EDF, qui prévoit un rétablissement complet vers 15H00 locales (21H00 à Paris).Dans la matinée de vendredi, des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus sur l’île, selon l’antenne locale de Météo-France. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Plus au nord, les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient toujours en vigilance orange pour les pluies et orages. Les écoles y sont restées fermées vendredi, “précipitations les plus fortes à l’arrière du système” devant impacter les deux îles à la mi-journée, selon la préfecture.Conséquence des précipitations, l’aéroport de Grand Case (Saint-Martin) a annoncé la suspension de ses activités aériennes à partir de vendredi 13H00 locales. Il prévoit de rouvrir samedi à 07H00. L’aéroport de Saint-Barthélemy avait lui fermé dès jeudi soir et rouvrira samedi.tbm-kr-kl-asa/cal/jpa

Guadeloupe: un mort dans la tempête Jerry, l’archipel repasse en vigilance orange

Un automobiliste emporté par les eaux a été retrouvé mort vendredi après le passage de la tempête tropicale Jerry sur la Guadeloupe, désormais rétrogradée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages”, a appris l’AFP des autorités locales.Les secours avaient été alertés tôt dans la matinée par l’homme lui-même, pris au piège par la montée des eaux sur la commune du Moule, en Grande-Terre. Il avait indiqué ne pas savoir nager.”Nous l’avons retrouvé dans une zone proche de l’endroit qu’il avait indiqué: la voiture a pu être localisée avec la décrue”, a précisé à l’AFP le colonel Guillaume Leroy, du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Guadeloupe. Le corps a été retrouvé à l’intérieur du véhicule.La préfecture, qui a confirmé ce décès, a annoncé le passage en vigilance orange aux environs de midi locales (18H00 à Paris), après la levée du niveau rouge. Dans son dernier bulletin, Météo-France Guadeloupe évoque “une amélioration progressive de la situation”, même si “des passages pluvieux soutenus et orageux”, persistent localement.La tempête tropicale Jerry, qui s’est aussi approchée des côtes de la Martinique et des îles du Nord (Saint-Barthélemy et Saint-Martin), s’éloigne désormais de l’arc antillais et continue sa route vers l’Atlantique nord.Dans la nuit de jeudi à vendredi, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm avaient été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, la partie est de la Guadeloupe, selon Météo-France.Dans un point de situation, la préfecture fait état de difficultés ponctuelles sur les routes et le réseau électrique, mais pas de dégâts majeurs. Environ 600 clients restaient privés d’électricité vendredi après-midi, selon elle.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi, tout comme les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les pompiers.- Aéroports fermés -Plus au sud, la Martinique est restée placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion” même si le temps était de nouveau calme, selon un journaliste de l’AFP. Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, un chiffre ramené à 713 en début d’après-midi, répartis sur plusieurs communes, selon EDF, qui prévoit un rétablissement complet vers 15H00 locales (21H00 à Paris).Dans la matinée de vendredi, des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus sur l’île, selon l’antenne locale de Météo-France. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Plus au nord, les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy étaient toujours en vigilance orange pour les pluies et orages. Les écoles y sont restées fermées vendredi, “précipitations les plus fortes à l’arrière du système” devant impacter les deux îles à la mi-journée, selon la préfecture.Conséquence des précipitations, l’aéroport de Grand Case (Saint-Martin) a annoncé la suspension de ses activités aériennes à partir de vendredi 13H00 locales. Il prévoit de rouvrir samedi à 07H00. L’aéroport de Saint-Barthélemy avait lui fermé dès jeudi soir et rouvrira samedi.tbm-kr-kl-asa/cal/jpa

Russian attack batters Ukraine energy grid, kills 7-year-old

Russian drones and missiles pummelled Ukraine’s struggling energy infrastructure early Friday, cutting power to thousands across the country and killing a seven-year-old boy, authorities said.The Russian attack, which combined hundreds of drones and nearly three dozen missiles, disrupted power supplies in nine regions and plunged entire districts of Kyiv into darkness.AFP journalists in the capital …

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